Sur une image satellite de la météo, il y a des zones de « haute pression » et de « dépression ». Entre la haute et la basse pression, il y a un courant d’air qui peut être très fort.
Dans cette parabole, la haute pression est la vie en Christ, et la dépression est la vie selon le prince de ce monde.
Dans la vie, nous vivons souvent les mêmes choses que ceux qui n’ont pas le même centre que nous. En tant que chrétiens, il y a cependant des chemins qui se séparent. Il y a des choix à faire, la vie est une succession de choix et de renoncements au péché. Lorsque la tentation est là, qui n’est pas encore le péché, il y a des lieux à quitter, des décisions à prendre, des images à quitter, etc.

Dans cette parabole, la dépression est la route de l’Egypte, et la haute pression la route de Jérusalem.

Dans la situation du peuple qui a quitté le pays de l’esclavage pour la terre promise arrive le « grand mensonge ». La séduction des idoles conduit au grand mensonge. Lorsqu’on laisse le grand mensonge s’installer dans nos coeurs, cela devient grave, il y a un danger énorme.

Nb 16:13-14 Voilà le mensonge, penser que le pays de l’esclavage est le pays où coule le lait et le miel. Dans la vie chrétienne, il y a des temps où nous sommes dans des grands déserts sur notre marche vers la terre promise. C’est là que nous courrons le risque du grand mensonge.
On oublie qu’on est sorti de l’esclavage, on perd pied et on perd courage. Nous courrons le risque de laisser entrer en nous le grand mensonge.

On observe parfois des gens qui renient tout et retournent à leur ancienne vie. Il est aussi possible de s’attiédir, de perdre le feu, et le désert s’installe. On tourne en rond, comme le peuple de Dieu dans le désert.

On retrouve les idoles en Egypte et dans le petit coin d’Egypte dans nos coeurs. Dt 18:9-14 annonce les idoles de l’occultisme. Ces idoles dominent notre monde, il y a une immense corruption dans notre monde. Nous sommes idolâtres de nature. Si nous laissons notre vieille nature reprendre des forces, nous devenons idolâtres, les idoles prennent la place du Seigneur. Quelles sont les pensées qui dominent notre vie ? Qu’est-ce qui habite fondamentalement nos pensées, nous donne de la joie et de l’espérance ?

Nos loisirs de devaient jamais devenir des « ego-loisirs ». Il est important de prendre du temps pour nos loisirs, mais faisons tout pour le Seigneur, y compris les loisirs. Vivons toutes les choses de nos vies avec le Seigneur. Les loisirs avec le Seigneur prennent des dimensions extraordinaires.

Dt 17:14-15. Le Seigneur prévoit pour nous une vie de premier choix. Les mauvais choix que nous faisons peuvent cependant impliquer des conséquences, même à vie, mais le Seigneur peut malgré tout toujours être avec nous et nous bénir.
V. 16 : Que le roi ne fasse pas retourner le peuple en Egypte. Parfois, rechercher des situations où l’on pensait qu’on vivait quelque chose, mais le Seigneur nous entraîne vers la terre promise.

Pendant 27 ans, Jérémie a mis en garde le peuple. Le Seigneur nous parle, nous avertit, et souvent l’on n’écoute pas. Pourquoi ? Parce qu’il y a « du pain et des jeux ». Gal 5:1 L’Eternel est celui qui peut nous libérer intérieurement. Ceux qui pensaient être libres sans écouter les avertissements de Jérémie se sont retrouvés enchaînés, mais comme Jérémie, nous recevrons la liberté au moment où les autres sont enchaînés (Jr 39:12).

Jér 44:25 : le peuple veut offrir de l’encens à la reine du ciel. Jérémie dit au peuple de ne pas partir en Egypte, mais à nouveau, le peuple n’écoute pas, il désire son « pain et ses jeux ». En tant que chrétien, il y a le risque de faire entrer le Seigneur dans notre vision des choses plutôt que nous entrions nous dans la vision du Seigneur.

Lorsque notre coeur est partagé, on tourne en rond dans le désert. Il peut y avoir une peur de se donner complètement au Seigneur. Dieu peut-il nous demander quelque chose sans nous donner les forces pour l’accomplir ? C’est comme des disques qui tournent dans tous les sens. Un état peut durer à clocher des deux côtés, une indécision qui dure. On demande pardon, puis on retombe, culpabilité, etc. La question à se poser est « où est vraiment mon pays où coule le lait et le miel ? »

Dans la parabole de la météo, il y a des « Fronts d’avertissements prophétiques ». Le Seigneur nous donne des avertissements pour que nous revenions à lui, plutôt que de se laisser surprendre par le péché, une chute, ou des éléments qu’il n’aurait pas voulu qu’on vive. Dans la météo, un « front chaud » commence tout doucement puis, au bout de quelque temps vient la pluie, c’est progressif. Le « front froid » arrive très rapidement. Dans sa grâce, Dieu met beaucoup de fronts chauds dans notre vie. Lorsqu’on méprise les avertissements du front chaud, le front froid peut arriver très rapidement.

Mt 16:2-4. Combien les gens ont-ils dû se lasser d’entendre Noé les appeler à la repentance, pendant 100 ans, tout comme pour Jérémie ? Soudainement, le déluge est arrivé. Que faire lorsque nous sommes happés vers des vies sans Dieu ? Il y a un seul chemin, entrer dans le tabernacle.

Sur le parcours du Tabernacle, devant l’autel, nous courrons le risque de dire « merci Seigneur Jésus d’avoir donné ta vie pour moi ». Le Seigneur répond : « Moi, je suis à la droite du Père. Celui qui doit s’offrir sur l’autel, c’est toi ! » Rm12:1. Offrir nos vies comme un sacrifice agréable à Dieu, comme l’agneau sur l’autel.

Il est important d’avoir de la joie à lire la Parole de Dieu. Si la vie chrétienne n’est pas une joie, il faut se poser des questions. Entrer dans le tabernacle : c’est là que nous pouvons résoudre les choses en profondeur.

Ps 73:16-17
Asaph est passé par une crise très pénible, et il a vu plein de gens heureux, selon son jugement de crise. « C’est en vain que j’ai purifié mes mains » (v.13). C’est pénible pour lui jusqu’à ce qu’il soit entré dans les sanctuaires, pour faire le parcours du Tabernacle. Lorsqu’il y a des crises dans nos vies, ou qu’il y a des crises avec quelqu’un : aller dans le Tabernacle. « Seigneur, je tourne en rond dans mon désert actuel, comment est-ce que tu vois les choses ? » Les yeux spirituels d’Asaph se sont alors ouverts, et il a vu le sort final de ceux qu’il considérait comme heureux.