Texte : (Eph. 5 : 22-33)

Thème : Les relations dans le genre humain, selon Dieu, en particulier dans le couple.

Introduction :

Un jour Dieu dit, faisons l’homme à notre image. Alors, Dieu créa l’homme et la femme à sa ressemblance. Il créa Adam de la poussière de la terre, mis en lui le souffle de vie, et il devint une âme vivante. Ensuite, il forma Eve à partir d’une côte de l’homme, et Adam dit, voici celle qui est os de mes os et chair de ma chair, il l’appela femme, parce qu’elle avait été prise de l’homme.

Ainsi Dieu forma le premier couple et dit, l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. C’est-à-dire un seul couple, une entité indivisible et inséparable.

Il y aurait beaucoup à dire sur la ressemblance de l’humain avec le divin, mais pour ce matin je me limiterai à ce qui est utile et nécessaire pour le développement de notre sujet particulier, la relation dans le couple, selon le modèle divin.

Car, pour mieux comprendre la volonté de Dieu à ce propos, il n’est peut-être pas inutile, de considérer ou de reconsidérer, la réalité divine de laquelle l’homme est l’image, la représentation de Dieu sur terre, afin d’en tirer les conséquences pour notre vie chrétienne, notre vie personnelle, notre vie de couple, de famille et d’église.

I) Les ressemblances

a) Une même condition de vie dans le genre humain, comme dans l’être divin.

La ressemblance avec Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit est frappante. De même que le Fils est issu du Père éternellement, de même la femme a été tirée de l’homme. Et de même que le Saint-Esprit procède et du Père et du Fils, de même les enfants portent la marque et du père et de la mère.

La pensée de Dieu en cela, consiste à créer l’humain individuellement avec sa personnalité qui lui est propre, afin que chaque être humain soit distinct de l’autre, mais provenant d’une seule et unique nature humaine, une seule souche, celle d’Adam créé à l’image de Dieu, selon le modèle divin, un seul Dieu en trois personnes.

Il y aura donc, une essence fondamentale, provenant d’une substance originale, un commencement avec Adam, et au travers de lui et de sa femme, un développement formant une humanité innombrable, et puis, enfin, un aboutissement dans l’immortalité, puisque l’homme possède une âme éternelle, dans laquelle Dieu a mis la pensée de l’éternité.

Par conséquent, tous les hommes sont égaux, ils ont tous la même valeur aux yeux de Dieu, ils sont tous aimés de Dieu, indépendamment de leurs particularités individuelles et personnelles, puisqu’ils proviennent tous d’un seul, Adam, lequel a été créé par Dieu, non pour la mort, mais pour la vie.

C’est ici l’unité et la diversité qui fait vivre, car, imaginez Adam seul sans sa femme, le genre humain se serait rapidement éteint, ou imaginez encore Adam et Eve sans enfants, l’humanité n’existerait pas, vous et moi non plus.

Il faut remarquer ici, que l’homme a bien été créé à l’image de Dieu, mais que Dieu n’est pas à l’image de l’homme.

En effet, Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, sont bien évidemment unis par une même essence divine, vivant par la même substance ou nature divine, possédant les mêmes attributs divins, et ils sont effectivement trois personnes distinctes l’une de l’autre, sans ambiguïté ni confusion possible.

Mais ils ne sont pas du domaine créé, ils sont incréés, immortels et éternel, sans commencement ni fin de Vie, et nous ne pouvons pas dire, cela nous dépasse infiniment, si le Père pourrait être sans le Fils, et si le Père et le Fils pourraient être sans l’Esprit-Saint ?

Toujours est-il, qu’il n’y a qu’un seul Dieu vivant et vrai, en trois personnes, un Dieu unique, trois fois saint, qui vit et qui agit au travers de sa diversité, Père, Fils et Saint-Esprit, constamment, infiniment, indéfiniment, éternellement, car en lui est la Vie éternelle, l’Être permanent, et le mouvement perpétuel. Il est l’Éternel « Je suis » !

Et pourtant, Dieu ne grandit pas, ne vieillit pas, il ne se multiplie pas, il ne change pas, il n’y a en lui aucune ombre de variation, il est toujours le même, hier, aujourd’hui et éternellement, cependant, il n’est pas moribond, inerte, figé et fixé dans l’immobilité absolue, mais il vit, il pense, il agit, il se réjouit et s’épanouit en lui-même, Père, Fils et Saint-Esprit, et infiniment plus encore, tout en étant un seul et unique Dieu.

D’ailleurs, bien que Dieu existe en trois personnes, il n’y a pas plusieurs « Dieux » ni deux, ni trois, ni plus, car la pluralité de « Dieux » est une impossibilité absolue. Et pour quoi ? Parce qu’il n’y a qu’un seul et unique Dieu ! Mais pourquoi un seul Dieu vivant et vrai ?

Parce qu’alors Dieu ne serait pas saint, trois fois saint, c’est-à-dire, le tout autre, l’incomparable, l’unique, au- dessus de tous, le Dieu très-haut, invisible, inaccessible, indestructible, celui qu’on ne peut voir, ni saisir sans mourir, celui qui est au-dessus des anges, au-dessus des hommes, de tout ce qui vit et respire, le seul maître et Seigneur, qui ne doit rendre compte à personne.

Il est aussi au-delà de tout, au-delà du temps et de l’espace, au-delà de l’univers qu’il a créé, il est plus élevé que les cieux des cieux, son trône est au ciel, et la terre est son marchepied, il est le seul Dieu créateur, tout-sage, tout- puissant, partout présent, il règne et domine sur toutes choses, dans le ciel et sur la terre, car tout a été fait par lui et tout subsiste en lui et pour sa gloire.

Rien ni personne ne peut s’opposer à lui, rien ni personne ne peut contrecarrer ses desseins, tout ce qu’il dit se réalise, sa volonté se fait sur la terre comme au ciel, car justement, il est le tout autre, il est lumière et il n’y a point de ténèbres en lui, il est bon et il n’y a aucun mal en lui, il est juste et il n’y a aucune injustice en lui, il est amour et il n’y a aucune iniquité en lui,

Bref, s’il n’était pas ce qu’il est, il n’y aurait pas de Dieu du tout, puisqu’il ne peut y avoir qu’un seul Dieu, et si le Dieu unique n’existait pas, rien n’existerait. Mais alors pourquoi dira quelqu’un, Dieu existe-t-il, plutôt que pas ? Oui pourquoi Dieu est-il, plutôt que le néant ? Qui peut sonder ce mystère ?

Mais maintenant, Dieu existe, il est le seul et unique Dieu, omniscient, omnipotent, omniprésent, le Créateur de l’univers, et le Seigneur du monde, le seul Dieu Sauveur et Rédempteur, Père, Fils et Saint-Esprit, et satan le savait bien, sinon il ne se serait pas révolté.

Et quand le diable a dit à l’homme et à la femme, si vous mangez du fruit défendu, vous serez comme Dieu, il a menti effrontément, il a trompé nos premiers parents méchamment, parce que précisément, il voulait au travers de l’humanité que Dieu a créée, s’emparer du règne de Dieu et s’asseoir sur le trône de la majesté divine, à la place de Dieu, pour être, lui, l’ennemi invétéré de Dieu, le seul et unique dieu, adoré et servi par tous les hommes.

Ainsi donc, il y a un seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, et, par conséquent, un seul genre humain, homme, femme et enfant, créé à l’image de Dieu, car Dieu ne peut rien dire, ni rien faire qui ne soit conforme à sa divinité, ou si vous voulez, à sa tri-unité divine, puisqu’il est la source et le modèle de toutes choses, non pas formellement, mais essentiellement et spirituellement pour les êtres humains, car Dieu et Esprit et Vie.

C’est pourquoi aussi toute la création, et toutes les créatures, dans le ciel, sous la terre et sur la terre, sont appelées à rendre gloire à Dieu, à l’aimer et à le servir selon sa volonté parfaite, afin que le nom de Dieu soit sanctifié.

C’est-à-dire mis à part, reconnu comme celui qui est le tout-autre, le seul Seigneur de l’univers, à qui nul n’est semblable, devant qui tout genou doit fléchir et toute langue doit confesser ce qu’il est, en un mot, le seul et unique Dieu digne d’être loué, adoré, obéi, car il sera aussi l’unique juge suprême qui jugera toute créature, au grand jour de la résurrection.

C’est pourquoi encore, il n’y a qu’un seul Dieu et Père, qu’un seul Fils, Jésus le Sauveur et le Seigneur, qu’un seul Esprit qui instruit et conduit une seule Eglise, une seule Épouse de Christ, qui est son propre corps et dont il est la tête, la seule et unique tête, il n’y a qu’un seul royaume éternel, une seule maison céleste, un seul héritage, tout cela et plus encore, en Dieu seul, qui sera un jour, tout et en tous, et à tout jamais.

Si donc la pluralité de Dieu était possible, alors quel serait le vrai Dieu, le juste, le bon, celui qui est amour, qui ne ment pas, ne trompe pas, celui qui est vraiment au-dessus des autres bref, comment les hommes sauraient-ils lequel de tous ces « dieux » ils doivent adorer, et comme le dit le dicton populaire, ils ne sauraient plus à quel « saint » se vouer.

Ainsi, nous voyons par-là, que la logique même la plus élémentaire, plaide nettement en faveur de l’unicité de Dieu, et par voie de conséquence, en faveur de l’unicité du genre humain, créé à l’image de Dieu, avec tout ce que cela implique de relation avec Dieu, de soumission à sa parole, et d’adoration en son honneur, car à tout seigneur, tout honneur.

Chers frères et sœurs, les mille et un dieux que les hommes ont inventés et fabriqués, ne sont que des idoles muettes et sans force, elles ne sont que des images, des reflets de leur nature mauvaise et méchante, corrompue par le péché, elles ne sont que vent et néant, suscitées dans les pensées de l’homme sans Dieu, de l’homme privé du seul Dieu vivant et vrai, par le malin.

Elles sont donc conçues, ces idoles, par son esprit dégénéré, sous l’instigation de satan, afin de multiplier les faux dieux, et de jeter la confusion dans l’humanité perdue, qui malheureusement, à cause de cela, ne sait plus qui est le vrai Dieu, et qui, par conséquent, déroutée par la tromperie du diable, se détourne de Dieu, et se jette à corps perdu, dans n’importe quel culte idolâtre, pourvu que son besoin légitime d’adoration soit satisfait.

C’est ce qui a donné un nombre infini de religions, de sectes, de doctrines, de mouvements irrationnels, émotionnels, sensationnels, ésotériques, diaboliques, démoniaques, et que sais-je encore ?

Toutes ses hérésies, sont contrôlées et dirigées par des faux dieux, des faux prophètes, des faux apôtres, des faux docteurs, des faux ouvriers, des faux frères, et ils sont tous à la solde du diable et de ses démons, propageant dans le monde le culte de mammon, de l’immoralité, de l’égoïsme et de l’orgueil déplacé et démesuré, faisant de l’homme une bête sauvage qui se vautre dans la boue du péché.

Et si l’homme en est arrivé là, c’est parce qu’il refuse le seul Dieu vivant et vrai, rejette sa parole, préférant les ténèbres du péché avec tous ses plaisirs trompeurs, à la lumière divine de la vérité qui veut le ramener à la raison, lui accorder la repentance, et le sauver de l’enfer et de la mort, vers laquelle il se précipite s’il ne revient pas à Dieu de tout son cœur, afin de l’adorer lui, et lui seul, selon qu’il est dit : tu n’auras pas d’autre « Dieu » devant ma face.

Mais pour nous chrétiens, régénérés par l’Esprit, sauvés par la grâce de Dieu, instruits par la parole, tout cela est du passé, nous sommes en Christ, les choses anciennes sont passées et dépassées, toutes choses sont devenues nouvelles, nous marchons maintenant non plus selon la chair, mais selon l’Esprit.

Toutefois, à cause du péché qui est encore en nous, à cause de notre sanctification qui n’a pas encore atteint la perfection, nous sommes encore vulnérables, capables, si nous ne veillons pas et si nous ne prions pas, de succomber aux tentations du diable, et de tomber encore dans des pensées charnelles qui font la guerre à l’âme.

Et, par conséquent, nous nous conformons encore au siècle présent, parce que nous négligeons parfois, pour une raison ou pour une autre, de nous laisser transformer par le renouvellement de l’intelligence, afin que nous puissions discerner clairement et constamment, quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.

Et ici, la condition de vie humaine venant de Dieu, la distinction entre les différentes personnes du couple et de la famille, l’ordre relationnel à l’intérieur du couple, le rôle respectif des uns et des autres, la hiérarchie voulue et instituée par Dieu dans le genre humain, créé à sa ressemblance, cette distinction créationnelle est de plus en plus remise en question, également dans le monde chrétien, et jusque dans les milieux évangéliques.

C’est pourquoi, après avoir développé brièvement la ressemblance de l’homme avec Dieu, dans sa vie, son mouvement et son être, ainsi que dans son unité et sa diversité à l’image de Dieu, au travers de sa relation implicite et explicite avec son Créateur, son Dieu, son Père en Jésus-Christ, par la puissance de l’Esprit, selon que Jésus l’a dit à Marie, je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.

Donc, après la ressemblance de l’homme avec Dieu, dans la vie en général, je voudrais maintenant, partager avec vous un deuxième élément de ressemblance qui a aussi des implications et des répercussions pratiques dans la vie du couple.

b) Une même distinction dans le genre humain, comme dans l’être divin.

Le fait que Dieu soit unique, et que les trois personnes de la trinité divines soient parfaitement unies dans leur nature divine respective, n’empêche pas que Dieu le Père soit distinct de Dieu le Fils et de Dieu le Saint Esprit, que Dieu le Fils soit distinct de Dieu le Père et de Dieu le Saint-Esprit, et que Dieu le Saint-Esprit, soit distinct de Dieu le Père et de Dieu le Fils.

En d’autres termes, le Père est Dieu, le Fils est Dieu, le Saint-Esprit est Dieu, mais le Père n’est pas le Fils, ni le Saint-Esprit, le Fils n’est pas le Père, ni le Saint-Esprit, et le Saint-Esprit n’est pas le Père, ni le Fils, ils sont chacun distinct des autres, ayant la même nature divine, mais chaque personne de la trinité divine, possède un ministère particulier et différent, sans que cela nuise à l’unité intrinsèque de Dieu, et n’enlève quoi que ce soit à l’unicité de Dieu, c’est-à-dire au fait qu’il soit unique.

C’est ici le mystère de Dieu, qui, étant absolument un seul et unique Dieu, est en même temps un Dieu en trois personnes qui sont distinctes les unes des autres, qui existent et demeurent dans une unité sans faille et sans confusion, afin de se développer dans une diversité sans limite, mais qui implique toujours les trois personnes de la trinité divine, d’une manière totale et inséparable.

Il y a donc unité et diversité, et comme nous le disions précédemment, c’est ici la Vie, avec un grand V. En effet, Dieu peut se diversifier et se développer à l’infini et indéfiniment, puisque son unité fondamentale aussi, est infinie et se fonde encore et toujours indéfiniment.

Ce que l’Écriture veut nous enseigner, frères et sœurs, c’est que l’unité sans la diversité c’est la mort, et que la diversité sans l’unité c’est aussi la mort.

Car à quoi sert l’unité s’il n’y a pas de diversité à unir, à tenir et à maintenir, l’unité toute seule meurt de solitude, comme Adam s’il était resté seul, et à quoi sert la diversité s’il n’y a pas d’unité qui la tient et la retient, comme des enfants délaissés et laissés à eux-mêmes, ils sont emportés par le vent dans le néant de la mort.

Ainsi donc, si Dieu est un en trois personne c’est pour que la vie se manifestent en lui, par lui et pour lui, dans l’unité et la diversité qui fait vivre, sinon, si tout est figé, rigide et fixe d’une manière inébranlable, irrévocable, ou si tout est éparpillé, emporté au gré des vents et des flots, ou sera donc le Vie ?

Ainsi donc, si l’homme est un en trois éléments principaux, corps, âme et esprit, si l’homme et la femme sont un couple, une seule chair, si les différentes personnes issues du couple forment avec lui, une seule famille, alors la vie se manifeste, selon Dieu, dans l’unité et la diversité qui fait vivre, qui enrichit, qui épanouit, et chacun trouve sa place, dans une même position devant Dieu, et dans des fonctions différentes toujours selon Dieu.

Il y a donc, une même condition de vie, mais différentes fonctions dans la vie, pour que, à l’instar de la trinité divine, l’homme, le couple, la famille, la société et l’église corps de Christ vivent dans l’unité, la diversité, la relation interpersonnelle, la communion fraternelle, la complémentarité la solidarité, et que sais-je encore ?

C’est pourquoi, il n’est pas dans la pensée de Dieu, que tout soit uniforme, unisson, uni couleur, univision, pour que règne l’unité, car, il suffit de considérer la création, pour constater la diversité infinie de Dieu dans ses œuvres, et tout subsiste uni en Dieu.

Il est aussi instructif de considérer l’humanité toute entière pour se rendre compte de la même diversité voulue par Dieu pour ses créatures, car il n’y a pas un être humain qui soit identique à un autre être humain.

C’est pourquoi encore, il n’est pas dans la pensée de Dieu, que les choses soient difformes, déformées, ou informes et vides, surtout pas en ce qui concerne les êtres humains. Mais si cela existe, c’est à cause du péché, qui a tout dénaturé défiguré, rendant l’image de Dieu dans l’homme méconnaissable.

Et ici nous comprenons les implications qui existent pour le genre humain, du fait qu’il a été créé à la ressemblance de Dieu.

Dans une condition de vie unique au genre humain et unie à Dieu, dans des fonctions multiples dans la vie, des ministères divers et variés, comme en Dieu, Père, Fils et St-Esprit, et cela dans une harmonie parfaite, sans uniformité forcée, sans unison ou univoix imposée, sans unigoût et unicouleur exigés, mais dans la glorieuse liberté des enfants de Dieu, selon qu’il est dit, vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira.

De quoi ?

De nous-mêmes et de toutes les traditions des hommes, qui imposent leurs préceptes, ne mangez pas, ne goûtez pas, ne prenez pas, ne vous mariez pas, etc, mais ces ordonnances humaines et charnelles entachées par le péché, n’ont pas de valeur devant Dieu, puisqu’elles ne sont pas conformes à la vie divine, modèle de la vie humaine, qui se développe et s’épanouit dans le bonheur de la liberté, et dans la joie de la diversité, de la diversité vécue dans l’unité.

En effet, le mari est homme, et il n’est ni femme ni enfant. L’épouse est femme, elle n’est ni homme ni enfant. L’enfant est enfant, il n’est ni père, ni mère. Quand bien même, ils sont tous des êtres humains à part entière, dans une même condition de vie et position devant Dieu, avec des dons différents, des fonctions diverses et variées, pour la gloire de Dieu.

Mais si les hommes corrompus par le péché, changent l’ordre divin de la création, et qu’ils se mettent à trafiquer l’être humain, comme ils trafiquent la parole de Dieu,

En modifiant le plan de Dieu pour le couple, en intervertissant non seulement le rôle respectif de l’homme et de la femme, mais en transformant l’homme en femme, la femme en homme, ou en homme-femme ou en femme-homme, ou encore en changeant la relation maritale homme-femme, en devenant homosexuels masculin ou féminin, tout cela et plus encore, d’une manière dix fois pire que les habitants de Sodome et de Gomorrhe.

Alors, il est évident que Dieu exerce ses jugements et que la mort se manifeste, puisque l’ordre de Dieu n’est plus respecté et cela jusque dans les milieux évangéliques. En effet, beaucoup de chrétiens aujourd’hui, se permettent tout et n’importe quoi.

Il n’est pas étonnant dès lors, que l’apostasie soit en marche, que l’anarchie se propage de plus en plus, dans le monde profane et religieux, et que la ruine soudaine guette les hommes pour les surprendre dans leur indifférence coupable et inexcusable par rapport à Dieu.

Et Jésus nous a prévenu : La charité du plus grand nombre se refroidira, et quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? Il la trouvera ! Mais quelle foi ?

Une foi dénaturée, dégradée, dépravée, complètement vidée de son contenu divin, une foi qui produit non la vie, mais la mort, parce qu’elle ne vient pas de Dieu, mais des hommes qui ont perverti la parole de Dieu, comme les juifs autrefois ont perverti la loi de Dieu.

C’est ici le signe de la fin des temps, comme c’était autrefois, le signe que le temps des nations était venu, maintenant ce temps des nations touche à sa fin, et ne l’oublions pas, le jugement de Dieu commence par la maison de Dieu.

Et cela est manifeste, car il se passe des choses dans les églises, des choses que je n’ose pas mentionner en public, car celui qui n’accepte pas la tolérance qui prévaut actuellement, c’est-à-dire qui n’accepte pas que la normalité soit en voie de disparition et que l’anormalité soit en plein essor.

En un mot, l’individu qui ne peut se résoudre à l’idée que la norme humaine soit érigée en idole universelle, au détriment de la norme divine, qui est rabaissée au rang de simple morale, et qui n’accepte pas cet état de fait, ou qui revendique un retour à la soumission à Dieu, cette personne est rejetée car elle ne correspond pas aux standards actuels, et n’admet pas les conventions en vigueur dans la société de son époque et dans le monde moderne, dont satan est le prince.

En effet, en ce qui concerne l’homme au masculin, l’homme au féminin, le mariage, le couple, la famille, tout est chambardé, tout est bouleversé, banalisé, sécularisé et profané, et cette révolte contre Dieu, le fait que le péché se manifeste encore une fois, une dernière fois, dans sa dimension extrême, ce fait est la preuve de l’imminence du retour de Jésus-Christ, qui rendra à chacun selon ses œuvres.

Que dis-je ?

Dieu habille l’homme, l’homme se déshabille, la femme en particulier, la nudité n’est plus une honte, mais une fierté, et la pudeur n’existe plus. C’est le péché dans son arrogance honteuse et orgueilleuse.

Dieu fait l’homme, l’homme se fait femme. Dieu fait la femme, la femme se fait homme. Dieu ordonne aux enfants d’être soumis à leur parents, les enfants prennent en otage leurs parents. C’est encore la conséquence du péché, dans toute son horreur répugnante et dans toute sa fureur meurtrière.

La distinction voulue par Dieu entre l’homme et la femme dans le couple, les parents et les enfants, telle qu’elle existe en Dieu n’est plus, l’homme rejette tout en bloc, Dieu, la bible, la croix de Christ, la foi, l’Église, le témoignage des chrétiens vivants qui marchent à contrecourant, bref, c’est le monde à l’envers, il est tombé en arrière à la renverse, il terminera brutalement et subitement sa chute dans l’enfer éternel.

Frères et sœur, le tableau que j’ai brossé est sombre, mais il est réel, la nuit est avancée, le jour de la gloire va bientôt luire, c’est pourquoi, en attendant l’avènement du Seigneur, faisons diligence pour mettre en œuvre notre salut, pour marcher dans la sanctification, ce qui sera de notre part un cule raisonnable, le seul agréable à Dieu, et ainsi nous serons gardés, de cette tentation qui éprouve les habitants de la terre, et nous remporteront la couronne des vainqueurs.

Gloire à Dieu. Amen !

La suite, si Dieu veut et si nous vivons, une autre fois.