Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Psaume 39

La brièveté de la vie

(Lecture du Psaume 39). Si vous vous souvenez lorsque nous avons lu le Psaume 38, il décrivait la prière d’un grand malade, de David qui était atteint d’un mal brûlant qui dévorait ses entrailles et se trouvait sans force, brisé, abattu au dernier point, gémissant sous fait-il dans une telle situation ? Il s’approche de Dieu, il s’humilie, il reconnaît ses fautes, mais il continue à placer son espérance en l’Éternel qui demeure son secours, en l’Éternel qui est son salut.

La Bible nous dit que pour l’homme, il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés ; si ce n’est le nom de Jésus, le Fils de Dieu. (Actes 4:12).

C’est pourquoi, nous dit l’Épitre de Jacques ; quelqu’un est-il dans la souffrance, qu’il prie, qu’il s’approche de Dieu et Dieu s’approchera de lui. Mais qu’il sonde également son cœur et demande à Dieu de l’éclairer, afin qu’il soit conduit sur la voie de l’éternité en disant : Seigneur qu’as-tu à me dire ? Parle Éternel, car ton serviteur écoute.

C’est justement dans de telles circonstances, lorsque nous sommes arrêtés dans nos activités par l’épreuve, que nous sommes appelés à nous taire et à être à l’écoute de la voix de Dieu.

Là encore, la Bible nous exhorte en disant : Que tout homme soit prompt à écouter et lent à parler. (Jacques 1:19).

Au Psaume 39, David reconnaît la fragilité de la vie humaine ; oui, la vie de l’homme est très courte. Nous le savons tous que la vie est courte, et pourtant, l’homme semble vivre comme s’il allait passer l’éternité ici-bas. Combien nombreux sont ceux qui ont fait de beaux projets et qui brusquement se sont retrouvés dans l’au-delà sans s’être préparés !

L’homme court après ce qui est éphémère, après le vent et il amasse ici-bas en faisant également des projets à très long terme, comme s’il allait en jouir éternellement. Il ne semble pas réaliser que demain ne lui appartient pas et qu’il pourrait très bien, en se réveillant, comparaître devant Dieu ; puisqu’il est réservé aux hommes de mourir une seule fois après quoi vient le jugement. (Hébreux 9:27). Il est dit également que chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même. (Romains 14:12). C’est pourquoi la Bible nous dit de racheter le temps, car les jours sont mauvais et de ne pas être inconsidérés ou sans réflexion, mais de comprendre quelle est la volonté du Seigneur. (Éphésiens 5:16-17). Les jours sont mauvais, car justement nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu, chacun vit pour lui-même, en ne recherchant que ses propres intérêts, au lieu de rechercher premièrement le royaume de Dieu et sa justice. Les jours sont mauvais, car les hommes préfèrent le plaisir plus que Dieu.

Moïse qui a vécu jusqu’à cent vingt ans a fait cette prière en disant : Seigneur, enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse. (Psaume 90:12).

C’est particulièrement lorsque l’on est frappé par la maladie, en étant dans la souffrance, et sans force, que l’on réalise la fragilité de n’oublions pas que l’on peut être terrassé et emporté à tout âge, même sans être malade !

David l’a compris et son Psaume 39 sur la brièveté de la vie, il l’a confié au chef des chantres. A Jéduthun, afin qu’il soit appris et chanté. Le nom de Jéduthun veut dire : Louange, ou chœur de louange. Cet homme rempli du Saint-Esprit avait été choisi pour louer l’Éternel, car sa miséricorde dure à toujours. (I Chroniques 16:41-42). Il prophétisait aussi en s’accompagnant de la harpe, du luth et des cymbales selon I Chroniques 25:1.

S’il est écrit dans I Corinthiens 14 au sujet des dons spirituels, que celui qui prophétise, parle aux hommes, les édifie, les exhorte, les console, (I Corinthiens 14:3). Celui qui prophétise, peut aussi le faire en chantant, puisque Paul dit : Je chanterai par l’Esprit. (I Corinthiens 14:15).

Ce qui fait allusion, non seulement au chant en langue, mais également à la prophétie chantée. Il nous est d’ailleurs demandé de nous entretenir par des cantiques spirituels dans Éphésiens 5:19 ; c’est-à-dire par des cantiques qui ne sont pas tirés d’un recueil, ou de petits chœurs appris, mais des cantiques chantés sous l’inspiration de la grâce. (Colossiens 3:16). Et la prophétie est une parole inspirée.

Ainsi, le frère Jéduthun était de ceux qui prophétisaient en chantant et en s’accompagnant de au chef des chantres que David remet ce Psaume 39, qui est également inspiré, afin qu’il soit chanté.

En tant qu’enfants de Dieu, nous sommes tous appelés à faire sortir de notre bouche des paroles qui servent à l’édification et qui puissent communiquer une grâce à ceux qui les entendent. (Éphésiens 4:29). Selon ce qui est écrit : Si quelqu’un parle, que ce soit comme annonçant les oracles de Dieu. (I Pierre 4:11).

S’il fallait mettre sur une balance toutes nos paroles, de quel côté la balance pencherait ; du côté des paroles vaines et inutiles, ou du côté de celles qui édifient ?

C’est ainsi que face à la brièveté de la vie, David réalise qu’il doit veiller sur ses réactions et sur ses paroles. Il le mentionne au verset 2 : Je disais : Je veillerai sur mes voies, de peur de pécher par ma langue ; je mettrai un frein à ma bouche, tant que le méchant sera devant moi.

Nous sommes appelés à veiller, à être vigilants. Premièrement parce que nous vivons dans un corps de chair et que la chair a des désirs, des pensées contraires à ceux de l’Esprit. (Galates 5:17). Jésus l’a fait remarquer à ses disciples, lorsque dans le jardin de Gethsémané, il leur avait demandé de le soutenir dans la prière et qu’ils se sont tous endormis. Ils n’avaient pu veiller une heure dans leur a dit : Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation, car si l’esprit est bien disposé, sachez que la chair est faible. (Matthieu 26:41).

C’est ainsi que la prière nous aidera à veiller sur nos voies, sur nos réactions, à avoir un contrôle sur notre bouche et à pouvoir freiner à temps, afin de ne pas entrer en collision et faire du dégât. Surtout lorsque des fois nous sommes provoqués par l’ennemi, par le méchant, dans le seul but de nous faire sortir de nos gonds, afin de nous faire dire ce que nous ne devrions pas ! Et si l’ennemi réussit, il a gagné et nous avons perdu une bataille. C’est pourquoi : Veillons !

N’est-il pas écrit que par tes paroles tu seras justifié et par tes paroles tu seras condamné  ? C’est pourquoi nous dit le Seigneur, au jour du jugement, les hommes rendront compte de toute parole vaine qu’ils auront proférée. (Matthieu 12:36-37).

Ainsi, face à la méchanceté et à la provocation de l’ennemi, David dit au verset 3 : Je suis resté muet, dans le silence ; je me suis tu, quoique malheureux ; et ma douleur n’était pas moins vive.

Nous ne sommes pas appelés à rendre le mal pour le mal, surtout dans l’épreuve, la souffrance et l’exaspération. Lorsque nous sommes au bout du rouleau, ne nous déchargeons pas sur ceux qui nous entourent, en voyant peut-être leur manque de compréhension, leur indifférence, ou en écoutant leur critique, leur jugement, leur raillerie ; ayons un contrôle sur notre langue. La Bible dit : Si tu as de mauvaises pensées, mets la main sur la bouche. (Proverbes 30:32). Car celui qui veille sur sa bouche et sur sa langue, garde son âme des angoisses. Mais celui qui ouvre de grandes lèvres court à sa perte. (Proverbes 13:3).

Lorsque le cœur est lourd et que l’on est chargé, au point d’exploser, approchons-nous du Seigneur et vidons-lui tout notre sac. D’ailleurs le Seigneur lui-même nous invite à venir à lui et à le faire. Jésus ne dit-il pas : Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. (Matthieu 11:28). Et encore : Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, de tous vos problèmes. (I Pierre 5:7).

David a été conduit à le faire, lorsqu’il dit au verset 4 : Mon cœur brûlait au dedans de moi, un feu intérieur me consumait.

Nous devons apprendre à ne rien garder, à ne rien accumuler à l’intérieur, car cela augmenterait encore davantage notre misère et notre souffrance, en nous rongeant et en nous écrasant. Mais apprenons à tout dire au Seigneur, car la prière est le moyen par lequel nous pouvons aussi vider notre cœur devant Dieu. C’est ce qu’a fait David. Il dit au verset 4 : Et la parole est venue sur ma langue. Éternel, dit-il encore au verset 5 : Dis-moi quel est le terme de ma vie, quelle est la mesure de mes jours ; que je sache combien je suis fragile.

L’omniscience de Dieu lui permet de connaître absolument tout au sujet de notre vie ; du commencement à la fin, ainsi que la durée de notre pèlerinage terrestre. Au Psaume 139, David mentionne cela en disant au verset 16 : Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui m’étaient destinés, avant qu’aucun d’eux existât. Verset.17 : Que tes pensées, ô Dieu me semblent impénétrables !

Mais malgré cela, jamais le Seigneur n’a signalé à qui que ce soit le nombre d’années qu’il passerait sur cette terre. Mais il a par contre souvent averti l’homme de la fin prochaine de son pèlerinage. Il l’a fait par exemple pour Aaron, en disant à Moïse : Prends Aaron et son fils Eléazar et fais le monter sur la montagne d’Hor. Dépouille Aaron de ses vêtements et fais-les revêtir à Eléazar son fils. C’est là qu’Aaron sera recueilli et qu’il mourra. (Nombres 20:26-27).

Il en a été de même pour Moïse, lorsque Dieu a choisi Josué comme successeur. De même pour le prophète Élie, il a su lorsqu’il arrivait au terme de sa carrière et qu’il allait être enlevé auprès de Dieu. Il y a un cas particulier dans la Bible, c’est celui du roi Ézéchias qui était malade à la mort et à qui Dieu a dit par le prophète Esaïe : Ainsi parle l’Éternel, donne tes ordres à ta maison, car tu vas mourir et tu ne vivras plus. (Esaïe 38). Mais suite aux larmes et à la prière du roi Ézéchias, le Seigneur lui a donné encore quinze années à vivre.

Suite à la prière de David qui se trouvait dans la souffrance et qui savait qu’il pouvait partir d’un moment à l’autre, il dit : Éternel ! Dis-moi quel est le terme de ma vie, quelle est la mesure de mes jours, le Seigneur ne lui a pas répondu en lui donnant un chiffre, ou en lui disant : il te reste encore tant de jours à vivre. Non !

C’est comme pour le retour du Seigneur Jésus, pour chercher son Église, nul ne connaît ni le jour, ni l’heure. Si nous connaissions le jour et l’heure de notre départ, nous serions tentés d’attendre la dernière minute avant de nous préparer. C’est pourquoi la Bible nous dit simplement : Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu ; et cela non pas dans dix ans, ni même demain, mais aujourd’hui. Le temps que Dieu nous donne, c’est : Aujourd’hui ! Aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. (Hébreux 3:7). Aujourd’hui, soyez réconciliés avec Dieu. Aujourd’hui est le jour du salut car demain peut être trop tard.

C’est pourquoi ne reportons pas à demain ce que Dieu nous demande de faire aujourd’hui. Dieu nous dit que le temps est court (I Corinthiens 7:29) et que nous devons racheter le temps car les jours sont mauvais. (Éphésiens 5:16).

Le Seigneur Jésus lui-même savait que le temps de son ministère ici-bas était de courte durée et c’est pourquoi il a dit : Il faut que je fasse, tandis qu’il est jour, les œuvres de celui qui m’a envoyé ; la nuit vient, où personne ne peut travailler. (Jean 9:4).

Éternel ! Dis-moi quel est le terme de ma vie ? (Verset 5).

Alors, Dieu nous dit : Toute chair est comme l’herbe et tout son éclat comme la fleur des champs. L’herbe sèche, la fleur tombe, quand le vent de l’Éternel souffle dessus. (Esaïe 40:6-7).

C’est ce que reprend David au verset 6 en disant : Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n’est qu’un souffle. Si au Psaume 90 il est dit que les jours de nos années s’élèvent à soixante et dix ans et pour les plus robustes à quatre-vingt ans, sur cette base, je sais par exemple que j’ai déjà fait environ les trois-quarts de mon pèlerinage terrestre. Mais le point important n’est pas tellement le nombre de nos années ici-bas, comme certains peuvent le penser. Car nous voyons qu’il y a un acharnement terrible à essayer de prolonger la vie de l’homme, car l’homme réalise quand même que la mort est un ennemi implacable qui ne craint personne. Mais cet ennemi qu’est la mort ne sera jamais vaincue par la science humaine, ni par l’acharnement thérapeutique. Seul Jésus-Christ, le Fils de Dieu a vaincu la mort par sa résurrection ; et il a pu dire : Je suis la résurrection et qui croit en moi vivra, quand même il serait mort et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? (Jean 11:25-26). Jésus-Christ nous donne la vie éternelle, et c’est à nous de la recevoir par !

Ainsi, ce qui est important, en ce qui concerne notre vie terrestre, c’est comment avons-nous vécu ici-bas et pour qui avons-nous vécu ? Puisque nous n’avons qu’une seule vie à passer sur cette terre. Dieu nous a créé pour lui, afin que nous l’aimions, le suivions, le servions, le glorifions et l’adorions. N’est-il pas écrit : Tu adoreras le Seigneur ton Dieu et tu le serviras lui seul. (Matthieu 4:4). Mais comment vivent la majorité des humains ? La Bible le dit : Nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu, tous sont égarés, tous sont pervertis. (Romains 3:11).

Oui, dit David au verset 7 : L’homme se promène comme une ombre, il s’agite vainement ; il amasse et il ne sait qui recueillera.

Je pense à ce passage du livre d’Habakuk chapitre 2 verset 13 qui dit : Voici, quand l’Éternel des armées l’a résolu, les peuples travaillent pour le feu, les nations se fatiguent en vain.

Je ne dis pas que nous devons nous asseoir et ne plus rien faire, mais tout ce qui n’est pas fait dans la volonté et le plan de Dieu disparaîtra. C’est pourquoi, Jésus lui-même a dit : Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle. (Jean 6:27).

La vie de l’homme est si courte, puisque tout ici-bas passe, David dit au verset 8 : Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ? En quoi ou en qui devons-nous placer notre espérance ?

Certainement pas en nous-mêmes et certainement pas dans tout ce que le monde peut nous offrir, car le monde passe et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement. (I Jean 2:17). C’est pourquoi David dira au verset 8 : En toi est mon espérance.

Job a dit : Je sais que mon rédempteur est vivant et Paul a déclaré : Je sais en qui j’ai cru.

Ce qui importe finalement, ce n’est pas ce qui est terrestre, ce qui est physique, mais ce qui est spirituel et éternel. Ce qui est important, c’est ma relation personnelle avec Dieu, ma marche dans sa volonté. Aussi, il importe d’ôter tout ce qui pourrait nous séparer de Dieu ; c’est-à-dire, tout péché et toute désobéissance à la Parole de Dieu. David dira au verset 9 : Délivre-moi de toutes mes transgressions ! Sachant que ce sont nos péchés qui mettent un mur de séparation entre Dieu et nous, ce sont nos péchés qui nous cachent sa face et l’empêchent de nous écouter. (Esaïe 59:2). Mais gloire à Dieu, car si nous les lui confessons, le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché. Ainsi notre espérance n’est pas vaine dans le Seigneur et les moqueries des insensés au sujet de notre foi sont nulles, car Dieu agira en notre faveur, comme le dit encore David au verset 9 : Ne me rends pas l’opprobre de l’insensé ! Ainsi, face aux circonstances de la vie, aux difficultés et aux souffrances que le croyant peut rencontrer durant son pèlerinage terrestre, il met sa confiance en Dieu, même s’il ne comprend pas toujours tout. C’est ce que fait David en disant au verset 10 : Je reste muet, je n’ouvre pas la bouche, car c’est toi qui agis. C’est ce que dira aussi Job au sein de sa souffrance dans Job 39:37 : Voici je suis trop peu de chose ; que te répliquerais-je ? Je mets la main sur ma bouche.

Mais à cause de la miséricorde et de la bonté du Seigneur, David fera encore cette prière en disant au verset 11 : Seigneur détourne de moi tes coups ! Car je succombe sous les attaques de ta main. Oui, David comprend et accepte que l’Éternel châtie l’homme en le punissant de son iniquité selon le verset 12 ; comme il est dit ailleurs que le Seigneur châtie celui qu’il aime et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. (Hébreux 12:6). Sans la correction, beaucoup ne seraient pas revenus au Seigneur. Dieu nous veut entièrement à lui ; c’est pourquoi il enlève des fois tous nos appuis ; comme il est dit encore au verset 12 : Tu détruis comme la teigne ce qu’il a de plus cher. Dieu veut avoir la première place dans notre vie ; ne l’oublions pas. C’est pourquoi Jésus a déclaré que quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède, ne peut être mon disciple. (Luc 14:33). Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la sauvera. (Marc 8:35).

Pour cela, il doit réaliser comme David que tout homme devant Dieu n’est qu’un souffle. (Verset 12).

Pour terminer son Psaume, David adresse à l’Éternel une prière de délivrance. Il a compris la leçon et il sait que la vie de l’homme ici-bas est très courte. Oui, nous sommes pèlerins et voyageurs sur cette terre et ici-bas nous sommes appelés à vivre uniquement pour la gloire de Dieu qui nous a créés et qui nous a sauvés par Jésus-Christ.

Ainsi, David dit au verset 13 : Écoute ma prière, Éternel, et prête l’oreille à mes cris ! Ne sois pas insensible à mes larmes ! Car je suis un étranger chez toi, un habitant comme tous mes pères ; c’est-à-dire de passage. Nous savons en effet que pour nous qui avons mis notre espérance dans le Seigneur, notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ qui transformera le corps de notre humiliation en le rendant semblable au corps de sa gloire par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses. (Philippiens3:20-21).

David qui avait aussi cette espérance dira encore au verset 14 : Seigneur détourne de moi le regard et laisse-moi respirer, avant que je m’en aille et que je ne sois plus !

Quand on réalise la brièveté de notre vie terrestre, on est conduit à nous détacher des choses d’ici-bas, pour nous affectionner et nous attacher aux choses d’en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu. (Col. 3:1-2).

Et on est conduit également à ne vivre que pour le Seigneur de gloire qui nous a rachetés à un si grand prix, afin que nous lui appartenions entièrement, corps, âme et esprit.

La vie terrestre est si courte face à l’éternité !

Comment vis-tu et pour qui vis-tu ?

Veux-tu une fois pour toutes placer ta vie sur l’autel de la consécration en disant : Seigneur c’est pour toi que je veux vivre.