Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Marcher par la vue ou par la foi

Résumé du message donné le 17 mai 2015 par Luc Coulet

Dieu est-il vraiment le maître de notre vie ?

Comment marche le chrétien aujourd’hui ? Marche-t-il par la vue ou par la foi ?

Il y a donc plusieurs manières de marcher. La plus courante est la marche par la vue. Beaucoup de choses dans notre monde sont axées sur la vue. Dans la Genèse, Dieu fait et crée tout pour combler le regard de l’homme et de la femme. Dès le moment où ils durent regarder avec les yeux de la foi, ils ne le purent pas, retombant dans ce que la vue leur commandait.

Nos cinq sens, qui font partie du concret de notre vie et nous permettent de vivre sur terre sont aussi à l’origine de nos dérapages, en particulier l’ouïe et la vue.

Jn 4:48 : il est plus facile de croire par la vue, mais c’est à court terme. Faire la volonté de Dieu ne peut pas se passer qu’en marchant par la vue. Nous serions alors des pantins, sans colonne vertébrale, influencés et sans choix.

Ac 1:9 : Le Seigneur demande aux disciples de marcher par la foi après avoir marché par la vue.

Héb 11:1 : « Or la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère et la démonstration de celles que l’on ne voit pas encore ».

Adam et Eve ont préféré ce que le serpent leur proposait par la vue à ce que le Seigneur leur proposait par la foi. La marche par la vue est compatible avec notre raison. Elle est matière, elle est palpable. La marche par la foi, elle, est déraisonnable puisque faisant appel au côté spirituel ou intérieur de notre être.

La foi est la matière spirituelle que Dieu utilise pour transformer notre vie. Quels choix sommes-nous prêts à faire pour notre vie ?

Gen 12:1 : Dieu parle à Abram. Une fois dans le pays, Dieu parle à nouveau à Abraham, qui a 75 ans. Puis il y a séparation avec Lot et diverses situations difficiles. Gen 13 : Dieu lui parle à nouveau, car il connaît le cœur d’Abram et sait qu’il en a besoin. Abram est ensuite chahuté dans diverses situations, mais il reste droit. Mais va venir le moment où à nouveau il a besoin d’être fortifié, le découragement peut être là. Dans un songe, Dieu lui dit « ne crains pas ». S’engage alors un partage et un dialogue, avec comme résultat une promesse d’un fils. C’est les paroles de Dieu qui ouvrent la porte de la foi. Abram eut confiance, il y a une intimité entre Dieu et Abram. Ensuite, Abram ne marche plus par la foi mais par la vue, et s’ensuit l’épisode d’Agar et d’Ismaël. Après 13 ans, Dieu vient à nouveau parler à Abram (Gen 17:1). Dieu reste fidèle, il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. Mais il est difficile à Abraham de croire autre chose que ce qu’il voit (Gen 17:17). Sara aussi rit en elle-même (Gen 18:12). Dieu renoue un nouveau dialogue, l’entraînant dans une réflexion spirituelle, dans la pensée de Dieu lui-même. Dieu écoute Abraham, son ami. Dieu met Abraham à l’épreuve, afin de lui permettre de ne pas oublier ce qu’il a reçu de Dieu.

Abraham aime Dieu, et il demeure à sa disposition : il répond « me voici », comme Samuel appelé par Dieu dans le Temple. C’est aussi une invitation pour nous aujourd’hui, lorsque Dieu nous parle dans notre cœur.

La marche par la foi se travaille. C’est un corps à corps entre nous et Dieu. Face à ce défi de sacrifier son fils, jusqu’où ira Abraham ? Il obéit, il a confiance, il ne doute pas, il est à l’écoute, attentif. (Gen 22)

Notre grande difficulté peut être de nous mettre en marche : nous sommes assis, arrivés, sauvés, quoi de mieux ? Pour marcher, il faut trois choses : 1) la motivation. Sommes-nous des hommes et des femmes motivés, avons-nous ce désir de poursuivre un but ? 2) une direction : choisir une destination, un objectif à atteindre. 3) le déplacement : nous devons nous lever, nous engager, mobiliser notre énergie dans la destination que Dieu a prévue pour nous. Nous trouvons un exemple extraordinaire de marche par la foi en Luc 15:18, et la réponse ne se fait pas attendre.

Luc 1:68-71 : les ennemis dans ce passage sont souvent nous-mêmes, nos pensées et agissements, ce que notre vue fait pénétrer dans notre intérieur.

Pour Abraham aussi il y a eu promesse et revirement. En Gen 22, à nouveau et pour une dernière fois, Dieu s’adresse à Abraham et lui fait une promesse.

Pour pouvoir vivre cette marche, nous avons besoin de fortifier notre relation avec Dieu. Il n’y a pas d’autre chemin. Souvenons-nous de la vie de la vie d’Abraham : Dieu l’a construit, l’a établi, lui a fait des promesses ; mais avant tout Dieu a désiré qu’ensemble ils aient une relation d’intimité et d’amour. Héb 3:7.

Approchons-nous de Dieu. Pouvons-nous dire « Pour moi, m’approcher de Dieu est mon bien. Je place mon refuge dans l’Éternel. Afin de résister à toute épreuve et de le rencontrer dans toutes ses œuvres. » ?

Il y a trois sortes de foi :

La première est la petite foi, qui dit « oui, Dieu peut le faire »

La deuxième est un peu plus grande : « oui, Dieu le fera » (Jn 11:24)

La troisième, la foi agissante, dit « Dieu l’a déjà fait ». Souvenons-nous que Dieu est au milieu de nous, que Dieu par Jésus-Christ habite en nous par la puissance du Saint-Esprit. Souvent, le Saint-Esprit est ce Dieu oublié. N’hésitons pas à aller vers lui et lui apporter notre vue, notre vécu, et lui nous donnera de pouvoir marcher par la foi.


Version imprimable de cet article Version imprimable