Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Jésus à la piscine de Béthesda

Résumé du message donné le 26 juillet 2015 par Jean Zida

Quelle grâce de marcher avec le Seigneur. Le diable cherche à nous affaiblir dans notre communion avec le Seigneur. Soyons conscients que nous avons affaire à l’ennemi, mais un temps viendra où il ne pourra plus travailler. Nous sommes appelés à lutter, à persévérer, à marcher avec le Seigneur.

La vie de Paul n’a pas toujours été facile, mais il a pu compter sur la grâce de Dieu. Qui sommes-nous ce matin pour nous dérober de cette même grâce ? Nous avons besoin qu’il la renouvelle pour nous et sa Parole nous rappelle que ses projets sont des projets de bonheur pour nous.

Lecture : Jean 5:1-9

Dans la vie de tout être humain, il y a des occasions à saisir. Mais nous ne sommes souvent pas maîtres de nos situations. C’est le cas pour cet homme, qui a connu 38 ans de souffrance. Une vie de misère pour une homme qui n’a pas pu connaître le bonheur, se promener, jouir de la vie, à cause de sa santé. Quand nous traversons des moments difficiles dans notre corps, nous comprenons que la santé est importante. Lorsqu’on est en bonne santé, on ne se rend souvent pas compte de la valeur de ce que nous possédons.

Cet homme dépendait entièrement des autres. Mais Jésus est venu pour transformer sa saison. Après une saison de tristesse et de souffrance, il connaîtra un changement. Lorsque Jésus lui parle, il exprime directement sa souffrance : « je n’ai personne pour m’aider ». C’est ce qu’il vit en profondeur dans sa vie. Combien dans nos vies nous traversons des saisons, de joie et de bonheur, mais aussi de tristesse. Jésus est venu pour annoncer la faveur de Dieu pour lui. Ce que Jésus a manifesté pour cet homme, il veut aussi le faire pour nous.

Jésus ne peut pas rester indifférent face à la souffrance. Il intervient, au bon moment. Il n’est jamais en retard. Pour nous, le temps d’attente est toujours difficile. Pour cet homme, il a attendu 38 ans. Il y a dans les églises beaucoup de personnes qui peuvent s’approcher pour demander la guérison, mais il semble que souvent le Seigneur prend « tout le temps nécessaire », il n’intervient pas tout de suite.

Dieu est venu rencontrer ceux qui étaient dans la détresse, relever ceux qui sont abattus et sans espérance parce qu’il a un amour pour l’humanité. Combien nous avons besoin, alors que ce monde se déchire, que Dieu nous visite. Et il le fait, d’une manière ou d’une autre. Pour certains, une guérison miraculeuse ; d’autres peuvent attendre encore ; mais le Seigneur reste fidèle et il intervient.

Le besoin de cet homme est de retrouver la santé. Il nous est décrit que la piscine était située à un endroit clé, là où l’on faisait passer les brebis. Les brebis qui étaient offertes en sacrifice passaient par cette porte. Il fallait de même que Jésus ouvre le chemin pour que le sacrifice soit accompli et qu’il puisse déclarer « tout est accompli ». Jésus-Christ est venu s’offrir lui-même. C’était vers cette sortie que se situait cette piscine. C’est aussi cette porte qui donnait accès au mont des Oliviers et au jardin de Gethsémané. C’était donc un lieu prophétique rappelant la venue de Christ, et un moment viendra où le Fils de Dieu passera par cette porte et acceptera la mort pour que le mal qui nous ronge soit anéanti.

Béthesda, ou la « maison de la miséricorde, de la source ou de consolation ». Dieu est un Dieu de miséricorde, de consolation. C’est un Dieu qui rencontre l’homme dans son besoin pour bénir et fortifier. Il y a là des malades comme dans la salle d’attente de la guérison. C’est dans ce lieu que le Fils de l’homme va passer. Il va s’arrêter et croiser le regard d’un homme dans la souffrance. Que c’est merveilleux de rencontrer Jésus-Christ ! Jésus s’arrête vers lui. Quelle consolation que le Seigneur aussi ne passe pas au milieu de nous en nous ignorant, mais qu’il passe avec un regard de tendresse et d’affection.

Quand nous croisons le regard de Jésus et que nous regardons à la croix, là où il a dit « tout est accompli », c’est là où nous recevons notre guérison. Il y avait beaucoup de déception autour de cette piscine parmi tous ceux qui n’arrivent pas à entrer assez vite dans la piscine. Il y en a beaucoup qui étaient attristés. Il y avait aussi l’attente et la persévérance de ces hommes.

La Parole dit « faites connaître vos besoins à Dieu ». Il faut faire connaître nos besoins à Dieu. Le récit met en lumière la condition de la race humaine, en prise avec toutes sortes de maux. C’est face au désespoir des humains que Dieu vient nous surprendre. Dieu surprend cet homme au-delà d’une question. Il est pour nous un secours qui ne manque jamais dans la détresse. Cet homme avait besoin de ce secours, et avec Dieu il n’est jamais trop tard.

Jésus avait soif de rencontrer cet homme dans son besoin, le relever, le bénir et lui faire du bien. Nous pouvons nous trouver aussi comme cet homme, que notre réponse soit comme celle de Pierre : « A qui d’autre irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » Dans ma souffrance, vers qui me tourner sinon Toi ? Dans mes besoins les plus secrets, vers qui me tourner sinon Toi ? Lorsque Christ fixe son regard sur nous, c’est pour dire « je suis là. Si tu as été abandonné des hommes, moi je ne t’abandonne pas, je n’ai pas changé. »

Sommes-nous couchés à cause d’une déception ? Le Seigneur, le Dieu des surprises, viendra nous rencontrer. Il viendra relever notre tête parce qu’il n’est pas indifférent à ce que nous traversons. Que notre foi reste ferme dans un monde troublé, car le jour viendra où la rencontre avec lui sera là, il dira un mot et le miracle s’accomplira.


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