Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Psaume 23 - V

Le divin Berger - V

Dimanche dernier, nous avons vu que lorsque la brebis du Seigneur marche dans la vallée de l’ombre de la mort, elle ne craint aucun mal, car le divin Berger est toujours présent à ses côtés.

Ensuite, David continue son Psaume en montrant que le Berger ne travaille pas les mains vides, mais il possède deux outils de travail qui sont : la houlette et le bâton. Lorsque la brebis voit la houlette et le bâton du Berger, elle est rassurée et elle se sait en sécurité, car elle n’a absolument aucune défense contre l’adversaire ; et sans berger, elle est entièrement à la merci de l’ennemi. C’est pourquoi la Bible déclare que loin de Dieu, loin du divin Berger, l’homme n’a aucune protection possible, il devient une proie facile, tombe sous les griffes du prince des ténèbres, pour devenir un esclave de Satan. Ainsi la seule protection pour une brebis, c’est d’être sous la houlette du divin Berger.

C’est pourquoi Jésus a dit : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos ; je vous donnerai une protection ; car il est le Bon Berger, il est le seul qui puisse nous garder et nous protéger.

La houlette est une longue baguette retournée à une extrémité et elle est le signe distinctif du berger et de son autorité sur ses brebis. Un peu comme la verge de Moïse, par laquelle Dieu a fait des miracles pour convaincre Pharaon de sa mission divine, mais aussi pour rassurer le peuple d’Israël. Ainsi, être sous la houlette du Berger, c’est être sous son autorité, sous sa responsabilité, sous sa direction, sous sa protection, mais c’est aussi lui être entièrement soumis.

La houlette du Berger représente aussi le caractère du Berger, sa bienveillance, sa bonté, sa patience, sa douceur, ses tendres soins à l’égard de ses brebis. Jésus n’a-t-il pas dit : Je suis doux et humble de cœur.

Au sujet des brebis qui le suivent, Jésus a encore déclaré : Je leur donne la vie éternelle et elles ne périront jamais et personne ne les ravira de ma main (Jean 10:28). Oui, Il sait les garder.

En tant que Berger, le Seigneur emploie très souvent sa houlette ; soit pour nous attirer à lui, pour garder le troupeau uni, pour relever les brebis qui sont couchées et paresseuses, ou pour retenir encore celles qui s’éloignent un peu trop du troupeau.

Cette houlette peut représenter l’action du Saint-Esprit à notre égard, ainsi que les différents ministères donnés à l’Église pour nous attirer doucement vers le Seigneur, pour nous relever, nous consoler, nous réveiller, nous ramener si l’on s’est écarté, et pour nous guider.

Sachons que la bonté et la patience de Dieu à notre égard sont immenses.

Il nous a racheté à un grand prix et nous lui appartenons ; nous sommes ses enfants, aussi soyons conscients de nous trouver sous sa garde et que nous sommes l’objet de sa tendre affection. Il nous dit dans sa parole : Je t’aime d’un amour éternel ; c’est pourquoi je te conserve ma bonté (Jérémie 31:3).

Malheureusement, c’est souvent à cause de notre désobéissance, de notre entêtement et de notre obstination, que nous nous plaçons dans des situations difficiles, dangereuses et dans des impasses, et que nous nous attirons beaucoup d’ennui. C’est alors que le Berger a besoin d’utiliser sa houlette pour nous retirer des ronces et des buissons épineux, et même parfois d’une pente escarpée, d’un fossé ou d’un ravin pour nous ramener à lui.

L’autorité du divin Berger sur nous, c’est sa Parole qui est puissance et vie, Parole de réconfort et de guérison pour nous relever. La Parole de Dieu est là pour que nous nous soumettions, mais aussi pour nous garder, nous protéger, nous rassurer dans ce monde de confusion ; elle est une lampe à nos pieds et une lumière sur notre sentier (Psaume 119:105).

Ta houlette et ton bâton me rassurent.

Le bâton du berger représente son autorité, sa force, sa puissance de protection, mais aussi la discipline qu’il exerce à notre égard. Le bâton du berger était un bois noueux qui servait de massue et qui était une arme défensive contre toute attaque de l’ennemi, des brigands, ou contre les animaux sauvages. David s’en est sûrement servi contre le lion et l’ours, lorsqu’il était berger du troupeau de son père (I Samuel 17:34).

Le Seigneur Jésus s’est servi du bâton de la Parole de Dieu pour résister et chasser le serpent ancien, le dragon, le diable, lors de la tentation dans le désert.

Il est écrit dans Éphésiens 6:17 : Prenez l’épée de l’Esprit qui est la Parole de Dieu,afin de lutter contre l’ennemi et résistez-lui avec une foi ferme. Pour le berger on dirait : prends le gourdin de l’Esprit qui est la Parole.

Parce que l’Éternel est notre Berger, nous pouvons être assurés de sa protection divine, si toutefois nous sommes dans sa bergerie et si nous le suivons de près ; selon qu’il est écrit : Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant (Psaume 91).

Le bâton du berger n’est pas seulement employé pour donner des coups à l’ennemi, mais il est aussi employé comme instrument disciplinaire contre les brebis rebelles. Ainsi, parce que l’Éternel est mon Berger, je ne manquerai point dedisciplineet deprotection. Les deux vont ensemble, car sachons que des brebis indisciplinées ne pourront pas facilement être protégées. Ainsi la discipline exercée par le divin Berger avec le bâton ; et cela fait mal en général, servira à notre bien, pour notre protection, notre correction, notre éducation et cela servira même à la protection de tout le troupeau ; car une seule brebis désobéissante et rebelle risquerait même d’entraîner tout le troupeau à la perdition. Ne dit-on pas, suivre comme des montons ? C’est-à-dire aveuglément !

C’est alors que le bâton du berger est lancé en direction de la brebis rebelle, il pourra la blesser ou même lui casser une patte ; et ceci dans le but de la sauver, ainsi que tout le troupeau.

N’est-il pas écrit : Avant d’avoir été humilié je m’égarais, maintenant j’observe ta Parole (Psaume 119:67). On peut dire que ce sont des coups salutaires. Comprenons-le !

Le roi Ézéchias a pu dire : Voici mes souffrances mêmes sont devenues mon salut (Esaïe 38:17).

Oui, ta houlette et même ton bâton me rassurent, car ils m’aideront à marcher droit ; c’est une grâce.

Les coups de bâton du divin Berger peuvent se manifester de différentes manières à notre égard :

1- Par sa Parole qu’il emploie pour nous reprendre et pour nous corriger. Il est écrit que la Parole de Dieu peut être comme un feu qui consume, comme un marteau qui brise le roc, comme une épée à deux tranchants qui pénètre et qui sépare, comme un miroir qui révèle notre nature et cela peut faire aussi très mal.

N’est-il pas dit dans II Timothée 3:16-17, que toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre.C’est pourquoi le psalmiste déclare : Je serre ta Parole dans mon cœur afin de ne pas pécher contre toi (Psaume 119:11).

2 - Le bâton peut être aussi la conviction produite par le Saint-Esprit à notre conscience, à notre cœur, afin de nous ramener au bercail. Lorsque David s’est trouvé sous la conviction de péché par le Saint-Esprit à cause de sa désobéissance, il a écrit au Psaume 32:3-4 : Je gémissais toute la journée car nuit et jour ta main s’appesantissait sur moi.

3 - Le bâton du divin Berger peut être aussi des circonstances pénibles que le Seigneur peut permettre dans notre vie, afin de réveiller notre esprit et de nous ramener près de lui.

Nous avons l’exemple du fils prodigue : Il a fallu sa faillite, son dénuement, sa pauvreté, son humiliation pour le ramener à la maison.

Dans le livre de Job, il est dit comment Dieu emploie des fois son bâton pour ramener une brebis rebelle ; en parlant de diverses manières ; même par la douleur physique et il est dit : Voilà tout ce que Dieu fait, deux fois, trois fois avec l’homme pour ramener son âme de la fosse, pour l’éclairer de la lumière des vivants (Job. 33:14-30).

N’est-il pas écrit quetoutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu  ? (Romains 8:28).

Ainsi, la discipline exercée dans l’amour, est une sécurité et une protection. C’est pourquoi la Bible nous enseigne à l’exercer dans l’éducation des enfants au sein de la famille. Comme il est mentionné dans Proverbes 23:13-14 : N’épargne pas la correction à l’enfant ; si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. En le frappant de la verge, tu délivreras son âme du séjour des morts.

Ainsi que dans Proverbes 13:24, qui dit : Celui qui ménage sa verge hait son fils, mais celui qui l’aime cherche à le corriger.C’est une discipline à exercer dans l’amour.

Dans la société, la discipline doit aussi être exercée suivant les lois établies pour la paix et la sécurité, et cela dans la justice par les autorités compétentes. Cela aussi vient de Dieu qui est un Dieu d’ordre. C’est pourquoi la Bible nous dit dans I Pierre.2:13-14 : Soyez soumis, à cause du Seigneur, à toute autorité établie parmi les hommes, soit au roi comme souverain, soit aux gouverneurs comme envoyés par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien.

De même que dans Romains 13:1, il est dit : Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. C’est pourquoi celui qui s’oppose à l’autorité résiste à l’ordre que Dieu a établi.

Dans l’Église de Dieu, la discipline doit aussi être appliquée selon l’enseignement de la Parole de Dieu. L’apôtre Paul dira à Timothée : Prêche la Parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte avec toute douceur et en instruisant (II Timothée 4:2).

Ailleurs il est écrit : N’est-ce pas ceux du dedans (de la bergerie)que vous avez à juger ? (I Corinthiens 5:12). Jésus lui-même a dit : Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul (Matthieu 18:15).

Lorsque le bâton du Berger nous atteint au flanc, alors revenons vite tout près du Berger en lui disant : Merci Seigneur ; mais en lui demandant aussi de nous aider à apprendre la leçon.

Le Seigneur nous dit dans Apocalypse 3:19 : Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. C’est pourquoi aie donc du zèle, et repens-toi.Ayons du zèle pour nous humilier et pour nous repentir, quand cela est nécessaire !

N’oublions pas qu’en tant qu’enfants de Dieu, nous n’avons pas seulement part aux bénédictions du Père, mais aussi aux corrections ; carquel est le fils qu’un père ne châtie pas ? (Hébreux 12:5-11) C’est un privilège, car Dieu s’occupe de nous.

Ta houlette et ton bâton me rassurent, me sécurisent.La sécurité est fondée sur une bonne garde, une bonne protection. En ce qui concerne nos biens terrestres, nous sommes assez sages et suffisamment prudents pour placer par exemple des serrures de sécurité ou des chaînettes à nos portes d’appartement. Il y en a qui installeront des coffres forts, des alarmes et feront encore appel à des services de sécurité, à la police, etc. Mais la sécurité est fondée également sur certaines conditions ; comme par exemple, sur l’observation et le respect des règlements établis pour notre protection. Car à quoi me sert-il d’avoir de bonnes serrures, si je ne ferme pas à clef, ou de bonnes alarmes, si je ne les enclenche pas ? De même pour assurer une certaine sécurité lors de nos déplacements sur les routes, on a établi un code routier et placé des panneaux de signalisation.

Maintenant, ce que j’aimerais dire, c’est qu’en tant que brebis du Seigneur, il ne suffit pas de dire : j’ai la foi dans mon divin Berger, ainsi, il n’y a pas de problème, je peux brûler tous les feux rouges et rouler aussi vite que je peux car je serai gardé ! Non ! Car sachez que le Seigneur ne pourra pas vous garder si vous enfreignez la loi ; même le code de la route.

N’est-il pas dit que la foi sans les œuvres est morte ; ce qui veut dire que si j’ai foi en Dieu, je me soumettrai à sa Parole, ainsi qu’aux lois établies et qui ont d’ailleurs été voulues par Dieu. Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais un Dieu d’ordre et de paix et c’est pour cela qu’il a établi des autorités qui ont institué des lois et des règlements, afin que nous vivions en paix et dans la tranquillité. C’est pourquoi il nous est demandé de prier pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille en toute piété et honnêteté (I Timothée 2:2).

Si en Christ nous sommes libres, selon ce qui est écrit : C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis (Galates 5:1). Ne faisons cependant pas de cette liberté un prétexte pour vivre dans le péché et le désordre ; car nous sommes justement libres, afin de ne plus être esclaves du péché et de Satan ; nous sommes libres, afin de ne plus être soumis aux convoitises de la chair et libres de pouvoir résister au mal, à la tentation et de chasser le démon. Nous sommes enfin libres de pouvoir aimer Dieu de tout notre cœur, de le servir et de vivre selon sa Parole.

Ainsi, comprenons que le but de la correction avec le bâton du divin Berger, c’est afin que nous apprenions l’obéissance et que nous nous corrigions ; c’est afin que nous changions de conduite et d’orientation et que nous participions à sa sainteté (Hébreux 12:10).

Oh !Si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve et ton bonheur comme les flots de la mer (Esaïe 48:18).

Puissions-nous alors dire, merci Seigneur pour tes corrections, car elles sont pour mon bien.

Verset 5 : Tu dresses devant moi une table, en face de mes adversaires.

Pour les brebis, cette table dressée peut représenter un alpage, un haut plateau qui a été soigneusement préparé avant l’arrivée du troupeau. Un endroit où les brebis peuvent être en sécurité, car cette table de brebis a été débarrassée de tout ce qui pourrait être dangereux : épines, plantes vénéneuses, serpents, etc. C’est un plateau où se trouvent toute la nourriture nécessaire et toute l’eau suffisante pour la santé, la croissance et la prospérité des brebis. C’est un peu comme une table bien garnie au milieu du désert. C’est exactement ce que notre divin Berger a préparé pour nous : Tu dresses devant moi une table.Lorsque la table est dressée, c’est qu’elle a été soigneusement préparée et qu’elle contient tout le nécessaire pour le repas ; et pas n’importe quoi, mais tout ce qu’il y a de meilleur et rien ne manque. Aussi nous pouvons nous approcher en toute confiance et sécurité, avec une grande joie et un bon appétit.

Je suis dans la joie quand on me dit : Allons à la maison de l’Éternel (Psaume 122:1).

Pourquoi ? Parce que j’y rencontre le divin Berger et qu’il y a une table dressée et bien garnie ! C’est pourquoi, ayons soif et soyons gloutons de cette nourriture spirituelle qui donne la vie.

Pour dresser une table, cela demande une bonne préparation et beaucoup de travail. C’est le bon Berger lui-même qui a tout préparé pour dresser la table. Il a travaillé très durement, avec beaucoup de soin et il y a mis un très grand prix ; cela lui a coûté beaucoup de souffrance et d’agonie ; il a tout donné, car c’est au prix de sa vie que cette table a été dressée. Cette table représente toute l’œuvre du Seigneur Jésus pour nous. Il a tout accompli à la croix pour notre salut, notre bien être, pour notre vie présente et à venir. Rien ne manque. Pour préparer cette table, notre divin Berger s’est identifié à notre vie ici-bas en devenant semblable à nous en toutes choses. Il est déjà passé avant nous par toutes les situations et toutes les difficultés que nous pourrions rencontrer ; ainsi il nous comprend, il connaît nos souffrances, nos faiblesses et nos tristesses ; il les a portées en son corps ; il était l’homme de douleur et habitué à la souffrance. Il a eu faim et il a eu soif, il a été fatigué et il a pleuré ; il a aussi connu des angoisses. Il connaît nos tentations et il connaît les attaques de l’ennemi ; mais il a triomphé de toutes ces situations et il est sorti vainqueur.

Maintenant, il dresse une table devant nous, contenant tout le résultat de son travail et il nous dit : Viens ! Viens t’asseoir à mes côtés et reste en communion avec moi. Car la table, c’est aussi de passer du temps ensemble avec le divin Berger. Combien de temps passes-tu à table avec le bon Berger ? (Si vous prépariez un bon repas avec amour, durant des heures et que la seule préoccupation de vos invités soit de manger le plus rapidement possible, pour ensuite filer, en négligent la communion, que penseriez-vous d’une telle attitude ?).

Priez sans cesse nous dit la Bible. Oui, cultivons cette communion avec le Berger. Il y en a qui n’ont plus le temps et même, mangent en courant ! C’est paraît-il la vie en occident, mais c’est pourquoi aussi, il y a tant de malades et de détraqués ! C’est pourquoi, arrête-toi et prends du temps. Car ainsi parle le divin Berger : C’est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c’est dans le calme et la confiance que sera votre force (Esaïe 30:15).

Cette table est dressée en face des adversaires ; c’est une table de bénédictions où l’on est en sécurité et où l’on se repose ; même en face des adversaires ! C’est formidable ! Les adversaires sont là, oui, c’est vrai, mais nous arrivons à être confiants et à demeurer dans la victoire. Comme Élisée qui était paisible, face à l’armée syrienne qui avait entouré la ville de Dothan où il résidait, afin de le capturer (II Rois 6:15-17).

Ce n’est pas à nous de combattre. N’est-il pas écrit quece n’est ni par la puissance ni par la force, mais c’est par mon Esprit dit l’Éternel des armées (Zacharie 4:6).

Une table en face de mes adversaires. Mais qui sont ces adversaires ?

1 - Satan, le prince des ténèbres. Il est dit que le monde entier est sous la puissance du malin. Avant de nous placer sous la houlette du divin Berger, nous étions esclaves de Satan et nous accomplissions sa volonté et ses désirs. En venant à Christ et en le recevant comme notre Sauveur, notre Seigneur et notre Berger, la Bible déclare que nous sommes passés des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu. C’est ainsi que Satan avec ses légions de démons deviennent forcément les ennemis acharnés de nos âmes. L’apôtre Paul dira quenous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes (Éphésiens 6:12).

Seulement, en face de ces adversaires, il y a une table dressée : La croix du Seigneur Jésus-Christ et c’est là que notre divin Bergera dépouillé toutes les dominations et les autorités, et qu’il les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles (Colossiens 2:14-15).

L’adversaire est là, oui, mais une table a été dressée et à cette table, l’adversaire ne peut pas se tenir, car c’est là même qu’il a été vaincu. Alléluia !

2 - Le monde.La Bible nous dit quel’amour du monde est inimitié contre Dieu et que celui qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.

Le monde, c’est l’esprit méchant et mauvais qui régit le siècle présent et qui est corrompu et ne connaît pas Dieu ; car il s’oppose à Dieu.

Satan qui est le prince de ce monde, le façonne à son image à tous les niveaux et dans tous les domaines ; que ce soit dans la politique, l’économie, les sciences, les arts, la musique, les sports et la religion. Le but du diable est de conduire les hommes toujours plus loin de Dieu dans l’aveuglement et la rébellion. Mais Jésus a vaincu le monde et entre le monde et ses brebis, il a dressé une table qui met une nette séparation. C’est pourquoi il est écrit : Séparez-vous et ne touchez pas à ce qui est impur et je vous accueillerai (II Corinthiens 6.17).

Dans sa prière sacerdotale Jésus a dit concernant ses disciples : Ils ne sont pas du monde comme moi je ne suis pas du monde : Je ne te prie pas de les ôter du monde, mais de les préserver du mal (Jean 17:15). Si nous voulons être protégés contre l’influence de ce monde pécheur, demeurons sur le terrain de la table dressée en face de nos ennemis ; c’est-à-dire à la croix.

3 - La chair.C’est notre vieille nature. La Bible nous dit : Bien-aimés, je vous exhorte comme étrangers et voyageurs sur la terre à vous abstenir des convoitises charnelles qui font la guerre à l’âme (I Pierre 2:11). {}Ce troisième adversaire, c’est ma vieille nature toute entière, monMOIqui est incapable de faire le bien et qui ne peut être amélioré ni sanctifié. {}La Bible dit quela chair a des désirs contraires et ils sont opposés à ceux de l’Esprit (Galates 5.17).

Comment vaincre et triompher de cet adversaire ? Qui me délivrera ? Eh bien, oui, grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur, nous pouvons être délivrés de cet ennemi. C’est encore à la table dressée par Jésus-Christ le bon Berger que nous trouvons la victoire. C’est à la croix que notre vieil homme, notre vieille nature a été crucifiée avec Christ. C’est pourquoi il est dit : Regardez-vous comme morts au péché et offrez maintenant vos membres à Dieu comme des instruments de justice (Romains 6:11-13).

La table est dressée face à cette vieille nature et à toutes ses œuvres de la chair. Ainsi, nous pouvons maintenant marcher par l’Esprit de vie de Dieu, qui nous a affranchis du péché et de la mort et nous donne la capacité de marcher en nouveauté de vie (Romains 8:2).

En face de mes adversaires, tu dresses devant moi une table.Lorsque nous prenons le repas du Seigneur, le pain et le vin de la Sainte Cène, cette table du Seigneur nous rappelle la grande victoire de Jésus-Christ sur l’adversaire. Entre l’ennemi et moi se tient la croix. A la croix, Satan ne peut plus nous accuser, car le sang de Christ a coulé et il nous a lavés.

Cette table dressée nous parle encore de toutes les bénédictions qui découlent de la croix de Jésus-Christ. Vous avez tout pleinement en Christ nous dit la Bible.

Aujourd’hui, le Seigneur adresse encore à chacun, cette invitation, afin de venir à la table qu’il a dressée spécialement pour nous. Venez ! Dit-il car le festin est prêt et tout est accompli.

Si des fois le divin Berger doit manier encore son bâton à notre égard, c’est parce qu’il nous aime et qu’il ne veut pas la mort du pécheur, mais qu’il se repente et qu’il vive. C’est pourquoi le bon Berger déclare encore ce matin en nous disant : Comprenez ce que je désire ; c’est que vous changiez de conduite et que vous vous détourniez de toutes vos transgressions. C’est pourquoi, revenez, revenez de votre mauvaise voie et pourquoi mourriez vous ?

A certaines brebis on pourrait des fois dire : N’avez-vous pas reçu assez de coups de bâton ? Alors, s’il vous plaît, ne continuez pas à vous entêter ! Comprenez quelle est la volonté de Dieu à votre égard. Le bon Berger vous attend les bras grands ouverts et il a dressé une table magnifiquement garnie et spécialement pour vous.