Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Une perle de grand prix

Message donné le 5 octobre par Emmanuel Nese

Lorsqu’on aime quelqu’un, on aime faire des cadeaux. Mais lorsqu’on reçoit un cadeau, notre tendance est de dire « il ne fallait pas », comme si l’on se mettait en arrière et que l’on n’avait pas une grande valeur. Dans la société dans laquelle on vit, souvent, les gens manquent d’identité, de valeur, ils ne savent pas qui ils sont et se regardent de manière dénigrante.

Tu en vaux la peine, tu es important, tu as une grande valeur.

Lecture : Matthieu 13:45-46

Ces versets parlent du Royaume de Dieu. Qu’est-ce qu’est le Royaume de Dieu ? Est-ce que le Royaume de Dieu est établi dans notre vie, est-ce qu’on le vit quotidiennement ? Le Royaume de Dieu est tout l’ensemble de Dieu manifesté sur terre au-travers du Saint-Esprit. Si l’on ne vit pas une vie de l’Esprit, comment le royaume de Dieu peut-il se manifester dans notre vie ?

Nous devrions avoir soif de voir le Royaume de Dieu s’établir et se manifester dans nos vies (1Cor 4:20). C’est la manifestation du Saint-Esprit dans notre vie. Le marchand, c’est Jésus. La belle perle, c’est nous, son épouse qu’il aime tellement et pour laquelle il a donné sa vie. Nous sommes son épouse et avons une grande valeur.

Dans ce passage, il y a d’une part de belles perles, d’autre part une perle de grande valeur.

La perle de grande valeur est la bouche de Christ et l’oreille de Christ pour que la volonté divine soit manifestée sur terre. Sommes-nous la bouche et l’oreille de Christ pour que nous soyons une perle de grande valeur ? Jésus cherche des perles de grande valeur, qui ont son ADN, qui lui ressemblent, qui obéissent tout de suite au Saint-Esprit car il prend toute la place.

Il y a un contraste entre les belles perles et les perles de grande valeur. Les belles perles représentent le bien  : je vais à l’église, je donne à l’offrande, je fais du bien à mon voisin. Je suis « pas mal », je fais du bien. Mais est-ce que cela suffit de faire du bien ? On doit tous se remettre en question en tant que chrétiens. On n’aime pas cela, car on quitte ce que l’on sait. Il faut désapprendre pour mieux apprendre. La perle de grande valeur est le mieux. Sommes-nous prêts à dire « Seigneur, j’ai toujours fait du bien, mais maintenant je veux faire le mieux, l’extraordinaire, l’excellence de ce que tu me demandes, de ne pas rester seulement dans ma zone de confort où je fais le bien ». La belle perle peut représenter notre propre justice, nos habitudes. Sommes nous prêts à dire « cela ne suffit pas de faire le bien, il faut que je fasse le mieux ». Sommes-nous prêts à nous engager jusqu’au bout pour partager notre espérance à nos voisins ?

Parfois, on se contente de ce que l’on a. C’est très suisse, mais ce n’est pas biblique. La foi est comme un muscle, elle a besoin d’exercice pour grandir. Le mieux défie nos valeurs. La pire des choses est le contentement spirituel. Sommes-nous tellement en paix en Suisse que nous sommes endormis ? La paix ne doit pas nous endormir, mais nous rendre vigilants. Le contentement est un cancer pour l’église. Le réveil commence par le mieux, en disant « je ne veux plus me contenter de ce que je sais, mais je veux aller plus loin ». « Qu’as-tu Seigneur à me dire pour qu’il se passe quelque chose dans l’Église ? » Restons-nous dans la belle perle ou voulons-nous être une perle de grand prix ?

Le marchand de la parabole avait beaucoup de choses dans sa boutique. Lorsqu’il a vu la perle de grand prix, il ne s’est pas posé de questions mais a vu qu’elle avait une valeur inestimable et a tout vendu pour elle. Nous sommes cette perle de grand prix pour laquelle Dieu a tout donné. Le marchand a renoncé à tout ce qu’il avait car il a trouvé la perle de grand prix. Lorsqu’on trouve le salut en Jésus-Christ, on est prêt à renoncer à tout !

La perle de grande valeur nous conduit au brisement. C’est lorsque nous sommes brisés que Christ est glorifié dans nos vies. Si nous n’arrivons pas à accepter qu’il y a des choses que Christ doit changer dans ma vie, je ne peux pas être une perle de grand prix. C’est un choix : qu’est-ce que je veux être ce matin ?

Dans une huître, une perle se forme lorsqu’un corps étranger entre dans l’huître. A chaque blessure, elle recouvre l’intrus de nacre, qui se solidifie. Jésus a été blessé pour nous. Il a été meurtri pour nous, qui sommes cette perle de grande valeur. Nous avons besoin d’une révélation ce ce que Jésus a fait à la croix pour nous. Jésus a payé le prix, il a renoncé à lui-même. Si nous devons lui ressembler, nous devons renoncer à nous-mêmes, renoncer à toutes les choses accumulées dans les années qui nous empêchent de voir le Royaume de Dieu s’établir dans notre vie et sur cette terre.

Comme l’huître donne de la nacre pour former la magnifique perle, Jésus nous a donné sa propre nature pour qu’on lui ressemble. Qui se ressemble s’assemble, sommes-nous prêts à nous assembler avec Christ ? Il y déployé un amour infini pour nous dire que nous sommes une perle de grande valeur. Il a déployé un amour infini pour nous dire « Regarde au-travers de cette perle ce que j’ai fait ». Malgré ce que nous sommes, nos souillures, notre péché, Jésus a payé le prix, il nous a aimé d’abord lui avant que nous puissions l’aimer nous mêmes.

Jésus voit la perle de grande valeur, il voit la foi qu’il a mis à l’intérieur de nous. Même si elle est petite comme un grain de sénevé, elle est appelée à grandir. Il veut prendre soin de son épouse, lui faire des cadeaux et lui dire qu’il l’aime. Nous sommes l’épouse de Christ. Lorsqu’on va se préparer pour les noces, on fait ce qu’il y a de mieux, on ne regarde pas au prix. Pour nous aussi, Jésus a payé le prix sans regarder. Pouvons-nous dire « Je suis d’accord que je suis une perle de grand prix, qui a de la valeur à tes yeux, qui compte, qui est importante » ? Souvent, nous ne prenons pas la place que nous devons prendre car il y a un problème d’identité et nous ne nous rendons pas compte de la valeur que nous avons aux yeux de Jésus-Christ et le prix qu’il a payé. Il a un amour immense pour chacun de nous, et cet amour doit nous pousser vers les autres. Ce n’est pas la peur qui doit conduire notre vie, mais l’amour du prochain. 1Pi 2:9.

Jésus a été blessé pour que je puisse être guéri. Ces paroles sont-elles pour nous ou quelqu’un d’autre ? Puissions-nous les faire nôtres, pour que Dieu nous guérisse dans notre manque d’identité, nous révèle qui nous sommes vraiment, une perle de grand prix. Nous avons de la valeur et ne sommes pas seulement une petit perle, mais une perle de grand prix. Et nous allons faire mieux que le bien.

Aimer notre ennemi, prier pour lui, est-ce naturel ? Nous réagissons au mal pour le bien, et c’est pour cela que Jésus nous dit « recevez mon amour pour prier pour les gens, les bénir afin qu’ils soient touchés. » C’est la seule façon de changer les cœurs.

Jésus, le marchand de la parabole. Jésus cherche une perle de grande valeur. Il cherche une perle qui a une valeur unique, semblable à lui, qui est son aide, son bras, sa pensée. Chaque fois que la nacre vient recouvrir le corps étranger, c’est comme lorsque le Saint-Esprit nous lave lorsque nous recevons quelque chose de mauvais. Dans sa sagesse, Jésus a tout prévu. C’est nous qui ne connaissons pas la Parole de Dieu pour la faire nôtre.

Est-ce que nous avons laissé Jésus s’approprier notre vie ? Sommes nous chrétiens pratiquants ou disciples ? C’est la différence entre une belle perle et une perle qui a une grande valeur. Si nous sommes disciples, nous écoutons et obéissons au St-Esprit. Dieu dit « Je ne veux pas de sacrifices, mais l’obéissance ». Lorsque nous obéissons au St-Esprit, nous marchons pour le Royaume de Dieu. Avons-nous soif du Royaume de Dieu ? Si nous ne combattons pas, c’est l’ennemi qui combat à notre place. C’est notre responsabilité de dire « Je suis d’accord d’entrer dans le combat de la foi ». C’est le Saint-Esprit qui nous équipe, nous purifie, nous lave, nous affine, pour que nous puissions être disciples de Christ.

Suis-je une belle perle ou suis-je cette perle qui a une grande valeur ? Christ va voir dans notre cœur qui nous voulons vraiment être. Cela passe par un temps de brisement et d’humilité pour que Christ reconstruise notre vie comme il l’entend. Le brisement et la remise en question conduisent à l’humilité, sommes-nous prêts à y entrer avec notre cœur ? Sommes-nous prêts à chercher le Seigneur ?

Au long de cette semaine, demandons au Seigneur avant d’agir « Comment est-ce que toi, tu ferais ? ». Cela va nous exercer à écouter la voix du Saint-Esprit et à dire au Seigneur qu’il est la plus grande valeur pour nous sur cette terre.


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