Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


David roi

Message donné le 8 juin 2014 par Ronald Monot

2 Samuel 2:1-4 / 5:1-5

Suite à la mort du roi Saül, David avait porté deuil, car il avait un cœur net et pur à l’égard de son ennemi Saül, il lui pardonnait tout le mal qu’il lui avait fait durant de nombreuses années. D’ailleurs, plus tard lorsqu’il a été roi sur tout Israël, au petit fils de Saül, Mephiboschet, David lui a restitué toutes les terres de Saül, il l’a fait loger à Jérusalem et l’a invité encore à manger tous les jours à sa table. C’est ce qu’on peut appeler : la grâce (2 Samuel 9:1-3).

C’est ce que Dieu fait à notre égard en Jésus-Christ, il nous accorde un plein pardon (Esaïe 43:25 – Psaume 103:3, 12 – Michée 7:18-19). Et c’est de cette manière que nous sommes aussi appelés à pardonner de tout notre cœur (Ephésiens 4:32). C’est un choix et un engagement de notre volonté que de vouloir pardonner comme Dieu de tout notre cœur (Hébreux 12:15). Ce priver de la grâce de Dieu, c’est également refuser de manifester la grâce dans nos relations par la miséricorde et le pardon (Matthieu 5:44-45). Nous sommes appelés à marcher sur les traces du Seigneur Jésus (1 Pierre 2:21-23 – Matthieu 23:34). Telle est la leçon que nous enseigne David, quant à son comportement vis-à-vis de Saül, son ennemi No 1, ainsi que vis-à-vis de sa maison.

Maintenant, que va faire David ? Devait-il aller directement en Israël et prendre le trône ? Non ! Ce n’était pas à lui à précipiter les choses. Il avait aussi appris à agir en consultant l’Eternel.

Dieu lui a dit de quitter Tsiklag pour se rendre à Hébron, une ville de Juda (2 Samuel 2:1). Israël n’était pas encore prêt à accueillir David comme roi, et il lui faudra attendre encore 71/2 ans. Une vraie école de patience, alors qu’il savait à quoi le Seigneur le destinait. Il y a un temps pour toute chose, ainsi que pour la réalisation des plans de Dieu à notre égard.

Cela avait été le cas pour le Seigneur Jésus, qui à 12 ans savait d’où il venait et ce qu’il était venu faire ici-bas (Luc 2:49-50). Il a dû attendre 18 ans avant de pouvoir commencer son ministère. N’essayons pas de précipiter les événements, mais apprenons à marcher dans le temps de Dieu. En étant dans sa volonté et dans son temps, nous voyons les portes s’ouvrir, car le Seigneur aplanit le sentier et incline les cœurs (Esaïe 52:12).

C’est ainsi que sans aucune publicité, arrivé à Hébron, les hommes de Juda sont venus pour oindre David en tant que roi sur la maison de Juda (v. 4).

Entre temps, dans le nord d’Israël, un des fils cadets de Saül, Isch-Boscheth a été établi roi sur toute la nation par Abner le chef de l’armée de Saül.

Ce qui fait que Juda faisait en quelque sorte une sécession, car il y avait maintenant deux royaumes en Israël ; ce qui a provoqué des conflits (ch. 2 et 3). Ce n’est qu’après la mort d’Abner et du roi Isch-Boschets qui n’avait régner que deux ans, que tous les anciens d’Israël sont venus pour l’oindre roi sur tout Israël (ch 2 v. 10). Encore une fois, David n’avait rien fait pour provoquer cela, il avait simplement attendu le temps de Dieu ; une période qui a pu durer au moins 20 ans. Vingt années de patience, de persévérance, de mise à l’épreuve, de tentations et de discipline. N’oublions pas que l’école du Seigneur pour nous n’est jamais terminée (Philippiens 3:12), c’est pourquoi, ne nous décourageons pas, mais persévérons avec foi et courage.

David aura été trois fois oint comme roi ; une fois par Samuel, une deuxième fois par les hommes de Juda et une troisième fois par tout Israël.

Je pense au Seigneur Jésus qui est né à Bethléhem et qui est venu ici-bas en tant que roi des Juifs, roi d’Israël. Mais qui l’a reconnu ? L’annonce avait été faite à Jérusalem par des mages d’Orient (Esaïe 53:1).

Mais à cette annonce, tout Jérusalem avait été troublé ! (Matthieu 2:2-3).

Et pourtant sa venue avait été annoncée avec des détails très précis par les prophètes (Michée 5:1 – Esaïe 7:14 – 9:5). Jésus est né roi, il a vécu en roi humble (Zacharie 9:9 – Marc 11:8-11). Dans son sermon sur la montagne, il a placé les lois fondamentales de son royaume. Durant trois ans il a proclamé le royaume (Matthieu 4:17 – 6:10 – Luc 17:20-21). Il est mort roi (Jean 19:19).

Oui, Jésus est le Roi du royaume, mais la plupart n’ont pas compris le but de sa venue ici-bas ; faire l’expiation de nos péchés par son sacrifice (Luc 19:41-42), afin de libérer l’homme de l’esclavage et des liens de l’iniquité.

Beaucoup l’ont suivi uniquement par intérêt personnel, suite aux miracles et aux bénédictions reçues, d’autres par curiosité ou encore par intérêt politique, voulant être libérés du joug romain (Luc 24:21).

Mais comment y entrons-nous dans ce royaume ? Par la nouvelle naissance, en croyant et en recevant Jésus-Christ dans notre vie par la foi comme notre Sauveur et Seigneur (Jean 3:3 – 1:12-13). Et ensuite nous scellons cet acte de foi en nous faisant baptiser d’eau par immersion au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit (Mt 28:19). Le Seigneur ne force personne, il attend et use de patience (2 P. 3:9). C’est à nous de le recevoir comme notre Roi et de lui dire : Seigneur, que ton règne vienne sur ma vie tout entière, sur mes pensées, mes paroles, mes actes, sur ma famille, sur tout mon territoire. Et c’est alors qu’il abattra les forteresses et qu’il chassera l’ennemi hors de nos âmes, lorsqu’il sera établi ROI de notre cœur.

En ce jour de Pentecôte, j’aimerais rappeler l’invitation de Jésus que nous lisons dans Jean 7:37-39. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, en parlant de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui ; car l’Esprit n’était pas encore donné, parce que Jésus n’avait pas encore été glorifié. La plénitude de l’Esprit Saint dans nos vies est liée à la place que nous accordons à Jésus dans nos vies. Est-il le Roi et le Seigneur dans nos vies et le glorifions-nous par notre manière de vivre ?


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