Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Psaume 46

L’Éternel est notre sécurité

(Lecture du Psaume 46). Ce Psaume est un autre cantique des fils de Koré qui nous parle de la protection et de la sécurité que nous avons en Dieu. Cela est une certitude et il n’y a pas de doute, car ici, le psalmiste ne parle pas par ouï dire au sujet de Dieu, mais d’expériences faites de la protection, de l’aide et du secours de l’Éternel.

Ce Psaume devait être chanté et joué semble-t-il sur des notes claires, hautes et avec des sons aigus, car il n’y a pas de tristesse, ni de complainte dans ce Psaume et c’est ce que pourrait signifier le verset 1 qui dit : chanté, ou joué sur Alamoth ou sur le mode Alamoth.

Un mot dérivé de jeune fille, qui pourrait donc être des voix de jeunes filles, des voix de soprano, des voix pures et aiguës.

Dans I Chroniques 15:20, il est parlé de chantres qui avaient des luths sur Alamoth ; peut-être des luths soprano. Pour moi, j’y vois un chant émanant d’une source limpide, un chant rempli de certitude, de confiance, une proclamation qui ne contient aucun doute. C’est pur, c’est simple, c’est clair ; en d’autres termes c’est un chant qui déclare : Je sais en qui j’ai cru !

C’est à cela que le Seigneur veut nous conduire, à une foi juvénile qui ne craint pas, qui n’est pas embarrassée par des « oui, mais » et par toutes sortes de raisonnements humains, mais à une foi qui est une ferme assurance. Crois seulement, avait dit Jésus à Jaïrus qui venait d’apprendre que sa fille était morte.

Toute la Bible est remplie de paroles et de promesses de certitude. Notre salut en Jésus-Christ n’est pas fondé sur des peut-être, sur des sentiments, ou sur une chance de loterie ! Non ! Mais sur des certitudes fondées sur la Parole de Dieu ; comme par exemple ces versets qui disent : Celui qui a le Fils a la vie, celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Et l’apôtre Jean continue en disant encore : Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. (I Jean 5:12-13). C’est une certitude, et il n’y a absolument pas de place au doute, puisque toute la Parole de Dieu est la vérité. Il en est de même concernant la fidélité de Dieu à notre égard, c’est également une certitude, selon ce qui est écrit dans Philippiens 1:6 : Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ. De même si nous passons par des difficultés et des épreuves, la Bible dit : J’ai l’assurance, que rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur. (Romains 8:38-39). Car si nos vies sont dans les mains du Seigneur, personne, ou rien, ne pourra les ravir de la main de mon Père, a dit Jésus. (Jean 10:29).

Ainsi, nous pouvons voir que la foi est une ferme assurance fondée uniquement sur la véracité de la Parole de Dieu. (Hébreux 11:1).

Cela, nous pouvons aussi le chanter d’une voix claire et pure de soprano, ce magnifique cantique qui dit : « Quelle assurance : Christ est ma vie ! Déjà je goûte le paradis ; le Seigneur fait de moi son enfant, sauvé par grâce, pur par son sang. C’est mon histoire, et c’est mon chant : Louer mon Sauveur le jour durant ! Christ est ma gloire, Christ est mon chant : A lui l’honneur éternellement ! ». (F & L No 171).

Maintenant, que dit le psalmiste dans ce Psaume 46 verset 2 : Que Dieu est pour nous un refuge et un appui (ou notre force). Un secours qui ne manque jamais dans la détresse.

C’est quelque chose qu’il a expérimenté, mais pour cela il a fallu que le psalmiste place en Dieu toute sa confiance et que le Seigneur soit réellement son refuge.

Dans la détresse, chez qui nous réfugions-nous ? Chez qui cherchons-nous de l’aide ? Dieu n’est-il pas souvent le dernier à qui nous avons recours ? C’est pourquoi, apprenons à mieux le connaître, afin que nous puissions nous en remettre à lui pour tous nos besoins et ainsi demeurer toujours sous l’abri du Très-Haut. Il est digne de confiance, car il est Dieu.

Combien de fois peut-être, Dieu aurait tant voulu nous garder et nous protéger, mais nous avons cherché secours et aide ailleurs, alors que le Seigneur nous appelait à nous réfugier sous sa protection. Jésus l’avait mentionné durant son ministère terrestre à la nation d’Israël, alors qu’il approchait de Jérusalem. Il s’est écrié en pleurant : Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée déserte. Cela c’est réalisé à la lettre, en septante après Jésus-Christ par Titus qui a détruit Jérusalem. Car je vous le dis, a déclaré encore le Seigneur, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! (Matthieu 23:37-39). Un événement à venir qui se réalisera lorsque le Seigneur Jésus reviendra en gloire. Mais en attendant, Israël devra encore passer par bien des tribulations jusqu’à ce que finalement il reçoive celui qu’il a percé, le Seigneur Jésus-Christ.

Lorsque nous nous réfugions sous les ailes du Seigneur, il nous donne le courage, un appui ferme et la force, afin de ne pas chanceler et de ne pas perdre pied. Le refuge du Seigneur est l’endroit où nous pouvons nous reposer et nous restaurer, afin d’être fortifié et renouvelé. Ce n’est pas un abri provisoire mais permanent, où nous devons demeurer. C’est alors que nous pourrons contempler le secours de l’Éternel qui n’est absolument pas le résultat de notre agitation, mais qui provient de la seule souveraineté de Dieu. Ainsi placés sous l’abri du Seigneur, nous pouvons expérimenter un secours qui ne manque jamais dans la détresse.

La Bible ne nous promet jamais que nous serons épargnés des difficultés, des dangers et même des catastrophes et des détresses qui frappent le monde dans lequel nous vivons ; mais Dieu nous promet par contre l’aide et le secours dans la détresse ; c’est-à-dire au sein des difficultés.

Le psalmiste fait ensuite allusion à toutes sortes de calamités qui peuvent frapper la terre, telles des séismes, des tempêtes, des ouragans, des cyclones, en disant aux versets 3 et 4 : C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée et que les montagnes chancellent au cœur des mers, quand les flots de la mer mugissent, écument, se soulèvent jusqu’à faire trembler les montagnes.

Ces versets me font un peu penser aux signes précurseurs du retour de Jésus, lorsque le Seigneur déclare par exemple qu’il y aura des guerres, des famines, des pestes, des tremblements de terre, mais que ce ne sera pas encore la fin ; tout cela dit-il ne sera que le commencement des douleurs. (Matthieu 24:6-8). Et le Seigneur ajoute : Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. (Luc 21:25-26).

Il est écrit que le Seigneur nous garde et nous délivre de la colère à venir, car pour nous, nous attendons des cieux, son Fils Jésus, qu’il a ressuscité des morts. (I Thessaloniciens 1:10).

Il est vrai que jusqu’à ce jour, l’Église du Seigneur est aussi passée par bien des épreuves et des difficultés et les croyants n’ont pas été épargnés des catastrophes qu’on dit naturelles, mais que l’on peut considérer comme étant des jugements divins à cause de l’iniquité des hommes.

Au sujet des séismes, conséquences du péché, le prophète Esaïe nous dit au chapitre 24, versets 19-20 : La terre est déchirée, la terre se brise, la terre chancelle, la terre chancelle comme un homme ivre, elle vacille comme une cabane ; son péché pèse sur elle, elle tombe et ne se relève plus.

Mais malgré que les croyants doivent subir les mêmes conséquences ici-bas que les non croyants, le psalmiste déclare : Pour nous qui avons l’Éternel pour refuge, nous sommes sans crainte, car notre Dieu est maître des éléments et dans la tempête il peut garder nos cœurs de toute inquiétude ; il peut nous garder dans sa paix ; alors qu’humainement parlant, nous ne pouvons strictement rien faire.

Oui, mettons toute notre confiance en Dieu et c’est ce que le Seigneur Jésus dira encore à ses disciples : Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu et croyez en moi. (Jean 14:1).

Sachez que c’est la présence vivante du Seigneur en nous par son Esprit qui nous fortifie, nous fait du bien et nous réjouit. C’est ce que le psalmiste mentionne au verset 5 : Il est un fleuve dont les courants réjouissent la cité de Dieu, le sanctuaire des demeures du Très-Haut.

Ce fleuve d’eau vive peut faire allusion à l’action du Saint-Esprit lorsqu’il pénètre la vie d’un homme, il transforme tout, il régénère, il fait toutes choses nouvelles, là où il y avait la sécheresse, il apporte la vie. Lors de la fête des Tabernacles à Jérusalem, Jésus s’est écrié : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui. (Jean 7:37-39).

La vie de l’Esprit en nous apporte une fraîcheur merveilleuse et elle fait croître en nous tout le fruit de sa nature qui est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la tempérance. (Galates 5:22).

Le Saint Esprit distribue également des dons à chacun en particulier pour l’utilité commune et l’édification du corps de Christ qui est l’Église. Il y en a neuf selon I Corinthiens 12, et cela sans parler des différents ministères. Ainsi, il y a le don d’une parole de sagesse, une parole de connaissance, le discernement des esprits, la prophétie, la diversité des langues et l’interprétation des langues, la foi, le don des guérisons et le don d’opérer des miracles. (I Corinthiens 12:7-11 - I Corinthiens 14:1). Ces dons du Saint-Esprit sont manifestes aujourd’hui encore, car Dieu ne se repent pas de ses dons. (Romains 11:29).

La Bible nous demande d’aspirer aux dons les meilleurs, de les désirer, d’avoir soif et de les demander. Jésus n’a-t-il pas dit : Que celui qui a soif vienne et qu’il boive ou en d’autres termes, qu’il reçoive. Ce fleuve d’eau vive qui est l’Esprit, ne tarit jamais, il est éternel et nous sommes appelés à être constamment remplis et renouvelés. Si les courants de ce fleuve réjouissent la cité de Dieu, à plus forte raison, lorsqu’ils sont déversés dans nos cœurs, ils apportent une joie ineffable et c’est cette joie de l’Éternel qui est notre force et qui nous empêche de sombrer dans la tristesse et dans la déprime. C’est là, que nous voyons qu’au ciel, le climat n’est pas du tout morose, puisque les courants de ce fleuve d’eau vive réjouissent la cité de Dieu, ainsi que le sanctuaire des demeures du Très-Haut. Il est fait ici allusion aux demeures au pluriel, du Très-Haut, et on se souvient que Jésus a dit : Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père ; eh bien, sachons que toutes ces demeures sont inondées de joie et d’allégresse, et quand nous y entrerons, ce sera au milieu des réjouissances et de l’allégresse comme nous l’avions vu au Psaume 45 verset 16.

Pour nous, en tant que temple du Saint-Esprit, nous sommes appelés à refléter déjà présentement cette gloire céleste, ce rayonnement de joie, puisqu’il nous est demandé de toujours nous réjouir dans le Seigneur. Cela n’est possible qu’en demeurant dans le Seigneur. Lorsque Dieu est au centre de nos vies, nous sommes inébranlables, même si tout s’effrite autour de nous.

C’est ce que le psalmiste mentionne au verset 6 : Dieu est au milieu de sa cité, (ou de son peuple) c’est pourquoi, elle n’est point ébranlée ; Dieu la secourt dès l’aube du matin.

Ce Psaume pourrait aussi faire allusion à un événement historique du temps d’Ezéchias, lorsque Jérusalem avait été attaquée par la forte armée assyrienne avec son roi Sanchérib. Ezéchias, roi de Juda avait crié à l’Éternel avec le prophète Esaïe et il avait ensuite dit à ses gens : Fortifiez-vous et ayez du courage ! Ne craignez point et ne soyez point effrayés devant cette multitude, car avec nous il y a plus qu’avec eux. Eux ont un bras de chair, mais nous, nous avons l’Éternel. (II Chroniques 32). La Bible dit que cette nuit là, l’Éternel envoya son ange qui extermina dans le camps des assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes et quand on se leva le matin, voici c’étaient tous des corps morts. (II Rois 19).

Aussi pour nous, apprenons à nous confier en Dieu et à nous reposer sur lui ; même si humainement parlant il n’y a pas de solution ; d’ailleurs cela n’a aucune importance puisque ceux qui sont avec nous sont en beaucoup plus grand nombre que ceux qui sont contre nous, car en effet les anges de Dieu exercent un ministère en notre faveur selon Hébreux 1:14.

La Bible déclare encore : Sachez que celui qui est en nous, Christ en vous l’espérance de la gloire, est de loin plus grand que celui qui est dans le monde. Naturellement, puisque Jésus l’a vaincu à la croix. (Colossiens 1:27 – I Jean 4:4).

Ainsi, faisons confiance au Seigneur, car nous serons toujours plus que vainqueur par Christ. C’est pourquoi, attendons le secours dès l’aube du matin ; un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Tout autour de nous, la situation peut être très agitée, comme le dit le psalmiste au verset 7 : Des nations s’agitent, des royaumes s’ébranlent, mais c’est alors que nous pouvons voir de quelle manière Dieu entre en action ; il tonne et par une seule action de sa part, tout s’effondre et disparaît. Dieu fait entendre sa voix et la terre se fond d’épouvante. (Verset 7).

Mais pour nous, la protection du Seigneur nous est assurée par sa présence ; selon qu’il est écrit : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien. Que peut me faire un homme ? (Hébreux 13:6).

Oui, dit le psalmiste au verset 8 : L’Éternel des armées est avec nous, le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite. Croyons-le également pour nous-mêmes, car le Seigneur est le même et il n’a pas changé ; tout ce qu’il a accompli autrefois pour secourir son peuple, ceux qui le craignent et pour exercer ses jugements sur les nations impies et païennes, il le fait aujourd’hui encore. C’est pourquoi, venez dit le psalmiste au verset 9 : contemplez les œuvres de l’Éternel, les ravages qu’il a opérés sur la terre ! Verset 10 : C’est lui qui a fait cesser les combats jusqu’au bout de la terre, il a brisé l’arc et il a rompu la lance, il a consumé par le feu les chars de guerre.

Apprenons déjà par la Bible à contempler et à considérer toutes les œuvres de l’Éternel et ses ravages sur la terre. Par exemple, le déluge pour exterminer une génération violente et corrompue. La tour de Babel, pour mettre fin à l’orgueil du cœur des hommes qui voulaient se faire un nom ! Les plaies et les fléaux en Égypte, pour faire éclater sa gloire et libérer le peuple d’Israël de l’esclavage, et cela, sans un seul coup de lance de la part des Israélites. Alors qu’il y avait la désolation dans tout le pays d’Égypte, suite à la mortalité de tous les premiers nés ; cependant parmi les enfants d’Israël, il est dit que pas même un chien n’a remué la langue, car Dieu était intervenu. (Exode 11:7).

Puis il y a eu la destruction de la puissante armée égyptienne qui a été engloutie dans la mer Rouge et cela encore sans aucune intervention humaine. Les enfants d’Israël ont simplement été les spectateurs de la délivrance que l’Éternel leur accordait. Oui, Venez contemplez les œuvres de l’Éternel, les ravages qu’il a opérés sur la terre ! (Verset 9).

Il y a eu la destruction de deux villes, suite à l’immoralité de sa population qui était arrivée à son comble, par des pratiques homosexuelles perverses et contre nature. Sodome et Gomorrhe ont été consumées par une pluie de soufre et de feu descendue du ciel. (Genèse 19:24).

Il y a eu l’anéantissement de grandes armées orgueilleuses qui ravageaient tout ; comme celle du roi Assyrien Sanchérib, avec cent quatre-vingt-cinq mille morts en une nuit ; et j’allais dire sans un seul coup de feu ! Il y a eu la destruction de grands empires qu’on disait inébranlables et aujourd’hui il ne reste plus que des ruines. Des ruines qui nous montrent il est vrai la grandeur, la gloire et la puissance de ces nations, de ces civilisations ; mais que reste-t-il aujourd’hui ? Rien, si ce n’est des monceaux de pierres, des ruines !

Concernant le grand empire babylonien qui faisait trembler toute la terre en son temps, Dieu a parlé et il a dit : Ainsi parle l’Éternel des armées : Les larges murailles de Babylone seront renversées, ses hautes portes seront brûlées par le feu ; ainsi les peuples auront travaillé en vain, les nations se sont fatiguées pour le feu. (Jérémie 51:58). Et c’est ce qui est arrivé.

Concernant le magnifique temple à Jérusalem, dont les disciples avaient fait remarquer les belles constructions à Jésus, le Seigneur leur a dit : Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité : Il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée. (Matthieu 24:1-2). Et pourquoi cela ? Parce qu’a dit Jésus, tu n’as pas connu le temps où tu as été visitée. (Luc 19:44).

J’aimerais dire que la sentence divine se répète aujourd’hui encore contre les hommes et les nations qui n’ont pas connu ou qui ne veulent pas connaître le temps où Dieu les a visités ; qui refusent d’entendre la voix de Dieu ; car ils ne veulent pas se repentir.

Dans le livre de l’Apocalypse, il est parlé d’un problème au sein de l’Église de Thyatire, où il y avait une femme qui se disait prophétesse et qui par un faux enseignement entraînait les chrétiens dans l’idolâtrie. Elle est surnommée : « Jézabel » qui signifie : fumier, c’est-à-dire, sans cohabitation. C’est pourquoi, faisons attention aux Jézabel qui de nos jours pénètrent les Églises en y introduisant toutes sortes de faux enseignements qui sont des portes ouvertes aux démons. Dieu dit : Je lui ai donné du temps afin qu’elle se repente. (Apocalypse 2:21).

Oui, Dieu patiente, mais n’oublions pas que sa patience prendra fin un jour ; que ce soit au niveau individuel, d’un groupe, d’une Église et même d’une nation. Dieu parle ! Mais qui sont ceux qui entendent ?

La Bible dit : Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises. (Apocalypse 2:29).

C’est pourquoi le psalmiste dit au verset 11 : Arrêtez, arrêtez votre rébellion, arrêtez de suivre des voies tortueuses, arrêtez de vous battre et de chercher à vous imposer ! Et sachez, dit l’Éternel, que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre.

Parce qu’il est Dieu, il est souverain, il domine sur toute la terre et le jour viendra où il établira son règne ici-bas. Règne de justice et de paix, selon ce qui est écrit dans Esaïe 2:4 : Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux et de leurs lances des serpes. Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre et l’on n’apprendra plus la guerre ; car Jésus le Prince de la paix régnera.

Et pour la deuxième fois, car la première fois c’était au verset 8, le psalmiste répète cette phrase pour terminer son Psaume 46 au verset 12 : L’Éternel des armées est avec nous. Le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite.

L’Éternel des armées, c’est le titre de son autorité royale, de son pouvoir.

Avant de monter au ciel, Jésus a dit à ses disciples : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Et voici je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. (Matthieu 28:18-20).

Oui, l’Éternel des armées est avec nous ; c’est le nom qui avait été annoncé par le prophète Esaïe au Messie qui allait venir : Emmanuel, ce qui signifie : Dieu avec nous. (Esaïe 7:14 - Matthieu 1:23).

L’apôtre Paul en écrivant à l’Église de Rome déclare : Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses. Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? (Romains 8:31). Oh ! Quelle assurance et quelle sécurité que d’avoir l’Éternel pour nous et avec nous !

Mais je dirais qu’il y a encore plus que cela, lorsque le psalmiste parle du Dieu de Jacob, il veut parler du Dieu de l’alliance ; de Dieu qui s’est lié avec son peuple par alliance. Et nous savons que puisqu’Israël n’a pas persévéré dans cette alliance, Dieu a fait avec la maison d’Israël une Nouvelle Alliance, par le sacrifice de son Fils, le Seigneur Jésus-Christ à la croix, où là, il a fait l’expiation de tous nos péchés, et maintenant, cette Nouvelle Alliance est offerte à tout être humain sans distinction.

C’est ainsi que par la foi en Jésus-Christ, Juifs et non Juifs sont réconciliés avec Dieu, ils reçoivent le même salut et ne forment plus qu’un seul corps, un homme nouveau. Quelle grâce et quel privilège pour nous païens qui étions privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse faites aux patriarches Abraham, Isaac et Jacob, sans espérance et sans Dieu dans le monde. (Ephésiens 2:12).

Mais ce mystère qui était caché en tout temps et qui est révélé maintenant parmi les païens, c’est : Christ en vous l’espérance de la gloire ! (Colossiens 1:26-27).

Cela, c’est plus que Christ pour nous et avec nous, mais c’est Christ en nous par son Esprit. Alléluia !

Mais il y a encore un autre mystère, concernant l’alliance de Dieu avec le peuple d’Israël, que j’aimerais juste mentionner en passant, c’est un mystère qui sera pleinement manifesté lors du retour de Jésus-Christ en gloire, lorsque le peuple d’Israël reconnaîtra celui qu’il a percé, et alors, il se repentira et se convertira à Jésus-Christ. Selon ce qui est écrit dans l’Épître de Paul aux Romains chapitre 11 versets 25 à 29 : Je ne veux pas, frères, que vous ignoriez ce mystère, afin que vous ne vous regardiez point comme sages, c’est qu’une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement, jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée. Et ainsi tout Israël sera sauvé, selon qu’il est écrit : Le libérateur viendra de Sion, et il détournera de Jacob les impiétés. Et ce sera mon alliance avec eux, lorsque j’ôterai leurs péchés. En ce qui concerne l’Évangile, ils sont ennemis à cause de vous ; mais en ce qui concerne l’élection, ils sont aimés à cause de leurs pères. Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel.

Mais pour ce qui nous concerne aujourd’hui, nous qui avons placé notre foi dans le Dieu de Jacob et qui avons été réconciliés, pardonnés et sauvés, grâce au sacrifice du Seigneur Jésus-Christ à la croix, nous sommes sans crainte quand tout est bouleversé autour de nous, car Dieu est notre sécurité, notre refuge, notre force.

Et nous savons avec certitude, qu’il ne manque et qu’il ne manquera jamais dans la détresse.

Car l’Éternel est notre sécurité.