Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Psaume 8

L’Eternel est notre Seigneur

(Lecture) Dimanche dernier nous avions vu qu’au Psaume 7, Dieu est manifesté comme étant « L’Éternel notre justice », car il est effectivement notre justice face aux calomnies et aux fausses accusations de l’adversaire, sachant que Satan est l’accusateur de tous les enfants de Dieu, puisque la Bible nous dit que Satan nous accuse devant notre Dieu jour et nuit. (Apocalypse 12:10).

C’est pourquoi marchons continuellement dans la lumière en suivant le Christ, dans la vérité et la pureté de la Parole de Dieu, et ainsi nous serons toujours en communion avec Dieu et nous serons aussi placé au bénéfice du sang de Jésus son Fils qui nous purifie de tout péché. (1 Jean 1:7).

Et nous pourrons alors dire : Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! (Romains 8:33).

Au Psaume 8 par contre, Dieu est manifesté comme étant « L’Éternel notre Seigneur ».

Comme nous l’avions déjà vu, tous les Psaume étaient composés et chantés suite à des circonstances, à des expériences vécues et suite à des besoins particuliers.

Ils étaient donc chantés sur des tons et des mélodies différentes et ils étaient même accompagnés avec des instruments différents, suivant le sujet, le thème du Psaume, afin d’exprimer soit : La joie, la force, la victoire, la tristesse, la fatigue, la gloire de Dieu, etc.

Si le Psaume 7 est une complainte chantée à l’Éternel, il n’est par contre pas fait mention d’accompagnement musical ; mais le Psaume 8 qui est un chant qui parle de la seigneurie de l’Éternel était semble-t-il accompagné par un instrument qui est traduit par « la guitthith » ; ce qui pourrait être une harpe de la ville de Gath ou un instrument en usage à Gath.

Gath est une ville qui avait été conquise par David aux Philistins et elle avait été habitée par des géants comme Goliath et ceux de sa race. Gath signifie pressoir à vendange, et le pressoir à vendange fait sortir du moût, du jus de raisin qui n’est donc pas fermenté et qui est une boisson douce et désaltérante. Je dis cela, car il me semble que telle devait être le son en pressant sur les cordes de la guitthith, cette harpe de Gath ; elle devait produire une douce mélodie qui apaise la soif et la tourmente de la chaleur de la journée ; elle devait produire une mélodie qui exprime le soulagement, le repos, le calme, la fraîcheur et le bien-être que David avait découvert en l’Éternel son Seigneur.

Mais j’aimerais tout de suite ouvrir une parenthèse et dire : Faisons attention ; car de quelle manière pouvons-nous parvenir à trouver le vrai repos et un réel bien-être intérieur ? Ne pensons surtout pas que ce soit par la musique ? Non jamais ! Car si la musique jouée par David pouvait soulager momentanément le roi Saül de ses accès de démence, la musique, même sous l’onction de l’Esprit ne l’a jamais guéri ni libéré et ne lui a jamais procuré un soulagement permanent.

Aujourd’hui, beaucoup essayent dans les églises de créer des ambiances, par la musique, la danse, les jeux de lumière, le bruit, et les gens du monde dans leurs rencontres y ajouteront encore les boissons alcoolisée, la drogue et bien d’autres choses encore qui vont les conduire dans un état euphorique factice ; qui est faux et artificiel. Et les gens se mettent alors à planer comme sur un nuage, mais cela est bien éphémère, car le nuage lui, il passe vite ; et lorsqu’ils se retrouvent par terre, et pas toujours sur leurs deux pieds dans la réalité de la vie et seul chez eux, c’est le trou noir et la dépression la plus profonde.

Non, la musique en elle-même ne peut rien produire de durable ; si ce n’est seulement une atmosphère, comme une vapeur qui passe. D’ailleurs dans les Psaumes, ce n’est pas la musique qui produit les circonstances, les expériences, mais ce sont les circonstances, les événements, les expériences qui enfantent et produisent la musique. En d’autres termes, sachons que ce n’est pas à force de chanter l’amour de Dieu, la paix de Dieu, la joie et la force du Seigneur que finalement nous l’expérimenterons ; non pas du tout ! Vous serez seulement assis sur un nuage d’amour de paix de joie et de force et le nuage passe et disparaît et vous vous retrouverez par terre.

Sachez que si le Seigneur Jésus-Christ ne vit pas en vous, si ce n’est pas lui qui règne sur toute votre vie, ce n’est pas le chant et la musique qui vont produire en vous toutes les grâces divines qui découlent de la croix. Selon qu’il est écrit dans Colossiens 2:10 :Vous avez tout pleinement en Christ. Seulement comment l’avons nous ? Et bien c’est uniquement par la foi en son nom et dans son œuvre à la croix que nous recevons son pardon, sa paix, son amour, sa joie, sa force et toutes ses bénédictions. Et c’est seulement après avoir expérimenté les grâces divines par la foi, que nous pourrons l’exprimer à travers les chants et la musique.

Ainsi ce Psaume 8 chanté sur la guitthith, exprime la paix, le repos, la fraîcheur et le bien être, comme la douceur du jus de raisin qui sort du pressoir de Gath ; et ce chant est le résultat de l’état d’âme de David en ayant reçu l’Éternel comme son Seigneur et en ayant placé sa foi en l’Éternel qui est le Souverain de tout l’univers. Et c’est ce qu’il dira au début comme à la fin du Psaume 8 :Éternel notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre. (Verset 2 et verset 10).

L’Éternel est Seigneur. Oui ! Mais est-il notre Seigneur ? Est-il mon Seigneur ?

L’ai-je reçu comme mon Seigneur personnelle ; c’est-à-dire : Est-il mon Maître, mon Roi ?

Suis-je la propriété personnelle de l’Éternel ? Dieu a-t-il autorité sur moi, a-t-il droit sur toute ma vie et sur tous mes biens ?

Ce n’est pas en chantant : Tu es Seigneur, tu es Seigneur tu es Seigneur que cela deviendra une réalité dans notre vie ? Mais Christ deviendra Seigneur en nous, par une décision personnelle de notre part, en lui soumettant tout et en lui disant : Jésus-Christ, je te reçois comme le Seigneur de toute ma vie, je te soumets toute ma volonté, tous mes désirs et tout mon être. Tu es le Maître incontesté de ma vie et tu peux faire de moi tout ce que tu veux. Et lorsque cette décision est prise par un acte de foi dans la prière de consécration, alors nous pourrons chanter : Éternel notre Seigneur, que ton nom est magnifique sur toute la terre !

Car autrement notre chant serait une tromperie, juste un chant de circonstance, ou un chant d’ambiance qui créé une atmosphère en versant deux larmes et en me faisant croire que maintenant Jésus est Seigneur. Et quand je retomberai de mon nuage, rien n’aura changé et je continuerai à faire ma vie et à suivre ma propre volonté.

N’est-ce pas pour cela que Jésus a dit dans Luc 6:46 : Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ? et ne faites-vous pas ce que je dis ? Car sachez que ceux qui me disent Seigneur, Seigneur !  (ou qui chantent Seigneur, Seigneur !) n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. (Matthieu 7:21).

Ainsi, si par la foi nous recevons Jésus-Christ comme notre Seigneur personnel, sachez que nous sommes tenus à lui être totalement soumis et nous sommes appelés à rechercher sa volonté dans notre vie, en lui disant : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Et de quelle manière veux-tu que je vive dans mon foyer, au travail, dans mes relations ? Seigneur, y a-t-il des choses que je doive abandonner dans ma vie ? Des pratiques, des mauvaises habitudes ? Y a-t-il des réparations à faire, des restitutions, des pardons à accorder, des réconciliations à effectuer ? Jésus-Christ, tu es le Seigneur de ma vie, maintenant ce n’est plus moi qui vis, mais c’est toi qui vit en moi et c’est ta volonté qui doit primer. Seigneur, tout en moi doit être passé au crible et doit être jugé par ta Parole.

Beaucoup de chrétiens aujourd’hui veulent adapter la Parole de Dieu à leur vie et excuser ainsi leur péché. Beaucoup veulent adapter la Bible à leur culture, à leurs traditions, à l’évolution des mœurs de la société dans laquelle ils vivent et ils tordent ainsi les Écritures. Non ! La Bible qui est la Parole de Dieu est éternelle et immuable ; elle ne change pas ; c’est nous qui changeons et qui devons revenir à Dieu et à sa Parole et nous conformer à ce qu’elle nous enseigne.

Dieu ne dit-il pas dans Ézéchiel 33:11 : Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous ?

Oui, toute Écriture, toute la Bible est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre. (II Timothée 3:16-17).

Voilà ce que signifie : recevoir Jésus-Christ comme le Seigneur de notre vie. C’est simplement mettre notre confiance et notre foi en lui « le Seigneur » et le Souverain des cieux et de la terre, sachant qu’il désire le meilleur pour nous.

Aussi posons-nous la question : Le Seigneur Jésus-Christ est-il digne de notre confiance au point de pouvoir signer une feuille blanche afin de lui permettre d’y écrire ce qu’il veut ?

Et sachez que Dieu n’est pas un profiteur, il vous aime d’un amour éternel et il n’ira jamais à l’encontre de sa Parole.

Oh ! Puissions-nous réaliser que la volonté de Dieu à notre égard est bonne, agréable et parfaite. (Romains 12:2). La volonté de Dieu à notre égard est la meilleure chose qui puisse nous arriver, que nous puissions faire et vivre durant notre pèlerinage terrestre.

Dieu ne dit-il pas dans Esaïe 48:17-18 : Je t’instruis pour ton bien, je te conduis dans la voie que tu dois suivre. Oh ! Si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer.

Nous n’avons qu’une seule vie à passer ici-bas ; alors comment la vivez-vous ? Comme des brebis errantes en suivant toujours votre propre voie, votre propre volonté ; alors quel désastre et quelle fin misérable vous aurez ! Un peu comme ces 5 vierges folles de la parabole qui n’étaient pas prêtes lorsque l’époux est arrivé. Elles avaient des lampes ; ce qui peut représenter l’apparence extérieure d’une certaine piété, la connaissance. Mais les lampes étaient vides ; elles manquaient d’huile ; pas de vie, pas de lumière ; elles ne servaient à rien. Lorsque l’époux est arrivé, ce qui est une image du retour du Seigneur Jésus pour l’enlèvement de son Église, il était trop tard pour se préparer car déjà la porte de la salle des noces s’est refermée. Et quand plus tard les 5 vierges folles sont arrivées à la porte et ont crié : Seigneur, Seigneur, ouvre nous ! De l’intérieur le Seigneur leur a répondu : Je vous le dis en vérité : Je ne vous connais pas. (Matthieu 25:1-13) Il était trop tard !

Je vois que la patience de Dieu a des limites à l’égard de l’homme. La Bible dit que Dieu parle deux fois, trois fois avec l’homme, pour ramener son âme de la fosse et pour l’éclairer de la lumière des vivants. (Job. 33:29).

Ailleurs, il est dit que Dieu use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance.  (II Pierre 3:9).

C’est pourquoi la Bible nous dit dans Hébreux 12:15-17 : Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume poussant des rejetons ne produise du trouble et que plusieurs n’en soient infectés ; à ce qu’il n’y ait ni impudique, ni profane comme Esaü qui pour un mets vendit son droit d’aînesse. Vous savez que plus tard, voulant obtenir la bénédiction, il fut rejeté, quoiqu’il la sollicitât avec larmes ; car son repentir ne pu avoir aucun effet.

Tout cela nous montre l’importance et le sérieux quand à notre marche avec Dieu en vivant selon sa Parole et à ce que Jésus-Christ soit vraiment le Seigneur de tout.

Nous voyons aussi que Dieu avait promis un lieu de repos pour le peuple d’Israël après qu’il l’ait fait sortir de l’esclavage de l’Égypte ; mais il est dit qu’il ne purent y entrer à cause de leur incrédulité, de leur rébellion et de leur désobéissance. Et pour quelle raison ont-ils eu une telle attitude ? Tout simplement parce que l’Éternel n’était pas leur Seigneur. Si Jésus est Seigneur, on lui fait confiance, on lui est soumis et on le loue, sachant qu’il tient tout dans ses mains et que toutes choses concourent à notre bien selon son plan.

Ainsi pour entrer dans le repos de Dieu et pour pouvoir chanter sur la ’guitthith’, puissions-nous recevoir par la foi l’Éternel comme notre « Seigneur ».

Lorsque lui seul règne, il n’y a plus de tracas, plus de soucis à se faire, puisque c’est lui qui est le maître, il est le propriétaire de nos vies ; c’est lui qui nous portes, qui prend soin de nous et qui s’occupe de nos problèmes.

Lorsque nous réalisons et acceptons que l’Éternel est notre Seigneur ; c’est alors que nos yeux s’ouvrent et que nous pouvons contempler sa grandeur, sa puissance et sa majesté dans toute sa création. Comme il est écrit au Psaume 8 v. 4 : Nous contemplons les cieux ouvragent de ses mains, la lune et les étoiles qu’il a créé. Mais la foi va beaucoup plus loin que nos plus puissants télescopes ; car elle contemple la majesté de Dieu qui s’élève au-dessus des cieux dans l’infiniment grand et dans l’insondable à vue humaine. C’est ainsi que devant la grandeur, la puissance et la majesté de l’Éternel, nous nous sentons si petits, si insignifiants ; mais nous sommes aussi si reconnaissants envers Dieu qui s’est souvenu de nous et qu’il ne nous a pas abandonné, mais qu’il est venu jusqu’à nous pour nous sauver dans la personne de son Fils bien-aimé le Seigneur Jésus-Christ.

Si l’homme avait été créé à l’image de Dieu, ayant reçu une nature pure et sainte et avait été appelé à régner sur la terre et à dominer sur le monde animal et végétal dans l’amour, la paix et l’harmonie, tout en étant lui-même en communion avec Dieu et soumis au créateur qui est l’Éternel le Seigneur.

L’homme a malheureusement perdu cette position de gloire en se soumettant lui-même à Satan le prince des ténèbres qui est venu dominer sur la terre par la tyrannie.

Mais les versets 6 et 7 du Psaume 8 sont également messianiques, lorsqu’il est dit : Tu l’as fait de peu inférieur aux anges, et tu l’as couronné de gloire et de magnificence. Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains, tu as tout mis sous ses pieds.

Oui, ce sont des paroles prophétiques qui concerne l’abaissement et le dépouillement volontaire du Fils de Dieu, qui a été appelé : « le fils de l’homme » par son incarnation ; en prenant ainsi une forme de serviteur et en devenant semblable aux hommes ; et ceci afin de pouvoir faire l’expiation de tous nos péchés par sa mort à la croix.

Mais nous dit l’Épitre aux Hébreux 2:9 : Et là il cite le Psaume 8 v. 6 : Celui qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, Jésus, nous le voyons maintenant couronné de gloire et d’honneur. C’est pourquoi nous dit la Bible : Dieu l’a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire de Dieu le Père. (Philippiens 2:9-11).

Oui, dira encore David à la fin du Psaume 8 : Éternel notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre. Le seul nom qui sauve, c’est Jésus le Sauveur. Le seul nom qui fait trembler et qui fait fuir les démons, c’est Jésus le Seigneur.

Je terminerai ce Psaume 8 en citant le verset 3 qui dit : Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle, tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif.

Au fait, qui sont ceux qui peuvent vraiment et parfaitement exprimer la majesté et la gloire de l’Éternel ? Ne sont-ce pas ceux qui se sont tellement approchés de Dieu au point qu’ils se sont trouvés petits, tellement petits, minuscules et insignifiants, qu’ils n’ont pu rien dire d’autre que des balbutiements d’un tout petit nourrisson, Abababababa ; et Abba ! signifie Père en Hébreux. Baba en Swahili, Tata en Lingala, Papa en Français, etc. Ce sont les premiers balbutiements du bébé.

Frères et Sœurs, en nous approchant de Dieu et en contemplant sa gloire, nous ne pouvons rien faire d’autre que de balbutier devant la majesté du Seigneur. En fait ; le parler en langues, le parler en Esprit, ne commence-t-il pas par un balbutiement de bébé à la mamelle ? C’est le prophète Esaïe qui le dit au chapitre 28 verset 11 : Hé bien ! C’est par des hommes aux lèvres balbutiantes et au langage barbare que l’Éternel parlera à ce peuple. Et Paul dans son enseignement sur les dons du Saint-Esprit dans I Corinthiens 14 v. 21, reprend ce passage d’Esaïe qui fait allusion au don des langues. Oui, il faut descendre de notre piédestal pour nous approcher de Dieu et pour parler en langues. Mais sachez que celui qui parle en langues, rend dit la Bible d’excellentes actions de grâces ; il parle à Dieu, le loue et l’adore. Ainsi par cette louange tirée de la bouche des enfants, des petits, comme cela a été le cas lorsque Jésus a purifié le temple à Jérusalem et guéri des aveugles et des boiteux, il est dit que les enfants criaient dans le temple : Hosanna au Fils de David ! Naturellement les principaux sacrificateurs et les Scribes ont été indignés et ont dit à Jésus : Entends-tu ce qu’ils disent ? Oui leur a répondu Jésus, mais n’avez-vous jamais lu ces paroles, et il cite le Psaume 8:3 : Tu as tiré des louanges de la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle ? (Matthieu 21:12-16).

Et c’est par cette louange des enfants est-il dit que l’adversaire est confondu.

Cette louange des petits, des simples, de ceux qui ont la foi impose le silence à l’ennemi et au vindicatif. C’est-à-dire à celui qui veut se venger et qui est Satan.

Jésus n’a-t-il pas dit à ses disciples : Si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. (Matthieu 18:3).

Lorsque tout heureux les 70 disciples sont revenus de leur mission en annonçant que le Royaume de Dieu s’est approché de vous et en guérissant les malades et en chassant les démons, Jésus a tressaillit de joie par le Saint-Esprit et il a dit : je te loue Père, Seigneur du ciel et de la terre de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi. (Luc 10 :17-21).

L’Éternel est Seigneur ! Mais est-il réellement le Seigneur de toute notre vie ?

Plus nous descendrons et plus nous réaliserons notre incapacité et notre néant et plus nous pourrons reconnaître, accepter et proclamer la seigneurie de l’Éternel dans tous les domaines de notre vie.

Il faut qu’il croisse et que je diminue disait Jean-Baptiste.(Jean 3 :30)

Et en l’expérimentant, nous pourrons alors comme David chanter sur la guitthith ce chant qui rafraîchit comme le moût qui sort du pressoir de Gath ; chanter dans la simplicité de la foi la Seigneurie de Jésus en disant : Éternel notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! C’est ce qui confondra l’ennemi et le fera taire.