Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Le bonheur de connaître le Seigneur et sa Parole

Message donnée le 24 août 2014 par Norman Einberger

Quel que soit le nombre que nous sommes, pourvu que nous servions le Seigneur, que nous recevions sa Parole et nous laissions instruire par celui qui connaît nos besoins et toutes les réalités de notre vie.

Lecture : Psaume 119

Verset 105 : ta Parole est une lampe à mes pieds et une lumière sur mon sentier. La Parole est comme une nourriture. Il est triste de voir des gens qui ne veulent plus se réunir les uns avec les autres. La Parole de Dieu est importante dans notre vie. C’est le Seigneur lui-même qui se révèle dans sa Parole. On a besoin des autres et l’on a besoin de partager cette parole.

Le sens premier de la « loi », la Torah, signifie enseignement. L’enseignement qu’un père donnait à ses enfants. La loi n’est pas l’ensemble des préceptes qu’il faudrait appliquer, car cela ne mène qu’à l’hypocrisie, car bien évidemment l’on ne peut pas accomplir tous ces commandements sans faillir, donc il faut « se cacher un petit peu ».

Le psaume 119 est un psaume alphabétique, avec 22 fois huit strophes. Chacune commence par une consonne de l’alphabet hébreu. Cela forme un tout, une totalité, il y en a pour toutes les semaines. Huit versets par jour, cela donnerait un programme de trois semaines de méditation !

Nous avons trouvé la perle précieuse, un diamant aux multiples faces qui n’a pas de prix : le Seigneur au-travers de sa Parole.

Versets 1-8 : il y a une décision, une volonté : « je veux garder tes statuts ». Chacun peut décider : « je veux rester avec le Seigneur, je veux garder sa Parole ». Nous avons la liberté de choix, comme il est aussi exprimé au verset 30 : je choisis la voie de la vérité. On ne nous l’impose pas, nous avons la liberté de choisir. Ne nous laissons pas emporter à tous vents de doctrine (Eph 4:14).

Verset 173 : « car j’ai choisi tes ordonnances ». Le psalmiste a fait son choix et n’y reviendra pas. C’est le point de départ de toute sa joie, de toute sa vie spirituelle, de la joie qu’il ressent dans l’étude de la Parole de Dieu.

Dans l’ancien testament, la transmission était orale, de l’un à l’autre ; au contraire d’internet par exemple où nous sommes passifs. Choisissons la Parole de Dieu, le parti du Seigneur. C’est un choix continuel, on choisit chaque jour d’être avec le Seigneur. Cela ne dépend pas de notre humeur. Prendre le parti du Seigneur, le servir aujourd’hui.

Le psalmiste est très réaliste, il connaît bien la situation face aux pièges de l’ennemi. Mais le psalmiste reste ferme avec le Seigneur. Il a décidé une fois pour toute d’obéir à la Parole du Seigneur. Rien ne remplace la Parole. Parfois, le psalmiste se sent faible. Ce n’est pas un super-héros, et les autres qui seraient écrasés ; ce n’est pas ce qui nous est demandé. Mais nous sommes de nouvelles créatures, cela est quelque chose (Gal 6:15). C’est une réalité, et ce privilège est à partager avec d’autres. « On ne peut pas être heureux tout seuls » disait Raoul Follereau, et notre bonheur de connaître le Seigneur est à partager.

Le psalmiste est très réaliste sur les circonstances de la vie, sur les difficultés qu’on peut rencontrer, sur les découragements, mais c’est bien de savoir qu’on ne peut pas se cacher derrière cette Parole pour dire « tout va bien ». Reconnaissons nos faiblesses devant les Seigneur et peut-être les uns devant les autres pour pouvoir laisser la Parole nous imprégner profondément.

La louange d’un cœur droit (v.7) : attention à tout ce qui semble être du Seigneur mais qui ne l’est pas vraiment. V.164 : sept fois le jour je te célèbre à cause de ta justice : la louange se passe tous les jours. La louange est là dans son cœur et s’exprime en tout temps. V. 171-172 : rendre officiel quelque chose qu’on a dans le cœur. S’exprimer par la parole, par le chant, par des hymnes et des cantiques.

Aimer Dieu et sa Parole est un besoin vital : on ne peut pas vivre sans cette Parole (v. 123). Avec la Parole de Dieu, il y a aussi la promesse de l’exaucement. Il y a besoin de s’arrêter pour méditer sa Parole. (v.27, v.34). Nous avons besoin de l’intelligence donnée par Dieu pour pouvoir méditer cette parole et en faire ensuite profiter les autres.

Versets 169 à 176. Si nous vivons avec le Seigneur, nous allons le louer. On pourrait oublier les commandements du Seigneur, si l’on est occupé. Nous sommes appelés à ne pas oublier ses commandements, mais à les méditer tout au long de nos journées.

Pour conclure : v.113-114. Tu es mon asile, mon protecteur, mon rocher, celui qui m’a sauvé et qui me sauvera encore, celui qui me soutient et qui me soutiendra encore.


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