Le baptême est le signe qui marque la séparation entre un passé et un présent nouveau, entre la mort et la vie, entre l’esclavage sous la domination de Satan et la liberté en Christ, entre les ténèbres et la lumière, entre l’ancienne vie de péché et la nouvelle vie en Christ.

Par le baptême nous témoignons qu’il y avait dans notre vie un « autrefois », mais qu’aujourd’hui nous pouvons dire qu’il y a un « maintenant », c’est-à-dire un nouveau départ depuis que nous avons rencontré Jésus-Christ et que nous l’avons reçu dans notre vie par la foi (Ephésiens 1:1-6 / Ephésiens 5:8 / Colossiens 1:21 – 2 Cor. 5:17-18).

Le baptême marque ainsi la séparation entre l’ancien et le nouveau, il nous aide à mettre une croix sur le passé et à ne plus y revenir.

Deux événements dans l’Ancien Testament sont une préfiguration du baptême d’eau.

1- Le récit du déluge avec Noé et sa famille qui ont été épargnés en entrant dans l’arche (1 Pierre 3:20-21).

La Bible parle de l’eau du déluge comme étant un symbole, une image représentant l’eau du baptême qui marque la séparation entre les incrédules et les croyants, entre les perdus et les sauvés, entre la mort et la vie, entre le jugement et la délivrance.

Cette eau du déluge n’a sauvé personne, car elle a englouti tout ce qui avait vie sur la terre ; c’était une condamnation sur le monde pécheur. Il n’y eut que huit personnes qui furent sauvés de ce jugement, c’était Noé et sa famille. Et il n’y eut qu’un seul moyen pour être sauvé, c’était d’entrer dans l’arche faite selon le plan de Dieu. Et c’est une fois entré dans l’arche que le déluge est venu.

Si l’eau du déluge est une image du baptême, l’arche de Noé est une image de Christ, car c’est en lui seul que nous pouvons être sauvés, épargnés et délivrés du jugement (Jean 10:9).

Sans l’arche, Noé et toute sa famille auraient péris dans les eaux. Sachons que sans être entré dans l’arche du salut qui est Jésus-Christ, le baptême d’eau ne sauvera personne du jugement, mais sera plutôt une condamnation(Marc 16:16).La foi en Jésus-Christ doit précéder l’acte du baptême. Ainsi le baptême apporte la condamnation et la mort au péché, à l’incrédulité et à l’esprit corrompu du monde.

2 - Une autre image du baptême est la traversée de la mer Rouge par le peuple d’Israël (1 Corinthiens 10:1-11).Israël avait été esclave de pharaon en Égypte durant 430 ans, puis Dieu a envoyé un libérateur en la personne de Moïse qui est un type de Jésus-Christ.

Avant leur libération et leur sortie d’Égypte, chaque famille a dû sacrifier un agneau sans défaut et sans tâche, ce qui était encore une préfiguration du sacrifice parfait de Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu.Et ils ont dû mettre de ce sang sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte, afin d’être gardé du jugement qui allait frapper l’Égypte.Ce soir-là, pharaon et toute l’Égypte ont été jugés et ont dû laisser aller le peuple d’Israël.

Toute cette histoire nous parle de la délivrance de l’esclavage de Satan et du péché que nous recevons par la foi dans l’œuvre expiatoire de Jésus-Christ.

Si l’ennemi de nos âmes a été vaincu à la croix, il n’est pas mort et il essayera toujours de mettre des bâtons dans les roues. Lorsqu’Israël est arrivé près de la mer, ils étaient poursuivis par l’armée égyptienne et cela avait été une grande épreuve de foi. Mais dans sa grâce, Dieu a ouvert un passage dans la mer (Hébreux 11:29),et cette traversée de la mer Rouge est une image du baptême d’eau.

De la même manière que cette traversée a été faite par la foi, c’est par la foi que nous devons nous engager dans les eaux du baptême, en faisant confiance au Seigneur qui nous l’a ordonné (Matthieu 28:19).

Le passage de la mer Rouge comme le baptême, met une séparation entre la vie d’esclavage, les liens de l’Égypte et la marche nouvelle conduite et protégée par le Seigneur.

Si la traversée de la mer Rouge a été un passage de bénédiction pour Israël qui s’était placé sous la protection de l’agneau pascale, il n’en a pas été de même pour l’armée égyptienne,païenne et incrédule,qui a voulu emprunter le même chemin à travers la mer, car elle fut entièrement engloutie. C’est ainsi que pour ceux qui ont reçu Jésus-Christ comme leur Sauveur et qui sont placés sous sa protection, le baptême est une très grande bénédiction.

Si après la traversée de la mer il y a eu le désert aride, les épreuves et les tentations pour Israël, ce qui est une image de ce monde, sachez que nous ne pouvons en aucun cas continuer la route seul, car nous avons constamment besoin du Seigneur, de sa parole et de l’action du Saint-Esprit pour nous garder et nous guider dans le désert de ce monde.

C’est pourquoi le Seigneur a montré l’importance d’être revêtu de la puissance du Saint-Esprit (Luc 24:49 / Actes 1:8 / 2:38).

Ainsi nous ne sommes pas seuls, mais le Seigneur est avec nous par le Saint-Esprit (Matthieu 28:20 / 1 Jean 4:4).

N’oublions pas que le baptême d’eau marque une séparation avec ce qui est ancien, et que maintenant nous sommes appelés à marcher dans l’obéissance à toute la Parole de Dieu. Nous devons veiller et prier, afin de pouvoir résister aux attaques de l’ennemi. Et si Jésus a promis d’être avec nous tous les jours, c’est pour nous accorder sa victoire (Romains 8:37). Alléluia !