Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


La parabole du serviteur inutile

Lecture :

Luc 17:7-10 : Qui de vous, ayant un serviteur qui laboure ou paît les troupeaux, lui dira, quand il revient des champs : Approche vite, et mets-toi à table ? Ne lui dira-t-il pas au contraire : Prépare-moi à souper, ceins-toi, et me sers, jusqu’à ce que j’aie mangé et bu ; après cela, toi, tu mangeras et boiras ? Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu’il a fait ce qui lui était ordonné ? Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire.

 

Nous pourrions intituler cette parabole, le serviteur, ou l’esclave modèle, qui est fidèle et obéissant et qui ne travaille par pour des éloges. Car le serviteur de cette parabole est en fait un esclave ; c’est le terme qui est employé dans le texte original.

Cette image entre un maître et son esclave qui était chose courante en ce temps-là, le Seigneur la donne par rapport à la relation entre Dieu et son peuple.

L’esclave, contrairement à un ouvrier, ne travaille pas pour un salaire et n’a pas d’heures fixes, car l’esclave est la propriété même de son maître.

Nous avons été créés pour Dieu, afin de dépendre uniquement de lui qui est la source de la vie, de l’harmonie, du bonheur et de la paix. Et Dieu en tant que Créateur, a droit à notre service intégral. C’est-à-dire, que nous soyons tout entiers pour lui, à sa pleine disposition. Dieu n’est débiteur de personne ; il est Dieu et il n’y en a point d’autre. Il est Souverain, tout-puissant, omnipotent, omniprésent, omniscient. Le Psaume 115 v. 3 nous dit que notre Dieu est au ciel et il fait tout ce qu’il veut. Il règne et il ne nous doit rien. C’est nous qui lui devons l’adoration, la gloire, l’obéissance, la soumission, la confiance et la foi absolue. Et pourtant devant la souveraineté de Dieu, l’homme est libre de lui obéir ou de lui désobéir. Et c’est en désobéissant volontairement et consciemment à Dieu que l’homme s’est soumis au tentateur, le diable et qu’il en est devenu l’esclave. Selon qu’il est écrit : Celui qui pèche est du diable et celui qui se livre au péché est esclave du péché. (I Jean 3:8 – Jean 8:34).

En effet, nous dit encore la Bible : Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui (II Pierre 2:9).

Et puisque tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, on peut ainsi dire que l’homme de par sa nature pécheresse est esclave sous la tyrannie de Satan et il a un réel besoin de délivrance. C’est pour cela que Christ est venu ; afin de détruire les œuvres du diable dans la vie des hommes et de les rendre libres.

Mais pour cela, ils doivent changer de camp et de maître, en faisant appel au nom puissant de Jésus. Car il est écrit : Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres (Jean 8:36).

Nous devons réaliser que cet esclavage du péché et de Satan conduit à la destruction de l’homme tout entier ; esprit, âme et corps. Cet esclavage conduit à la mort et à la perdition éternelle dans le feu de l’enfer qui a été préparé pour Satan et ses anges, mais que le diable voudrait aussi remplir avec tous ses esclaves, les hommes.

Et la Bonne Nouvelle de l’Évangile, c’est que Christ est venu pour proclamer aux captifs la délivrance et pour renvoyer libres les opprimés (Luc 4:18-19).

Mais lorsque la Bible déclare que c’est pour la liberté que Christ nous affranchit, que signifie cette liberté ? D’après le dictionnaire, la liberté, c’est le pouvoir d’agir sans contrainte, d’agir selon ses propres choix. En d’autres termes, d’agir comme l’on veut. Et c’est ainsi qu’aujourd’hui, on parle de liberté dans tous les domaines ; Chacun veut être libre ! Il faut par exemple donner davantage de liberté à la jeunesse, en interdisant d’interdire ! On parle de liberté dans l’éducation des enfants ; il faut les laisser s’épanouir sans contrainte. On prône la liberté sexuelle, plus de tabou, plus de censure, l’homme peut faire tout ce qu’il veut, il est libre ! Et c’est ainsi que l’on accepte tout et que l’on tolère tout. Et si l’on se permet de condamner les mœurs actuelles, on nous dit de manquer de tolérance, d’amour, jusqu’à nous classer de fanatiques et d’intégristes !

Mais être libre de faire tout ce que l’on veut ; est-ce vraiment la liberté ?

Dans la parabole du fils prodigue qui voulait enfin la liberté, nous connaissons où cela l’a conduit et le résultat désastreux !

Mais la liberté que Christ nous offre, ce n’est pas cela ; c’est une liberté par un retour à Dieu et à sa Parole. La liberté en Jésus-Christ est liée à son salut, à la délivrance du péché, de Satan, du jugement, de la mort et de l’enfer. Cette liberté est liée à la personne même de Jésus-Christ qui doit être notre Sauveur et notre Libérateur. Cette liberté est liée à notre soumission et à notre obéissance au Seigneur Jésus qui doit être notre Maître. Car c’est lui Jésus-Christ qui a réduit à l’impuissance l’homme fort, afin de rendre la liberté à ses captifs.

Jésus nous dit dans Marc 3:27, que personne ne peut entrer dans la maison d’un homme fort et piller ses biens, sans avoir auparavant lié cet homme fort. Alors il pillera sa maison.

Et c’est exactement ce que le Seigneur Jésus a accompli par son sacrifice à la croix. Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. Alléluia  ! (Colossiens 2:15).

Et pour que nous puissions acquérir cette liberté, ce salut, il nous faut consciemment changer de camp et changer de maître. C’est-à-dire passer des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu. Tel était le message qu’avait reçu l’apôtre Paul de la part du Seigneur et qu’il mentionne lors de son discours devant le roi Agrippa. Le Seigneur lui avait dit : Je t’ai choisi du milieu de ce peuple et du milieu des païens, vers qui je t’envoie, afin que tu leur ouvres les yeux, pour qu’ils passent des ténèbres à la lumière et de la puissance de Satan à Dieu, pour qu’ils reçoivent, par la foi en moi, le pardon des péchés et l’héritage avec les sanctifiés (Actes 26:17-18).

Ensuite, après avoir changé de camp, nous sommes appelés à nous mettre entièrement au service de notre nouveau Maître et Seigneur qui est Jésus-Christ.

Le Seigneur a dit : Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples, vous connaîtrez la vérité et la vérité vous affranchira, ou vous rendra libre (Jean 8:31-32). Libre de l’esclavage du péché, de Satan et de toutes ses conséquences.

Mais qu’est-ce que la Vérité ? N’était-ce pas la question que Pilate avait posée à Jésus quand le Seigneur lui avait dit : Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix (Jean 18:37-38).

La Vérité, c’est une personne, c’est Jésus-Christ. N’a-t-il pas dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi (Jean 14:6).

La Vérité, c’est également sa Parole, puisque Christ est la Parole faite chair. Dans sa prière sacerdotale, Jésus n’a-t-il pas dit : Sanctifie-les par ta vérité : Ta Parole est la vérité (Jean 17:17).

C’est ainsi que connaître Christ et sa Parole nous conduira à connaître la vérité et cette vérité nous affranchira. Oui, la vie éternelle, dira Jésus au Père, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ (Jean 17:3).

Il est triste qu’aujourd’hui, même parmi les chrétiens évangéliques, on a tendance à négliger la Parole de Dieu. N’est-il pas écrit dans Osée 4:6 que mon peuple est détruit parce qu’il lui manque la connaissance. La connaissance des vérités bibliques et c’est ainsi que beaucoup se laissent entraîner par toutes sortes d’hérésies et de doctrines étrangères à la Parole de Dieu !

L’apôtre Paul en écrivant aux chrétiens de la Galatie leur dira : Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre Évangile. Non pas qu’il y ait un autre Évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent renverser l’Évangile de Christ (Galates 1:6-7).

C’est pourquoi il leur rappelle que c’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Aussi demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Vous avez été appelés à la liberté, seulement ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair, ou en d’autres termes de vous permettre de vivre n’importe comment selon les mœurs et les modes du jour ! (Galates 5:1, 13).

Non ! Il nous faut marcher et vivre selon la Parole de Dieu qui ne change pas et qui est la loi de la liberté, la loi de Christ, la loi du royaume de Dieu.

Ainsi, nous devons réaliser que notre liberté est étroitement liée à notre dépendance du Seigneur. Nous devons être attachés à Christ, comme un esclave qui est attaché et lié à vie à son maître. C’est d’ailleurs cela que la Bible nous montre dans Romains 6:16 à 23 en disant : Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? Mais grâces soient rendues à Dieu de ce que, après avoir été esclaves du péché, vous avez obéi de cœur à la règle de doctrine dans laquelle vous avez été instruits. Ayant été affranchis du péché, vous êtes devenus esclaves de la justice. Je parle à la manière des hommes, à cause de la faiblesse de votre chair. De même donc que vous avez livré vos membres comme esclaves à l’impureté et à l’iniquité, pour arriver à l’iniquité, ainsi maintenant livrez vos membres comme esclaves à la justice, pour arriver à la sainteté. Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la mort. Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.

Ceci est également exprimé dans I Corinthiens 7:22 qui dit : Car le serviteur esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur ; de même, l’homme libre qui a été appelé est un serviteur esclave de Christ.

La Bible nous montre ainsi que chaque être humain appartient à l’un des deux maîtres qui existent :

a - soit il est esclave du péché, donc de Satan.

b - soit il est esclave de la justice, donc de Dieu.

Si par notre nature pécheresse nous étions autrefois esclaves de Satan pour la perdition éternelle, par notre foi en Jésus-Christ, nous sommes appelés à être esclaves de Dieu pour la vie éternelle. Selon qu’il est écrit : Mais maintenant étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle (Romains 6:22).

Oui, la vie chrétienne commence par un changement de camp et de maître. Un chrétien est un esclave de Dieu non pas pour sa destruction, mais pour son épanouissement. C’est ainsi que de nombreuses Épîtres du Nouveau Testament commencent ainsi : Paul, esclave de Jésus-Christ, esclave de Dieu ou serviteur de Jésus-Christ.

Et c’est maintenant que je vais rejoindre la parabole du serviteur inutile, ou de l’esclave du Seigneur qui est tout simplement fidèle, soumis, obéissant à son maître et qui ne travaille pas pour recevoir des éloges, d’ailleurs il n’y pense même pas, car ce qu’il fait est tout à fait normal, puisque c’est son maître qui le lui demande.

J’aimerais quand même poser la question en ce qui nous concerne : Est-ce vraiment ainsi que cela se passe dans notre relation avec Dieu ?

Devant la souveraineté de Dieu, du Dieu Créateur et du Tout-Puissant, nous devons réaliser que nous n’avons aucun droit ; mais plutôt le devoir de nous soumettre, de nous abandonner, de nous humilier sous la puissante main de Dieu et de nous confier en lui dans une obéissance totale. En lui disant : Non pas ma volonté, mais que ta volonté soit faite ! Telle doit être notre préoccupation ; l’obéissance entière à Dieu comme un esclave vis-à-vis de son maître. Et cela n’est pas un exploit, ni un acte extraordinaire, mais c’est tout à fait normal.

Beaucoup de chrétiens pensent qu’ils méritent une décoration, des médailles, ou même un monument pour avoir obéi et s’être soumis à Dieu ! Mais c’est ce que le maître attend de chacun d’entre nous ; une consécration totale et une obéissance entière. Le contraire ne serait pas normal. N’oublions pas que c’est à un grand prix que nous avons été rachetés ; non pas avec de l’or ou de l’argent, mais par le sang précieux de Christ (I Pierre 1:18-19).

C’est pourquoi la Bible nous dit : Glorifiez donc Dieu dans votre corps et votre esprit qui appartiennent à Dieu (I Corinthiens 6:20).

En tant qu’esclaves, nous sommes maintenant la propriété de Dieu. Ainsi s’offrir entièrement à Dieu, corps, âme et esprit, ce n’est qu’un culte raisonnable et normal.

Le maître doit-il de la reconnaissance ou une faveur spéciale à son serviteur parce qu’il a fait ce qui lui était ordonné ? Absolument pas !

Ce que j’aimerais maintenant souligner, c’est qu’être esclave de Dieu, c’est un privilège, une protection et une responsabilité.

1- La Bible nous dit que nous avons été choisis, rachetés à un grand prix et appelés à le suivre et à le servir pour la vie éternelle.

Être esclave de Dieu, c’est avoir été libéré de la tyrannie de l’ancien maître Satan qui ne voulait que notre perte. Aussi, quel privilège que de pouvoir servir notre nouveau Maître, le Seigneur Jésus qui est riche en amour, en compassion et en bonté et qui a donné sa vie pour nous sauver.

Ne nous dit-il pas : Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger (Matthieu 11:28-30).

Être esclave du Seigneur n’est pas pénible, mais c’est un joug doux et un fardeau léger. Aussi, être esclave du Seigneur Jésus est un privilège extraordinaire, car qui est semblable à lui ? Après l’œuvre de la croix, après avoir dépouillé les puissances des ténèbres, après sa victoire sur la mort, Jésus-Christ a reçu la souveraineté sur l’univers entier.

Selon qu’il est écrit : Car Dieu le Père l’a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu’au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père (Philippiens 2:9-11).

Être esclave de celui qui a dit à ses disciples après sa résurrection : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre, c’est un privilège extraordinaire (Matthieu 28:18). Oui, notre Maître est celui qui est, qui était et qui vient, le Tout-Puissant (Apocalypse 1:8). Et nous sommes fiers de lui appartenir !

2 - Être l’esclave du Seigneur Jésus est encore une protection, puisque l’esclave est la propriété de son Maître. Ce qui veut dire que le Maître a un droit sur lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Dans l’Ancien Testament, la loi concernant l’esclave hébreu stipulait qu’après six ans de service, il était libre de partir. Mais s’il voulait rester pour être toujours à son service, son maître lui perçait l’oreille avec un poinçon contre la porte (Deutéronome 15:17).

L’esclave restait ainsi au service et sous la protection de son maître, car il avait été marqué avec le sceau, le cachet de son maître.

Et c’est ce que la Bible déclare dans Éphésiens 1:13-14 : Vous avez été scellés du Saint-Esprit qui avait été promis, lequel est un gage de notre héritage, pour la rédemption de ceux que Dieu s’est acquis à la louange de sa gloire.

En tant qu’esclave du Seigneur, vous êtes la propriété privée de Dieu. Et une propriété privée doit être gardée et respectée. C’est pourquoi la Bible nous dit aussi : N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu par lequel vous avez été scellés (marqués) pour le jour de la rédemption (Éphésiens 4:30).

3 - Seulement en tant qu’esclaves, nous avons aussi des devoirs, puisque nous sommes appelés à être à la disposition du Maître vingt-quatre heures sur vingt-quatre. À être soumis à ses ordres et à accomplir toute sa volonté dans notre vie.

Dans le Psaume 123:1-2, le psalmiste nous montre l’attitude que nous devons avoir en tant que serviteur et esclave de notre Dieu en disant : Je lève mes yeux vers toi, qui sièges dans les cieux. Voici, comme les yeux des serviteurs sont fixés sur la main de leurs maîtres et les yeux de la servante sur la main de sa maîtresse, ainsi nos yeux se tournent vers l’Éternel, notre Dieu. Cela nous montre l’importance d’une communion intime avec notre Maître, afin d’accomplir sa volonté et ses désirs.

C’est ainsi, qu’en tant qu’esclaves du Seigneur, nous sommes dans l’obligation de faire tout ce qu’il nous ordonne dans sa Parole, comme par exemple :

Servir à la louange et à la gloire de son saint nom par nos paroles et nos actes.

En ne nous conformant pas à la vie dépravée du siècle présent.

En nous aimant les uns les autres.

En pardonnant et en bénissant nos ennemis.

En méditant sa Parole et en demeurant dans la saine doctrine.

En priant sans cesse.

En n’abandonnant pas notre Assemblée.

En étant continuellement rempli du Saint-Esprit.

En étant la lumière du monde par notre témoignage et nos œuvres.

En proclamant la Bonne Nouvelle du salut à ceux qui nous entourent.

En faisant du bien en tout temps.

En faisant toutes choses de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes, etc.

En attendant notre Maître qui a promis qu’il reviendrait.

Et la liste est longue sur ce que le Seigneur exige de chacun de nous.

Mais ce qui est formidable, c’est que non seulement le Maître nous donne des ordres, mais il nous donne aussi les moyens et la capacité de les accomplir. Alléluia ! Car par nous-mêmes, nous ne pourrions jamais y arriver, mais la Bible nous dit : Je puis tout par celui qui me fortifie (Philippiens 4:13).

Et quand vous aurez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites : Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire (Luc 17:10).

Les récompenses, la couronne et la gloire ne sont pas pour maintenant.

L’apôtre Paul nous le mentionne à la fin de son ministère en disant : J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée : le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là (c’est au futur) et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement(II Timothée 4:7-8).

Lorsque nous regardons par exemple la vie de la plupart des apôtres, ils ont tous terminé en martyrs ! Aussi, on pourrait quand même se poser la question : Est-ce là, toute la reconnaissance du Maître ? Mais pour les disciples, en tant qu’esclaves de l’Éternel Dieu, c’était un privilège que d’offrir leur vie pour celui qui les avait délivrés de l’esclavage et de la tyrannie du péché, de Satan, de la mort et de l’enfer. Alléluia !

Je dis tout cela pour nous montrer que devant Dieu, nous n’avons aucun mérite et aucune gloire personnelle. Si Dieu a préparé pour nous des œuvres, qu’elles soient, grandes ou petites, il est tout à fait normal et naturel que nous les pratiquions dans la simplicité et dans l’humilité, fidèlement et jusqu’au bout.

Pour conclure, je poserai la question : De qui sommes-nous esclaves ?

La Bible nous dit : Choisissez aujourd’hui qui vous voulez servir !

Vous êtes libres de rester esclaves du péché, des ténèbres et de Satan, car n’oublions pas que chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui.

Mais vous pouvez aussi faire appel au nom puissant du Seigneur Jésus qui a payé le prix de votre libération et qui attend votre décision.

Le moment où vous crierez à Jésus pour votre salut et votre délivrance, Satan sera dans l’obligation de lâcher sa proie. Et c’est alors que vous deviendrez la propriété privée du Seigneur Jésus et que vous serez appelés à la garder précieusement et jalousement pour Dieu seul.