Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


La parabole du figuier stérile

Lecture :

Luc 13:1-9 : En ce même temps, quelques personnes qui se trouvaient là racontaient à Jésus ce qui était arrivé à des Galiléens dont Pilate avait mêlé le sang avec celui de leurs sacrifices. Il leur répondit : Croyez-vous que ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. Ou bien, ces dix-huit personnes sur qui est tombée la tour de Siloé et qu’elle a tuées, croyez-vous qu’elles fussent plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, je vous le dis. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. Il dit aussi cette parabole : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne. Il vint pour y chercher du fruit, et il n’en trouva point. Alors il dit au vigneron : Voilà trois ans que je viens chercher du fruit à ce figuier, et je n’en trouve point. Coupe-le : pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? Le vigneron lui répondit : Seigneur, laisse-le encore cette année ; je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier. Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le couperas.

 

Il semble que l’homme est beaucoup plus intéressé par les mauvaises nouvelles que par les bonnes. D’ailleurs, bien souvent, ce sont les accidents, les scandales, les catastrophes qui font la une de nos journaux, ainsi qu’aux informations à la radio et à la télévision ! Il nous arrive même des fois de penser que les victimes de ces tragédies devaient sûrement mériter un tel sort… Puis pour ceux qui vivent dans des pays où il n’y a pas encore trop de problèmes, comme chez nous en Suisse, nous nous disons : Heureusement que nous sommes quand même meilleurs et plus civilisés que ceux du Rwanda, du Congo, d’Irak et de tous ces pays en guerre, en conflit, en état de pauvreté et qui connaissent la famine, les épidémies, etc. Si nous sommes épargnés, sûrement que nous devons quand même être meilleurs devant Dieu, une société modèle ! Quelle utopie !

Maintenant, en ce qui concerne ces Galiléens massacrés… Nous nous posons quand même la question : Comment est-ce possible, alors que c’était pendant qu’ils offraient des sacrifices ! Sûrement qu’ils avaient péché ! Et tout de suite, nous faisons le parallèle avec les deux fils d’Aaron, Nadab et Abihu qui avaient été consumés par le feu de l’Éternel, alors qu’ils offraient un sacrifice à l’Éternel ; car leur erreur, c’est qu’ils avaient offert du parfum sur un brasier allumé avec du feu étranger qui ne provenait pas de l’autel des holocaustes ! Quel jugement terrible quand même ! (Lévitique 10:1-7).

C’est pourquoi Jésus tout de suite répond à ceux qui lui avaient raconté l’histoire du massacre, en disant : Croyez-vous que ces Galiléens aient été de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens, parce qu’ils ont souffert de la sorte ? Non dit-il. Mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous également. Car n’oublions pas que le salaire du péché, c’est la mort et cela est valable pour tous, Juifs et Grecs qui sont sous l’empire du péché (Romains 3:9).

De même continue le Seigneur, ces dix-huit personnes sur qui est tombée la tour de Siloé et qu’elle a tuées, croyez-vous qu’elles fussent plus coupables que tous les autres habitants de Jérusalem ? Non, dit-il. Mais si vous ne vous repentez, vous périrez tous également.

C’est pourquoi ne lions pas trop rapidement la maladie, l’accident, la catastrophe et tous les malheurs à un jugement divin, en disant : sûrement qu’ils le méritaient !

Si la vie d’un homme ne dépend pas de ses richesses, de son abondance, de ses bénédictions, sachons de même que ce qui peut lui arriver, ou la manière dont il peut finir ses jours, ne dépendra pas forcément de la vie qu’il aura vécue ! Certes, nous trouvons aussi des jugements divins dans la Parole de Dieu ; des jugements sur des nations impies, ainsi que des jugements sur des individus, comme Hérode qui mourut rongé par les vers (Actes 12:12).

Ananias et Saphira qui furent terrassés suite à leur mensonge (Actes 5:1-11).

Mais, ne généralisons pas, car le plus grand des prophètes, Jean-Baptiste a été décapité, Étienne rempli du Saint-Esprit a été lapidé et l’apôtre Jacques a été tué par l’épée, et il y a encore toutes la liste des martyrs d’Hébreux 11 qui n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort. Sans parler de la pléiade des martyrs dans l’histoire de l’Église chrétienne !

Cependant le Seigneur veut rappeler que tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu et que l’âme qui pèche mourra, et cela ne concerne pas seulement les victimes de tragédies, car la Bible nous dit qu’il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement (Hébreux 9:27).

En fait toutes ces mauvaises nouvelles, accidents, catastrophes et malheurs de toutes sortes, devraient nous conduire à réfléchir que la mort est là et qu’un jour arrivera où nous devrons nous aussi comparaître devant Dieu afin de lui rendre compte de notre vie. Comme la Bible le mentionne dans l’Ecclésiaste 12:16 : Que Dieu amènera toute œuvre en jugement, au sujet de tout ce qui est caché, soit bien, soit mal.

Ainsi chacun de nous rendra compte à Dieu pour lui-même (Romains 14:12).

Jean Baptiste dans ses prédications l’avait aussi mentionné en disant : Sachez que déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bon fruit sera coupé et jeté au feu (Matthieu 3:10). Ce qui montre que déjà présentement, la mort fait son œuvre en chacun de nous. En fait ici-bas, l’homme vit pour mourir ! Tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière avait dit Dieu à nos premiers parents (Genèse 3:19).

C’est pourquoi : repentez-vous ! Et c’est exactement ce que le Seigneur dit : Si vous ne vous repentez, vous périrez tous également. Et nous devons savoir qu’il n’y a pas seulement la mort physique, mais la mort spirituelle qui déjà atteint tous ceux qui ne se sont pas encore réconciliés avec Dieu. Comme la Bible le mentionne : Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois (Éphésiens 2:1-2).

En effet, la condamnation éternelle repose sur tous les hommes, puisque tous ont péché. C’est pourquoi Dieu demande à tous les hommes en tous lieux qu’ils aient à se repentir en se détournant de leurs péchés et en acceptant par la foi le pardon, le salut et la vie éternelle en Jésus-Christ (Actes 17:30).

La Bible dit que celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu (Jean 3:36).

Et c’est ainsi que le Seigneur poursuit en racontant la parabole du figuier stérile, en disant : Un homme avait un figuier planté dans sa vigne (Luc 13:6).

Dans la Bible, l’arbre représente souvent l’homme. Nous voyons cet exemple dans le songe qu’avait eu le roi Nebucadnetsar qui était comparé à un grand arbre, dont la cime s’élevait jusqu’aux cieux, et qu’on voyait de tous les points de la terre ; cet arbre, dont le feuillage était beau et les fruits abondants, qui portait de la nourriture pour tous, sous lequel s’abritaient les bêtes des champs, et parmi les branches duquel les oiseaux du ciel faisaient leur demeure (Daniel 4:20-22).

Au Psaume 37:35, David dit : J’ai vu le méchant comme un arbre verdoyant. Il a passé et voici il n’est plus.

Dieu nous a créés, afin que nous vivions pour lui et que nous le glorifions.

La Bible dit : Examinez-vous vous-mêmes pour savoir quelle sorte d’arbre vous êtes ? Puisque l’arbre se reconnaît à son fruit (Matthieu 7:19-20).

Si le figuier était un emblème d’Israël, il peut également représenter le peuple de Dieu, tant sous l’Ancienne Alliance, que dans la Nouvelle Alliance.

1- Il planta un figuier au milieu de sa vigne. Ce qui veut dire qu’il lui a accordé une place d’honneur. Et forcément qu’il espérait beaucoup de cet arbre car il voulait :

a - Qu’il lui apporte la gloire.

b - Qu’il soit un modèle, un exemple de figuier parfait.

c - Qu’il lui rapporte des bons fruits pour lui-même, ainsi que pour les autres.

Quand Jésus-Christ nous sauve, ce sont ces trois choses qu’il espère de nous :

a- Afin que nous servions à la louange de sa gloire, nous qui d’avance avons espéré en Christ (Éphésiens 1:12). L’enfant à la maison peut apporter ; soit la joie et la fierté de tous, ou la honte et la tristesse ! Et nous devons aussi savoir que le fruit ne glorifiera jamais l’arbre, mais plutôt son propriétaire.

b- Que nous soyons des modèles ; la lumière du monde, la bonne odeur de Christ. Comme l’Église de Rome à qui Paul écrit : Je rends d’abord grâces à mon Dieu par Jésus-Christ, au sujet de vous tous, de ce que votre foi est renommée dans le monde entier (Romains 1:8). De même qu’à l’Église de Thessalonique, Paul dit : Vous êtes devenus un modèle pour tous les croyants de la Macédoine et de l’Achaïe (1 Thessaloniciens 1:7).

c- Que nous portions de bons fruits, comme le fruit de l’Esprit mentionné dans Galates 5:22, ainsi que des fruits en bonnes œuvres et en sainteté. Jésus a dit : Si vous portez beaucoup de fruits, c’est ainsi que mon Père sera glorifié et que vous serez mes disciples (Jean 15:8).

Il existe beaucoup d’arbres, mais tous ne portent pas de bons fruits. Seulement c’est à leurs fruits que nous pouvons les reconnaître.

2- Lorsque le figuier fut prêt-à-porter, le propriétaire est venu afin de chercher du fruit.

Dans le livre du Lévitique ch. 19 v. 23 à 25, il est dit aux Israélites qu’après avoir planté des arbres fruitiers, ils ne devaient pas cueillir de fruit durant les trois premières années. La quatrième année, tous leurs fruits devaient être consacrés à l’Éternel au milieu des réjouissances. La cinquième année, ils pouvaient manger les fruits, et continuer à les récolter. Car je suis l’Éternel, votre Dieu. La patience du propriétaire avait duré trois ans, mais est-il dit, qu’il ne trouva point de fruit. La Bible ne dit-elle pas que Dieu use de patience, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance  ? (II Pierre 3:9). Ce propriétaire aurait pu dire : C’est un bon arbre, il est bien verdoyant et il ne porte pas de mauvais fruits… Non, cela ne suffit pas ! car cela n’est pas le but !

Frères et sœurs, n’oublions pas que ce ne sont pas tous ceux qui disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le royaume de Dieu, mais celui-là seul qui fait la volonté de Dieu qui est dans les cieux (Matthieu 7:21). De même le Seigneur Jésus a dit : Toute plante que n’a pas plantée mon Père céleste sera déracinée (Matthieu 15:13).

Posons-nous quand même la question : Depuis combien d’années le Seigneur use-t-il de patience envers nous ? Y a-t-il un changement dans ma vie, une croissance, des fruits à la gloire de Dieu ? N’est-il pas écrit que si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles (I Corinthiens 5:17).

Sommes-nous entrés dans le plan de Dieu ? Faisons-nous les œuvres de Dieu ? N’était-ce pas la question qui avait été posée à Jésus : Que devons-nous faire, pour faire les œuvres de Dieu ? (Jean 6:28). Et Jésus avait répondu : L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qu’il a envoyé (Jean 6:29).

Et dans sa prière sacerdotale, Jésus avait dit : Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ (Jean 17:3).

En fait, pourquoi vivons-nous et pour qui vivons-nous ? Jésus a dit : Tout arbre qui ne porte pas de bons fruits est coupé et jeté au feu (Matthieu 7:19).

Nous connaissons le récit du figuier qui se trouvait le long du chemin entre Béthanie et Jérusalem et qui avait été maudit par Jésus, parce qu’il n’avait pas de fruit, mais seulement de belles feuilles ! (Matthieu 21:19 – Marc 11:13-14).

S’il est vrai que ce n’était pas encore la saison des figues, il aurait dû au moins avoir des figues vertes du printemps, car avec les feuilles, viennent normalement les premiers fruits.

Nous pouvons dire : Je n’ai pas tué, je n’ai pas volé, je ne fais de mal à personne ; et pourtant cela n’est pas suffisant face à la justice divine. Aussi le propriétaire dira au jardinier : Coupe-le ! Pourquoi occupe-t-il la terre inutilement ? (Luc 13:7).

Et c’est alors que le jardinier voulant sauver le figuier lui a répondu en disant : Seigneur, laisse-le encore cette année, une quatrième année ; je creuserai tout autour, et j’y mettrai du fumier. Peut-être à l’avenir donnera-t-il du fruit ; sinon, tu le couperas (Luc 13:8-9).

C’est là que nous voyons l’amour et la patience du Seigneur, ainsi que son intercession en notre faveur. Oui, Dieu ne cherche pas dans nos vies des feuilles, ou une apparence, un simple vernis de religiosité, mais uniquement de bons fruits. Et souvenons-nous que nos premiers parents suite à leur désobéissance, avaient voulu camoufler leur péché en se cachant avec des feuilles de figuiers ! Mais cela n’avait aucune valeur pour pouvoir se présenter devant Dieu (Genèse 3:7). Le camouflage, ce n’est que de la tromperie. C’est pourquoi Jésus avait censuré les scribes et les pharisiens en disant : Hypocrites ! Parce que vous ressemblez à des sépulcres blanchis, qui paraissent beaux au dehors, et qui, au-dedans, sont pleins d’ossements de morts et de toute espèce d’impuretés. Vous de même, au dehors, vous paraissez justes aux hommes, mais, au-dedans, vous êtes pleins d’hypocrisie et d’iniquité (Matthieu 23:27-28).

C’est pourquoi la Bible nous dit que l’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit (Genèse 3:21). Il a fallu le sacrifice d’un animal innocent, afin de couvrir la nudité de nos premiers parents. N’est-ce pas une image frappante, du sacrifice de Jésus-Christ le Fils de Dieu qui s’est donné pour nous, comme d’un agneau sans défaut est sans tache ; afin que revêtus par l’œuvre de Jésus-Christ, il nous soit possible de nous approcher du trône de Dieu. Oui, ce n’est point par les œuvres qu’il nous est possible d’être agréés devant Dieu, mais uniquement en recevant par la foi l’habit de justice qui nous est offert en Christ.

3- Comment être un arbre à bons fruits et en porter encore davantage ?

Premièrement, nous devons passer par la repentance. Car c’est par la repentance que nous permettrons à Dieu de commencer d’agir dans notre vie. C’est pourquoi Jean-Baptiste disait à ceux qui venaient se faire baptiser : Produisez du fruit digne de la repentance, et ne prétendez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père ! (Matthieu 3:8-9). Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.

La repentance doit toucher notre être tout entier : Notre intelligence, nos sentiments, ainsi que notre volonté.

a - Notre intellect : c’est-à-dire de reconnaître notre nature pécheresse, qui est une séparation totale d’avec Dieu. Et nous voir comme Dieu nous voit ; sous le jugement de la condamnation éternelle.

b - Nos sentiments : Nous sommes appelés à regretter sincèrement nos péchés ; en réalisant le prix que cela a coûté à Jésus-Christ le Fils de Dieu pour en faire l’expiation, et à confesser nos péchés à Dieu.

c - Notre volonté : Nous devons nous engager à quitter notre ancienne vie en abandonnant tout ce qui ne glorifie pas Dieu.

Deuxièmement, nous devons avoir la foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité pour nous, croire en lui et le recevoir comme notre Sauveur et Seigneur. Sachant qu’à tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom il leur a été donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu (Jean 1:12-13).

Troisièmement, une fois que nous avons reçu Jésus-Christ, il nous donne la force de rompre avec les mauvaises compagnies, ainsi que de rompre toutes relations illicites, ainsi que toutes les œuvres et les passions mauvaises, et de mettre notre vie en règle devant Dieu et devant les hommes, en pardonnant, en nous réconciliant, en restituant, etc., et de marcher ainsi en nouveauté de vie dans la lumière. Comme la Bible le mentionne au Psaume 1:1-3 : Heureux l’homme qui ne marche pas selon le conseil des méchants, qui ne s’arrête pas sur la voie des pécheurs et qui ne s’assied pas en compagnie des moqueurs, mais qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel et qui la médite jour et nuit. Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau qui donne son fruit en sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point. Tout ce qu’il fait lui réussit.

Cette œuvre de séparation d’avec les ténèbres que la Bible appelle la sanctification, est un processus que nous sommes appelés à maintenir toute la vie durant.

Quatrièmement, nous sommes appelés non seulement à demeurer en Christ, mais à développer notre communion avec le Seigneur, comme Jésus le mentionne dans Jean 15:4-6, en disant : Demeurez en moi et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus si vous ne demeurez en moi, je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment et il sèche, puis on ramasse les sarments on les jette au feu et ils brûlent.

Nous devons demeurer en Christ en développant notre relation, par la prière, la lecture et la méditation de la Parole de Dieu, l’obéissance à la Parole, le baptême d’eau par immersion, la fréquentation de l’Église locale, les enseignements, la fraction du pain, la communion fraternelle.

Cinquièmement, Il ne suffit pas de bien commencer, mais il importe de persévérer dans la foi au Seigneur et à sa Parole et cela chaque jour de notre vie.

N’oublions pas que le fruit est le résultat de la croissance continue d’une vie, de son développement, et de sa maturité.

Être un arbre pas seulement verdoyant, mais en portant beaucoup de fruits et cela durant toutes les circonstances ; de même que durant toutes les saisons de la vie terrestre, à commencer durant l’enfance, la jeunesse, l’âge adulte, jusque dans la vieillesse, cela est possible, comme nous le lisons dans Jérémie 17:7-qui dit : Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel et dont l’Éternel est l’espérance. Il est comme un arbre planté près des eaux et qui étend ses racines vers le courant. Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient et son feuillage reste vert dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte et il ne cesse de porter du fruit.

Et le Psaume 92 nous dit aux v. 13 à 16 : Les justes croissent comme le palmier, ils s’élèvent comme le cèdre du Liban. Plantés dans la maison de l’Éternel, ils prospèrent dans les parvis de notre Dieu ; ils portent encore des fruits dans la vieillesse, ils sont pleins de sève et verdoyants, pour faire connaître que l’Éternel est juste. Il est mon rocher, et il n’y a point en lui d’iniquité.

Pour terminer j’aimerais vous poser la question : Quelle sorte d’arbre êtes-vous ? Toujours un arbre sauvage avec du fruit amer, ou avez-vous déjà été greffé en Jésus-Christ ?

Et maintenant en Christ, portez-vous du fruit pour la gloire de Dieu, ou avez-vous seulement de la verdure ? Y a-t-il de la croissance dans votre marche avec Christ ? Portez-vous toujours plus de bons fruits ? Si ce n’est pas le cas, alors acceptez-vous d’être émondé, taillé, afin de porter plus de fruits ?

Que chacun puisse se placer devant le Seigneur et dire : Me voici Seigneur, façonne-moi et fais de moi ce que tu veux pour ta gloire. Non pas ma volonté, mais que ta volonté seule soit accomplie.