Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Psaume 23 - IV

Le divin Berger - IV

Le verset 4 nous dit : Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi.

L’Éternel n’est pas seulement notre Berger quand tout va bien, mais il est encore là présent à nos côtés dans les périodes de difficulté, d’épreuve et de danger. Lui-même nous a averti des problèmes que nous rencontrerons durant notre pèlerinage terrestre en disant : Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. (Jean 16:33).

Oui, le Seigneur est passé, lui aussi, par des chemins rocailleux et pénibles et face à la souffrance il n’a pas reculé, puisqu’il est appelé par le prophète Esaïe : L’homme de douleur qui est habitué à la souffrance. (Chapitre 53, verset 3). Notre Berger est allé jusqu’à donner sa vie pour sauver ses brebis. C’est ce que nous lisons dans Jean 10:11-15, où le Seigneur déclare : Le mercenaire qui n’est pas le berger et à qui n’appartiennent pas les brebis voit venir le loup, abandonne les brebis et prend la fuite et le loup les ravit et les disperse. Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire et qu’il ne se met point en peine des brebis. Mais moi dit Jésus, je suis le bon Berger et je donne ma vie pour mes brebis.

Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort.

Cette vallée, c’est le danger qui est autour de nous et que nous côtoyons presque tous les jours sans souvent nous en rendre compte ; car la mort menace de tous côtés ; c’est un ennemi. D’ailleurs la Bible déclare que le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort. (I Corinthiens 15:26).

Savez-vous combien de fois depuis votre naissance vous avez déjà frôlé la mort ; que ce soit dans la maladie, lors d’accidents ou des risques d’accidents, suite à des menaces de tout genre, exposé à des violences, des brigandages, des manifestations publiques, des émeutes, où même pour certains à des guerres ? Nous tous, nous ignorons le nombre de fois que nous avons frôlé la mort, mais il peut être très grand !

Je sais qu’à l’âge de quatre ans, j’avais été renversé aux Ponts-de-Martel par une moto ; c’était l’ombre de la mort, mais je me suis relevé sans égratignure. De même lors d’accidents ou de risques incroyablement nombreux d’accidents sur les routes ! C’est encore l’ombre de la mort qui semble nous suivre. Combien de fois en pleine brousse africaine, j’ai agonisé, déliré, atteint par la fièvre, la malaria, la dysenterie et je ne sais pas quoi encore, par des attaques de l’ennemi de nos âmes ; c’était encore l’ombre de la mort. Lors d’insécurité au Zaïre, combien de fois j’aurais pu perdre la vie, lorsque par exemple j’avais été arrêté avec le fusil mitrailleur braqué dans le dos. C’était encore l’ombre de la mort. Il y a de ces vallées de l’ombre de la mort, dont nous sommes seulement conscients après y être passés, et nous pouvons dire ensuite : Ouf ! Merci Seigneur de m’avoir gardé ! Mais il y en a des centaines d’autres que nous ignorons !

Pensez un peu ; combien nombreux sont ceux qui sont morts simplement en traversant la route, en se déplaçant dans une voiture, en vacances, à la montagne, à la mer, en mangeant un aliment toxique, en avalant de travers. Ces derniers jours par exemple, suite à la forte tempête, des arbres sont tombés, des tuiles et d’autres objets ont volé ; l’ombre de la mort est là, toujours présente. C’est pourquoi j’aimerais bien crier à tout le monde : Mettez-vous en règle avec Dieu et soyez réconciliés avec Dieu avant qu’il ne soit trop tard, car nul ne sait ni le jour, ni l’heure de son départ. Mais pour nous brebis du Seigneur, nous ne craignons pas la mort, car celui qui est la résurrection et la vie est avec nous et il est en nous. Oui, le divin Berger est toujours là présent à nos côtés avec ses anges, selon ce qui est écrit : l’ange de l’Éternel campe autour de ceux qui le craignent et il les arrache au danger. Sentez et voyez combien l’Éternel est bon ! (Psaume 34:8-9).

Ainsi, nous pouvons être assurés que lorsque nous marchons dans la vallée de l’ombre de la mort, le divin Berger est toujours là, présent à nos côtés ; soit pour nous en faire sortir, soit pour nous aider à la traverser jusqu’au bout sans crainte.

N’oublions pas qu’il est écrit : Quand jemarchedans la vallée de l’ombre de la mort ; ce qui veut dire que nous ne devons pas nous y arrêter. Car si nous suivons le divin Berger, il n’y aura jamais d’impasses. Aussi, ne nous arrêtons jamais, car nous risquerions de sombrer dans la détresse et l’angoisse et finalement de nous coucher, écrasés par le désespoir. Écoutons alors la voix du Seigneur qui nous dit : Ne crains pas, crois seulement et prends courage car je suis avec toi.

Dans le livre du prophète Esaïe au chapitre 43 versets 1 à 3, le Seigneur nous dit : Ne crains rien, car je te rachète, je t’appelle par ton nom : Tu es à moi ! Si tu traverses les eaux, je serai avec toi ; et les fleuves, ils ne te submergeront point ; si tu marches dans le feu, tu ne te brûleras pas, et la flamme ne t’embrasera pas. Car je suis l’Éternel, ton Dieu, le Saint d’Israël, ton Sauveur.

Il n’est pas dit : Si tu demeures dans les eaux et dans le feu ; maissi tu traversesles eaux etsi tu marchesdans le feu ; cela fait donc allusion à un passage, comme à un tunnel qui a un début et une fin. Ainsi la vallée de l’ombre de la mort n’est pas un lieu de résidence, mais un passage ; c’est pourquoi nous sommes appelés à marcher ; c’est-à-dire à continuer la course et à poursuivre le bon combat de la foi tout en ayant les regards fixés sur Jésus, car le divin Berger veut nous conduire plus loin, vers les hauteurs.

L’apôtre Paul en parlant de cette vallée nous dit dans II Corinthiens 4:16-18 : C’est pourquoi nous ne perdons pas courage. Et lors même que notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour. Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au delà de toute mesure, un poids éternel de gloire, parce que nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles.

Nous sommes tous passés un jour ou l’autre dans cette vallée, mais sachons aussi qu’un jour, nous la traverserons jusqu’au bout et ce ne sera pas seulement la vallée de l’ombre de la mort, mais la mort elle-même. On n’aime pas parler de la mort, parce qu’elle ne vient pas de Dieu et que Dieu est la source de la vie. La mort n’était pas dans le plan primitif de Dieu qui avait créé l’homme à son image, en faisant de lui une âme vivante. Dans le jardin d’Éden, l’arbre de vie lui aurait permis de vivre éternellement. Mais la mort est le salaire du péché, la conséquence de la désobéissance aux ordres de Dieu, de l’éloignement de Dieu qui avait dit à Adam le premier homme : Le jour où tu mangeras du fruit défendu, tu mourras. C’est pourquoi nous dit la Bible : Comme par un seul homme le péché est entré dans le monde et par le péché la mort et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. (Romains 5:12).

La mort atteint l’homme tout entier ; au niveau physique, car notre corps retournera à la poussière, mais elle touche également la vie spirituelle ; car dès leur chute Adam et Eve ont été chassés de la présence de Dieu et ont été privés de sa communion. Ils sont morts spirituellement.

C’est ainsi que l’apôtre Paul rappelle aux chrétiens d’Éphèse leur état spirituel avant leur conversion à Christ, en disant : Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés dans lesquels vous marchiez autrefois. (Éphésiens 2:1-2).

Comme l’enfant prodigue de la parabole, loin de la maison paternelle, il était spirituellement mort. (Luc 15:24). De même la Bible dit, que toute personne qui vit dans les plaisirs est morte quoique vivante. (I Timothée 5:6). C’est pourquoi tout pécheur a besoin de la régénération de l’âme et plus tard de la résurrection du corps. Jésus a insisté sur la nécessité pour tout homme de naître de nouveau, parce qu’il est mort spirituellement. Ainsi en nous repentant de nos péchés et en acceptant par la foi Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel, le Saint-Esprit nous régénère à une vie nouvelle et nous passons de la mort spirituelle à la vie spirituelle. Ce qui veut dire qu’être chrétien, être un enfant de Dieu, c’est être passé par une résurrection d’entre les morts ; et c’est ce que la Bible déclare dans I Jean 3:14 : Nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie.

En recevant Christ, nous recevons sa vie et nous ressuscitons avec lui en nouveauté de vie. C’est pourquoi le baptême d’eau par immersion est important, car par cet acte, nous témoignons et nous concrétisons ce que Christ a accompli pour nous. C’est-à-dire : Mort avec Christ au péché et ressuscité avec lui en nouveauté de vie. (Romains 5:3-4).

Jésus a dit : Je suis la résurrection et la vie, celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort (physiquement)et quiconque vit et croit en moi ne mourra (spirituellement)jamais. Crois-tu cela ? (Jean 11:25-26).

Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort.

Ici, il n’est pas fait allusion à la mort spirituelle, mais à la mort physique. Alors, qu’arrive-t-il au moment de la mort physique ?

Pour ceux qui ne connaissent pas le Seigneur Jésus comme leur Berger personnel, la mort physique les introduit dans une réalité terrible. Car il est écrit qu’il est réservé aux hommes de mourir une seule fois après quoi vient le jugement. (Hébreux 9:27).

Ainsi, pour ceux qui ont refusé le pardon de Dieu en Jésus-Christ, ils meurent dans leurs péchés. (Jean 8:24). Car il est écrit : Tes péchés te retrouveront. (Nombres 32:12).

Jésus parle dans Luc 16 de ce mauvais riche qui dès l’instant de sa mort, s’est retrouvé dans un lieu de tourments tout en étant pleinement conscient ; il voit, il ressent et se souvient de sa vie passée ; mais sa condition ne peut plus être changée. Il a été rendu responsable par les avertissements de la Parole de Dieu qu’il avait malheureusement rejetés.

Ce qui veut dire que le choix et la décision que nous prenons ici-bas en ce qui concerne la personne et l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ dans notre vie, aura des conséquences éternelles. Selon ce qui est écrit dans Jean 3:36 : Celui qui croit au Fils de Dieu a la vie éternelle ; celui qui ne croit pas au Fils, à Jésus-Christ,ne verra point la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui.

Oui, c’est une décision très sérieuse à prendre, c’est pourquoi la Bible dit : Voici je mets devant toi la mort et la vie : Choisis la vie afin que tu vives. (Deutéronome 30:19).

Pour le croyant par contre, la mort est une délivrance ; elle est une porte qui s’ouvre sur la gloire. Seulement nous ne sommes pas appelés à la provoquer, car nous pécherions contre le sixième commandement qui dit : Tu ne tueras point. (Exode 20:13).

Jésus-Christ, notre divin Berger est celui que la mort ne pouvait pas retenir. Par sa mort et sa résurrection, il a anéanti celui qui a la puissance de la mort, le diable, afin justement de nous délivrer de la crainte de la mort. (Hébreux 2:14-15).

A la mort du croyant, comme dans le récit du pauvre Lazare, les anges de Dieu viennent le prendre, mais c’est pour le porter ensuite dans la présence du Seigneur. (Luc 16:22).

C’est pourquoi l’apôtre Paul dira : Christ est ma vie et la mort m’est un gain ; pour moi m’en aller et être avec Christ est de beaucoup le meilleur. (Philippiens 1:21-23).

Aussi dira-t-il encore : Nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneuren attendant la glorieuse résurrection du corps. (II Corinthiens 5:2-9).

C’est pourquoi la Bible dit : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur. (Apocalypse 14:13).

Ferez-vous partie de ces heureux, lorsque vous traverserez jusqu’au bout la vallée de l’ombre de la mort ?

Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi.

Celui qui est la résurrection et la vie est avec nous jusqu’au bout du voyage, aussi nous n’avons rien à craindre.

Savez-vous quand la crainte est venue dans la vie de l’homme ? Après sa désobéissance à la Parole de Dieu dans le jardin d’Éden.

David l’exprime dans le Psaume 38:19 en disant : Je suis dans la crainte à cause de mon péché.

Au commencement, l’homme ne connaissait pas la crainte, car il y avait une harmonie parfaite dans le jardin d’Éden entre Dieu et toute la création ; paix, amour, joie, repos, satisfaction, sécurité,… De quoi l’homme pouvait-il avoir peur ? Il était en communion parfaite avec son Créateur et il ne connaissait pas le mal. Oui, connaître Dieu et être en communion avec lui nous libère de toute crainte. Là encore, David le mentionnera au Psaume 27:1 en disant : L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je crainte ? L’Éternel est le soutien de ma vie : De qui aurais-je peur ?

Seulement voilà, l’homme a été créé moralement libre, libre également de choisir qui il voulait servir et en qui il allait placer sa confiance et sa foi. Il y a deux manières de se confier en dirigeant notre foi :

a - Dans la bonne direction ; en Dieu et en sa Parole, et c’est ce que Dieu nous demande.

b - Dans la mauvaise direction ; c’est-à-dire de placer sa foi en se confiant ; soit en nous-mêmes, dans nos sentiments, nos capacités, où incapacités, dans les circonstances, dans ce qui nous entoure, nos biens, notre santé, ou la maladie, notre travail ou la situation de chômage, ou encore dans les suggestions du diable.

La crainte est venue quand l’homme a placé sa confiance, dans les paroles du diable plutôt qu’en celles de Dieu, lorsque Satan est venu en disant : Dieu a-t-il réellement dit ? Mais non ! Vous ne mourrez point, mais vous serez comme des dieux connaissant le bien et le mal. (Genèse 3:4-5). Quelle catastrophe que de vendre son âme contre une proposition mensongère !

C’est ainsi qu’après sa désobéissance, lorsque l’homme a entendu la voix de Dieu qui l’appelait, il a eu peur, il s’est enfui et il est allé se cacher. La Bible dit quela crainte n’est pas dans l’Amour (c’est-à-dire en Dieu) maisl’amour parfait bannit la crainte. Car la crainte suppose un châtiment et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour (en Dieu). (I Jean 4:18-19).

La crainte est donc une conséquence du péché qui a atteint tous les hommes, car tous ont péché.

Qui n’a jamais eu peur ? Elle peut nous poursuivre, même des fois dans nos rêves, nos cauchemars et on se réveille en sueur ! La crainte est l’angoisse de l’homme face à un problème, ou à un danger réel ou supposé. Par crainte du châtiment, Adam et Eve se sont enfuis et se sont cachés.

Le livre des Proverbes au chapitre 28, verset 1 nous dit que le méchant prend la fuite sans qu’on le poursuive ! Et même il est dit que le bruit d’une feuille agitée le poursuivra. (Lévitique 26:36). Il a peur de sa propre ombre. Ainsi, l’homme est lié par la crainte de toutes sortes de choses ; du malheur, du châtiment, de l’avenir et il est vrai qu’en dehors de Dieu, l’homme est sans cesse dans la crainte, car sa vie, ses biens ou son environnement sont menacés. On le voit par le nombre incroyable d’assurances que l’homme peut contracter, par sa recherche auprès de voyants, de diseuses de bonnes aventures, par la lecture d’horoscope, etc. L’homme a peur du lendemain, car il est dans l’incertitude, il a peur de la solitude, mais il craint aussi la foule, il a peur de vivre, mais il a aussi peur de la mort, peur des esprits, des démons, des puissances invisibles, et la liste est très longue de tout ce qui peut tenir l’homme captif de la crainte ; de tout et de rien.

Jésus dira : Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui, après cela, ne peuvent rien faire de plus. Je vous montrerai qui vous devez craindre. Craignez celui qui, après avoir tué, a le pouvoir de jeter dans la géhenne ; oui, je vous le dis, c’est lui que vous devez craindre. (Luc 12:4-5).

Craindre Dieu, c’est un retour à Dieu par la repentance et la réconciliation, en retrouvant la communion et l’harmonie, en le respectant, en l’aimant de tout notre cœur, et en se soumettant totalement à lui dans la foi. Cette crainte là de Dieu, qui est le commencement de la sagesse, conduit à la vie. Mais la crainte en-dehors de Dieu, suite au péché, est en fait une forme négative de la foi ; mais elle est aussi puissante que la foi, car cette crainte peut se développer pour devenir une terreur, détruire et conduire à la mort. (Il y en a qui sont véritablement morts de peur).

S’il est vrai que le Seigneur a ditqu’il vous sera fait selon votre foi, sachez qu’il vous sera aussi fait selon votre crainte. Job le déclare au chapitre 3 versets 25-26, en disant : Ce que je crains, c’est ce qui m’arrive ; ce que je redoute, c’est ce qui m’atteint. Je n’ai ni tranquillité, ni paix, ni repos et le trouble s’est emparé de moi.

Tels sont les résultats de la crainte. Ainsi, ceux qui se nourrissent constamment de malheur et de pensées négatives, s’attirent beaucoup de malheur. Mais Jésus-Christ le divin Berger est venu pour libérer l’homme de la crainte, en payant le prix de notre salut et en nous réconciliant avec le Père, afin de rétablir la communion avec Dieu.

Il y a un seul Dieu et un seul médiateur entre Dieu et les hommes, c’est Jésus-Christ qui s’est fait homme. (I Timothée 2:5).

A ceux qui sont liés par la peur, l’angoisse et même la terreur, Jésus dit : Venez à moi et ne craignez pas ; mais croyez seulement. C’est le message que l’ange a adressé aux bergers de Bethléhem : Ne craignez point car je vous annonce une bonne nouvelle, le sujet d’une grande joie. Il vous est né un Sauveur, Christ, le Seigneur. (Luc 2:10-11).

C’est pourquoi, mettez votre confiance totale en Dieu et en sa Parole. Soyez en communion permanente avec le Seigneur par la prière, la lecture de sa Parole, persévérez dans la communion fraternelle des frères et sœurs en Christ et vous verrez la crainte disparaître.

La Bible dit quenous n’avons pas reçu un esprit de servitude pour être encore dans la crainte, mais un esprit d’adoption par lequel nous crions : Abba ! Père ! (Romains 8:15).

David l’avait déjà expérimenté, lorsqu’il dit au Psaume 56:4-5 : Je me confie en Dieu et je le loue pour sa parole et je ne crains rien.

Dieu nous dit aussi dans Esaïe 41:10 : Ne crains rien, car je suis avec toi, ne promène pas des regards inquiets car je suis ton Dieu ; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante.

Laissons-nous pénétrer par l’amour de Dieu ; il nous aime d’un amour éternel et il nous a rachetés à un grand prix, et c’est en recevant son amour dans nos cœurs que toute crainte disparaîtra. Si jamais la crainte vient envahir vos pensées, vos sentiments, vos émotions, votre intellect, chassez-la dans le nom de Jésus.

Devant ces géants de la crainte qui peuvent des fois nous saisir, invoquons le nom tout-puissant de Jésus le divin Berger ; comme David qui est allé devant Goliath ; ce géant qui avait semé la terreur parmi les héros de l’armée d’Israël. David n’a pas fui devant les menaces et la terreur qu’inspirait Goliath, mais il est allé au devant du géant au nom de l’Éternel des armées et c’est ainsi qu’il l’a terrassé.

L’ennemi peut nous entourer avec des géants de crainte, mais au nom de l’Éternel nous les taillons en pièces. C’est ce que nous dit le Psaume 118:10.

Ainsi, David avait expérimenté que sa communion intime avec le divin Berger, sa confiance et sa foi dans le divin Berger, le libérait de toute crainte ; même lorsqu’il fallait passer dans la vallée de l’ombre de la mort, il déclare : Je ne crains aucun mal, car tu es avec moi.

Le Seigneur a promis d’être avec nous tous les jours. Si Dieu est avec nous, qui sera contre nous ? C’est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien. Que peut me faire un homme. (Hébreux 13:6).

Es-tu en ce moment dans la vallée de l’ombre de la mort ? Surtout ne t’arrête pas, mais marche à la suite du divin Berger.

Es-tu en ce moment envahi par la crainte ? Alors, laisses-toi pénétrer et inonder par l’amour de Dieu qui chassera toute crainte ; car face à l’amour de Dieu, la crainte ne peut pas tenir ; elle doit fuir. Comme les ténèbres qui doivent forcément laisser la place à la lumière lorsqu’elle vient.

Puissions-nous tous confesser chaque jour : Parce que l’Éternel est notre Berger, nous ne manquerons point de confiance, de foi, de force, d’assurance et d’amour, et de dire comme David,Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi.

C’est une confession que nous sommes appelés à proclamer par la foi sur la base de la Parole de Dieu, en disant : Il est écrit...