Lecture : Marc 4:35-41

Quand Jésus reçoit l’invitation de vivre dans notre cœur, il nous dit « allons-y, passons vers l’autre bord ». Il est bon de considérer notre vie sur la terre comme un voyage. En effet, on peut lire en Héb 11:13 que nous sommes des étrangers et des voyageurs sur la terre.

Un passeport pour le ciel, c’est un cœur lavé et blanchi par le cœur de Jésus : on est devenu citoyen du Royaume de Dieu. Si nous sommes sauvés par grâce, si nous avons donné notre cœur à Jésus, nous n’avons rien à craindre et nous sommes prêts à rencontrer le Seigneur, même si nous sommes accablés par nos circonstances.

Si nous avons habité Jésus à venir vivre dans notre cœur, on est prêts, on voyage vers notre patrie. Nous allons vers une cité céleste, et chaque jour de notre vie on est en train de voyager vers l’autre bord.

La mer est une illustration formidable de notre vie. Parfois, elle est calme et parfois il y a des tempêtes. Notre petite barque peut être bien secouée. Même si le Seigneur est dans la barque, cela ne garantit pas un voyage à l’abri des dangers et des difficultés. Lorsque Jésus est dans la barque, nous sommes protégés, en sécurité. Le Seigneur va veiller sur vous et sur moi jusqu’à ce que nous arrivions à l’autre bord.

Pendant le voyage, les disciples avaient leurs difficultés. Un grand tourbillon s’est levé, et la situation est devenue dangereuse, avec les vagues qui rentraient dans la barque. Ces vagues peuvent être les doutes, les craintes, les soucis, etc.

La vie est telle que parfois nous sommes obligés de passer par des tempêtes. La présence de Jésus à nos côtés n’empêche pas que nous passions par des tempêtes, mais nous pouvons compter sur lui : il nous aide. Il tient notre main et nous aide à rester calmes et confiants.

La solution dans les orages de la vie est de crier vers le Seigneur. Jésus nous aime d’un amour insondable et il veut calmer notre tempête. Rien n’est trop difficile pour lui.

Il ne faut pas oublier qu’il y avait plusieurs marins expérimentés dans la barque. Lorsque la tempête commence, ils savent comment réagir. Jésus dormait. On compte souvent sur nos propres forces dans les tempêtes de la vie, et oublions que le Seigneur Jésus est à bord.

Nous pouvons dire « Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ». Nous croyons que par la foi Jésus habite nos cœurs. Lorsque Jésus est dans notre cœur, il bannit la crainte et le doute. Il est là à la maison, dans la voiture, etc.

Les disciples sont finalement obligés d’admettre qu’ils sont battus. Soudainement, ils se souviennent que Jésus est là avec eux. Jésus est le seul qui puisse calmer la panique et les craintes qui ont saisi notre cœur. Il y a un chant qui dit « Le Dieu de la montagne est aussi le Dieu de la vallée ; le Dieu de la journée est aussi le Dieu de la nuit ». Pierre nous donne un bon conseil (1Pi 5:7).

Quelle est la réponse du Seigneur (v.39) ? Lorsque le Fils de Dieu s’élève pour aider ceux qui se noient dans leurs problèmes, les ressources illimitées du ciel sont à Sa disposition. Lorsque quelqu’un qui est en difficulté crie vers le Seigneur, Jésus menace la puissance du mal et délivre les captifs. Il veut nous libérer de nos craintes, de nos angoisses, et veut remplir notre cœur de paix.

Il y a trois choses frappantes : les disciples crient à Dieu, Jésus parle, et le miracle s’accomplit. La paix merveilleuse que Jésus donne ne peut pas être troublée par les tourbillons de la vie ni même par l’ombre de la mort. Ps 119:165.

Si on veut trouver la paix, on doit aimer la loi de l’Éternel. Nous devons aimer la loi de Dieu. Disons-nous parfois « Bien sûr, je crois que Dieu peut aider ceux qui sont en difficulté, bien sûr, je crois qu’il peut guérir les malades, mais je ne pense pas qu’il puisse faire quelque chose pour moi » ? Si l’on parle comme ça, on laisse les vagues pénétrer dans la barque. Il ne faut jamais oublier les promesses qui produisent la confiance.

Même s’il y a une tempête, nous arriverons à l’autre bord car Jésus nous accompagne. Mt 28:18. Ce matin, Jésus dit à chacun et chacune « allons-y, passons à l’autre bord ». Une chose est certaine, nous allons y arriver.