Nous allons parler des premiers temps du ministère de Jésus sur cette terre. L’histoire débute par le témoignage de Jean le Baptiste, et des religieux viennent lui demander : « Toi, qui es-tu ? » Ils étaient dérangés par son travail. La réponse de Jean le Baptiste est discrète : il dit qu’il n’est ni le Messie, ni Elie, ni un prophète.

Lecture : Jn 1:23 ss.

Jean le Baptiste dit « il y a quelqu’un au milieu de vous que vous ne connaissez pas ». Puis, le lendemain Jésus arrive (v. 29 ss.). Parfois, l’intervention de Dieu prend du temps, mais parfois elle est très rapide : le lendemain ou le jour même.

Jean le Baptiste dit au verset 31 qu’il ne le connaissait pas. Il dit « Après moi vient un homme qui m’a précédé ». Jésus était là de toute éternité, car Jésus est Dieu. Jean le Baptiste reconnaissait déjà l’existence de Jésus avant les temps anciens.

On voit une suite de jours dans la manière où l’apôtre Jean présente les choses. Le troisième jour, on voit les premiers disciples, qui étaient des disciples de Jean le Baptiste, qui se mettent à suivre Jésus. Jean le Baptiste avait probablement préparé ces disciples, il était là pour accompagner un bout ces hommes mais le but était Jésus. Dans nos vies aussi, nous pouvons accompagner des gens, mais Dieu peut les remettre à d’autres personnes et permettre un relais.

Un de ces disciples était André, et il va inviter son frère Simon. Nous aussi, de la même manière, nous pouvons amener d’autres personnes à rencontrer le Seigneur. C’est magnifique lorsque Dieu nous accorde cette grâce de pouvoir amener une personne dans la maison du Seigneur.

Le quatrième jour, il y a la la rencontre avec Philippe, qui va inviter Nathanaël. Ce dernier est plutôt prudent. Parfois, nous aussi, peut-être parce que nous sommes passés par des temps difficiles, nous avançons prudemment. Mais Dieu connaissait le coeur de Nathanaël, et c’est pas parce qu’il était prudent qu’il n’a pas pu croiser le Seigneur. Puis le texte nous relate la discussion de Nathanaël avec Jésus. Jésus fait une belle déclaration à propos de Nathanaël. Face à cette déclaration, Jésus fait une réponse qui sidère Nathanaël. On peut penser que Nathanaël était dans l’attente du Messie. Ici, Jésus a eu une parole prophétique, mais il est plus qu’un prophète : le Fils de Dieu, le souverain sacrificateur, le Roi des rois. Puis Jésus fait une déclaration au verset 51 qui fait penser à Gen 28:12 ss. Dans sa fuite, Jésus s’était révélé à Jacob. En revenant à la parole de Jésus, cela veut dire qu’aujourd’hui la bénédiction ne passe plus par la terre, mais par le Fils de l’homme. Le ciel est ouvert. L’important est le Fils de Dieu, et la bénédiction va venir par la nouvelle alliance. Quelque chose de nouveau est en train de s’inscrire dans l’histoire de l’humanité. Aujourd’hui, on le sait, c’est Jésus qui baptise du Saint-Esprit. Cela veut dire que le Seigneur veut nous renouveler, il veut que nous soyons le temple du Saint-Esprit.

C’était le quatrième jour de la narration, nous arrivons maintenant au chapitre 2, trois jour après. Nous sommes maintenant 7 jours plus tard. Il y a donc un parallèle entre les 7 jours de la création et les 7 jours du ministère de Jésus. Le récit qui va suivre est celui des noces de Cana. Le septième jour est le jour du repos, et il y a dans le récit des noces de Cana une profonde symbolique du repos. Jn 2:1-11. Jésus et ses disciples sont invités à une noce, et le vin vient à manquer. Marie le remarque, et dit qu’ils n’ont plus de vin. Jésus lui répond de manière étrange. Il parlait de l’heure de la croix, mais aussi de l’heure de son retour. Les vases contenaient de l’eau. Le chiffre 6 représente le chiffre de l’homme, les choses incomplètes. C’est comme pour représenter toute l’histoire de l’humanité, et un temps a dû être accompli avant la rédemption de l’humanité. Jésus a aussi passé 6 heures sur la croix de Golgotha. L’eau transformée en vin indique que l’on passe à la nouvelle alliance : si les jarres contenaient autre chose que de l’eau, on ne pouvait plus les utiliser, elles étaient considérées comme impures. Dès le moment où l’eau s’est transformée en vin, elles n’ont plus jamais été utilisées à nouveau. Jésus indique par là aussi que les rites de purification ont pris fin, c’est le sang de Christ qui nous purifie. Le texte annonce la nouvelle alliance en son sang.

Verset 10 : c’est comme un clin d’œil pour nous rappeler que Dieu garde le meilleur pour la fin. C’est le 7ème jour, le jour du repos. Pensons au temps du millénium, qui sera son règne de 1000 ans sur cette terre. Dieu a gardé pour l’histoire de l’humanité le meilleur pour la fin. Il y a une logique, et le dernier jour nous indiquera qu’il y aura encore le meilleur à venir. Cela ne veut pas dire que nous devons rester les bras croisés jusqu’à ce jour, et c’est aussi une espérance pour nos vies : Dieu garde le meilleur vin pour la fin.