Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


La parabole du bon Samaritain III

Lecture :

Luc 10:25-37 : « Un docteur de la loi se leva, et dit à Jésus, pour l’éprouver : Maître, que dois-je faire pour hériter la vie éternelle ? Jésus lui dit : Qu’est-il écrit dans la loi ? Qu’y lis-tu ? Il répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force, et de toute ta pensée ; et ton prochain comme toi-même. Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras. Mais lui, voulant se justifier, dit à Jésus : Et qui est mon prochain ? Jésus reprit la parole, et dit : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho. Il tomba au milieu des brigands, qui le dépouillèrent, le chargèrent de coups, et s’en allèrent, le laissant à demi-mort. Un sacrificateur, qui par hasard descendait par le même chemin, ayant vu cet homme, passa outre. Un Lévite, qui arriva aussi dans ce lieu, l’ayant vu, passa outre. Mais un Samaritain, qui voyageait, étant venu là, fut ému de compassion lorsqu’il le vit. Il s’approcha, et banda ses plaies, en y versant de l’huile et du vin ; puis il le mit sur sa propre monture, le conduisit à une hôtellerie, et prit soin de lui. Le lendemain, il tira deux deniers, les donna à l’hôte, et dit : Aie soin de lui, et ce que tu dépenseras de plus, je te le rendrai à mon retour. Lequel de ces trois te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ? C’est celui qui a exercé la miséricorde envers lui, répondit le docteur de la loi. Et Jésus lui dit : Va, et toi, fais de même. »

1- Première leçon : Que faut-il faire pour hériter la vie éternelle ? Tu connais la loi, dira le Seigneur Jésus. Dieu dit : Celui qui mettra toute la loi en pratique vivra par elle. Seulement la Bible déclare aussi qu’il n’y a pas un juste, pas même un seul. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ou de la vie éternelle (Romains 3:23).

C’est ainsi que l’homme doit comprendre qu’il a besoin d’un Sauveur, d’un libérateur, il a besoin du salut de Dieu. Ce Sauveur, c’est Jésus-Christ car nous dit la Bible, il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes par lequel ils puissent être sauvés (Actes 4:12).

C’est lui, Jésus qui a vécu en pratiquant toute la loi. C’est pourquoi il est le seul qui pouvait faire l’expiation de nos péchés ; selon qu’il est écrit : Christ a souffert une fois pour les péchés, lui le juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu (I Pierre 3:18). Jésus est mort pour nos péchés, mais il est aussi ressuscité pour notre justification ; afin qu’en croyant en lui nous ayons la vie éternelle. Maintenant que faut-il faire pour hériter la vie éternelle ? Et bien : Repentez-vous et croyez au Seigneur Jésus et vous serez sauvés.

2- Deuxième leçon : Un homme descendait de Jérusalem à Jéricho et il tomba au milieu des brigands qui le dépouillèrent.

Spirituellement parlant, Jérusalem représente la ville d’en haut qui est habitée par tous les rachetés, par ceux qui se sont réconciliés avec Dieu et qui ont communion avec Dieu en ayant accepté Jésus-Christ comme leur Sauveur et Seigneur. Jéricho est la ville d’en bas, de ténèbres et de malédiction dont Satan est le Prince. Aussi faisons attention afin de ne pas nous laisser séduire par le diable au point de vouloir flirter avec Jéricho, qui représente le monde avec toutes ses convoitises. Car c’est alors que nous risquerons de nous faire dépouiller de toutes les bénédictions spirituelles.

Si c’est votre cas, alors repentez-vous et faites appel au nom puissant du Seigneur Jésus afin qu’il vous sauve et que vous puissiez ainsi vous dégager des pièges du diable qui s’est emparé de vous pour vous soumettre à sa volonté (II Timothée 2:26). Sachant qu’il est écrit que quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé (Romains 10:13). Jésus-Christ est le Bon Samaritain.

3- Troisième leçon : La Bible dit : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

D’accord, mais : Qui est mon prochain ? Ceux de ma famille, ceux de ma race, ceux qui pensent comme moi ? Pour ce docteur de la loi qui se trouvait sous l’Ancienne Alliance, lié en plus par les traditions et qui devait appliquer toute la loi, comme la loi du talion qui déclare dans Deutéronome 19:21 : Tu ne jetteras aucun regard de pitié : œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied. Oui, la loi juge et condamne. L’apôtre Paul ne dit-il pas que la loi n’est pas faite pour les justes, mais pour les méchants, les rebelles, les impies, les pécheurs, les irréligieux et les profanes, les parricides, les meurtriers, les impudiques, les infâmes, les voleurs d’hommes, les menteurs, les parjures, et tout ce qui est contraire à la sainte doctrine (I Timothée 1:9-10).

Sous l’Ancien Testament, c’était la lapidation pour tous ceux qui enfreignaient la loi ; comme pour ceux qui étaient liés par des pratiques occultes, ou pour le non respect du sabbat. Et ils devaient également exterminer tous les ennemis de l’Éternel. Tu aimeras ton prochain comme toi-même, mais tu haïras le péché ; cela est valable aujourd’hui encore (Lévitique 19:18).

Cependant dans son sermon sur la montagne, le Seigneur Jésus déclare : Vous avez appris qu’il a été dit : œil pour œil, dent pour dent. Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant (Matthieu 5:38-39).

Qu’il y ait l’application de la justice par les autorités compétentes, oui, mais pas de vengeance de notre part. Le Seigneur continue en disant d’aimer nos ennemis, de bénir ceux qui nous maudissent, de faire du bien à ceux qui nous haïssent et de prier pour ceux qui nous maltraitent et qui nous persécutent. Afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux (Matthieu 5:44).

Si la loi est venue par Moïse, la grâce est venue par Jésus-Christ. Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Si l’application de la Parole peut être aussi une discipline à exercer, un jugement à prononcer, cela ne doit jamais exclure la main tendue de la miséricorde et du pardon. À l’Église de Thessalonique, l’apôtre Paul écrit en disant : Si quelqu’un n’obéit pas à ce que nous disons par cette lettre, notez-le, et n’ayez point de communication avec lui, afin qu’il éprouve de la honte. Ne le regardez pas comme un ennemi, mais avertissez-le comme un frère.

Pour les Hébreux, les païens étaient un peuple impur et détestable et s’il y avait de la discrimination dans les relations avec les autres, le Seigneur Jésus est venu avec un nouveau commandement. Et qui est mon prochain ? Le Seigneur dira : Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres (Jean 13:34).

La loi a été donnée pour faire connaître à l’homme son péché, mais également dans la société pour protéger les justes contre les impies et les innocents contre les injustes. Dans nos relations, le Seigneur veut que nous manifestions une affection surnaturelle ; c’est-à-dire que non seulement nous aimions ceux qui nous aiment ; cela est naturel, car les païens le font aussi, mais que nous arrivions à aimer ceux qui nous haïssent et nous font du mal ; cela c’est une affection surnaturelle. C’est être parfait comme notre Père céleste est parfait.

Par cette parabole du bon Samaritain, le Seigneur Jésus veut montrer au docteur de la loi que ce n’est pas par la religion morte ; c’est-à-dire les pratiques extérieures, le légalisme, les rites et les traditions qu’on pourra découvrir et aimer son prochain comme soi-même, mais seulement au travers de la miséricorde. La religion uniquement des lèvres et des rites, le formalisme aveugle. Elle a des ornières, elle est froide, rigide et morte.

Dieu ne dit-il pas : Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices (Matthieu 12:7). Dieu désire avoir avec nous une relation de cœur et non des lèvres ; un service accompli par amour et non un devoir rigide par obligation.

Dieu reprochait autrefois à son peuple en disant dans Esaïe 29:13 : Quand ce peuple s’approche de moi, il m’honore de la bouche et des lèvres ; mais son cœur est éloigné de moi, et la crainte qu’il a de moi n’est qu’un précepte de tradition humaine. Après avoir raconté la parabole du bon Samaritain au docteur de la loi, Jésus lui pose la question afin qu’il puisse trouver par lui-même la réponse : De ces trois hommes ; lequel te semble avoir été le prochain de celui qui était tombé au milieu des brigands ?

a- Le sacrificateur,  un homme consacré qui sert Dieu et le peuple en offrant des sacrifices.

b- Le Lévite, qui est lui aussi mis à part pour travailler dans le temple.

c- Le Samaritain, qui était considéré par les Juifs comme un bâtard. Traiter quelqu’un de Samaritain était une insulte. Pour ridiculiser Jésus, les Juifs lui ont dit : N’avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon ? (Jean 8:48).

De ces trois personnages, le docteur de la loi a répondu : c’est celui qui a été le prochain du moribond, c’est celui qui a exercé la miséricorde.

Jésus lui a dit : Va, et toi, fais de même. En d’autres termes : Prends en exemple l’action du Samaritain ; celui que tu méprises ! Seulement pour exercer la miséricorde, il faut la posséder ! Et il n’est pas possible de donner ce que l’on n’a pas ! Là encore, nous avons besoin de l’aide du Seigneur Jésus qui par le Saint-Esprit peut briser notre cœur de pierre et nous donner un cœur de chair.

Mais nous avons besoin au préalable de recevoir la compassion et la miséricorde de notre Dieu en nous approchant de lui. Selon qu’il est écrit dans Hébreux 4:16 : Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans nos besoins.

Notre Dieu est un Dieu de miséricorde et de compassion. Dans l’Ancien Testament, c’est ainsi qu’il s’est révélé à Moïse sur le Mont Sinaï.

C’est ce que nous lisons dans Exode 34:6-7 : L’Éternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité. Qui conserve son amour jusqu’à mille générations et qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché. Après avoir entendu cela, il est dit que Moïse aussitôt s’inclina à terre et se prosterna en disant : Seigneur, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, pardonne nos iniquités et nos péchés et prends-nous pour ta possession. Et cela à cause de ta miséricorde.

La révélation de la miséricorde de Dieu devrait pousser l’homme à se repentir et cela est encore une grâce. Ainsi le pécheur qui confesse et abandonne son péché peut faire appel à Dieu et trouver grâce.

David dira au Psaume 6:5 : Éternel délivre mon âme et sauve-moi à cause de ta miséricorde. En effet, celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde (Proverbes 28:13).

La venue du Messie du Seigneur Jésus se situe dans la prolongation de la miséricorde de Dieu qui veut sauver son peuple ainsi que toutes les nations.

L’apôtre Pierre le déclare dans sa 1ère Épître au ch. 1 v. 3 en disant : Béni soit Dieu le Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui selon sa grande miséricorde nous a régénérés pour une espérance vivante, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts. Cette miséricorde de Dieu, c’est son amour et son pardon qui sont accordés gratuitement à tous et cela sans condition ; si ce n’est que nous sommes appelés à les recevoir par la foi. C’est pourquoi la Bible déclare que Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance ou dans le péché, puisque tous en sont esclaves, afin de pouvoir faire miséricorde à tous. Et cela sans exception (Romains 11:32).

Ce qui a caractérisé le ministère du Seigneur Jésus, c’était sa compassion et sa miséricorde pour les pécheurs, les perdus, les malades, les miséreux. Il est dit par exemple dans Matthieu 9:36 que Jésus voyant la foule, fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger. Devant le lépreux qui vint à lui et qui, se jetant à genoux, lui dit d’un ton suppliant : Si tu le veux, tu peux me rendre pur. Il est dit que Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit : je le veux, sois pur (Marc 1:40-41). Aux cris de détresse des deux aveugles de Jéricho qui crièrent à Jésus qui passait par là : Aie pitié de nous, Seigneur, Fils de David ! Il est dit que Jésus ému de compassion, toucha leurs yeux ; et aussitôt ils recouvrèrent la vue, et le suivirent (Matthieu 20:29-34). Jésus n’a repoussé personne ; n’a-t-il pas dit : Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi (Jean 6:37. Même à la croix, il a accueilli le brigand qui lui disait : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Et Jésus lui a dit : en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis (Luc 23:42-43).

Oui, Jésus est le Souverain Sacrificateur miséricordieux et fidèle qui a fait l’expiation de nos péchés en mourant sur la croix. C’est pourquoi approchons-nous du trône de la grâce avec assurance, afin d’obtenir miséricorde pour notre salut, pour tous nos besoins, ainsi que pour ceux des autres. Car sa miséricorde dure à toujours ; cela est repris vingt-six fois dans le Psaume 136.

En effet, Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui (Jean 3:17).

Plus nous recevons la miséricorde de Dieu, plus nous pourrons l’exercer et la répandre autour de nous. Jésus n’a-t-il pas dit dans son sermon sur la montagne : Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde (Matthieu 5:7).

En d’autres termes : On vous mesurera de la mesure dont vous vous serez servis, et on y ajoutera pour vous (Marc 4:24).

Et c’est aussi une loi spirituelle que l’on récolte après avoir semé. Selon qu’il est écrit : Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle (Galates 6:7-8).

Ainsi plus on sèmera et pratiquera la miséricorde autour de nous, plus on en recevra en retour. Si ce n’est pas de la part des hommes, ce sera de la part de Dieu. Et il y a toujours plus de bonheur à donner qu’à recevoir (Actes 20:35).

Aussi, nous devons arriver à être miséricordieux comme notre Père céleste.

Ainsi à la question du docteur de la loi qui demandait : Et qui est mon prochain ? La réponse est que lorsque l’on est rempli de la miséricorde de Dieu qui ne fait acception de personne, nos yeux et notre cœur s’ouvrent et nous réalisons que nous devenons le prochain de tous. C’est d’ailleurs ce que Jésus-Christ nous demande en disant : Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée ; et on n’allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux (Matthieu 5:14-16). Et la lumière divine pourra se voir en nous par des actes d’amour. En d’autres termes, le Seigneur veut nous montrer que nous sommes la lumière pour tous ceux qui nous entourent. Et le désir de Dieu c’est que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité (I Timothée 2:4). Mais comment y parviendront-ils ? Comment apprendront-ils à connaître l’amour de Dieu ; si ce n’est au travers de la miséricorde du peuple de Dieu.

Un moniteur d’école du dimanche posait la question aux enfants en leur demandant si quelqu’un pouvait expliquer ce qu’était « la miséricorde ». C’est alors qu’une petite fille s’est levée et a dit : La miséricorde, c’est une corde que Dieu lance dans la misère.

La Bible ne dit-elle pas : Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle (Jean 3:16).

Ainsi en ce qui nous concerne, non seulement nous devons être émus de compassion dans notre cœur et pouvoir pleurer avec ceux qui pleurent dans leur souffrance et leur misère, mais la compassion doit pouvoir nous pousser à agir comme le bon Samaritain. Cela c’est plus que du sentiment, mais c’est un engagement de notre part. Il est des fois beaucoup plus facile de donner de l’argent, plutôt que de se donner soi-même !

La Bible nous dit : Que celui qui pratique la miséricorde le fasse avec joie (Romains 12:8). C’est ainsi que nous sommes appelés à nous approcher des miséreux, à bander les plaies en versant de l’huile et du baume sur les blessures.

N’est-ce pas la raison de l’action du Saint-Esprit dans nos vies ? Afin d’être des témoins de l’amour de Dieu autour de nous ? Nous lisons dans Luc 4:18-19 : L’Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu’il m’a oint pour faire quoi ? Des extravagances, chanter et danser ? Non ! Mais il est plutôt dit afin d’annoncer une Bonne Nouvelle aux pauvres ; il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur. Et cela dans la compassion du Seigneur Jésus.

Le Samaritain a persévéré dans ses actes de miséricorde envers le moribond en se donnant lui-même, en donnant de son temps et de son argent et cela jusqu’au rétablissement de la victime.

En tant qu’enfants de Dieu, la Bible nous exhorte et nous dit : Comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d’entrailles de miséricorde, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience (Colossiens 3:12).

Lorsque l’on a reçu la miséricorde divine et que l’on est revêtu de miséricorde, la question ne se pose plus en disant : Et qui est mon prochain ? Car nous le voyons ; nous le côtoyons, il est là devant nous, à côté de nous et nous allons à sa rencontre. Jésus le Fils de Dieu est venu jusqu’à nous dans son amour et il est plein de compassion pour chacun d’entre nous. Vous êtes-vous laissés toucher et pénétrer par sa miséricorde, son pardon et son salut ? La miséricorde divine, c’est son amour, sa compassion, son pardon, son action par pure grâce.

Car sa miséricorde dure à toujours ; il est le même aujourd’hui pour chacun de vous. Mais il faut la saisir, la recevoir et ne pas la refuser ou s’en priver.

La Bible nous dit : Veillez à ce que nul ne se prive de la grâce, de la miséricorde de Dieu (Hébreux 12:15). Comment cela ? En demeurant par exemple dans le péché, la rébellion, l’amertume. Aussi dans son amour, Le Seigneur s’approche de vous et c’est à vous de le recevoir.

A tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu (Jean 1:12).