Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Psaume 6

De la souffrance à la délivrance (où à la victoire)

Introduction

Il nous est dit que ce Ps. était chanté avec la harpe à 8 cordes. Et le mot harpe en hébreux signifie : qui émet un son chevrotant, un son tremblant, et très certainement que ce Ps. était aussi chanté d’une voie chevrotante, je dirais toute malheureuse, toute tremblante ; ce qui pourrait exprimer la souffrance et la détresse, plutôt que la joie.

En effet, en lisant ce Ps., nous y découvrons un homme, David qui est à bout de souffle, dans la détresse et l’affliction la plus profonde.

Et les 8 cordes de la harpe avec laquelle ce Ps. était chanté, pourraient représenter les divers aspects de la souffrance et les diverses étapes par laquelle une personne peut passer en étant dans la souffrance, pour arriver finalement au soulagement, à l’exaucement et à la victoire.

Le thème de la souffrance est un sujet très vaste, que nous n’arriverons jamais à épuiser.

Lors de nos rencontres de partage des hommes les lundis (à Genève), nous avons commencé de parler sur la souffrance depuis le mois de janvier 1999 et cela jusqu’au mois de juin ; soit durant 6 mois.

Nous devons réaliser que c’est un sujet qui nous concerne tous, car la Bible ne dit-elle pas dans Job 5:7 que l’homme naît pour souffrir. Lors de la création, la souffrance n’existait pas. 

Mais c’est la révolte de l’homme contre Dieu qui l’a placé sous le jugement divin et c’est ainsi que l’homme s’est mis sous la puissance et la menace de la mort et qu’il est devenu esclave du péché et que toute la création a été entraînée avec lui et qu’elle a ainsi été elle-même soumise à la souffrance.

Car ce n’est pas seulement l’homme qui souffre, mais la souffrance se manifeste aussi dans la vie animale et végétale.

La Bible déclare dans Rom. 8:22 : Or, nous savons que jusqu’à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l’enfantement.

Depuis la chute de l’homme par sa désobéissance à la Parole de Dieu, l’être humain ne fait que passer et mourir ; et cela est le jugement de Dieu qui dit : Le salaire du péché, c’est la mort.

Et ce processus de mort agit dans notre vie par la souffrance.

Si la souffrance est le lot de tous les êtres humains, la manifestation du péché dans le cœur de l’homme l’accentue encore d’avantage par la vie de débauche, la haine, la vengeance, les guerres etc.

Et Satan, le prince des ténèbres n’a pas d’autres buts que d’augmenter cette souffrance en dérobant aux hommes l’harmonie, la paix et l’amour, en égorgeant et en détruisant, en aveuglant l’intelligence des hommes et en fermant leur cœur à la connaissance de Dieu et en infligeant lui-même toutes sortes de troubles, de maladies et d’infirmités, afin de conduire beaucoup plus rapidement les hommes à la mort.

 1 - La souffrance touche l’homme tout entier

 C’est ainsi que nous sommes tous sujets à la souffrance et la souffrance touche notre être tout entier : le corps, l’âme et l’esprit.

David le dit au v. 3 : Je suis sans force, mes os sont tremblants, mon âme est toute troublée.

Oui, nous pouvons être atteint par la souffrance corporelle lors de maladie, d’accident, d’infirmité, ou même suite à la vieillesse.

Pour d’autres, ce sera une souffrance corporelle infligée par autrui, suite à la méchanceté des hommes, ou suite à une persécution, à un emprisonnement, comme ce fut le cas par exemple pour les apôtres qui furent battus de verges pour avoir parlé au nom de Jésus ; certains furent jetés en prison, torturés, lapidés et mis à mort.
Mais la souffrance touche aussi notre âme, notre être intérieur ; nos sentiments, nos émotions et cela peut arriver par exemple suite à la perte d’un être aimé.

Il peut y avoir une souffrance morale suite à un affront reçu, à une déception, à un rejet.

Nous pouvons avoir une profonde souffrance et affliction à cause du péché et de la corruption de ceux qui nous entourent. Suite par exemple à un membre de famille qui vit dans la débauche. Quelle douleur, quelle souffrance !

David le dit : Mon âme est toute troublée ; Éternel ! Délivre mon âme. (de cette souffrance !) V. 4 et 5

Je pense à toutes les souffrances du prophète Jérémie, à toutes ses lamentations à cause des péchés de son peuple que nous pouvons lire dans son livre.

Nous voyons également le cas de Lot qui vivait dans Sodome, une ville dont les habitants étaient des Sodomites dans tous les sens du terme ; car ils vivaient ouvertement dans la méchanceté, la débauche et l’homosexualité.

Et il est mentionné que Lot profondément attristé de la conduite de ces hommes sans frein dans leur dissolution, tourmentait journellement son âme juste à cause de ce qu’il voyait et entendait de leurs œuvres criminelles. 2 P. 2:7-8

Il peut y avoir aussi une souffrance au niveau de l’esprit ; par exemple dans la recherche du sens à la vie, du sens à la souffrance, dans la recherche de la justice de Dieu.

Il peut y avoir une souffrance spirituelle intense lorsque quelqu’un se trouve sous une conviction profonde de péché et qu’il passe par la repentance.

David a connu cette souffrance après avoir commis adultère avec Bath-Schéba la femme d’Urie et après avoir mis à mort son mari. Ne dit-il pas au Ps 32 : Je gémissais toute la journée, car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi, ma vigueur n’était plus que sécheresse, comme celle de l’été.

C’était un grave problème moral qui avait affecté sa vie spirituelle et qui lui occasionnait de grandes souffrances.

Oui, il peut y avoir une grande affliction à cause de son propre péché.

Nous avons le cas de toute la population de la ville de Ninive qui suite au jugement prononcé par Jonas : ’ Encore 40 jours et Ninive est détruite ! ’

Ils se sont tous humiliés devant Dieu dans le jeûne et la prière en se détournant de leur mauvaise voie et des actes de violence dont leurs mains étaient coupables et ils ont crié à Dieu avec force.

Jésus nous parle de ce publicain qui dans le temple n’osait pas même lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Luc 18:13

Il y a les larmes de souffrance que la femme pécheresse a versées sur les pieds de Jésus à cause de son péché.

De même s’il y a une souffrance physique pour les femmes, lors de l’accouchement d’un enfant, il y a aussi une souffrance spirituelle pour enfanter des âmes pour Christ.

L’apôtre Paul en parle en écrivant à l’église de la Galatie au ch. 4 v. 19 : en disant : Mes enfants, pour qui j’éprouve de nouveau les douleurs de l’enfantement, jusqu’à ce que Christ soit formé en vous.

Notre Seigneur Jésus, le Fils de Dieu a été rendu semblable en toutes choses à ses frères, et bien qu’il fût Fils de Dieu, il a appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes. Héb. 5:8

Le prophète Esaïe a appelé le Christ : l’homme de douleur et habitué à la souffrance.

Jésus-Christ le Fils de Dieu, a connu la souffrance physique, morale et spirituelle.

Quelle souffrance cela devait être pour le Seigneur que de voir durant son ministère la dureté des cœurs, la méchanceté et la ruse de ceux qui venaient lui tendre des pièges par leurs questions.

L’incompréhension de ceux de sa propre famille, puis même l’abandon de tous ses disciples.

Il a été trahi et vendu par un de ses apôtres, renié par celui qui lui avait pourtant promis fidélité jusqu’à la mort ! Quelle douleur !

Nous voyons la souffrance du Christ au jardin de Géthésémané, son agonie dans ce qui l’attendait au point qu’en priant plus instamment, sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombaient à terre ; et pendant ce temps, ses disciples dormaient.

Puis il y eut les souffrances physiques de la flagellation, des coups, de la couronne d’épines, des moqueries, des insultes, la souffrance du rejet par son peuple qu’il aimait tant et d’entendre ces paroles : Crucifie-le ! Et ensuite la souffrance de la crucifixion,

Lui Jésus-Christ, le saint et le juste, qui n’a point connu le péché, il est devenu péché pour nous à la croix. 2 Cor. 5:21 

Là encore, le prophète Esaïe dira au ch. 53 v. 4 : Ce sont nos souffrances qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé.

A la croix du Calvaire, le Seigneur Jésus se chargeait de toutes les souffrances du monde entier ; tant spirituelles que morales et physiques ; afin que par ses meurtrissures, nous soyons guéris, pardonnés et réconciliés avec le Père.

La plus grande souffrance pour le Seigneur Jésus fut celle de l’abandon de son Père, alors qu’il était devenu l’Agneau de Dieu immolé pour faire l’expiation de tous nos péchés et qu’il s’est alors écrié : Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? 

Jésus-Christ était vraiment l’homme de douleur et habitué à la souffrance.  

2 - Les larmes dans la souffrance

Dans la souffrance, tant physique que morale et spirituelle, de nombreuses larmes sont versées ; et à ce sujet, toute la Bible nous en parle ; de la Genèse à l’Apocalypse.

S’il est vrai qu’il y a les larmes de la joie et du rire, et qu’il y a aussi des larmes de crocodile !

Il faut le dire, les larmes de souffrance, de misère et de détresse suite à un problème physique, moral ou spirituel sont de loin beaucoup plus nombreuses.

Et nous devons savoir que Dieu n’est pas insensible à la souffrance, puisqu’il y a participé lui-même dans la personne du Seigneur Jésus.

Dans le Ps 6 v. 7 et 8, David dit : Je m’épuise à force de gémir ; chaque nuit ma couche est baignée de mes larmes, mon lit est arrosé de mes pleurs.J’ai le visage usé par le chagrin.

Lorsqu’Israël languissait sous l’esclavage en Égypte, Dieu dit à Moise : J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs. Ex. 3:7 Rien n’échappe au Seigneur.

C’est avec larmes que Job a imploré l’Éternel dans sa souffrance. Job 16:20

Jérémie a pleuré sur le péché et la destruction du peuple d’Israël en disant au ch. 9 v. 1 : Oh ! Si ma tête était remplie d’eau, si mes yeux étaient une source de larmes, je pleurerais jour et nuit les morts de la fille de mon peuple ! Ce prophète n’avait plus assez de larmes à verser tant il pleurait.

Jésus le Fils de Dieu a lui-même pleuré en participant à la souffrance d’autrui, comme lors du deuil de Lazare, alors qu’il savait pourtant qu’il allait le ressusciter. Il a aussi pleuré sur la dureté de Jérusalem, alors qu’il voyait le jugement qui allait tomber sur cette nation.

Luc 19:41

C’est aussi avec de grands cris et avec larmes que le Seigneur Jésus a présenté des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort selon Héb. 5:7

Les larmes sont nombreuses ici-bas sur cette terre et le Seigneur connaît toutes les larmes de ses enfants.

La Bible ne dit-elle pas au Ps. 56:9 : Recueille mes larmes dans ton outre : Ne sont-elle pas inscrites dans ton livre ?

Mais déjà le prophète Esaïe annonce la victoire du Messie, de Jésus le Fils de Dieu en disant au ch. 25 v.8 :Il anéantit la mort pour toujours. Le Seigneur, l’Éternel, essuie les larmes de tous les visages ...

Oui, au renouvellement de toutes choses, tous ceux qui auront été lavés par le sang de l’Agneau et inscrits dans le livre de vie, se tiendront dans la présence du Seigneur. 

Et il est dit dans l’Ap. 21:4 : Que Dieu essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur car les premières choses ont disparu.

Oui, ceux qui sèment aujourd’hui la Parole de Dieu et la vivent avec larmes, moissonneront un jour avec chant d’allégresse. Ps. 126:5

3 -  Le but de la souffrance :

Si la souffrance est le lot de tous les êtres humains et si elle est le résultat de la chute, de la désobéissance à la Parole de Dieu ; Y a-t-il un but à la souffrance ? Et à quoi sert-elle ? Je dis oui, il y a un but :

Car la souffrance devrait conduire l’homme à sonder son cœur et à chercher le Seigneur.

David dira au v. 2 et 3 :  Éternel ! Ne me punis pas dans ta colère et ne me châtie pas dans ta fureur. Aie pitié de moi. Éternel ! Il s’approche du Seigneur et reconnaît ses fautes.

En effet, la Bible dit dans Job 36:15 : que Dieu sauve le malheureux dans sa misère et c’est par la souffrance qu’il l’avertit.

Dieu parle au cœur de l’homme de diverses manières ; par la douleur aussi nous dit la Bible ; l’homme est repris sur sa couche. Quand une lutte continue vient agiter ses os. Dieu veut détourner l’homme du mal et le préserver de l’orgueil, afin de garantir son âme de la fosse. Job 33:14-30

N’est-ce pas à travers la souffrance que beaucoup se sont approchés du Seigneur et ont crié à lui en disant : Seigneur aie pitié de moi ! Seigneur sauve-moi ! Secours-moi !

J’ai entendu des personnes remercier Dieu pour les souffrances qui les avaient ramené à lui et qui ont pu eux aussi chanter le cantique du roi Ezéchias dans Es. 38:17 : Qui dit entre autre : Voici, mes souffrances mêmes sont devenues mon salut.

Par la souffrance, Dieu veut attirer les hommes à lui ; que ce soit des incroyants ou des croyants.

Ce n’est pas pour rien qu’il est écrit que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. Rom. 8:28

Si Dieu a conduit Israël durant 40 années dans le désert de la souffrance, d’un côté c’était un jugement à cause de leur incrédulité, d’un autre côté c’était afin de l’éprouver et de l’humilier et de le former, et de l’autre côté, c’était afin de manifester sa puissance et sa gloire parmi son peuple par des miracles et des prodiges.

Puisqu’il est écrit que durant 40 ans le Seigneur a pourvu à leur entretien dans le désert et ils n’ont manqué de rien et leurs vêtements ne se sont point usés et leurs pieds ne se sont point enflés. Néhémie 9:21

Quels miracles ! C’était la gloire de Dieu dans la souffrance.

Dieu permet aussi la souffrance à son peuple, afin qu’il ait le temps d’être à l’écoute de sa voix. .

C’est ce qu’il dit dans Osée 3:16 au sujet de son peuple : C’est pourquoi voici, je veux l’attirer et le conduire au désert et je parlerai à son cœur.

La souffrance devrait nous conduire à sonder nos cœurs ; elle devrait nous conduire à nous humilier, elle devrait nous conduire à la repentance, sachant aussi que Dieu châtie ceux qu’il aime et qu’il peut employer la souffrance comme discipline.

C’est pourquoi il est dit : Ne méprise pas le châtiment du Seigneur et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; selon Héb. 12 ; car cela est une preuve du juste jugement de Dieu à notre égard qui sommes ses enfants.

Par la souffrance, Dieu a un but pour ses enfants et c’est de nous conduire à la sainteté, afin que nous participions à sa gloire. Sachons cependant que nous ne sommes pas appelés à rechercher la souffrance, ni à la provoquer ; surtout pas par un mauvais comportement ou suite à une injustice de notre part ; car cela ne serait pas du tout à la gloire de Dieu ! 

A la croix le Seigneur Jésus a tout accompli pour nous et si Christ a été fait pour nous sanctification, nous sommes maintenant appelés à y entrer et à vivre la sainteté de Dieu et c’est pourquoi le Seigneur permet les épreuves, afin de détacher en nous toute scorie .

Dieu ne dit-il pas dans Jér 15:19 : Si tu sépares ce qui est précieux de ce qui est vil, tu seras comme ma bouche. N’oublions pas notre vocation ; nous sommes appelés : enfants de Dieu.

C’est pourquoi il est dit que l’épreuve de notre foi est plus précieuse que l’or périssable qui cependant est éprouvé par le feu. 1 P. 1:7

Ce qui veut dire que l’épreuve, la souffrance peut des fois être comme un feu très brûlant.

Mais le but, et nous devons le connaître, c’est qu’il ait pour résultat la louange, la gloire et l’honneur lorsque Jésus-Christ apparaîtra. 1 P. 1:7

C’est pourquoi l’apôtre Paul qui lui n’a pas été épargné par la souffrance, puisque dès sa rencontre avec le Christ, le Seigneur lui a montré tout ce qu’il doit souffrir pour son nom, il dira dans son épître aux Rom. 8:18 : J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. .

La souffrance nous conduit également à discerner la fragilité de la vie et la perspective de la mort ; donc de nous mettre en règle avec Dieu. Selon qu’il est écrit : prépare-toi à la rencontre de ton Dieu ! Amos 4:12

Et elle nous aide à racheter le temps, afin de nous attacher d’avantage aux choses d’en haut, à celles qui sont invisibles et éternelles ; sachant que si notre être extérieur se détruit, notre être intérieur se renouvelle de jour en jour.    2 Cor. 4:16-18

La souffrance devrait nous conduire à rencontrer Dieu.

C’est dans la fournaise ardente à Babylone que le Seigneur s’est manifesté d’une façon même visible parmi les 3 jeunes gens : Schadrac, Meschac et Abd-Nego qui n’ont pas voulu fléchir les genoux devant l’idolâtrie.

C’est dans la souffrance de la lapidation qu’Étienne le 1er martyr chrétien a vu les cieux ouverts et le Fils de l’homme (le Seigneur Jésus) debout à la droite de Dieu.

Mais finalement, ce ne sont pas des visions que nous allons chercher, lorsque nous passons par la souffrance, mais uniquement la présence de Dieu qui nous dit : Ne crains rien car je suis là, où encore sache que ma grâce te suffit.

Aussi dans la souffrance, recherchons le Seigneur avec foi dans la prière, comme David et nous expérimenterons que sa présence apporte la paix, le calme et la sérénité même au sein de la tempête.

Et nous pourrons même dans l’épreuve faire retentir par la foi un chant de gloire, car l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu reposera sur nous. 1 P. 4 :14

Et ce sera l’exaucement de Dieu à notre besoin.

Car Dieu peut répondre de différentes manières lorsque nous sommes dans la souffrance.

Par la foi, Dieu peut nous délivrer de la souffrance, il peut nous en faire sortir ; spécialement lorsqu’elle provient directement de l’ennemi, puisque le Seigneur est venu pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, aux aveugles le recouvrement de la vue, et pour renvoyer libres les opprimés. Lc 4:18-19

Comme cette femme qui était possédée d’un esprit d’infirmité et qui était courbée et ne pouvait plus se redresser, Jésus en la guérissant a dit : Cette femme que Satan tenait liée depuis 18 ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne ? Luc 13:16

Oui Jésus guérissait tous ceux qui étaient sous l’empire du diable. Act. 10:38

Mais par la foi aussi, Dieu peut nous rendre plus que vainqueur tout en restant dans la souffrance ; dans la fournaise, nous triomphons. Cela est mentionné à la fin d’Hébreux ch. 11.

Et c’est ainsi que David a pu dire : Sachez que l’Éternel entend la voix de mes larmes ; l’Éternel exauce mes supplications, l’Éternel accueille ma prière et c’est pourquoi tous mes ennemis sont alors confondus et saisis d’épouvante ; ils reculent, soudain couverts de honte. V. 9 à 11

Ne nous laissons pas écraser par la souffrance, mais cherchons premièrement la face du Seigneur comme David et nous arriverons alors à expérimenter la puissance et la gloire de Dieu dans la faiblesse.

Que ce soit finalement une victoire en étant délivré de l’épreuve ou une victoire tout en restant dans l’épreuve, cela n’a pas beaucoup d’importance ; pourvu que le nom du Seigneur soit glorifié et que la gloire de Dieu soit manifestée.

Et si c’est par beaucoup de souffrances et de tribulations qu’il nous faut entrer dans le royaume de Dieu (Act 14 :22)  

Et si le malheur atteints souvent le juste, sachons que l’Éternel l’en délivre toujours (Ps. 34 :20) Si pas présentement, nous savons que le jour viendra ou Dieu lui-même essuiera toute larme des yeux de ses bien-aimés. Ap. 7 :17