Lecture : Matthieu 17:24-27

Plusieurs questions sont soulevées. Nous connaissons bien la réponse de Jésus à la question s’il fallait payer le tribut à César : Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu (Matthieu 22:17-21).

Mais dans notre récit, il est question de l’impôt juif pour le service du temple (Exode 30:11-16), question qui fut posée à Pierre par les collecteurs d’impôt : Votre maître ne paie-t-il pas les deux drachmes ?

Désemparé par cette question et sachant que Jésus est le Christ, le Fils du Dieu vivant (Matthieu 16:16), il va répondre : oui, alors que ce n’était pas vrai.

Pierre avait eu de belles expériences en marchant avec Jésus qui lui avait même annoncé qu’il allait recevoir les clefs du royaume des cieux ; ce qu’il a pu expérimenter après la Pentecôte en apportant le message du salut à Jérusalem, puis aux païens chez Corneille.

Mais alors que le Seigneur annonce sa mort à Jérusalem, Pierre va le reprendre et Jésus dira : Arrière de moi, Satan (Matthieu 16:21-23).

Puis sur la montagne de transfiguration, Pierre verra la gloire de Jésus, une expérience extraordinaire, mais en descendant dans la vallée, ils vont rencontrer ce père qui avait demandé aux disciples de guérir son fils possédé, ce qu’ils n’ont pu faire. Et Jésus va les réprimander en disant : Race incrédule et perverse, jusques à quand serai-je avec vous ? (Matthieu 17:17).

Puis Jésus annoncera encore sa mort, juste avant que les collecteurs d’impôt posent la question à Pierre.

Dans la vie, on passe des fois par des expériences qui nous fortifient et nous élèvent, puis vient à l’improviste des situations qui nous conduisent au fond de la vague. Faisons attention de ne pas nous faire dérober les bénédictions reçues.

Jésus connaît Pierre et il veut le faire réfléchir en lui montrant l’essentiel, c’est que Jésus est le Fils de Dieu et qu’il n’y a de salut en aucun autre (1 Jean 5:10-12).

Afin d’être en scandale à personne, concernant l’impôt du temple, Jésus dira à Pierre de faire quelque chose qu’il pouvait facilement faire, aller pécher un poisson, et prendre dans sa bouche un statère avec lequel il pourra payer non seulement l’impôt de Jésus, mais aussi le siens.

Pierre devait réaliser que le salut ne vient pas par nos efforts, c’est uniquement par le sacrifice de Jésus à la croix que nous pouvons être sauvés. Il a tout payé pour notre salut, mais c’est à nous de faire agir notre foi pour le recevoir (Jean 1:12).

La vraie Église est composée de ceux et celles pour qui Jésus a payé l’impôt, notre dette.

Et ce qui est formidable, c’est que nous sommes associés à ce salut en devenant enfants de Dieu et en participant à toutes les grâces divines. Car de la même manière que le Père aime Jésus, il nous aime également (Jean 17:22-24).

Pour toi, qui est Jésus ? Es-tu enfant de Dieu gracié ou toujours un étranger au salut que Dieu t’offre par grâce ? (Tite 2:11).