Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Marcher selon Dieu

Message donné le 16 novembre 2014 par Emmanuel Nese

Message donné le 16 novembre 2014 par Emmanuel Nese

Jésus annonce une bonne nouvelle aux pauvres, guérit les cœurs brisés et proclame la délivrance aux captifs.

Regardons premièrement les prophéties concernant Jésus dans la Bible (sans les références). Il est issu d’une lignée humaine, de la tribu de Juda, de la maison de David, de la famille d’Isaï. Sa naissance est miraculeuse. Ses lieux de séjour sont en Egypte (juste après sa naissance), en Galilée et à Jérusalem. Son caractère : il était rempli du Saint-Esprit, sans péché, discret, humble. Son ministère avant la croix était marqué par des délivrances. Il était consacré à la prédication. Il a souffert : rejeté, trahi, vendu, abandonné des siens, muet comme un agneau qu’on tond, condamné par les autorités, frappé, humilié, on lui a craché dessus, mis au nombre des malfaiteurs, dépouillé de sa tunique, mains et pieds percés, abreuvé par du vinaigre, abandonné de son Dieu et de son Père, le côté percé, ses os ne se sont pas brisés, enseveli dans le tombeau d’un riche. Son œuvre de salut : il s’offre volontairement, il porte nos péchés, il subit le châtiment pour nous, il nous justifie, il nous apporte la paix, il a triomphé de la mort, il est vainqueur sur Satan, il est ressuscité, il est élevé vers Dieu. Ses dons : il envoie son Esprit sur chaque chair. Il veut nous équiper et nous donner tout ce dont nous avons besoin. Il nous accorde sa bénédiction. On peut se réjouir car le peuple de Dieu est béni en Jésus-Christ.

Lecture : Luc 24 versets 13 à 32

Les deux disciples l’interpellent et lui posent plein de questions. Sommes-nous parfois comme ces deux disciples, en ne reconnaissant même pas notre Jésus qui est à côté de nous et qui veut nous parler, parce que nous avons trop de choses à faire ? Ces deux disciples ont parlé des femmes qui ont été témoins au sépulcre, mais avec un doute. Jésus dit au verset 25 « hommes sans intelligence ». Parfois, on se pose la question si pour la marche dans la foi il faut laisser notre intelligence de côté. Est-il vraiment ressuscité, ne peut-il pas ressusciter notre situation dans laquelle nous avons perdu notre espérance ? « Cœur lent à croire » (v. 25) : on peut recevoir toutes les promesses, mais si on ne croit pas qu’elles vont se réaliser et qu’on ne met pas en action la foi, cela ne sert à rien.

Au verset 26, on voit que Jésus est passé de la souffrance à la gloire. Au verset 30, il partage la sainte cène. Alors, leurs yeux s’ouvrent. C’est le même Jésus qui est présent avec nous ce matin. Est-ce que nos yeux s’ouvrent sur ce que Jésus veut faire dans nos vies ? C’est le même, il peut ressusciter les morts, guérir, délivrer. Il n’a pas changé, il est vivant au milieu de nous. Sommes-nous d’accord d’utiliser notre intelligence biblique, de croire et de mettre en action notre foi pour que Jésus puisse agir dans notre vie ?

Luc 4:16-21. Les gens qui étaient là ne l’ont pas reconnu dans son essence divine : il était charpentier, fils de Joseph et de Marie, comment pouvait-il déclarer ces choses ? Qui lui avait donné cette autorité ? Au verset 18, on voit la réponse : le Saint-Esprit. Notre réalité intérieure est parfois bien pauvre. On peut acquérir des richesses dans le renouvellement de ce qu’on est. Bien souvent, nous ne nous occupons pas tellement de la guérison de notre cœur. Mais comme la Parole le dit, Jésus est venu guérir notre coeur, là où siègent nos émotions, nos sentiments de frustration, de non-accomplissement, etc. Jésus vient nous guérir, il vient dans la profondeur de notre cœur.

Ce sont souvent nos blessures du passé qui nous enchaînent, qui nous tiennent et l’on n’est pas libre car quelque chose nous retient. Jésus est venu pour délivrer les captifs. Bien souvent, au niveau émotionnel, nous sommes captifs de notre passé. Jésus veut guérir nos émotions, car il l’a promis, comme il le lit dans le passage d’Esaïe.

La foi fait partie des cadeaux qu’il a en réserve pour nous. Elle nous permet d’entendre ce que Dieu dit et voir l’accomplissement de ses promesses. Ainsi, la guérison peut se mettre en place : la consolation, la liberté, la jouissance d’un temps de grâce.

En prêchant ce jour-là, Jésus a fait une révolution. (Mt 9:16-17) On ne peut pas mélanger le vieux avec le neuf. Pourtant, nous sommes des spécialistes pour le faire : on se dit « ça me rassure, je n’ai pas besoin de changer, c’est toujours l’habitude, je fais toujours comme ça, pourquoi dois-je changer ? ». Lorsqu’on doit changer, cela nous déstabilise complètement. Il faut souvent lâcher les rênes pour qu’il puisse y avoir une œuvre de l’Esprit dans notre vie. Le Seigneur nous remet en question pour lâcher le vieux et faire quelque chose de neuf. Le Saint-Esprit veut enlever nos vielles manières de penser qui nous empêchent de rentrer dans quelque chose de neuf. Lorsque le vin nouveau vient, l’Esprit tout neuf vient dans nos vies, il nous transforme, il vient en profondeur, et on peut donc en témoigner.

Se rend-on compte de toutes les promesses de Dieu pour chacun de nous ? Est-ce qu’on se rend compte que les ténèbres sont aussi autour de nous et que Jésus est venu pour nous en délivrer ? Est-ce qu’on souhaite être délivrés ? Est-ce qu’on réalise que quelque chose dans notre vie ne fonctionne pas comme Jésus le veut ? Réalisons-nous que nous avons besoin d’un changement ?

Parfois, c’est comme quelque chose qui nous domine et nous empêche d’être libres. Et si l’on est libres, on est libres de reconnaître lorsque cela ne va pas. C’est un signe d’humilité. Les choses qui nous étouffent peuvent nous conduire à une dépression qui nous rend aveugles. Sommes-nous d’accord de voir comme Jésus voit, avoir les écailles enlevées de nos yeux comme cela a été nécessaire pour les disciples du chemin d’Emmaüs ?

Sommes-nous d’accord de lâcher nos ténèbres pour entrer dans la lumière de Jésus-Christ ? Sommes-nous d’accord de faire un pas dans la direction de Jésus pour que cela change ? Si l’on a envie que cela change, il faut marcher dans une action car l’Esprit de Dieu est en mouvement, et ainsi recevoir le don de la foi pour provoquer réellement un changement dans notre vie qui dure ? L’œuvre de l’Esprit fait des changements qui durent en nous. Mais bien souvent, notre chair faible veut reprendre le dessus, et il y a besoin d’un combat spirituel. Le combat spirituel doit se faire non seulement contre le diable, mais contre notre chair. On ne doit pas la combattre, mais la crucifier, on lui dit « tu dois rester à ta place, tu as été crucifiée avec Christ, ce n’est plus moi qui vit mais Christ qui vit en moi ». Cette chair n’a plus le droit de me presser, mais doit être crucifiée à la croix, aux pieds de Jésus, et elle doit se taire pour que l’Esprit de Dieu puisse parler. Lorsque l’ennemi vient, alors c’est un combat spirituel et il doit retourner aux pieds de Jésus. Nous sommes victorieux en Jésus-Christ.

Pour marcher selon Dieu, il faut être passé par la croix. Il faut déposer aux pieds de notre Sauveur tous les fardeaux qui nous empêchent d’être libres. Ensuite, nous devons apprendre à ses pieds l’humilité et la dépendance pour qu’il nous rende réellement libres.


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