Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Trois questions que Dieu nous adresse maintenant

Résumé du message donné le 21 février 2016 par Luc-André Coulet

Lectures : 1Pi 2:9, Ps 103:20

Dieu a mis en chacun de nous des capacités, que l’on peut qualifier par des talents, de la force, des dons, un esprit bien disposé. Es 54:2. Il est extraordinaire de pouvoir s’approprier la Parole de Dieu, mais nos capacités sont limitées lorsqu’elles ne sont pas soumises et insufflées par l’autorité de Dieu et qu’elles ne sont pas faites au nom de Jésus. Col 3:17

Nous trouvons des exemples dans la Parole où Dieu a posé des questions à ceux qui étaient dans des situations que Dieu avait préparé. Ces épisodes de vie ne sont pas que de belles histoires pour ceux de l’époque, mais Dieu désire aujourd’hui nous faire participer à la réalité et à l’autorité de la Parole. Nous allons prendre trois exemples.

  1. Dieu veut délivrer le peuple d’Israël de l’esclavage des Égyptiens, et il fait appel à Moïse. Dieu parle. Moïse connaît Dieu, mais il n’est pas tout à fait prêt. Il imagine ce qui est rationnel, naturel, plausible. Dieu utilise une manière concrète pour manifester sa puissance, que nous trouvons en Ex 4:2. Un bâton symbolise alors l’autorité.
  2. Une veuve crie à Dieu au-travers du prophète Elisée (2 Rois 4). L’homme de Dieu lui pose cette question : « que puis-je faire pour toi, qu’y a-t-il dans ta maison ? » Puis Dieu donne l’abondance avec son vase d’huile.
  3. Dans le Nouveau Testament, une foule de 5000 personnes sans les femmes et les enfants est assemblée. Après avoir entendu le Seigneur parler, les disciples se font du souci pour le manger et le boire de cette foule. Jésus leur commande alors simplement de leur donner eux-même à manger. La réponse des disciples se trouve en Mt 14:17, qui disent qu’ils n’ont que 5 pains et 2 poissons. Dieu répond.

Nous allons revenir sur ces trois positions, mais je vous invite d’abord à écouter trois questions que le Seigneur nous pose ce matin :

  1. Qu’avez-vous dans votre main ?
  2. Qu’avez-vous dans votre maison ?
  3. Qu’avez-vous dans votre sac ou votre panier ?

Dans le premier des textes ci-dessus, Moïse est dépassé par les événements. La responsabilité demandée par Dieu semble insurmontable, malgré les événement extraordinaires qui ont marqué la vie de Moïse. Il a reçu un appel clair, mais cela n’enlève ni sa crainte ni ses peurs. Sa confiance en Dieu, sa proximité, sa relation l’autorisent à dialoguer, à parlementer avec Dieu. Ce sentiment d’incapacité est très dur à vivre pour lui. Souvenons-nous que le combat commence d’abord dans nos pensées, nous ne devons pas laisser les circonstances dominer sur notre vie mais c’est nous et notre confiance en Dieu qui doivent prendre le dessus. C’est un apprentissage.

Je vous repose maintenant cette question : « qu’y a-t-il dans votre main ? » Cette question posée à Moïse doit nous interpeller. Elle doit nous rappeler que ce que nous possédons dans notre main est le bâton de Dieu. Le bâton de Dieu représente son autorité divine, et la main est le symbole de la possession. Ce que nous tenons dans notre main, nous le possédons. Devant nos difficultés parfois insurmontables, l’ennemi de nos âmes vient sournoisement créer le doute et attaquer notre confiance en Dieu. Il a des arguments de poids, il est capable de nous dire « rien n’a changé, tu te trouves seul, etc. » Humainement parlant, lentement, notre confiance en Dieu s’amenuise. Lorsque nous nous confions en Dieu, il nous conduit toujours à triompher.

A l’image de Moïse, nous avons également dans la main levée l’autorité de Dieu, afin de transformer nos combats en victoires. Il peut nous arriver des déceptions et des échecs, mais cela ne doit en aucun cas impacter notre relation et notre confiance en Dieu. Comment pourrais-je avoir peur de moi-même si je n’agis plus par mes propres forces mais par la puissance de Dieu qui agit en moi ? Ce sont des paroles simples, mais très profondes. Prenons-les pour nous et mettons-les en pratique. Ps 37:3-5. Nous avons l’autorité, et l’Esprit qui habite en nous témoigne non seulement que nous sommes devenus enfants de Dieu, mais que nous pouvons tout par celui qui nous fortifie. Nos capacités sont limitées, mais celles de notre Dieu sont illimitées. Au moment opportun, dans l’écoute et l’intimité de Dieu et par le nom de Jésus, nous brandirons le bâton de l’autorité divine et remporterons des victoires insoupçonnées.

Dans le deuxième épisode, celui de la rencontre entre une femme et Elisée, on voit une femme qui a tout perdu. Son mari est mort et son créancier réclame la vente de ses enfants pour rembourser la dette. Humainement parlant, pas d’issue possible. Mais, agissant divinement, Elisée poursuit : qu’as-tu dans ta maison ? La réponse immédiate de la veuve : « rien ». En fait, ce n’est pas rien, il lui reste un vase d’huile. Mais elle ne pense pas que cela peut la sauver de sa situation, l’échéance est là. Mais c’est sans compter sur l’intelligence divine qui est derrière cette question. Que va-t-il faire ? L’élément générateur du miracle n’est pas ailleurs que dans sa maison. Là où la veuve ne pensait rien posséder se trouve la solution. Si la réponse de Moïse se trouvait dans sa main, celle de la veuve se trouve dans sa maison. Aveuglés par la réalité humaine, ne nous permettons plus de prendre du recul. Souvent, nous minimisons la puissance de Dieu, nous la comprenons chez les autres mais nous oublions ce que nous rappelle une fois de plus la Parole de Dieu. Ps 60:12.

Le premier ennemi, c’est nous-même, notre raisonnement, nos pensées raisonnables. Là aussi, la Parole de Dieu vient nous fortifier, nous encourager, nous relever. Ps 42:5 Ce que Dieu nous a donné est à nous, et non pas pour notre voisin. Souvenez-vous de ce proverbe « l’herbe est plus verte chez les autres » ? Cette fameuse herbe qui est plus verte chez le voisin, Dieu nous l’a aussi donnée. A nous de l’entretenir, de l’arroser, et de nous souvenir que c’est Dieu qui la fait pousser. Dieu se servira de ce qui se trouve dans notre maison pour faire un miracle et nous permettre d’avancer. Jér 29:11. Ne soyons pas aveuglés par ce que possèdent les autres au point de ne pas reconnaître ce que Dieu fait dans notre vie. C’est pourquoi je vous repose cette question : « Qu’avez-vous dans votre maison ? » Ouvrez les yeux et regardez. Si nous ne savons pas ce que nous avons dans notre maison, posons la question à Celui qui nous la pose : « Révèle-moi ce qui est pour toi dans ma maison ! » Dieu n’a pas donné les dons qu’aux autres !

Troisième épisode : Jésus nous appelle à nous engager. C’est la fin de la journée, tout le monde est fatigué et Jésus annonce à la foule le Royaume de Dieu. Les disciples aimeraient renvoyer la foule, mais Jésus reste attentif aux besoins de son Père et ne se laisse pas intimider. Il dit à ses disciples : « Qu’avez-vous dans vos sacs ? ». Chacun se penche vers son voisin... Puis vient cette réponse : rien, que 5 pains et 2 poissons. Le peu que possède les disciples va se transformer en miracle pour nourrir toute la foule. Le peu que nous possédons peut se transformer en miracle pour bénir ceux qui sont autour de nous. Le peu que nous avions devient bénédiction. Pierre et Jean aussi n’avaient rien lorsqu’ils furent abordés par le paralytique (Ac 3:6). Nous minimisons trop souvent ce que nous possédons. Pour la troisième fois, Dieu nous pose cette question : « qu’avez-vous dans votre main, votre maison, votre sac ? »

Quelle que soit la difficulté, Dieu a placé dans notre main son bâton, sur lequel nous pouvons nous appuyer pour franchir les obstacles. Qu’as-tu dans ta maison ? La veuve pensait ne rien avoir chez elle, puisqu’il n’y avait qu’un vase d’huile. Mais lorsqu’elle s’empare ce de vase, c’est avec celui-ci que Dieu accomplit un miracle dans sa vie. Trop souvent, nous pensons ne pas avoir de compétences, alors que Dieu nous a donné, à tous, des qualités et des dons. Mais pour les exploiter, nous devons d’abord en prendre conscience. Troisièmement, « qu’as-tu dans ton sac ». L’exemple de Jésus qui nourrit une foule avec seulement 5 pains et 2 poissons nous montre que c’est en mettant nos talents au service des autres que Dieu les fait fructifier au centuple. Ainsi, pas besoin de posséder beaucoup mais seulement de le mettre au service de Dieu et de son prochain. Dieu nous bénit pour que nous puissions bénir à notre tour, et cela attire d’avantage de faveurs dans notre vie.

Nous pouvons donc nous poser chacune de ces questions, dans notre vie quotidienne. Dieu peut tout utiliser pour faire un miracle dans notre vie. Nous avons « juste » à nous appuyer sur Lui et sur ce qu’il nous a donné. Ouvrons nos cœurs et découvrons ce que Dieu a en réserve pour nous. Qu’as-tu dans ta maison ; qu’as-tu dans ta main ; qu’as-tu dans ton sac ? Puissions-nous simplement dire « je n’ai rien, mais ce que j’ai je te le donne. Fais-le fructifier pour Ta gloire. »


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