Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


La parabole du semeur I

Lecture :

Matthieu 13:4-9  : Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : les oiseaux vinrent et la mangèrent. Une autre partie tomba dans les endroits pierreux, où elle n’avait pas beaucoup de terre : elle leva aussitôt, parce qu’elle ne trouva pas un sol profond ; mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha, faute de racines. Une autre partie tomba parmi les épines : les épines montèrent, et l’étouffèrent. Une autre partie tomba dans la bonne terre : elle donna du fruit, un grain cent, un autre soixante, un autre trente. Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Verset. 4 : Un semeur sortit pour semer.

Jésus s’est identifié à ce semeur. Il parcourait toutes les villes et les villages, enseignant dans les synagogues et prêchant la Bonne Nouvelle du royaume. Il semait la Parole de Dieu.

Il a également associé à ce travail les douze apôtres qu’il a aussi envoyés, puis plus tard septante autres disciples à qui il a dit  : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le Maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson (Luc 10:2).

Ce travail de semer la Bonne Nouvelle du royaume, le Seigneur le demande maintenant à toute son Église ; car il a dit : Allez par tout le monde et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création (Marc 16:15).

C’est d’ailleurs le dernier ordre du Seigneur Jésus à son Église : Allez ! C’est-à-dire : Sortez !

Le moment où le Seigneur nous appelle, c’est afin de nous enrôler à son service et cela nous devons le savoir.

Lorsqu’en marchant le long du lac de Galilée, Jésus vit Pierre et André, il leur dit : Suivez-moi ! Et pour quelle raison ? Et bien sans tarder, il le leur annonce en disant : Car je vous ferai pêcheurs d’hommes (Matthieu 4:18).

Et il en fut de même pour Jacques et Jean, ainsi que pour les autres.

En suivant le Seigneur Jésus, il n’y a pas de chômage possible, car il y a du travail pour tous.

Et cela est montré clairement par la parabole des ouvriers loués à différentes heures. À toutes les personnes que le Maître trouva sur la place publique, il leur dit : Pourquoi vous tenez-vous ici toute la journée sans rien faire ? Allez aussi à ma vigne ? (Matthieu 20:6-7).

Si le Seigneur nous engage tous à son service, c’est qu’avec Dieu, il n’y a pas de chômage ; il créé des emplois pour l’avancement de son royaume.

Par contre, on pourra peut être rencontré de la paresse et de la négligence parmi les serviteurs appelés à son service ! C’est d’ailleurs ce que nous voyons dans la parabole des talents. Celui qui n’avait pas travaillé avec le talent reçu fut rejeté, comme nous le lisons dans Matthieu 25:30  : Et le serviteur inutile, jetez-le dans les ténèbres du dehors, où il y aura des pleurs et des grincements de dents. Le serviteur inutile est-il écrit ; c’est-à-dire celui qui n’a pas fait valoir le don qu’il avait reçu !

Sans vouloir se culpabiliser, cela demande quand même à réfléchir ! Aussi réalisons que nous avons tous une part active dans l’œuvre de Dieu et que nous sommes tous appelés à être utiles dans la moisson, avec les talents que le Seigneur nous a confiés.

N’est-il pas écrit dans Éphésiens 2:10  : Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions.

C’est ainsi que Dieu ne nous demandera jamais de faire au-delà de son plan à notre égard, ni au-delà de nos capacités et des moyens qu’il nous a confiés. Car ce n’est pas de grandes œuvres que Dieu nous demande d’accomplir, ni d’essayer d’imiter le travail du voisin, mais il nous demande simplement la fidélité dans ce qu’il nous a confié. Et nous savons qu’en étant fidèle dans les petites choses demandées, Dieu pourra nous en confier de plus grandes.

Lorsque nous voyons l’expansion rapide de l’Évangile dans le livre des Actes, je dirais que le secret se trouvait dans la fidélité de chaque membre du corps de Christ à semer là où il se trouvait et allait.

Et cela malgré toutes les difficultés et les persécutions que l’Église a rencontrées dès ses débuts à Jérusalem. Les chrétiens ont subi des emprisonnements, la flagellation, l’interdiction par les autorités religieuses de continuer de parler et d’enseigner au nom de Jésus, mais ils ont répondu avec hardiesse : Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu (Actes 4:19-20).

Puis il y eut le martyr d’Étienne qui mourut par lapidation, suivi par une grande persécution contre l’Église de Jérusalem, car on pénétrait dans les maisons, et on en arrachait hommes et femmes pour les jeter en prison. Et il est mentionné que tous, excepté les apôtres, se dispersèrent dans les contrées de la Judée et de la Samarie (Actes 8:1-3).

Mais cela a-t-il découragé les croyants et affaibli leur fidélité envers le Seigneur ? Absolument pas, car au verset 4 d’Actes chapitre 8 il est dit que ceux qui avaient été dispersés allaient de lieu en lieu, annonçant la Bonne Nouvelle de la Parole.

C’est ainsi que partout où ils allaient, même en tant que réfugiés, ayant sans doute aussi perdu leurs biens, ils ont continué de semer la Bonne Nouvelle du salut en Jésus-Christ.

Rien ne les a arrêtés, car en fait ils savaient en qui ils avaient cru et pour eux l’espérance en Christ a une plus grande valeur que tous les biens éphémères de ce monde et elle est de loin plus glorieuse que tout ce que le monde peut offrir. Alléluia ! Je pense à ces paroles de l’Épître aux Hébreux ch. 10 et v. 32-34 qui disent : Souvenez-vous de ces premiers jours, où, après avoir été éclairés, vous avez soutenu un grand combat au milieu des souffrances, d’une part, exposés comme en spectacle aux opprobres et aux tribulations, et de l’autre, vous associant à ceux dont la position était la même. En effet, vous avez eu de la compassion pour les prisonniers, et vous avez accepté avec joie l’enlèvement de vos biens, sachant que vous avez des biens meilleurs et qui durent toujours.

Oui, malgré leur souffrance et leur triste condition, humainement parlant, ils ont continué à semer abondamment la Parole de Dieu.

La Bible ne dit-elle pas que celui qui sème peu moissonnera peu et que celui qui sème abondamment moissonnera abondamment (II Corinthiens 9:6).

Ce qui veut dire que le résultat sera proportionnel à l’effort fourni, à la quantité de semence répandue. Peu de semence plantée est égal à peu de résultat. Mais par contre beaucoup de semences répandues, apporteront un plus grand résultat.

Pourrait-on dire alors que le nombre d’âmes sauvées dépendra de notre fidélité à semer la Parole ? Oui, certainement ! Aussi quelle responsabilité nous avons face à l’humanité qui se perd !

Car n’oublions pas que le désir du Maître de la moisson est exprimé dans ce verset de I Timothée 2:4 qui dit : Dieu veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité.

Et où la moisson doit-elle être faite ? Si ce n’est dans le champ. Et où se trouve le champ ? C’est le monde dans lequel nous nous trouvons ; ce sont les âmes qui nous entourent.

Avons-nous cette vision ? Et travaillons-nous pour une récolte abondante ?

La Bible dit : Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3:16).

Un semeur sortit pour semer.

Une autre question que nous sommes appelés à nous poser : Que devons-nous semer, quelle sorte de semence le semeur doit-il répandre ?

Prenons l’exemple du parfait semeur qui est le Seigneur Jésus lui-même. Il semait la Parole de Dieu en tout lieu, ainsi que dans les synagogues où il se rendait, il lisait et commentait les Sainte Écritures.

Il nous est dit que Jésus se rendit à Nazareth, où il avait été élevé, et, selon sa coutume, il entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture, et on lui remit le livre du prophète Esaïe. L’ayant déroulé, il trouva l’endroit où il était écrit, etc. C’était au chapitre soixante et un (Esaïe 61:1-3 – Luc 4:16-17).

Ailleurs, Jésus dira : Ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé (Luc 7:16).

Je ne fais rien de moi-même, mais je parle selon ce que le Père m’a enseigné (Jean 8:28).

La semence, c’est la Parole du royaume de Dieu, c’est la Parole immuable et éternelle de Dieu qui est contenue dans la Bible.

La Parole de Dieu est une puissance de vie qui est parfaite, pure et éternelle.

L’apôtre Paul dira : Je n’ai point honte de l’Évangile : C’est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec (Romains 1:16).

Et ailleurs la Bible dit : Vous avez été régénérés, non par une semence corruptible, mais par une semence incorruptible, par la parole vivante et permanente de Dieu (I Pierre 1:23).

Et Dieu nous dit dans le livre d’Esaïe ch. 55:11  : Ainsi en est-il de ma Parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. Quelle semence extraordinaire !

N’est-il pas dit : Au commencement était la Parole et la Parole était avec Dieu et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle (Jean 1:1-3). On ne peut dissocier Dieu de sa Parole ; ils ne forment qu’un. C’est ainsi qu’aux Saintes Écritures, à la Bible qui nous a été donnée, nous ne pouvons rien ajouter, ni rien retrancher, sans toucher à Dieu lui-même. 

Il y a ce passage d’Apocalypse qui y fait allusion en disant : Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute quelque chose, Dieu le frappera des fléaux décrits dans ce livre ; et si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de la vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre (Apocalypse 22:18-19).

Si ceci est valable pour le dernier livre de la Bible, sachons que cela est aussi valable pour toute la Parole de Dieu.

C’est pourquoi nous ne pouvons absolument pas falsifier, ou essayer de modifier la Bible, afin de l’adapter à notre culture et à nos habitudes. Mais c’est nous qui devons plutôt juger notre culture, nos traditions et nos modes de vie par rapport à la Parole de Dieu.

Concernant cette semence incorruptible qui est la Parole de Dieu, nous devons également enlever tout doute de nos cœurs à son sujet ; même si nous ne comprenons pas tout.

N’oublions pas les paroles du Seigneur Jésus adressées à Nicodème : Si vous ne croyez pas quand je vous ai parlé des choses terrestres, comment croirez-vous quand je vous parlerai des choses célestes ? (Jean 3:12).

En fait, ce n’est que par l’aide du Saint-Esprit que nous pouvons comprendre les profondeurs de Dieu ; comme il est écrit : Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu (I Corinthiens 2:10).

Aussi, chassons tout doute au sujet de la Parole de Dieu, sachant que la chute de nos premiers parents est survenue suite aux doutes que Satan est arrivé à créer dans leur cœur concernant la Parole de Dieu ; en posant la simple question : Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? (Genèse 3:1). C’est pourquoi faisons confiance à Dieu et à sa Parole, car il n’est pas un homme pour mentir, ou pour revenir sur sa Parole.

Si ici-bas tout passe, et même un jour les cieux et la terre passeront, sachons avec certitude que la Parole de Dieu demeure éternellement.

L’apôtre Pierre dira : Car toute chair est comme l’herbe, et toute sa gloire comme la fleur de l’herbe. L’herbe sèche, et la fleur tombe ; mais la Parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette Parole est celle qui vous a été annoncée par l’Évangile (I Pierre 1:24-25).

Ainsi la semence, c’est la Parole de Dieu.

Et quand il nous est demandé de semer, ce n’est rien d’autre que la Parole vivante et permanente de Dieu qui est efficace, plus tranchante qu’une épée à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur (Hébreux 4:12).

La Parole de Dieu travaille d’abord en nous comme un bistouri pour enlever le mal, la tumeur qui est en nous. Certes, cela peut apporter de grandes souffrances, car le mal est vraiment lié, collé, attaché à la personne, mais il faut absolument que cela sorte pour que la guérison puisse avoir lieu.

C’est pourquoi l’apôtre Paul en écrivant à Timothée lui dit : Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, prêche la Parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables. Mais toi, sois sobre en toutes choses, supporte les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère (II Timothée 4:1-5).

Oui, sème la Parole ! Sachant que la foi vient en écoutant et en recevant la Parole de Christ (Romains 10:17).

Maintenant ; si je sais que j’ai un sac plein de bonnes semences et de première qualité ; cela ne suffit pas pour que je puisse avoir une bonne récolte ! Il faudra sortir pour semer ; mais il me faudra encore au préalable préparer le terrain qui recevra la bonne semence.

La prière est le moyen pour préparer le terrain qui est le cœur des hommes. C’est pourquoi la Bible nous dit : J’exhorte donc, avant toutes choses (avant même de semer) à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté. Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur, qui veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (I Timothée 2:1-3).

La parabole du semeur que Jésus a racontée, nous parle de quatre terrains différents qui tous ont reçu de la bonne semence de première qualité. Mais il y a eu des résultats différents.

Ces différents terrains ou sols représentent le cœur des hommes, ou les différentes attitudes dans lesquelles l’homme peut recevoir la Parole de Dieu.

C’est pourquoi Jésus a dit : Prenez garde à la manière dont vous écoutez la Parole !

C’est ainsi que cette parabole s’adresse aussi à nous aujourd’hui, à l’Église de Jésus-Christ. Car il est possible d’être favorable à certaines Paroles du Seigneur, mais pas à d’autres !

Aussi la question que nous pouvons nous poser est celle-ci : Quel est le résultat de la Parole de Dieu dans notre vie ? Quelles sortes de fruits produit-elle ?

Je pense à ce passage d’Hébreux 6:7-8 qui dit : Lorsqu’une terre est abreuvée par la pluie qui tombe souvent sur elle, et qu’elle produit une herbe utile à ceux pour qui elle est cultivée, elle participe à la bénédiction de Dieu ; mais, si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près d’être maudite, et on finit par y mettre le feu. À l’Église de Corinthe, Paul écrivait : En donnant cet avertissement, ce que je ne loue point, c’est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour devenir pires ! (I Corinthiens 11:17).

Quelle tristesse ! Car cela montre clairement que le résultat de la Parole de Dieu dans leur vie était plutôt médiocre et même nul !

Par contre en s’adressant à l’Église de Thessalonique, Paul dira : Nous rendons continuellement grâces à Dieu de ce qu’en recevant la Parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l’avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, comme la Parole de Dieu, qui agit en vous qui croyez (I Thessaloniciens 2:13).

Et quel résultat extraordinaire que cette Parole qui agissait en eux, car nous pouvons lire plus loin les actions de grâces de Paul parce que dit-il : Votre foi fait de grands progrès, et la charité de chacun de vous tous à l’égard des autres augmente de plus en plus (II Thessaloniciens 1:3).

Oui, que celui qui a des oreilles pour entendre, entende !

Aussi pour résumer, sachez que :

Le semeur : C’est vous, enfants de Dieu qui avez été rachetés par le sang de Christ.

Il sortit dans le champ qui représente le monde et toutes les âmes qui nous entourent.

Pour semer : La semence qui est la Bonne Nouvelle de la Parole de Dieu.