Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Le but de l’épreuve est de nous ramener à Dieu

Message donné le11 mai 2014 par Ronald Monot

1 Samuel 30:1-10, 17-26

David, réfugié avec ses 600 hommes chez le roi Akisch, le Philistin, a été pris au piège et fut entraîné malgré lui dans l’armée des Philistins pour combattre Israël.

Suite à une action providentielle de la grâce du Seigneur, les princes philistins ont renvoyé David et ses hommes, ne voulant pas qu’ils soient un piège lors du combat.

Un croyant dans le camp ennemi ne sera jamais à sa place (Actes 26:18).

De retour chez eux à Tsiklag, la ville avait été entièrement détruite et toute la population emmenée captive ; leurs femmes, enfants et leurs biens. Dans leur désespoir, les compagnons de David parlaient même de le lapider, disant qu’il était responsable d’une telle tragédie.

Très souvent, lors de catastrophes, on recherche souvent la raison, la cause humaine et qui pourrait être le fautif, sans rechercher plus loin, en se posant la question, et Dieu, ne nous parlerait-il pas par ces événements ? Ne serait-ce pas un jugement voulu par Dieu ? Pourquoi le Seigneur l’a-t-il permis ? La Bible nous montre que Dieu parle de différentes manières pour attirer les hommes à lui (Job 33:14).

Lorsque les plaies sont tombées sur l’Égypte du temps de Moïse, ce n’était pas par hasard, c’était un châtiment divin sur l’Égypte païenne et idolâtre. Même les magiciens égyptien l’ont reconnu (Exode 8:15).

Si lorsque Dieu parle dans un doux murmure, l’on ne prête pas attention, sa voix peut des fois tonner très fort (Psaume 18.14 – 1 Rois 19:12-13 – Job 40:4 – Job 42:5-6).

L’Apocalypse nous parle de fléaux qui arriveront à l’échelle mondiale et qui sont des jugements, mais malgré cela il est dit que les hommes ne se repentiront pas (Apocalypse ch. 8, 9 et 16 – 9:20-21).

C’est pourquoi, soyons attentifs et apprenons à chercher la face de Dieu dans l’humiliation et la repentance, lorsque Dieu parle, car il résiste aux orgueilleux (Jacques 4:6 – Lévitique 26:21 – Hébreux 3:7).

Cela peut nous concerner, chacun individuellement, ainsi qu’au niveau de notre famille, de notre église et de notre nation. Oui, Dieu parle de diverses manières pour nous attirer à lui et nous montrer la fragilité de la vie ici-bas (Luc 13:1-5 – Lament. de Jérémie 3:37-40).

Suite à la grande épreuve qui était arrivée à David et à ses hommes, il est dit que David repris courage en s’appuyant sur l’Éternel (1 Samuel 30:6).

En ce qui concerne la ville de Tsiklag, il est vrai aussi qu’elle ne pouvait pas être sous la protection divine, puisque David s’était associé avec l’armée ennemie. C’était une porte ouverte à l’invasion des Amalécites. La désobéissance de David et de ses hommes plaçait toute leur famille à la merci de l’ennemi. Tsiklag était une ville sans muraille, sans protection.

Telle est la condition de tous ceux qui n’ont pas leur vie dans les mains de Dieu, ou qui vivent dans la désobéissance à la Parole de Dieu, il y aura comme des brèches dans leur vie, des ouvertures à l’ennemi. La Bible nous demande de veiller dans notre vie, notre comportement, afin de ne pas donner d’accès au diable (Éphésiens 4:26-29 – Proverbes 26:28).

Pour fermer les brèches, il faut d’abord les découvrir et ensuite nous repentir en confessant nos fautes au Seigneur (2 Corinthiens 13:5 – Apocalypse 2:4-5 – Luc 24:47 – 1 Jean 1:9).

Sachons également que ce ne sont pas seulement les brèches de nos propres murailles que nous devons fermer, mais également celles de notre famille, de l’église, de notre ville et de notre nation. Et cela ne peut être fait que par l’humiliation, la repentance, la confession et l’abandon des mauvaises œuvres (Psaume 106:23 – Exode 32:32 – Ézéchiel 22:29-31 – 2 Chroniques 7:13-14).

En s’appuyant sur l’Éternel, David a reprit courage et a ensuite consulté Dieu pour savoir ce qu’il devait faire (1 Samuel 30:8 – Esaïe 40:31).

Nous sommes appelés à consulter le Seigneur, afin d’être dans sa volonté et ensuite, il nous faut aller de l’avant, afin de récupérer tout ce que l’ennemi nous aurait dérobé ; la paix, la joie, l’amour, le pardon, l’harmonie, la liberté, la force, la santé etc.

En s’appuyant sur l’Éternel, David a pu communiquer le courage et la foi en Dieu à tous les 600 hommes qui étaient avec lui, et tous se sont levés et sont partis pour récupérer leurs biens. Arrivés au torrent de Besor, qui signifie : eau fraîche, 200 hommes trop fatigués se sont arrêtés là et David a continué la poursuite avec 400 hommes. Ils ont atteint les Amalécites, les ont battus et ont pu ainsi récupérer tout ce qu’ils avaient perdu, et pris en plus tout le butin qu’avaient pillé les Amalécites ailleurs.

Dans notre combat contre les puissances des ténèbres, nous sommes appelés à libérer les captifs que Satan tient prisonniers (Luc 4:18-19).

Dans ce combat, nous voyons deux groupes de personnes, ceux qui sont en première ligne sur le champ de bataille, et le deuxième groupe de ceux qui restent au torrent de Besor, afin de garder les bagages, et soutenir par l’intercession ceux qui sont sur le champ (Romains 15:30).

Et lors du partage des récompenses, la part sera la même pour chacun des deux groupes (1 Samuel 30:24-25). Il en sera ainsi lors des récompenses qui nous serons données devant le tribunal de Christ (1 Corinthiens 3:14-15 – 2 Corinthiens 5:10).

Pour terminer notre récit, nous voyons que David qui a retrouvé la communion et la force avec le Seigneur, reprend contact avec le peuple de Dieu (1 Samuel 30:26)

Retenons trois points :

  • Sachons discerner quand Dieu parle pour nous attirer à lui.
  • Sachons retourner à Dieu et reprendre courage, afin de pouvoir récupérer tout ce que l’ennemi nous aurait dérobé.
  • Reprenons contact et communion avec le peuple de Dieu, afin de ne pas vivre notre vie chrétienne en solitaire.

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