Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Le serviteur de l’Eternel

Résumé du message donné le 26 avril 2015 par Jérémie Ouedrago

Nous sommes des serviteurs. Il est dit que Moïse a été un serviteur fidèle dans la maison de Dieu. Jésus a été l’exemple parfait du serviteur, il a été le plus fidèle, car il a accompli parfaitement la volonté du Père et a apporté devant le trône de Dieu son propre sang en tant que souverain sacrificateur.

Il nous a appelé à être des servantes et des serviteurs.

Lecture : Mt 25:14-30

Dans ce passage, il y a trois serviteurs qui sont en face de leur maître. Le maître en voyage peut représenter Jésus-Christ, qui est parti au ciel. Les serviteurs, c’est nous, ce sont les fidèles de l’Église. Les talents qui ont été donnés sont les dons naturels et spirituels que chacun de nous possède. Nous n’avons rien reçu qui ne vienne de Dieu. Le maître, en partant, a donné à chacun selon sa capacité. Il a donné à chacun en fonction de ce qu’il pouvait gérer. Les talents leur ont été donnés par le maître, ils ne leurs appartiennent pas de plein droit.

Si nous sommes vivants aujourd’hui, c’est que Dieu nous a permis de vivre. Si nous avons des talents, c’est que c’est Dieu qui nous les a donnés. Tout ce que le serviteur a lui a été donné généreusement par le maître qui est parti en voyage. Nous ne pouvons pas nous glorifier des dons que nous avons, parce qu’ils nous ont été donnés gratuitement.

La seule chose qui nous appartient en propre, c’est le péché. Par contre, tout don parfait vient d’en-haut, du ciel.

Si nous avons reçu tous ces dons, c’est que Christ nous a vraiment fait confiance. Il nous donne cela a gérer. Nous devons gérer ce que nous avons car nous devrons en rendre compte. Les deux premiers serviteurs ont très bien fait leur travail. Le maître leur dit « vous avez été fidèles ». Paul dit que ce que l’on demande aux dispensateurs, c’est d’être trouvés fidèles. C’est le premier point important pour le serviteur : la fidélité dans la gestion de ce qui lui a été donné. Nous devons par exemple gérer fidèlement notre temps.

C’est en étudiant le troisième serviteur que nous comprenons beaucoup de choses. Il y a des serviteurs qui disent que Dieu est dur. Un serviteur qui juge son maître n’est plus un serviteur, il se place au même niveau que son maître. Le troisième serviteur n’a pas compris que le fait d’être serviteur est une grâce. Lorsque nous avons l’occasion de servir, c’est parce que Dieu nous a choisi par pure grâce.

Dans notre cheminement dans l’Église, nous pouvons nous mettre à juger Dieu. En disant que Dieu est dur, il dit qu’il est injuste, parce que s’il moissonne là où il n’a pas semé il est injuste. Ces attitudes démontrent de l’infidélité dans le service que nous faisons pour Dieu.

Le maître dit que ce serviteur est paresseux, alors que les deux premiers sont fidèles et travailleurs. Il y a des serviteurs fidèles cachés.

Le système de rétribution du maître nous dépasse. L’employeur donne le capital, mais quand il revient redemander des comptes, il laisse le capital de départ et le bénéfice. C’est un Dieu de grâce. Quand nous n’avons pas compris sa méthode de travail, nous pouvons nous tromper en pensant qu’il agit comme un homme. Que penser du dernier serviteur ? Comme il a été infidèle, et c’est là le point important, le maître dit qu’il est inutile. C’est parce qu’il est infidèle qu’on ne peut rien lui laisser. La façon dont Dieu travaille défie notre logique. Nous aurions peut-être pensé qu’on aurait dû lui laisser son talent... mais la fidélité est une base importante. Elle est plus importante que tous les sacrifices. Lorsque nous sommes fidèles, nous donnons gloire à Dieu car lui il est fidèle. C’est par fidélité qu’il est venu sur la terre, qu’il est allé jusqu’à la croix.

Le fait d’être serviteur est un appel par pure grâce. (Luc 17:7-10) Les serviteurs n’avaient fait que leur devoir, ils étaient des serviteurs inutiles, et pourtant le maître les récompense.

Nous sommes des serviteurs inutiles. Plusieurs pensent qu’ils sont importants. Combien, lorsqu’ils veulent donner gloire à Dieu, racontent les puissants miracles qui se sont passés ? Paul, lui, se glorifie de sa faiblesse. La gloire d’un serviteurs de Dieu, c’est sa souffrance. Christ a été glorifié par la croix. La gloire d’un serviteur de Dieu, ce n’est pas les miracles, délivrances et guérisons. Cela, c’est la gloire de Dieu, c’est Dieu qui a agi. Notre gloire, c’est les souffrances que nous avons vécues pour le Seigneur Jésus (2Cor 11:30, 1Cor 15:10). Le serviteur de l’Éternel doit comprendre que c’est par pure grâce qu’il sert le Seigneur et que Dieu l’a appelé. La plupart des serviteurs ont oublié qu’ils sont inutiles ! Ce n’est pas parce que nous disons être inutiles que nous ne sommes rien, nous sommes princes, enfants de Dieu, bénis de l’Éternel. Le serviteur doit savoir qu’il a reçu ce qu’il ne devait pas avoir.

Mais le serviteur peut aller plus loin : il peut devenir ami du Maître. Après trois ans, ceux qui ont été fidèles aux côtés de Jésus ne sont plus appelés serviteurs (Jn 15:15). La fidélité avec le Seigneur, avec le maître, nous conduit dans l’amitié et c’est là notre joie. Nous pouvons devenir serviteurs-amis. Si nous restons simples serviteurs, nous ne connaissons pas les secrets du maître. Mais Jésus nous appelle ami parce qu’il nous a fait connaître des choses incroyables de son Père. Les disciples avaient vu des choses incroyables, la transfiguration, etc. Lorsque nous devenons amis du Maître, nous avons la joie de servir parce que nous travaillons dans la joie du Seigneur.


Version imprimable de cet article Version imprimable