Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Le secours de dernière minute

Message donné le 15 décembre 2013 par Ronald Monot

Lecture : 1 Samuel 23:19-28

Si les habitants de Keïla avaient été prêts à livrer David au roi Saül qui cherchait sa mort, ceux de la ville de Ziph ont trahi la position de David qui était caché dans la forêt avec ses hommes. Saül les a béni au nom de l’Éternel et leur a demandé de prendre de plus amples informations.

Un peu comme le roi Hérode qui avait demandé aux mages de prendre des informations à Bethléhem sur le petit enfant qui venait de naître (Matthieu 2:8).

C’est suite à cet événement de trahison que David a composé le Psaume 54. David avait appris à terminer ses prières et ses supplications par des actions de grâces. Et c’est exactement ce que la Bible nous enseigne (Philippiens 4:6).

David ayant appris que Saül le poursuivait, il a dû encore fuir précipitamment pour échapper à la mort. Mais rapidement il a été encerclé et pris comme dans un étau par l’armée d’Israël. Pour David, il n’y avait plus d’endroit pour fuir et se cacher. C’est alors qu’est arrivé subitement un messager qui est venu dire à Saül qu’il y avait une invasion de Philistins dans le pays. Et c’est ainsi que Saül a cessé de poursuivre David. C’était un secours de dernière minute. Très souvent, le Seigneur secourt à la dernière minute ceux qui pourtant s’attendent à lui et crient vers lui. Car c’est lorsque l’homme a épuisé toutes ses ressources que maintenant Dieu peut agir librement et faire éclater sa gloire (Esaïe 42:8).

Aussi sachons que l’extrémité de l’homme est l’opportunité de Dieu. C’est pourquoi, faisons-lui confiance, car ce qui est impossible aux hommes est toujours possible à Dieu.

Dans le Nouveau Testament, nous voyons comment le Seigneur a fait éclater sa gloire à la dernière minute, en apaisant la tempête, alors que la barque allait sombrer dans le lac de Galilée (Marc 4:35-41).

Le secours « in extremis » de Dieu nous conduit à connaître davantage la grandeur, la puissance, la gloire et la miséricorde de notre Dieu.

L’apôtre Paul s’est souvent trouvé dans de telles circonstances, à l’extrême (2 Corinthiens ch. 1:8-10 et ch. 11:23-33 – Actes 14:19). Mais il mentionne ensuite : S’il faut se glorifier, c’est de ma faiblesse que je me glorifierai.

Combien de fois avons-nous pleuré, prié, jeûné devant le Seigneur, parce qu’il tardait à répondre et à agir ? (Psaume 6 – Psaume 13).

La délivrance que David a reçue suite à l’invasion des Philistins dans le pays, nous montre que Dieu dirige tous les événements et que nos temps sont en sa main. Dieu est plus grand que toutes nos difficultés (Matthieu 28:20). Qu’avons-nous encore à craindre ? (Romains 8:31 – Psaume 56 – Hébreux 13:5-6).

Ici-bas, nous nous trouvons sur une terre étrangère, en attendant d’entrer dans la cité céleste (Jean 14:3). Et sachons que Dieu ne nous a pas donné le salut éternel en Jésus-Christ pour nous abandonner dans le désert de ce monde. Non ! Il a dit : Je prendrai soin de vous et je vous conduirai par le chemin que vous aurez à suivre. Comme Israël après sa sortie d’Égypte, poursuivi par l’armée égyptienne et bloqué face à la mer Rouge, le Seigneur a dit : Ne craignez rien et regardez la délivrance (Exode 14:13-14).

C’était un secours de dernière minute.

Aussi, face à une situation difficile, n’essayons pas d’agir par nous-mêmes, en forçant des solutions, car nous ferions beaucoup d’erreurs. Apprenons à nous tenir devant le Seigneur (Esaïe 30:15).

C’est ce que Moïse avait dit au peuple qui était effrayé et terrorisé : Gardez le silence ! L’Éternel combattra pour vous.

Sachons attendre le moment de Dieu concernant une prophétie, une promesse que Dieu nous donne (Habacuc 2:3-4). N’est-il pas écrit que le juste vivra par la foi ?

Oui, la foi en Dieu et en sa Parole ne nous conduit pas à l’agitation, mais à une ferme et tranquille assurance. Nous devons grandir dans la foi (Luc 17:5 – 1 Pierre 1:5-7).

Et c’est durant ce temps d’attente devant Dieu que nous devons faire attention, afin de ne rien faire avec précipitation (Eccl. 3:1 – Esaïe 52:12).

Le roi Saül avait échoué ce test d’attente, de patience et de foi dans le secours de l’Éternel. Alors que les Philistins s’étaient assemblés pour combattre Israël, il lui avait été demandé d’attendre sept jours, au bout desquels Samuel viendrait offrir l’holocauste et implorer le secours de l’Éternel. En voyant ses hommes se disperser, Saül offrit l’holocauste qui ne lui était pas permis de faire. Il fut rejeté (1 Samuel 13:5-14 – Gal.6:7).

Le lieu où David fut secouru fut appelé : Séla-Hammachlekoth qui signifie : Rocher de la séparation. Le salut de Dieu a été comme un Rocher placé entre David et Saül (1 Corinthiens 10:4). Jésus-Christ est le Rocher inébranlable, le Rocher protecteur et un abri sûr contre l’adversaire (Romains 9:33). C’est pourquoi, attends-toi à l’Eternel, même si des fois l’attente est longue (Hébreux 10:39 – Apocalypse 17:14 – Luc 12:32).

Sachons que Dieu aura toujours le dernier mot. Alléluia !


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