Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Voir les besoins qui nous entourent

Message donné le 13 octobre 2013 par Ronald Monot

Lecture : 1 Samuel 23:1-5

C’est dans la caverne d’Adullam que David a pu retrouver sa confiance totale en l’Éternel et qu’il a pu remonter la pente, alors qu’il s’était trouvé tout au fond du trou, dans l’angoisse et la crainte. Solitaire, abandonné de tous, il pensait même avoir été abandonné de l’Éternel. Cependant, beaucoup plus tard, il a pu écrire dans sa vieillesse : J’ai été jeune, j’ai vieilli, je n’ai point vu le juste abandonné (Psaume 37:25, 28).

Quelles que soient nos impressions, l’Éternel n’abandonne pas ses fidèles, ils sont toujours sous sa garde (Matthieu 28:20 – 1 Jean 4:4 – Romains 8:31).

Nous sommes environnés d’une grande nuée de témoins, c’est pourquoi, soyons dignes de notre vocation (Hébreux 12:1).

Dans toute la Bible, nous voyons le travail des anges qui sont au service de Dieu (Psaume 34:8 – Hébreux 1:14 – 2 Rois 6:16). L’armée angélique de l’Éternel n’a pas changé en nombre ni en puissance, elle est toujours là, présente au service du Seigneur pour garder tous ceux qui doivent hériter du salut. Ne perdons pas cette vision spirituelle et ne nous laissons surtout pas aveugler par des impressions produites par des états d’âme en pagaille, ainsi que par les circonstances, comme Marie de Magdala qui pleurait devant le sépulcre vide (Jean 20:11-15), ou comme les disciples d’Emmaüs écrasés par la tristesse (Luc 24:13-17). C’est à la croix que toutes les écailles qui nous aveuglent, tombent. Des écailles qui peuvent provenir par le péché et la désobéissance (1 Jean 2:11), par l’orgueil et une propre justice (Matthieu 23:24, 26), en voulant se diriger soi-même (Apocalypse 3:17-18), par la négligence spirituelle, le laisser-aller et l’oubli de la purification de nos anciens péchés (2 Pierre 1:9), en se laissant absorber par ce qui est temporel, terrestre et passager (2 Corinthiens 5:7-8 – 2 Corinthiens 4:18). On peut se laisser aveugler par les problèmes et les épreuves, comme Agar qui allait mourir de soif à proximité d’un puits d’eau (Genèse 21:14-19).Ayons nos regards fixés sur le Seigneur qui est le fondement de notre foi (Hébreux 12:2 – Psaume 34:18-20).

Lorsque la confiance en Dieu fut rétablie pour David, Il put tout à nouveau louer l’Éternel et s’occuper des autres, de sa famille (1 Timothée 5:8), et de 400 hommes sans espérance, qui plus tard sont devenus des héros en Israël. En Christ, Dieu nous donne la victoire (1 Corinthiens 15:57), non seulement pour nous-mêmes, mais en y faisant entrer ceux qui nous entourent, en ayant la pensée et la vision du Seigneur pour le salut des âmes (Jean 3:16).

Lorsque David apprit que les habitants de Keïla avaient été attaqués par les Philistins, il a réalisé sa responsabilité vis-à-vis de son peuple et il consultera l’Éternel sur ce qu’il devait faire.

S’il est aussi important de demander conseil auprès de personnes expérimentées, sachons cependant que l’avis de la majorité n’est pas toujours le meilleur. Voir l’histoire des rois Achab et Josaphat qui se sont laissés entraîner par les 400 prophètes, au lieu d’écouter la voix du prophète Michée (1 Rois chapitre 22).

Apprenons à discerner la voix du Seigneur (Jean 8:12 – Jean 10:3-5).

David a entendu la voix de l’Éternel qui lui a dit : Descends à Keïla, car je livre les Philistins entre tes mains.

Il y a une croissance spirituelle lorsque l’on commence à discerner et à s’inquiéter des besoins des autres, en cherchant à aider et à secourir.

C’est pourquoi, ne soyons pas égocentriques, en vivant uniquement pour nous-mêmes, car nous ressemblerons finalement à l’image de la mer Morte, sans vie. Mais expérimentons la plénitude de la coupe qui déborde, afin d’être une bénédiction pour d’autres (Psaume 23:5).

Le Seigneur nous sauve pour que nous soyons à son service et que nous puissions dire : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? (Luc 10:36-37).

Dieu a toujours travaillé aux moyens de canaux humains pour répondre aux besoins des âmes.

Joseph, pour sauver toute la famille de Jacob son père, Moïse, pour libérer Israël de l’esclavage en Égypte, David, pour terrasser Goliath, une pauvre veuve, pour nourrir Élie, Jésus lui-même fut nourri par des femmes qui l’accompagnaient. Face à la foule affamée, Jésus a dit à ses disciples : Ils n’ont pas besoin de s’en aller, donnez-leur vous-mêmes à manger (Marc 6:37). Ne limitons pas le Seigneur, mais faisons simplement ce qu’il nous demande, sans essayer de nous décharger sur les autres. Les besoins sont grands, mais notre Dieu est plus grand que toutes les montagnes (Philippiens 4:19 – Matthieu 9:36-38).

Que tout ce que Dieu nous confie soit mis à sa disposition, afin de pourvoir aux besoins qui nous entourent (1 Pierre 4:10 – 1 Corinthiens 12:7 – 1 Timothée 6:18).

David n’est pas resté indifférent devant les besoins de la ville de Keïla.

Ne le soyons pas, face aux âmes qui périssent sans Dieu (Proverbes 24:11-12), mais que nous puissions dire :

« Seigneur, que veux-tu que je fasse ? »


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