Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Jésus, Seigneur de gloire

Message donné le 28 septembre 2014 par Joseph Zbinden

Lecture : Apocalypse 1:12-17

Le thème est « Le règne de Jésus sur l’Église et sur le monde ».

Jésus règne malgré les apparences, et c’est ce que l’Apocalypse nous rappelle. Nous y trouvons un puissant encouragement.

La personne qui ressemble à un fils d’homme et qui se tient au milieu des chandeliers est Jésus, le Seigneur de gloire. En tant que souverain sacrificateur, il bâtit son Église, l’édifie, l’instruit et la conduit vers sa demeure éternelle.

Nous devons savoir que notre maître veille sur nous, nous réconforte et nous encourage par sa présence bienveillante et bienfaisante. Même si Jésus se présente à nous ici de manière impressionnante, il n’est pas difficile de distinguer sous ces traits imagés la personne de notre Sauveur bien-aimé, qui veut rappeler une dernière fois à son Église qu’il est l’alpha et l’oméga, celui qui tient toute chose dans sa main. Sa Parole divine et permanente dirige tout. Malgré les apparences qui peuvent être contraires, Jésus, maître de l’histoire, Seigneur du ciel et de la terre, gouverne souverainement jusque dans les moindres détails.

La révélation de Sa personne

La première impression que Jean a de la vision est que Jésus se présente au milieu de l’Église, au milieu des sept chandeliers. Jésus est au milieu de nous (Mt 18:20). Quoi de plus merveilleux de savoir que Jésus nous honore de sa présence. Jésus a constamment sa main sur nous pour nous protéger et nous encourager (Ps 121:4). Dans l’épreuve, quelle consolation de savoir que Jésus notre Sauveur pose sa main sur nous et nous dit « Je te comprends, je compatis à ta douleur, je souffre avec toi, mon enfant, je suis avec toi, ne crains rien, car tout ira bien ». C’est celui qui a été cloué sur la croix et qui est ressuscité qui nous dit cela.

Celui qui ressemble à un fils d’homme porte une longue robe. Diverses interprétations sont possibles, mais ces vêtements nous font penser à Jésus souverain sacrificateur (Héb 5:10). Les cheveux blancs de Jésus ne font pas de lui un vieillard mais nous rappellent qu’il est le même éternellement, qu’il ne change pas. S’il nous a aimé hier, il nous aime encore aujourd’hui et nous aimera éternellement. Ses promesses, son héritage, son salut, son pardon, sa grâce ne changent pas. Jésus ne se lasse pas de nous aimer, de nous faire grâce et de nous pardonner. C’est pour mieux nous comprendre qu’il s’est fait homme (Héb 4:15). Il a mis de côté ses prérogatives divines pour devenir serviteur (Héb 2:7).

Jamais personne ne pourra imaginer ce qu’il en a coûté à Jésus pour entrer dans ce monde, être confronté au péché et affronter l’ennemi sur son terrain. Lorsqu’on lit les évangiles, on a l’impression que Satan a engagé toutes les puissances des ténèbres pour faire à celui qui avait été annoncé dès les temps anciens (Gen 3:15). Jésus n’a hésité devant rien, il a bu la coupe jusqu’au bout et a enduré les pires souffrances pour nous délivrer du châtiment éternel, car la miséricorde de Dieu triomphe du jugement.

Le seul fait que Jésus soit venu est déjà quelque chose d’extraordinaire. Et puisqu’il est venu, il reviendra. Il est venu sans prestance, presque incognito. Il est venu vivre comme nous, et rien de nos contingences terrestres ne lui a été épargné. Par conséquent, Jésus sait ce que c’est que d’avoir froid, faim, soif, de n’être rien, de n’avoir rien, etc. Il sait ce que c’est d’être méconnu, méprisé, rejeté (Es 53:3). Pour sauver ses frères, il a été rendu semblable à eux dans tous les domaines. Il sait aussi ce que c’est que de travailler de ses mains pour se nourrir. Il a lu la Bible, il a appris bien qu’il fut fils l’obéissance, et par l’Esprit qui était en lui il a aimé comme jamais personne auparavant. Il faisait de la volonté de Dieu sa nourriture de chaque jour (Jn 4:34). Il a été tenté en toutes choses, mais n’a jamais failli. Il offre sa vie comme un sacrifice de bonne odeur.

Y a-t-il quelque chose que Jésus ne connaisse pas et ne puisse pas ? Y a-t-il quelque chose qui soit trop grand, trop petit, trop cher, trop difficile pour lui ? Tout est possible à Dieu pour celui qui croit. (Mc 9:23) Ayant été rendu semblable à nous en toute chose, il est compétent pour nous sauver. Il se souvient que nous sommes poussière (Ps 103:14).

Un chrétien peut être triste. Jésus aussi a été triste (Mc 14:34, Jn 11:35). Osez prier et pleurer : le Seigneur comprend tout. Il peut nous rendre la joie du salut. Les choses ne dépendent pas des circonstances, mais de sa présence dans notre cœur. Jésus nous relève et nous prend par la main. Sommes-nous éprouvés, tristes, courbés par des fardeaux, empêtrés par des problèmes familiaux ou personnels ? Jésus peut en son temps et à sa manière régler ces questions. Il prendra soin de nous.

Sommes-nous malades, tristes, lassés, souffrants, atteints d’une maladie incurable, limités par un handicap ? Jésus est le meilleur médecin. Il est le Seigneur qui nous donne jour après jour la force de supporter, accepter, qui nous console et nous aide à porter les regards sur Lui. (Ps 121:4, Ps 23:4).

Sommes-nous tourmentés par la culpabilité, doutons-nous de notre salut, pensons-nous que Dieu nous a abandonné ? Même si une femme peut oublier l’enfant qu’elle allaite, moi, dit le Seigneur, je ne t’oublierai pas. (1Jn 1:9) Son obéissance parfaite nous libère de l’obligation d’accomplir la loi d’une manière que nous ne pouvons pas le faire. Jésus veut nous sauver, et il a porté le châtiment du péché à notre place, et pour tous ceux qui l’acceptent, il va les prendre au ciel.

Nous obéissons non plus de manière légale, mais de manière filiale. Celui qui est en nous est plus fort que celui qui est dans le monde. Et si nous avons péché, alors le sang de Jésus-Christ nous purifie de nos péchés et nous lave de notre iniquité, de cette pensée naturelle à l’homme qui veut toujours faire le contraire de ce que Dieu veut. Nous sommes morts avec Christ, et Christ est notre vie.

Qui que nous soyons, quoi que nous ayons fait ou pas, Jésus, notre sacrificateur, compétent et compatissant, est prêt jour et nuit à nous aider, nous pardonner, nous encourager, nous bénir. Si la barque chancelle et l’abîme menace, faisons appel à Lui. Jésus viendra nous secourir en nous disant : tu es mon enfant, tu es dans ma main. Jamais il ne veut nous punir, jamais il ne nous rejette, nous abandonne ou refuse de nous aider. Au contraire, sa main percée est toujours là pour nous relever. Jésus est non seulement au milieu de son Église, mais en nous, par sa Parole que nous recevons avec douceur, c’est-à-dire avec docilité. Il est notre divin frère et a fait de nous des enfants de Dieu par sa mort expiatoire.

Si nous n’arrivons pas du premier coup à pousser des cris de joie dans l’épreuve, il nous comprend (Jc 1:2). Paul et Silas chantaient des cantiques en prison (Ac 16:25). Comment ont-ils pu faire ? Qu’est-ce qui a brisé les chaînes des prisonniers ? Etait-ce le tremblement de terre ? Non, c’était la même puissance que celle qui leur a permis de chanter des louanges dans l’épreuve. (Ps 121)

Laissons-nous tomber dans les bras de notre sauveur et laissons Jésus nous remplir ce cette espérance qui vient de lui.


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