Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Le feu dans la vision de Jésus

Message donné le 12 octobre 2014 par Joseph Zbinden

Lecture : Apocalypse 1:12-16

La personnalité de Jésus est une avec Dieu le Père, mais ses attributs sont divers : agneau, lion, homme, Dieu, amour, justice, bonté, sainteté... Il y a une centaine de noms pour Jésus dans l’Écriture. Jésus est tout pour nous.

Les éléments flamboyants de la vision peuvent faire peur. Jean lui-même tombe à ses pieds comme mort. Daniel, qui reçoit une vision semblable, tombe aussi parterre (Dan 10). Considérons les différents éléments embrasés.

Le regard de Jésus. Comment concilier son regard doux et tendre avec son regard de feu ? N’aurions-nous pas parfois envie de nous cacher devant ce regard ? Jésus ne veut pas nous effrayer, mais nous rappeler qui il est, et son amour parfait en nous bannit la crainte. (1Jn 4:18)

Le pouvoir de Jésus. Ses mains et ses pieds embrasés nous montrent sa force, sa solidité. Il est sûr, le Tout-Puissant, qui peut tout, à qui rien ni personne ne peut résister. Il est le souverain absolu, mais ses actes sont toujours en conformité avec sa nature divine. Il n’agit pas et ne réagit pas à la manière des hommes : il n’utilise pas son pouvoir prodigieux pour écraser les hommes, mais en faveur des hommes, pour leur salut. Si Jésus juge la terre d’une pareille manière aujourd’hui, c’est parce que c’est son dernier appel d’amour avant qu’il ne soit trop tard. Rm 8:28. Tout ce qu’il fait est bien.

La parole de Jésus. Sa voix, comme le tonnerre, s’en va par toute la terre. Le droit de Dieu le plus strict est de parler, et le devoir des hommes d’écouter et d’obéir. (Héb 12:25, 3:15) L’épée aiguë précise que sa Parole est vivante et efficace, et qu’elle juge entre ce qui est charnel et spirituel.

L’apparence de Jésus. Son visage éclatant comme le soleil, son aspect enflammé et ce jaillissement de lumière, cette pureté et cette clarté, cet éclat nous dit qu’il est le reflet de la gloire de Dieu, l’expression de sa personne (Héb 1:3). Le peuple a tremblé au pied du Sinaï (Héb 12:18). Cette vision est la manière de Dieu de dire qui il est. Ces éléments impressionnants se retrouvent dans beaucoup de visions. Qui oserait s’approcher de la gloire de Dieu ?

L’amour de Jésus. Le fait que Jésus tient dans sa main droite sept étoiles est une marque de son amour. Car non seulement il est au milieu de son Église, mais il la tient dans sa main droite, près de son cœur, enveloppée de son amour. Ce feu du jugement n’est pas pour elle : l’Église est à l’abri dans sa main ! (Jn 10:28)

Il y a dans cette vision la sainteté brûlante de Jésus, sa justice, sa colère, sa sévérité et sa puissance ; et au deuxième plan l’accomplissement de notre salut en vertu de son amour insondable pour nous. Derrière le feu, il y a son sourire prévenant : « Mon enfant, je t’aime, je suis mort pour toi ». Si nous devions n’entendre qu’une phrase dans notre vie, que ce soit celle-là : « Je mourus aussi pour toi ». Bientôt, notre Seigneur va revenir.

Il y a le lion et l’agneau, le maître et le serviteur, Dieu et l’homme.. en une seule et même personne. Qui, devant cette révélation si éblouissante, ne tomberait pas à terre aux pieds de Jésus ? Qui ne dirait pas à Jésus « Jésus, est-ce toi ? » comme Marie au jardin de Gethsémané ? Comment réagirions-nous devant une telle vision ?

Il y a dans cette vision les trois offices de Jésus : seigneur, sauveur et prophète. En tant que prophète, il est le seul à même de nous parler de la part du Père, car il est venu du Père pour dire au monde la véracité de l’amour de Dieu. En tant que sauveur, il est la victime expiatoire, l’agneau qui ôte le péché du monde. En tant que seigneur, il est souverainement élevé, assis à la droite de Dieu. Jésus exerce ces trois offices encore aujourd’hui, jusqu’à ce que tout soit mis sous ses pieds. (1Cor 15:25-26)

Un élément prédomine : le feu. Toute sa personne est flamboyante. Aucun pécheur ne peut voir la sainteté de Dieu et vivre. Jésus est saint comme Dieu est saint. Jésus est séparé du mal, innocent de tout mal, infiniment éloigné du mal, et n’aura jamais rien à voir avec le mal. Jésus est saint, lumière, pureté, feu brûlant, qui consume le mal car il ne supporte pas le mal. Tous les autres attributs de Jésus ainsi que son cœur plein de compassion ne seraient que vanité si la moindre parcelle de mal pouvait atteindre son cœur. Jésus se présente dans le feu afin de montrer aux hommes et à son Église qu’il est effectivement ce qu’il prétend être, l’alpha et l’oméga, et qu’il tient tout dans ses mains y compris les clés du séjour des morts.

Étudions le thème du feu dans les écritures : il est présent partout. C’est dans le feu que Dieu se révèle à Moïse, c’est le feu qui brûle les sacrifices, c’est par le feu que la colère tombe sur Sodome et Gomorrhe, etc. Mais le sacrifice sanglant de bonne odeur à l’Éternel par excellence est Jésus. Il a été lui-même jugé par le feu à cause de moi. Il n’a pas résisté, mais s’est offert. Le feu dont il est lui-même le créateur l’a consumé. 2Cor 5:20-21  : Jésus a été jugé comme s’il était le péché lui-même. Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils unique afin que quiconque croit en lui ne périsse point mais qu’il ait la vie éternelle (Jn 3:16).


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