Lecture : 1 Samuel chapitre 26

Pour la deuxième fois, les Ziphiens vont trahir David en signalant au roi Saül le lieu où il se cachait, vers la colline de Hakila qui signifie, sombre, sec, lugubre. Tel était le lieu où vivait David à cause de la jalousie et de la haine du roi Saül. Et c’est là qu’il devait continuer à apprendre avec patience, à mettre toute sa confiance en l’Éternel, sans se décourager, mais en affermissant sa foi en Dieu.

Par nos propres erreurs et nos mauvais choix, nous pouvons nous placer dans des circonstances pénibles et difficiles (Galates 6:7 – Nombres 32:23 – Ecclésiaste 12:16 – Luc 16:19 – Hébreux 9:27) ; même si par la repentance et la foi en Christ, nous recevons le pardon et la justification devant Dieu, sachons cependant que nous ne serons pas forcément libérés des conséquences de nos actes.

En ce qui concerne David, ce n’était pas suite à une erreur de sa part qu’il devait se trouver dans cet endroit sec et lugubre, mais uniquement à cause de la méchanceté du roi Saül qui était possédé par un mauvais esprit qui le poussait à haïr David jusqu’à désirer l’exterminer.

Malgré cette situation injuste, nous ne voyons pas David se plaindre devant le Seigneur. Ne dit-il pas : c’est l’Éternel qui jugera et défendra ma cause, et c’est lui qui me rendra justice.

L’école de formation de David en vue d’être un roi selon le cœur de Dieu n’est pas facile, mais c’est durant ce temps pénible dans le désert que sa foi s’affermira de plus en plus, au point que lorsque Saül ira à sa recherche avec trois mille hommes d’élite, au lieu de fuir et de se cacher, David ira lui-même à la rencontre de Saül, là-même où le roi avait dressé son camp pour la nuit (1 Samuel 26:5).

Alors que David aurait pu en finir une fois pour toute avec son ennemi, il dira à Abischaï, l’homme qui l’avait accompagné, ne porte pas la main sur l’oint de l’Éternel, c’est à l’Éternel seul de le frapper. Prends seulement la lance qui est à son chevet avec la cruche d’eau et allons-nous en (v. 11).

Sachons que la persévérance à bien faire, même si la méchanceté bat son plein, sera une manifestation de la foi qui est une tranquille confiance en Dieu. Dans cet acte audacieux et périlleux, la foi de David lui a permis de vaincre la peur et d’être maître de la situation.

Sachons que c’est à travers les épreuves, les difficultés et les injustices que notre foi pourra grandir (1 Pierre 1:7– Jacques 1:3).

La foi est une ferme assurance, elle ne s’emballe pas, ne s’emporte pas, ne fait rien avec précipitation, ne fuit pas face aux difficultés, à moins que Dieu nous le demande. Comme ce fut le cas pour Joseph, Marie et l’enfant Jésus qui ont été conduits à fuir en Égypte pour leur sécurité.

La foi nous aide à affronter l’épreuve et les menaces avec calme, sérénité et confiance, à surmonter les montagnes, où même à les ôter. Nous avons les exemples de foi de Daniel et de ses trois compagnons qui n’ont pas accepté de compromis en faisant comme tout le monde, malgré les menaces de mort (Daniel 3:16-18 – ch. 6 - Romains 12:2 – Matthieu 10:33).

Malheureusement beaucoup de croyants aujourd’hui ont peur du quand dira-t-on, d’être ridiculisé, et vivent leur foi dans le compromis au sein d’une société païenne et pécheresse qui ne craint pas Dieu.

La foi en Dieu doit nous conduire à rester fidèle jusqu’à la mort, quel que soit le prix à payer (Apocalypse 2:10).

Si la foi est un don de Dieu (Éphésiens 2:8), nous sommes appelés à grandir dans la foi pour arriver à maturité (Luc 17:5 – 2 Thessaloniciens 1:3).

La foi est fondée sur la personne du Seigneur Jésus qui en est le fondement (Hébreux 12:2). Marchons chaque jour avec le Seigneur, en cultivant une communion intime avec lui dans la prière (Jean ch. 15 – Galates 2:20).

Nourrissons également notre foi par la Parole de Dieu et la communion fraternelle dans l’Église locale (Romains 10:17 – Hébreux 10:23-25).

Imitons la foi et la persévérance de tous ceux et celles qui ont hérité les promesses divines (Hébreux 13:7).

Le salut, le pardon, la justification, la paix, le baptême et les dons du Saint-Esprit, la guérison et toutes les bénédictions qui découlent de l’œuvre de Jésus à la croix, se reçoivent par la foi (Matthieu 9:29). Alors, ne nous privons pas des grâces divines (Hébreux 12:15).

Avançons et progressons dans la foi, c’est le désir de Dieu pour chacun d’entre nous (Hébreux 11:6). Et c’est par l’obéissance à la Parole de Dieu que notre foi se développera sans obstacle (Romains 1:5), car la foi n’est pas passive, mais active, elle nous poussera à vivre et à agir selon la plan de Dieu (Jacques 2:26). Elle nous aidera à triompher du monde et de ses convoitises (1 Jean 5:4 – 1 Pierre 5:9).

Grandissons dans la foi comme les Églises dans les Actes (Actes 16:5).

David fortifiait sa foi en Dieu dans le désert aride et en prenant la lance et la cruche d’eau du roi, il démontrait que l’acharnement de Saül n’avait aucun pouvoir sur lui, car sa foi était en Dieu, son Rocher et son Bouclier.

Puissions-nous grandir dans la foi, là-même où Dieu nous a placé.