Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Psaume 41

Heureux les débonnaires

(Lecture du Psaume 41). Ce Psaume 41 devait être appris et chanté par les chorales que David avait instituées. Il y avait 24 groupes composés chacun de 12 hommes selon I Chroniques 25, soit 288 hommes. Plus tard, en vue du temple qui allait être construit, David, à la fin de sa vie, a établi 4000 chantres qui étaient chargés de louer l’Éternel. (I Chroniques 23:5). Quel orchestre ! Ses Psaumes étaient remis aux chantres, afin que tous ceux qui les entendent puissent connaître les enseignements spirituels que David avait appris dans sa marche avec Dieu.

L’apôtre Paul dira en écrivant à l’Église de Corinthe, concernant l’histoire d’Israël dans l’Ancien Testament : Ces choses ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles (I Corinthiens 10:11).

C’est pourquoi, soyons attentifs à tous les enseignements de la Parole de Dieu, afin que nous puissions arriver à l’état d’hommes faits, à une maturité spirituelle, étant accomplis et propres à toute bonne œuvre. (Éphésiens 4:13 - II Timothée 3:17).

Dans ce Psaume 41, je dirais que David commence par la conclusion, par la morale de l’histoire. Car il était passé par une très grande épreuve, une très forte maladie qui l’avait cloué au lit ; ce qui avait d’ailleurs réjoui tous ses ennemis et même ses proches s’étaient tenus à l’écart et son confident s’était retourné contre lui. Une très dure épreuve, car c’est justement dans la souffrance qu’on a besoin d’être entouré, fortifié et soutenu ; mais lui, il s’est retrouvé tout seul et il a dû apprendre à s’appuyer sur l’Éternel, et sur lui seul. A s’appuyer sur le Seigneur qui voit tout, qui est Tout-Puissant et qui juge justement. C’est ce que nous avons vu dans le Psaume 35. A travers sa maladie et son isolement, David a pu aussi sonder son cœur, faire un examen de conscience et s’approcher davantage de Dieu, en reconnaissant ses manquements et ses fautes. C’est ce que nous avions vu également dans le Psaume 38.

Pour nous aujourd’hui, la Bible nous demande de faire exactement la même chose ; c’est-à-dire de nous approcher de Dieu et de sonder nos cœurs, afin de marcher toujours plus pleinement dans la lumière de sa Parole. C’est pourquoi, n’attendons pas les épreuves et les difficultés pour commencer à mettre notre vie en ordre. N’est-il pas écrit : Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés. (I Corinthiens 11:31). Et encore : Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. (II Corinthiens 13:5). Et cela, non pas dans une recherche maladive, mais afin que nous restions toujours dans la lumière divine en cultivant une communion intime avec le Seigneur.

Maintenant dans ce Psaume 41, David révèle une autre vérité spirituelle, ou loi spirituelle qui est un secret pour être heureux, malgré toutes les épreuves qui peuvent nous arriver et c’est par là que David commence son Psaume, par la conclusion, en disant au verset 2 : Heureux celui qui s’intéresse au pauvre, au faible. Car au jour du malheur l’Éternel le délivre. En d’autres termes, si vous voulez jouir du bonheur et avoir le soutien et le secours du Seigneur au sein des épreuves et de la souffrance, alors, soyez bon, doux, aimable et indulgent.

C’est ce que le Seigneur Jésus dira dans son enseignement sur les béatitudes : Heureux, ou bienheureux les débonnaires, car ils hériteront la terre. (Matthieu 5:5).

Il y a une double promesse pour les débonnaires : Premièrement c’est d’être heureux et deuxièmement c’est d’hériter la terre ou les choses dont on a besoin ici-bas. Cet héritage peut faire il est vrai allusion au temps du millénium, lorsque nous régnerons avec Christ sur la terre. (Apocalypse 5:10). Mais je pense que cet héritage de la terre peut faire aussi allusion à tout ce dont nous pouvons avoir besoin durant notre pèlerinage terrestre, tant au niveau spirituel que psychique, physique et matériel ; c’est-à-dire, à des besoins qui touchent notre être tout entier, esprit, âme et corps. Cela, David l’avait expérimenté et c’est par cette vérité spirituelle qu’il commence son Psaume 41 en disant : Heureux ou bienheureux celui qui s’intéresse au pauvre, ou qui prête attention au faible. Cela rejoint encore ce qui est écrit dans la loi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. (Lévitique 19:18).

Sachons que la mise en pratique de la Parole de Dieu nous conduira toujours à des actes concrets, comme le Seigneur nous le montre, par exemple, dans la parabole du bon Samaritain qui s’est intéressé d’une façon pratique au moribond qu’il a rencontré sur sa route. C’est par amour et par compassion pour le pauvre, que le Samaritain s’est donné afin de le secourir. (Luc 10:25-37). Oui, heureux les débonnaires, ceux qui sont doux et qui peuvent même être bons jusqu’à la faiblesse en donnant, en partageant, en tendant la main pour secourir et bénir. Les débonnaires, sont également ceux qui ne recherchent pas leurs propres intérêts, mais ceux des autres, qui ne cherchent pas à défendre leurs droits et à revendiquer, mais au contraire, ils sont prêts à se laisser dépouiller ; car pour eux il n’y a pas de plus grande joie que de donner et même de se donner jusqu’au sacrifice, et cela par amour pour Dieu et pour le prochain. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, et ton prochain comme toi-même. Plus nous aimons Dieu et plus nous aimerons notre prochain. Cette qualité fait partie du fruit de l’Esprit qui est l’amour, la bonté, la bienveillance et la douceur. (Galates 5:22).

Pour nous, Jésus-Christ est le parfait modèle de l’homme débonnaire lorsqu’il était ici-bas. N’a-t-il pas dit : Je suis doux et humble de cœur. (Matthieu 11:29). Nous sommes tous appelés à avoir les mêmes sentiments qui étaient en Jésus-Christ, de le désirer et de manifester ces sentiments chaque jour, là où nous vivons. (Philippiens 2:5). Sachant que l’obéissance à la Parole de Dieu conduit toujours à la bénédiction et elle ouvre les écluses du ciel ; selon qu’il est écrit dans Deutéronome 30:20 : Aime l’Éternel ton Dieu, obéis à sa voix et attache-toi à lui, car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours.

Oui, David l’a expérimenté lorsqu’il dit dans son Psaume 41 au verset 2 : Que celui qui s’intéresse au pauvre est bienheureux. C’est-à-dire qu’il jouit du bonheur, d’une pleine satisfaction, d’un contentement qui vient de l’Éternel. Cela rejoint encore cette parole des Écritures qui dit : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir. (Actes20:35). Mais en plus du bonheur qui nous inonde et qui est un état de notre âme, en étant débonnaire, le ciel est ouvert et le Seigneur déverse ses grâces et ses bontés en notre faveur. Selon ce qui est dit dans Proverbes 19:17 : Celui qui a pitié du pauvre prête à l’Éternel qui lui rendra selon son œuvre. Quand cela lui sera-t-il rendu ? Lorsque lui-même sera dans le besoin sur cette terre. Les promesses de bénédictions et de récompenses divines ne sont pas seulement pour l’au-delà, mais elles sont aussi terrestres. C’est ce que David dit encore au verset 2 : Au jour du malheur, l’Éternel le délivre.

L’Éternel le délivre, puisqu’il a aidé les autres, lorsqu’ils étaient dans le malheur. C’est pourquoi, Hébreux 6:10 nous dit que Dieu n’est pas injuste, pour oublier votre travail et l’amour que vous avez montré pour son nom, ayant rendu et rendant encore des services aux saints.

Même pour un verre d’eau donné à l’un de ces petits, parce qu’il est mon disciple, déclare Jésus, je vous le dis en vérité, il ne perdra point sa récompense. (Matthieu 10:42).

Cette récompense, nous pouvons la recevoir ici-bas, alors que dans le besoin quelqu’un vient à nous et nous tend une main secourable. Oui, merci Seigneur pour tes bénédictions et pour tes récompenses.

Dans son enseignement, le Seigneur dira encore : Toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites. (Matthieu 25:40).

Aussi, puissions-nous réaliser qu’en faisant du bien à un membre du corps de Christ, c’est au Seigneur lui-même que nous le faisons ! Mais par contre si nous faisons du tort à un membre du corps de Christ, c’est aussi au Seigneur que nous portons atteinte.

Le prophète Zacharie n’avait-il pas dit au peuple d’Israël qui était exilé à Babylone : Ainsi parle l’Éternel des armées, sachez que celui qui vous touche, touche la prunelle de son œil. (Zacharie 2:8). Aussi, ne faisons pas tort au Seigneur par notre comportement vis à vis de nos frères.

Mais vous savez, la Bible nous demande d’aller encore plus loin dans notre service pour Dieu qui ne doit pas se limiter seulement aux nôtres, à nos proches, au peuple de Dieu, mais à tous les hommes sans exception. Puisqu’il est dit dans Colossiens 3:23-24 : Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. C’est ainsi que vous devez servir Christ le Seigneur.

N’est-il pas vrai que bien souvent nous nous excusons dans ce que Dieu nous demande et nous répondons un peu comme Caïn à qui Dieu avait demandé : Où est ton frère ? Et qui avait répondu : Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère ? (Genèse 4:9). Oui, que le Seigneur nous aide à nous intéresser aux pauvres, aux miséreux et aux faibles.

C’est étonnant quand même, lorsque l’apôtre Paul est monté à Jérusalem avec Barnabas et Tite, afin de rencontrer ceux qui étaient des colonnes dans l’Église, c’est-à-dire : Jacques, Pierre et Jean, Paul dit : Ils nous recommandèrent seulement de nous souvenir des pauvres, ce que j’ai bien eu soin de faire. (Galates 2:10).

Il y a une grande bénédiction qui découle de la compassion et de la miséricorde, et c’est ce que David mentionne dans les versets 3 à 4 : L’Éternel le garde et lui conserve la vie. Il est heureux sur la terre et tu ne le livres pas au bon plaisir de ses ennemis. L’Éternel le soutient sur son lit de douleur, tu le soulages dans toutes ses maladies. Et tout cela, parce qu’il s’était lui-même intéressé aux malheureux. Ici l’on peut voir la réciprocité, ou la loi des semailles ; c’est-à-dire : ce qu’un homme aura semé il le moissonnera aussi ; si pas présentement, plus tard. (Galates 6:7). Dans son enseignement, Jésus a mentionné cela en disant : On vous jugera du jugement dont vous jugez et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. (Matthieu 7:2).

Si l’on ne trouve pas toujours cette réciprocité dans nos relations humaines, car ce n’est pas parce que j’aime tout le monde que nécessairement tout le monde va m’aimer, je sais cependant que plus j’aimerai, plus l’amour de Dieu sera répandu dans mon cœur.

C’est surtout de la part de Dieu que je recevrai en retour une bonne mesure serrée, secouée et qui déborde selon Luc 6:38. Et cela est valable pour tous les domaines.

Par exemple, dans son enseignement sur la prière, Jésus a mentionné ceci : Dites, Père pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. (Matthieu 6:12). En d’autres termes, Seigneur, tu vas me pardonner avec la même mesure que moi j’emploie à pardonner les autres. Le Seigneur continue en disant : Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses. (Matthieu 6:14-15).

Aussi, quelle est votre mesure de pardon ?

Il y a réciprocité dans ce que nous donnons et dans ce que nous recevons, c’est pourquoi la Bible nous demande de pardonner comme Christ nous a pardonné ; c’est-à-dire entièrement, afin que nous recevions nous-mêmes un plein pardon, la paix et la guérison et une pleine délivrance de toute culpabilité, la paix et la guérison.

Dans notre marche avec le Seigneur, il doit y avoir une croissance dans la grâce et dans notre vie spirituelle ; c’est pourquoi, nous sommes appelés à semer pour la vie éternelle, afin de porter toujours plus de fruits pour la gloire de Dieu. Il faut cependant bien préciser que nous ne recevons pas le salut au prix de nos œuvres, nullement, car c’est par la grâce que nous sommes sauvés, par le moyen de la foi au Seigneur Jésus qui a déjà payé le prix de notre salut par son sacrifice expiatoire à la croix. Mais il nous est ensuite demandé de travailler à notre salut, de grandir dans cette vie nouvelle en Christ, afin que ce salut que nous avons reçu puisse s’épanouir et se manifester dans tous les domaines de notre vie. (Philippiens 2:12).

Aussi, en s’intéressant au pauvre, au faible, en aidant celui qui est dans la misère, en secourant celui qui est dans la souffrance, en visitant les malades et en sauvant d’autres, en les arrachant du feu comme nous dit l’Épître de Jude verset 23, nous expérimenterons nous-mêmes l’aide et la visitation du Seigneur au jour du malheur, son secours, sa protection, son soutien, son réconfort, sa force et sa délivrance.

David l’a expérimenté, alors qu’il était dans le désespoir au fond du trou et malade à la mort. Les versets 5 à 10 du Psaume 41 nous montrent la terrible situation dans laquelle il se trouvait. Verset 5 : Je dis : Éternel, aie pitié de moi ! Guéris mon âme ! Car j’ai péché contre toi.

La souffrance l’a conduit à s’approcher de Dieu et à reconnaître que devant la sainteté de l’Éternel, il n’est qu’un pauvre pécheur.

La Bible ne dit-elle pas que si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes et la vérité n’est point en nous ? (I Jean 1:8).

Dans sa triste situation, David ne pouvait s’appuyer sur personne, si ce n’est uniquement sur le Seigneur lui-même, car il mentionne la fausseté et l’hypocrisie des méchants en disant au verset 6 : Mes ennemis disent méchamment de moi : Quand mourra-t-il ? Quand périra son nom ? Verset 7 : Si quelqu’un vient me voir, il prend un langage faux, il recueille des sujets de médire ; il s’en va et il parle au dehors. Verset 8 : Tous mes ennemis chuchotent entre eux contre moi ; ils pensent que mon malheur causera ma ruine. Certainement en disant : David ! Oh ! C’est fini pour lui ! Verset 9 : Car il est dangereusement atteint, le voilà couché, il ne se relèvera pas ! Cela, c’est sûr !

Ce qui doit affliger David, c’est que non seulement ses ennemis se réjouissent de son malheur, mais même parmi les siens on l’a laissé tomber. Il l’avait déjà mentionné dans son Psaume 38 verset 12 en disant : Mes amis et mes connaissances s’éloignent de ma plaie et mes proches se tiennent à l’écart. Même au verset 10 du Psaume 41 il dit : Celui-là même avec qui j’étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi.

Ce que David avait expérimenté, il l’a écrit dans ce Psaume 41, et cela sans réaliser que ce passage était une prophétie de ce qui arriverait des siècles plus tard au Messie lui-même durant son ministère terrestre.

Lors de la célébration de la dernière Pâque avec ses disciples, Jésus leur a dit : En vérité je vous le dis : L’un de vous qui mange avec moi me livrera. (Marc 14:18). Mais dit-il, il faut que l’Écriture s’accomplisse et le Seigneur a ensuite cité ce passage du Psaume 41 verset 10 : Celui qui mange avec moi le pain a levé son talon contre moi. (Jean 13:18). C’est exactement ce qui s’est passé avec Judas. Cela fait mal lorsqu’un confident, un intime vous quitte et même se retourne contre vous pour vous salir et même pour vous traîner en justice ! Le Seigneur Jésus a connu cette souffrance, car il a été vendu, livré par un de ses propres disciples. Il a été méprisé et abandonné des hommes, de tous ses disciples et même du Père lorsqu’il portait nos péchés en son corps sur la croix et qu’il s’est alors écrié : Mon Dieu mon Dieu pourquoi m’as tu abandonné ? Mais le Seigneur a accepté volontairement tout cela par amour pour nous, afin de nous sauver en mourant sur la croix.

Pour David, il n’y a que l’Éternel sur qui il peut s’appuyer pour le secourir et c’est la prière qu’il exprime au verset 11 : Toi, Éternel, aie pitié de moi et rétablis-moi ! Et je leur rendrai ce qui leur est dû.

Par contre Jésus à la croix a dit : Père pardonne-leur car ils ne savent ce qu’ils font. (Luc 23:34).

C’est dans ce même esprit de pardon que peu de temps plus tard, son serviteur Étienne s’est écrié d’une voix forte, alors qu’on le lapidait hors de Jérusalem : Seigneur, ne leur impute pas ce péché ! (Actes 7:60).

La lumière chasse les ténèbres, l’amour bannit la crainte et la haine, la vérité triomphe du mensonge, ainsi que la justice de l’injustice et sachons que le méchant ne triomphera pas toujours, mais que c’est Dieu qui aura le dernier mot.

Aussi, David qui a cherché l’Éternel et qui a mis sa vie en ordre devant Dieu en ôtant les obstacles, s’attend à ce que le Seigneur fasse éclater sa justice en le délivrant des mains du méchant. Il dira au verset 12 : Éternel je connaîtrai que du m’aimes, ou que tu prends plaisir en moi, si mon ennemi ne triomphe pas de moi. Verset 13 : Tu m’as soutenu à cause de mon intégrité, ou tu m’as maintenu dans mon intégrité et tu m’as placé pour toujours en ta présence.

Ce qui montre qu’il a une communion parfaite avec son Dieu. Cela est encore un bienfait du Seigneur, car même pour nous, si nous nous tenons debout, c’est tout simplement une grâce de Dieu qui a le pouvoir de nous affermir. (Romains 14:4). Oui, tout nous vient de lui, ne l’oublions pas !

C’est pourquoi, David termine son Psaume en donnant toute la gloire à Dieu et en disant au verset 14 : Béni soit l’Éternel, le Dieu d’Israël, d’éternité en éternité ! Amen ! Amen !

Ainsi, retenons dans ce Psaume cet enseignement ; que Dieu veut le meilleur pour chacun de ses enfants, mais il importe que nous puissions marcher dans la lumière en vivant suivant les principes de sa Parole, en suivant les lois spirituelles de son royaume. Selon ce qui est écrit dans Proverbes 3:1-2 : Mon fils, n’oublie pas mes enseignements, et que ton cœur garde mes préceptes ; car ils prolongeront les jours et les années de ta vie et ils augmenteront ta paix.

Et parce que nous sommes appelés enfants de Dieu en Jésus-Christ, fils de notre Père qui est dans les cieux, le Seigneur nous dit : Soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. (Matthieu 5:45, 48).

Oui, heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre !

Et sachez que déjà présentement, nous pouvons expérimenter cet héritage comme David le mentionne dans les quatre premiers versets du Psaume 41.