Prophétie des souffrances du Messie

Nous allons lire ce matin le Psaume 22 qui est une prophétie remarquable dans l’Ancien Testament, donnée par David, 1000 ans avant l’époque de Jésus et qui annonce les souffrances et le grand combat spirituel du Seigneur Jésus à la croix, ainsi que les conséquences de son œuvre. Et cela avec une précision et des détails surprenants, car il mentionne des faits qui se sont accomplis à la lettre 1000 ans plus tard par des hommes qui ne connaissaient pas du tout l’Écriture et qui n’avaient aucun intérêt à ce qu’elles s’accomplissent ; ce qui est encore une preuve irréfutable de l’inspiration divine de la Bible et de la fidélité de Dieu à sa Parole.

Le Nouveau Testament relate de quelle manière cette prophétie du Psaume 22 s’est pleinement accomplie dans la personne et l’œuvre du Seigneur Jésus, ainsi que le résultat glorieux qui en découle, comme par exemple dans l’Épître aux Hébreux 12:2 qui dit queJésus, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l’ignominie et s’est assis à la droite du trône de Dieu,et il continue au verset 3 en disant : Considérez en effet celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point l’âme découragée. Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang en luttant contre le péché.

Ainsi en lisant ce Psaume 22, ma prière est que le Saint-Esprit puisse nous donner à tous la révélation sur le prix qu’il a coûté au Fils de Dieu pour nous sauver du péché, de Satan, du jugement, de la mort et de l’enfer.

(Lecture du Psaume 22). Lorsque l’évangéliste Philippe dans le livre des Actes des Apôtres s’est approché de l’Éthiopien qui assis sur son char lisait le chapitre 53 du prophète Esaïe ; un chapitre qui nous parle des souffrances du serviteur de l’Éternel ; et le texte qu’il lisait était celui-ci :Il a été mené comme une brebis à la boucherie et comme un agneau muet devant celui qui le tond, il n’a point ouvert la bouche. Dans son humiliation, son jugement a été levé. Et sa postérité qui la dépeindra ? Car sa vie a été retranchée de la terre (Actes 8:32-33).

Le ministre Éthiopie a ensuite posé la question à Philippe en disant : Je te prie, de qui le prophète parle-t-il ainsi ? Est-ce de lui-même, ou de quelque autre ? Alors est-il dit, Philippe ouvrant la bouche et commençant par ce passage, lui annonça la Bonne Nouvelle de Jésus.

En lisant le Psaume 22, il ne m’est pas possible de faire autrement que de vous annoncer aussi la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ, le Fils de Dieu. Comme David était prophète, il a annoncé les souffrances, la crucifixion et la mort de Jésus, le Messie.

Ce Psaume 22 tire le rideau sur la face cachée de l’état d’âme de Jésus, sur son combat spirituel, ainsi que les moments pénibles durant ces trois heures de ténèbres, alors qu’il se trouvait dans des souffrances indescriptibles. Ce Psaume nous dévoile ses angoisses, ses prières et ses cris adressés à Dieu son Père. Mais cette fois-ci, il n’y a pas eu de réponse. Pourquoi ce silence de Dieu ? Pourquoi le ciel est-il fermé ? Pourquoi Dieu se tient-il éloigné et ne répond-il pas ? Jésus n’est-il pas le Saint et le Juste ? Et David n’avait-il pas dit :Je n’ai point vu le juste abandonné (Psaume 37:25). Alors que Jésus avait tellement besoin de soutien, et qu’il était seul sur la croix, méprisé et abandonné des hommes, son Père céleste lui-même s’est tenu loin de lui ; et c’est alors que Jésus s’est écrié Verset 2 : Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ?

Le ciel avait pourtant toujours été ouvert au-dessus du Fils de Dieu. Dès le sein maternel, est-il écrit au verset 11 : J’ai été sous ta garde. Dès le ventre de ma mère tu as été mon Dieu.

Le jour de la naissance de Jésus, le fils de David à Bethléhem, les anges sont descendus, ils ont annoncé, et proclamé la naissance du Sauveur qui est le Christ, le Seigneur et ils ont manifesté la gloire de Dieu.

Oui, est-il dit encore au verset 10 du Psaume 22 : Tu m’as fait sortir du sein maternel, tu m’as mis en sûreté sur les mamelles de ma mère.

Jésus a été gardé et protégé malgré l’acharnement de ceux qui en voulaient à sa vie, comme le roi Hérode qui cherchait à le tuer.

Lors de son baptême au Jourdain, le ciel était encore ouvert au-dessus du Fils de l’homme et son Père céleste a rendu témoignage à son Fils en disant : Tu es mon Fils bien-aimé, en toi j’ai mis toute mon affection (Luc 3:22). Et là, il fut oint du Saint-Esprit et de force.

Après ses quarante jours de jeûne au désert où il fut tenté par le diable, il est dit que les anges sont venus pour le servir (Matthieu 4:11).

Lorsque Philippe a conduit Nathanaël vers Jésus, le Seigneur lui a dit : En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme (Jean 1:51).

Lors de la transfiguration de Jésus sur la montagne, Dieu le Père a encore rendu témoignage à son Fils en disant : Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui j’ai mis toute mon affection. Écoutez-le ! (Matthieu 17:5).

Même dans le jardin de Gethsémané, alors que le Christ était en agonie et qu’il priait plus instamment, et que sa sueur était devenue comme des grumeaux de sang qui tombaient à terre, il est dit qu’un ange lui apparut du ciel pour le fortifier (Luc 22:43-44).

Mais sur la croix, Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui s’est fait homme, qui a vécu une vie pure et sainte, malgré qu’il ait été tenté comme nous en toutes choses, mais sans commettre de péché, (Hébreux 4:15) et qui durant son ministère a pu dire à la foule qui cherchait à le faire mourir :Qui de vous me convaincra de péché ? (Jean 8:46) Voilà que Lui, le Juste, est abandonné de son Père. Mais pourquoi donc ? Parce que sur la croix, Jésus-Christ prenait notre place, et faisait l’expiation de tous nos péchés par sa mort. Il a été l’Agneau de Dieu sans tache et sans défaut, il est le seul homme qui ait vécu sur la terre sans péché, c’est pourquoi il est le seul qui pouvait mourir à notre place, lui le Juste pour des injustes.

C’est ce que Jean-Baptiste avait dit en voyant Jésus venir à lui : Voici l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde (Jean 1:29).

La Bible dit que celui qui n’a point connu le péché, Dieu l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu (II Corinthiens 5:21).

Oui, Jésus, le Saint, le Juste,qui n’a point commis de péché et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude, lui qui injurié ne rendait point d’injures, maltraité ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement. C’estlui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur la croix (I Pierre 2:22-24).

C’estlui qui a porté nos souffrances, qui s’est chargé de nos douleurs, (Esaïe 53:4) et qui a été maudit pour nous (Galates 3:13).Il a été blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités(Esaïe 53:5). Oui, Jésus s’est livré lui-même à la mort pour nous, en portant nos péchés, afin de nous sauver (Esaïe 53:12).

C’est ainsi qu’Il a été frappé de Dieu et humilié, et le châtiment divin est tombé sur lui (Esaïe 53:4).

Jésus a été pour un temps seul sur la croix, abandonné de tous, lui le Fils de Dieu ; abandonné des hommes, mais également de son Père, parce qu’il prenait notre place sous le jugement du Dieu saint. C’est alors qu’il s’est écrié ces paroles annoncées prophétiquement par David au verset 2 du Psaume 22 : Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ?

Verset 3 : Mon Dieu ! Je crie le jour et tu ne réponds pas ; la nuit et je n’ai point de repos. Verset 4 : Pourtant tu es le Saint, tu sièges au milieu des louanges d’Israël.

C’est justement la sainteté divine qui ne pouvait plus continuer à le soutenir et à rester en communion avec le Fils, qui était maintenant dans les ténèbres, revêtu de nos péchés.

Et pourtant, jamais le Seigneur Jésus n’a mis un seul instant en doute l’amour et la fidélité de son Père à son égard. N’a-t-il pas dit : Celui qui m’a envoyé est avec moi, il ne m’a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable (Jean 8:29). Et Jésus a encore dit :Je suis dans le Père et le Père est en moi (Jean 14:11). Dans sa prière sacerdotale, Jésus a également dit : Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi (Jean 17:21).

En annonçant à l’avance l’abandon de ses disciples, Jésus avait dit :Vous me laisserez seul, mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi (Jean 16:32). Et pourtant, recouvert de nos péchés, Jésus a été maudit, châtié et abandonné par la justice divine. Le péché sépare, le péché tue spirituellement et physiquement. La Bible ne dit-elle pas quele salaire du péché c’est la mort ? (Romains 6:23).

Le prophète Esaïe en parlant au peuple d’Israël dira : Ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu, ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter (Esaïe 59:2).

Voilà ce que Jésus-Christ, le Fils de Dieu a dû subir pour payer le prix de notre salut ; la séparation pour un temps avec son Père et le châtiment divin. C’est ainsi que la justice divine a été satisfaite et accomplie. Quelle manifestation insondable et incompréhensible de l’amour de Dieu à notre égard ! Quand il est dit, queDieu était en Christ réconciliant le monde avec lui-même(II Corinthiens 5:19). Lorsqu’à la croix l’expiation a été faite, le Seigneur s’est écrié :Tout est accompli !Et c’est dans la confiance de cet achèvement et d’une voix forte que Jésus s’est encore écrié :Père, je remets mon esprit entre tes mains.Et en disant ces paroles, il expira (Luc 23:46).

Par le sacrifice du Seigneur Jésus à la croix, alors qu’il a été la victime innocente, Jésus réconciliait le Dieu Saint et l’homme pécheur. C’est pourquoi il est le seul médiateur entre Dieu et les hommes.

Puissions-nous comprendre le prix qu’il a coûté au Seigneur pour faire l’expiation de nos péchés et pour nous sauver.

Versets 5 et 6  : En toi se confiaient nos pères ; ils se confiaient, et tu les délivrais. Ils criaient à toi, et ils étaient sauvés ; ils se confiaient en toi, et ils n’étaient point confus.

Oui, Dieu est toujours fidèle pour secourir ceux qui se confient en lui, mais pour faire l’expiation de nos péchés, le Fils de Dieu a dû être abandonné du Père. Le comprenons-nous ?

Verset 7 : Et moi, je suis un ver et non un homme.Lui, le Fils de Dieu ; celui par qui et pour qui toutes choses ont été créées dans les cieux et sur la terre, (Colossiens 1:16) il s’est dépouillé, il s’est humilié, il s’est rendu obéissant jusqu’à la mort de la croix (Philippiens 2:7-8) Jusqu’à devenir quelque chose que l’on ne considère pas.

Verset 7 : {}Jesuis l’opprobre des hommes et le méprisé du peuple. Verset 8 : Tous ceuxqui me voient se moquent de moi, ils ouvrent la bouche, secouent la tête. Il est même dit, qu’il a été pour plusieursun sujet d’effroi, tant son visage était défiguré, tant son aspect différait de celui des hommes (Esaïe 52:14).

Oui, c’est exactement ce qui s’est passé ; devant la manifestation de l’amour de Dieu et face à l’horreur du péché, les hommes sont restés endurcis et aveuglés par la puissance des ténèbres.

Père justeavait dit Jésus : Le monde ne t’a pas connu (Jean 17:25). Il n’a pas non plus connu en Jésus-Christ, le Fils de Dieu. C’est ainsi que les hommes l’ont injurié et se sont moqués de lui en disant :Il a sauvé les autres ; qu’il se sauve lui-même s’il est le Christ l’élu de Dieu ! (Luc 23:35).

Et au verset 9 : C’est exactement ce que les sacrificateurs, les scribes et les anciens du peuple ont dit à Jésus en se moquant :Recommande-toi à l’Éternel ! L’Éternel le sauvera, il le délivrera, puisqu’il l’aime ! Il s’est confié en Dieu, que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime. Car il a dit : Je suis Fils de Dieu (Matthieu 27:43).{}

Verset 12 : Oui, ne t’éloigne pas de moi quand la détresse est proche, quand personne ne vient à mon secours  !

Jésus était seul et pas seulement abandonné de tous, mais encore méprisé, ridiculisé, rejeté et haï. La solitude, il l’a connue à cause de nos péchés ; c’est pourquoi il ne peut pas abandonner ceux qui se confient en lui. N’a-t-il pas dit :Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin des temps (Matthieu 28:20). Et sur la croix, ce n’était pas seulement les hommes qui se tenaient devant lui en l’injuriant et en le méprisant, mais encore toute la cohorte de la puissance des ténèbres ; ces démons qu’il avait chassés hors des corps et qui furieux lui avaient dit : Qu’y a-t-il entre nous et toi, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps ? (Matthieu 8:29). Maintenant, toute cette puissance diabolique se tenait là, prête à le dévorer comme des bêtes féroces, et ils devaient ricaner, et se réjouir, en voyant tout l’opprobre qui tombait sur le Fils de Dieu. Ce sont ces têtes hideuses et toutes ces bêtes méchantes qui se tiennent là et qui sont mentionnées au verset 13 et suivant :De nombreux taureaux sont autour de moi, des taureaux de Basan m’environnent.Verset 14 :Ils ouvrent contre moi leur gueule, semblables au lion qui déchire et rugit.Verset 17 :Car des chiens m’environnent, une bande de scélérats rôdent autour de moi.Verset 20 : Et toi, Éternel, ne t’éloigne pas ! Toi qui es ma force, viens en hâte à mon secours ! Verset 21 : Protège mon âme contre le glaive, ma vie contre le pouvoir des chiens ! Verset 22 : Sauve-moi de la gueule du lion, délivre-moi des cornes du buffle !

Il nous est difficile de comprendre, et même d’imaginer quel combat spirituel incroyable le Seigneur a dû soutenir, et quelles attaques spirituelles il a dû supporter contre sa propre personne. Tout était contre lui, et tout est tombé sur lui ; lui, le Fils de Dieu qui a accepté d’être l’Agneau de Dieu immolé.

C’est un événement qui a bouleversé toute la création ; au point que même le soleil s’est obscurci et qu’il y a eu des ténèbres sur toute la terre durant trois heures. La terre a tremblé et les rochers se sont fendus (Matthieu 27:45, 51).

Mais Jésus a tenu ferme ; il ne s’est pas rebellé, il n’est pas descendu de la croix comme ses ennemis le lui demandaient ; alors qu’il aurait pu le faire, mais il est resté l’Agneau de Dieu immolé jusqu’au bout, jusqu’à la mort. Il a bu la coupe amère, la coupe de la colère du jugement, jusqu’à la lie et cela par amour pour toi, parce qu’il veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (I Timothée 2:4).

C’est ainsi que face à cette puissance diabolique furieuse et rugissante, face à Satan en personne qui était aussi là, et qui se tenait comme un lion à la gueule ouverte prêt à déchirer ; le Fils de Dieu se trouvait quant à lui dans la plus extrême faiblesse physique et dans l’abandon le plus total, suspendu sur une croix entre ciel et terre, les mains et les pieds percés.

Et voici ce qui est écrit au verset 15 du Psaume 22 : Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se séparent ; mon cœur est comme de la cire, il se fond dans mes entrailles. Verset 16 : Ma force se dessèche comme l’argile, et ma langue s’attache à mon palais ; tu me réduis à la poussière de la mort.

Sur la croix Jésus n’a-t-il pas dit : J’ai soif ! (Jean 19:28).

Verset 17 : Ils ont percé mes mains et mes pieds. Verset 18 :Je pourrais compter tous mes os.

Là, à la croix, par son sacrifice et sa mort expiatoire, l’Agneau de Dieu dans toute sa faiblesse a remporté la grande victoire sur toute la puissance des ténèbres.

Premièrement,par son sacrifice, il a effacé l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistaient contre nous, et il l’a détruit, en le clouant à la croix. Ainsi devant la justice divine, nous pouvons être pardonnés, blanchis et justifiés par la foi en Jésus-Christ, et dans son œuvre expiatoire. Jésus a pris notre place, il a subi notre châtiment.

Deuxièmement,à la croix, l’Agneau de Dieu a dépouillé les dominations et les autorités sataniques, et il les a livrées publiquement en spectacle en triomphant d’elles. Par sa mort à la croix, les captifs du péché et de Satan peuvent être libérés. C’est ainsi qu’en Christ, Satan n’a maintenant plus aucun droit sur nous.

Frères et sœurs, Jésus a tout donné pour nous sauver ; de riche qu’il était, il s’est fait pauvre, afin que par sa pauvreté nous soyons enrichis (II Corinthiens 8:9).

Au verset 18 nous lisons : Eux, ilsobservent, ils me regardent ; Verset 19 :Ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique.

Le Seigneur a donné tout ce qu’il possédait, il n’a rien gardé pour lui-même ; sa vie il l’a offerte.

N’a-t-il pas dit : Le Père m’aime, parce que je donne ma vie, afin de la reprendre. Personne ne me l’ôte, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et j’ai le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père (Jean 10:17-18).

C’est volontairement, et par amour pour nous, que Christ a donné sa vie pour nous (I Jean 3:16).

Il est mort pour des impies (Romains 5:6), afin que maintenant par la foi en son nom nous ayons la vie en abondance, la vie éternelle. Alléluia ! C’est pourquoi, repens-toi, reçois Christ dans ta vie et abandonne le péché.

Les versets 23 à 32 nous parlent de la victoire remportée par le Seigneur pour le salut de tous ceux qui croient, et comment il n’a pas honte de les appeler maintenant ses frères.

Verset 23 : Je publierai ton nom parmi mes frères, je te célébrerai au milieu de l’assemblée.

Selon ce qui est écrit dans Hébreux 2:11-12 : Celui qui sanctifie(le Seigneur)et ceux qui sont sanctifiés(nous)sont tous issus d’un seul. C’est pourquoi il n’a pas honte de les appeler frères. Lorsqu’il dit : J’annoncerai ton nom à mes frères, je te célébrerai au milieu de l’assemblée. (Et là, il reprend le Psaume 22 verset 23).

C’est pourquoi est-il dit au verset 24 : Vous qui craignez l’Eternel, louez-le ! Vous, tous postérité de Jacob, glorifiez-le ! Tremblez devant lui, vous tous postérité d’Israël !Verset 25 : Car il n’a ni mépris ni dédain pour les peines du misérable, et il ne lui cache point sa face ; mais il l’écoute quand il crie à lui.

Et cela naturellement, puisque le Seigneur est venu chercher et sauver ce qui était perdu et que maintenant il est vivant pour intercéder en leur faveur, et qu’il peut ainsi sauver parfaitement ceux qui crient à lui et qui s’approchent de Dieu par lui (Hébreux 7:25).

Verset 26 :C’est ainsi que tu seras dans la grande assemblée l’objet de mes louanges ; j’accomplirai mes vœux en présence de ceux qui te craignent.Verset 27 :Les malheureux mangeront et se rassasieront, ceux qui cherchent l’Éternel le célébreront. Que votre cœur vive à toujours !

Sans argent, sans rien payer, que celui qui a soif vienne (Esaïe 55:1) L’invitation à venir se rassasier au festin du roi est encore valable aujourd’hui ; c’est pourquoi la Bible dit,que personne ne paraisse être venu trop tard (Hébreux 4:1).

Verset 28 :{} Toutes les extrémités de la terre penseront à l’Éternel et se tourneront vers lui ; toutes les familles des nations se prosterneront devant ta face.Verset 29 : Carà l’Éternel appartient le règne : Il domine sur les nations. Verset 30 : Tous les puissants de la terre mangeront et se prosterneront aussi ; devant lui s’inclineront tous ceux qui descendent dans la poussière, ceux qui ne peuvent conserver leur vie.

Oui, cette connaissance de l’Éternel se répandra jusqu’aux extrémités de la terre.{} N’est-il pas dit que tout genou fléchira devant le nom puissant de Jésus, dans les cieux, sur la terre et sous la terre ; c’est-à-dire que même ceux qui descendent dans la poussière s’inclineront aussi devant lui un jour (Philippiens 2:10).{} C’est lui le Seigneur qui régnera et qui dominera sur les nations. Il revient Roi de gloire !

Verset 31 : La postérité le servira ; on parlera du Seigneur à la génération future.

Qu’elle est cette postérité ? Sinon tous ceux qui ont été lavés par le sang de Christ ; selon qu’il est écrit dans Galates 3:29 : Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse.

Verset 32 : Quand elle viendra, elle annoncera sa justice, elle annoncera son œuvre au peuple nouveau-né.

Si le peuple nouveau-né peut faire allusion à la génération future, ne pourrions-nous pas y voir aussi ceux qui, par la foi en Jésus-Christ, sont passés par la nouvelle naissance, et sont devenus une nation sainte, un peuple acquis, le peuple nouveau-né selon I Pierre 2:10.

C’est le miracle que Dieu opère dans la vie de chaque pécheur qui se repent et qui reçoit Jésus-Christ comme son Sauveur et Seigneur. Dieu lui donne le pouvoir de devenir enfant de Dieu, lequel passe par une nouvelle naissance spirituelle. Jésus a dit : Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir, ou entrer dans le royaume de Dieu. Voilà l’Évangile annoncé par David au Psaume 22. Quelle révélation extraordinaire !

Oui, il a fallu que le Fils de Dieu soit crucifié pour faire l’expiation de tous nos péchés ; afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais ait la vie éternelle (Jean 3:15-16).

Le salut est un don gratuit pour nous, mais il n’a pas été gratuit pour le Fils de Dieu. Cela lui a coûté très cher. C’est pourquoi la Bible déclare :Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ? (Hébreux 2:3).

Pour nous qui avons reçu Jésus-Christ dans notre vie, réalisons que nous avons été rachetés à un très grand prix. C’est pourquoi glorifions Dieu dans notre corps et dans notre esprit qui appartiennent à Dieu (I Corinthiens 6:20).

Car ce n’est pas par de l’argent ou de l’or que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le sang précieux de Christ, comme d’un Agneau sans défaut et sans tache (I Pierre 1:18-19).

Cette prophétie du Psaume 22 s’est accomplie à la lettre dans la personne de Jésus-Christ de Nazareth, le Fils de Dieu. Et quant à son règne sur les nations, cela se réalisera également en son temps.

Il revient bientôt ! Que notre amour pour le Seigneur, notre obéissance à sa Parole et notre fidélité à son service puisse grandir de plus en plus.

Vivons pour celui qui nous a tellement aimés, et donnons-nous à lui, comme il l’a fait pour nous.