Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Jésus et son Église

Message donné le 7 septembre 2014 par Joseph Zbinden

Lecture : Apocalypse 1:12-17. La vision du Fils de l’homme.

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, disait Salomon (Ec 1:9). La quête de la vérité a toujours existé. Même Pilate a demandé à Jésus « qu’est-ce que la vérité ? » (Jn 18:38). La question du spirituel a cessé d’être taboue. Les médias en ont profité pour la diffuser sous toutes ses formes, amenant une grande confusion à ce sujet car l’on a fait tous les amalgames possibles.

Il y a la vérité relative, et il y a la vérité absolue. C’est cette vérité absolue que les hommes ont rejeté. La vérité relative est sujette à caution à cause de notre faiblesse humaine, car nous ne pouvons avoir vu ou entendu qu’en partie, touché que partiellement, expérimenté trop subjectivement. On peut être sincère et tout de même dans l’erreur. Le contraire est le mensonge, des inventions imaginaires, des témoignages fabriqués, de la médisance, de la calomnie, etc.

La vérité absolue n’est pas sujette à caution ni à l’erreur. Elle ne se trompe pas, est toujours effective, infaillible, indestructible, immuable, incomparable, de telle sorte qu’il est impossible que cette vérité vienne des hommes. Cette vérité si pure et si éternelle, c’est Dieu et la Parole qui sort de sa bouche.

La Parole est conforme à sa nature, à son caractère, à ses attributs, elle est bonne, agréable, et parfaite, elle n’a rien de commun avec toute autre parole humaine, ou encore avec les paroles mensongères du diable. En effet, aux Paroles vraies de Dieu le diable oppose de fausses paroles, à ses œuvres divines des actions trompeuses, tout ce qui est dans son pouvoir afin de contrer Dieu sur tous les plans et par tous les moyens, car pour lui la fin justifie les moyens.

La Parole qui sort de la bouche de Dieu est Jésus, son Fils, verbe créateur de toutes choses, par qui la vérité a été manifestée dans toute sa grandeur, dans toute sa splendeur, par la création toute entière, par la Bible, sa Parole inspirée, et surtout par la croix où Jésus, Parole incarnée, révèle au monde la puissance glorieuse et prodigieuse de Dieu qui par son Esprit de vérité ressuscitera Jésus d’entre les morts.

Avant tout, la vérité est une personne. C’est notre Dieu trois fois saint, le seul Dieu vivant et vrai, de qui vient la seule et unique Parole vivante et vraie, la Parole véritable dont les caractéristiques divines sont la preuve de sa réalité divine, authentique, que l’on peut éprouver dans ses diverses manifestations afin que nous ne soyons pas abusés par les mirages du diable. Nous devons sonder les esprits afin d’en éprouver l’origine divine.

Nous devons d’autant plus nous appliquer à connaître sa personne, sa Parole, son œuvre, son message apocalyptique adressé aux Églises qui lui appartiennent, sa révélation ultime reçue par l’intermédiaire de son apôtre Jean que nous nous approchons de plus en plus et à grands pas de l’avènement fabuleux de son retour. A part la résurrection de Jésus-Christ, il n’y a rien de plus grand que son retour fabuleux.

Pour nous montrer que c’est bien lui qui tient toute chose dans sa main et qu’il se tient au milieu de nous pour nous encourager et motiver à la persévérance, il se présente sous des traits qui nous prouvent son humanité et sa divinité. Son message, bien que particulier comme son image, est absolument conforme à la vérité de Dieu. Les images symboliques ne doivent pas nous arrêter, sachant que Jésus lui-même – qui se tient au milieu des sept chandeliers d’or, c’est-à-dire au milieu de son Église – veut nous révéler par son Esprit le sens de ces images et de son message si nous voulons bien nous donner la peine de l’écouter, lui seul et sa Parole véritable.

Le premier point de cette étude sur l’Apocalypse est « la révélation de sa personne ». Jésus se présente sous différents aspects, mais toujours comme celui que l’on connaît, le Fils de Dieu et le Fils de l’homme, comme celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang et qui nous dit « Ne crains pas… » (Ap. 1:17-18).

La voix : Jean l’entend sans voir la personne. Elle est forte, mais elle peut aussi être autrement. Loin de nous effrayer, les visions de Jésus sont là pour nous instruire et nous consoler, car elles sont toujours précédées par sa voix douce et tendre, une voix qu’on ne craint pas mais qu’on aime à entendre. Une voix qui parle d’amour, de paix, d’espérance.

Jésus pose sa main sur nous pour nous rassurer. Il nous dit « c’est moi ». Dieu commence toujours par sa Parole. Il veut tout d’abord être vu plutôt qu’entendu. D’abord Jean entend la voix, ensuite il ne voit pas Jésus en premier, mais les sept chandeliers d’or, l’Église de Jésus-Christ. L’Église au premier plan, bien visible, brûlante pour le Seigneur, purifiée par l’Esprit, indique d’emblée que c’est d’elle et de son Seigneur qu’il sera question dans l’Apocalypse. L’Église de Jésus-Christ est aussi celle qui doit Le transmettre à toutes les générations jusqu’à ce qu’il revienne la chercher avec puissance (Ap 19).

Désormais, jusqu’à la fin, c’est l’Église qui poursuivra la tâche de témoin fidèle de Dieu et de son amour en manifestant sur la terre ce qu’elle a reçu du ciel. Malheur à nous si nous disons autre chose que ce qui est écrit. C’est Dieu qui parle par Jésus-Christ dans l’Église et pour l’Église, et par l’Église au monde.

La personne de Jésus-Christ est quelqu’un qui ressemble à un fils d’homme. Jésus est venu pour nous délivrer de la condamnation éternelle. Il est au milieu de nous (Mt 18:20). C’est en tant qu’homme que Jésus a pu dire « tout est accompli » (Jn 19:30). Son obéissance parfaite nous délivre de l’obligation légale de payer le salaire de notre péché.

L’obéissance dans la vie de Jésus est autant nécessaire à notre salut que ses souffrances. En effet, une fois purifiés par son sang, le Seigneur nous demande de marcher dans l’amour et la vérité. Mais même en tant que chrétiens, cela nous est impossible en raison de notre nature pécheresse. Nous sommes au bénéfice de l’obéissance de Christ.

Jésus, par une seule offrande, a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont purifiés de leurs péchés. Cette volonté de Dieu est que Jésus accomplisse deux choses essentielles pour notre salut : l’accomplissement parfait de la loi et l’accomplissement parfait du jugement de Dieu sur notre péché. Jésus est donc devenu pour nous l’accomplissement de la loi (Rm 10:4). Jésus est pour tous ceux qui croient la fin de la loi, la fin de l’obligation d’accomplir la loi comme moyen de salut. Pour notre salut, Jésus est devenu l’accomplissement de la loi, comme si nous avions nous-même obéi comme Jésus-Christ. Par son obéissance, nous sommes morts à la loi en tant que moyen de salut. Par ses souffrances, nous sommes morts au péché et à ses conséquences, c’est-à-dire délivrés de la condamnation (Rm 8:1). Jésus est le garant de notre salut.

La question que nous pouvons prendre avec nous est celle-ci : Jésus a-t-il le droit d’être debout au milieu de son Église, de marcher au milieu de son Église et de donner à son Église ses ordres, son dernier message ?


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