Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Ne pas donner de prise à l’accusateur

Message donné le 22 février 2014 par Ronald Monot

Lecture : Apocalypse 12:10-11 : “Et j’entendis dans le ciel une voix forte qui disait : Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l’autorité de son Christ ; car il a été précipité, l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort.”

La Bible nous parle du diable comme étant un accusateur de nature et de profession.

C’est-à-dire, quelqu’un qui s’oppose à Dieu et à son œuvre et qui porte ses accusations jusque devant le tribunal divin.

Oui, c’est le travail de Satan que d’accuser le peuple du Seigneur et cela jour et nuit devant notre Dieu, ce qui veut dire qu’il le fait sans arrêt et sans se fatiguer.

Et c’est pourquoi notre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant des occasions favorables pour pouvoir dévorer ses proies (1 Pierre 5:8).

Jésus dira qu’il est un voleur qui vient pour dérober, égorger et détruire (Jean 10:10).

Et son but est d’enlever toutes les richesses et les bénédictions que le peuple de Dieu a reçues en Christ.

Comme la paix, l’harmonie, l’unité, l’amour, la joie, la force et même l’assurance du pardon et du salut, si cela est possible.

Et comment s’y prend-il ? Eh bien, très souvent c’est en « accusant ».

La Bible nous dit qu’il le fait pour tout le monde et personne n’y échappe.

Sachant nous dit l’apôtre Pierre que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde (1 Pierre 5:9).

Si les accusations du diable sont adressées devant le tribunal de Dieu, elles nous parviennent et nous touches presque toujours par des canaux humains.

Bien que des fois cela puissent être des mauvais esprits d’accusation et de culpabilité qui nous assaillent.

Mais en général, ces accusations nous atteignent par des moyens humains.

Le Seigneur Jésus lui-même n’a pas échappé à toutes ces accusations.

Nous lisons dans les évangiles que Jésus était un jour entré dans une synagogue et qu’il s’y trouvait un homme qui avait la main sèche.

Les scribes et les pharisiens l’observaient pour voir s’il le guérirait le jour du sabbat, car c’était afin de pouvoir l’accuser (Marc 3 / Luc 6:7).

De même lorsque Jésus a comparu devant Hérode, il est dit que les principaux sacrificateurs et les scribes l’accusaient avec violence (Luc 23:10).

Il est vrai que le Seigneur Jésus a été semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a point ouvert la bouche (Esaïe 53:7).

Il n’a pas cherché à se défendre, lui l’Agneau de Dieu sans défaut et sans tâche, puisqu’il était venu pur porter nos fautes et pour faire l’expiation de tous nos péchés.

Si le Seigneur a dit que le disciple n’est pas plus grand que son maître, on voit qu’il en a été de même pour tous ses disciples qui furent aussi accusés par l’accusateur qui employait toujours des hommes.

Des fois des païens, mais souvent des religieux.

On dirait aujourd’hui des gens d’églises.

Cela a été le cas par exemple pour l’apôtre Paul qui allait être tué à Jérusalem par les Juifs et qui fut envoyé de nuit à Césarée vers le gouverneur Félix sous bonne escorte militaire, avec une lettre du tribun, le commandant romain qui écrivait : Informé que les Juifs lui dressaient des embûches, je te l’ai aussitôt envoyé en faisant savoir à ses accusateurs qu’ils aient à s’adresser eux-mêmes à toi (Actes 23:30).

Les accusateurs étaient son propre peuple, mais derrière eux se tenait le grand manipulateur des âmes, Satan, l’accusateur des enfants de Dieu.

S’il est vrai que Satan notre accusateur a été vaincu à la croix par le Seigneur Jésus et que le sang de Christ qui a coulé à la croix nous purifies et nous laves de tous nos péchés et que nous sommes justifiés par la foi grâce à l’œuvre rédemptrice de notre Seigneur Jésus-Christ.

Puisque la Bible nous dit : Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous ! (Romains 8:33-34).

Gloire à Dieu !

Mais c’est justement à cause de cela, qu’il importe de veiller et de nous garder, afin de ne donner aucune occasion favorable à l’ennemi de médire sur nous et de nous accuser, et surtout il importe que toutes ses accusations ne soient pas justifiées, mais fausses.

C’est ce que la Bible nous demande concernant notre comportement, afin de faire attention de ne donner à l’adversaire aucune occasion de médire à notre sujet (1 Timothée 5:14).

Ailleurs, Paul dira de ne pas donner accès au diable (Éphésiens 4:27).

Ou encore de ne pas laisser à Satan l’avantage sur nous, car nous n’ignorons pas ses desseins (2 Corinthiens 2:11).

C’était par exemple le témoignage de Daniel qui avait été déporté à Babylone et malgré qu’il vivait dans une société païenne qui ne craignait pas Dieu, il s’efforçait de continuer à servir le Seigneur et à lui plaire en toutes choses.

Malgré les hautes fonctions qu’il avait dans l’empire Perse, puisqu’il avait été nommé chef avec deux autres sur tous les gouverneurs du royaume, Daniel est resté fidèle à l’Éternel.

Mais naturellement il s’est attiré énormément de jalousie, car il est dit que les chefs et les gouverneurs cherchaient une occasion d’accuser Daniel en ce qui concernait les affaires du royaume. Mais ils ne purent trouver aucune occasion ni aucune chose à reprendre, parce que Daniel était fidèle et qu’on n’apercevait chez lui ni faute, ni rien de mauvais. Et ces hommes dirent : Nous ne trouverons aucune occasion contre ce Daniel, à moins que nous n’en trouvions une dans la loi de son Dieu (Daniel 6:4-5).

Comment cela ? En faisant sortir une loi qui lui interdirait de continuer à prier Dieu, car il priait trois fois par jour.

Daniel avait un témoignage irréprochable dans son comportement, dans son travail professionnel et dans sa marche avec Dieu.

Et c’est ce que la Bible nous demande, d’avoir au milieu des païens une bonne conduite, afin que là même où ils nous calomnient comme si nous étions des malfaiteurs, ils remarquent nos bonnes œuvres et glorifient Dieu au jour où il les visitera (1 Pierre 2:12).

Ainsi dira l’apôtre Paul, nous recherchons ce qui est bien, non seulement devant le Seigneur, mais aussi devant les hommes (2 Corinthiens 8:21).

Afin d’être irréprochables et purs des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d’une génération perverse et corrompue, parmi laquelle nous brillons comme des flambeaux dans le monde (Philippiens 2:15).

D’où l’importance que notre témoignage dans notre vie de tous les jours ; que ce soit dans notre vie privée, dans l’Église et dans le monde, nous puissions glorifier Dieu en toutes choses, afin de ne pas donner de prise à l’accusateur.

Selon qu’il est écrit : Et quoi que vous fassiez en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus et pour la gloire de Dieu (Colossiens 3:17 – 1 Corinthiens 10:31).

Je dis aussi cela concernant notre Église et son administration, comme l’Assemblée Générale annuelle.

Je dois dire que pour ma part, tout ce qui est administratif n’est pas mon fort !

Et il y en a qui peuvent poser la question en disant : Est-ce vraiment nécessaire tout cela ?

Ne pouvons-nous pas fonctionner en tant qu’Église sans toute cette administration, car ce n’est pas très spirituel ? Oui, c’est spirituel !

N’oublions pas que nous vivons dans une société qui est régie par des lois.

Heureusement d’ailleurs, car autrement ce serait le chaos et la Bible nous dit d’être soumis aux autorités ; aussi longtemps que ces lois ne sont pas en contradiction avec la Parole de Dieu.

Car autrement, il vaudrait mieux obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5:29).

Notre nation, la Suisse, accorde la liberté religieuse, c’est un privilège, mais nous sommes également appelés à nous conformer aux règlements du code civil suisse concernant toutes les associations religieuses et qui spécifie au chapitre II des associations, Art. 60 :

Les associations politiques, religieuses, scientifiques, artistiques, de bienfaisance, de récréation ou autres qui n’ont pas un but économique acquièrent la personnalité dès qu’elles expriment dans leurs statuts la volonté d’être organisées corporativement, ou en association (c.à.d. avec des personnes ayant toutes un même but).

Les statuts sont rédigés par écrit et contiennent les dispositions nécessaires sur le but, les ressources et l’organisation de l’association.

Et c’est ainsi qu’il importe et je dirais comme Daniel, d’avoir un témoignage irréprochable.

Que ce soit dans notre vie privée, dans notre vie publique, de même que dans la vie de l’Église, face à la société et aux lois de la nation où nous vivons.

Afin de ne donner aucune occasion favorable à l’ennemi de nos âmes de médire sur nous, ni de nous accuser, et surtout que toutes ses accusations ne soient pas justifiées.

Ne donnons pas de prise à l’accusateur dans tout ce que nous faisons et disons.


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