Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Psaume 42

Avoir soif de Dieu

(Lecture du Psaume 42). Avec ce Psaume, nous entamons le deuxième recueil du psautier qui est divisé en cinq livres.

Ce Psaume 42 verset 1 est adressé au chef des chantres et il est un cantique, un poème des fils de Koré ; c’est-à-dire des descendants de Koré qui formaient une famille de Lévites, dont certains étaient portiers et d’autres avaient été préposés par David au chant et à la louange et dont Héman par exemple était un descendant, et il est mentionné qu’Héman prophétisait aussi en s’accompagnant de la harpe ; ce qui montre que ces hommes devaient chanter sous l’inspiration et l’onction de l’Esprit. (I Chroniques chapitre 6:18-38 – Ch. 15:17, 19 – Ch. 25 et 26).

On se souvient des septante anciens qui avaient été choisis pour aider Moïse, et comment lors de leur consécration, l’Esprit reposa sur eux et ils se mirent à prophétiser ; seulement deux retardataires étaient restés au camp, mais malgré cela, l’Esprit reposa aussi sur eux et ils se mirent également à prophétiser. C’est alors qu’un jeune garçon est allé vite l’annoncer à Moïse, et Josué a dit : Moïse, mon seigneur, empêche-les ! Moïse lui a répondu : Es-tu jaloux pour moi ? Puisse tout le peuple de l’Éternel être composé de prophètes et veuille l’Éternel mettre son Esprit sur eux. (Nombres 11:24-29).

Aujourd’hui, le Seigneur désire répandre son Esprit sur toute chair. Alléluia ! C’est pourquoi, l’apôtre Paul écrit : Je désire que vous parliez tous en langues, mais encore plus que vous prophétisiez. (I Corinthiens 14:5). Oui, la promesse est pour vous, peuple de Dieu.

Pour revenir un peu en arrière dans l’histoire d’Israël, on se souvient lors de leur séjour dans le désert, comment Koré, Dathan et Abiram s’étaient révoltés contre Moïse et Aaron et avaient entraîné après eux deux cents cinquante hommes, car ils contestaient l’autorité de Moïse et le sacerdoce d’Aaron, disant que tout Israël avait droit au sacerdoce. Suite à cette révolte, ils ont été engloutis vivants, ainsi que leur famille, dans la terre qui s’était ouverte, et les deux cents cinquante hommes ont été consumés selon le livre des Nombres au chapitre 16.

Si maintenant des fils de Koré, c’est-à-dire des descendants de Koré apparaissent dans le titre de quelques Psaumes, il semblerait bien que certains membres de Koré n’ont pas participé à la révolte de ce chef de famille.

Ici, j’aimerais souligner ceci ; c’est qu’il importe que dans nos vies, le Seigneur ait absolument la première place et que nous ayons toujours la crainte de l’Éternel avant celle des hommes, afin que nous ne nous laissions pas influencer et détourner de la Parole de Dieu, soit par des leaders, des intimes, des proches, ou même par des membres influents de notre famille qui voudraient nous conduire à nous révolter contre le Seigneur en les suivant, ou en prenant certaines décisions qui seraient contraires au plan de Dieu. Car la révolte de ce chef Koré a entraîné beaucoup de membres de sa propre famille à la mort. Il est vrai que dans l’histoire de l’Église, beaucoup se sont perdus en suivant aveuglement un leader. N’est-il pas vrai également, que très souvent dans les conflits on a tendance à se ranger du côté des nôtres, de notre clan, de notre parti et de ceux qu’on aime sentimentalement, sans vraiment rechercher la volonté de Dieu, et c’est ainsi que nous pouvons tomber dans bien des pièges et dans beaucoup de difficultés.

Si ces leaders qui entraînent beaucoup d’âmes à la dérive auront un jour des comptes à rendre devant Dieu, n’oublions pas que chacun de nous rendra aussi compte à Dieu pour lui-même des choix qu’il aura faits. (Romains 14:12).

C’est pourquoi, ne suivons pas aveuglement un leader, un chef de groupe, afin de ne pas tomber nous-mêmes dans leurs erreurs et de ne pas commettre, si je puis dire, les péchés de nos pères qui étaient aussi des chefs de famille. Il est étonnant de voir combien souvent les erreurs se répètent dans une même famille, de père en fils, ou de mère en fille.

La Bible ne dit-elle pas que le Seigneur nous a rachetés de la vaine manière de vivre que nous avions héritée de nos pères. (I Pierre 1:18).

Je dis tout cela par rapport au chef Koré qui a entraîné à la perdition beaucoup de membres de sa famille qui l’avaient suivi.

Jésus par contre a dit : Je suis la lumière du monde, celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jean 8:12). C’est pourquoi, craignons Dieu, et que lui seul ait la première place dans notre vie.

Ici on pourrait encore faire mention de la décision des apôtres face au sanhédrin, le tribunal juif, donc une autorité qui les avait arrêté et leur avait interdit de continuer d’enseigner au nom de Jésus. Les apôtres leur ont répondu : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. (Actes 5:29).

Mais je dois encore souligner que cette décision doit être prise uniquement si cette parole, ce conseil, ou cette proposition des hommes nous conduiraient à l’encontre de la volonté de Dieu et à la révolte contre la Parole de Dieu. Car il serait facile d’avoir une lubie et de dire : C’est la volonté de Dieu, donc je n’écoute personne ! C’est ainsi d’ailleurs, que beaucoup sont tombés dans les pièges de l’ennemi en ne voulant pas recevoir de conseils !

Pour revenir au Psaume 42, nous voyons que ce descendant de Koré semble se trouver loin de Jérusalem, loin du sanctuaire, de la maison de Dieu ; peut-être en exil à l’est du Jourdain, dans la région de l’Hermon, comme il le mentionne au verset 7 : Mon Dieu, c’est à toi que je pense depuis le pays du Jourdain, depuis l’Hermon, depuis la montagne de Mitsear.

Il a soif de Dieu et il soupire après sa présence et c’est ce qu’il mentionne dans les versets 2 et 3 : Comme une biche soupire après des courants d’eau, ainsi mon âme soupire après toi, ô Dieu ! Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant : Quand irai-je et paraîtrai-je devant la face de Dieu ?

Tel devrait être l’état de notre âme vis à vis de Dieu et de sa Parole : être assoiffé de sa présence. Lorsqu’on a intensément soif, on ne peut plus faire grande chose, car on est préoccupé par la soif ; on va soupirer et languir après un breuvage, afin de se désaltérer et on cherchera à tout prix à boire. Et s’il nous arrivait de dormir avec la soif sans être abreuvé, certainement qu’on en rêverait car toutes nos pensées seraient dirigées sur ce désir intense, ce besoin vital de boire.

C’est exactement ce que la Bible nous demande d’avoir à l’égard de Dieu et de sa Parole : avoir soif ! Soif de le connaître, soif de marcher avec lui, de cultiver une communion intime avec lui, soif d’entendre sa Parole, comme Marie au pied de Jésus, soif de demeurer avec lui.

La soif est un signe de vie, de force et de santé et nous savons tous qu’un symptôme de la maladie est souvent un manque d’appétit et de soif, lorsque tout nous dégoûte et que l’on ne peut rien avaler au risque de tout rejeter. Lorsque le nourrisson ne désire plus téter, c’est vraiment inquiétant et on ne le laissera pas passer plus de deux jours dans cette situation, avant de courir rapidement chez le médecin. Mais pourquoi, nous inquiétons-nous davantage des besoins physiques, plutôt que de nos besoins spirituels ? Jésus n’a-t-il pas dit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. (Matthieu 4:4). C’est pourquoi, la Bible nous demande de désirer comme des enfants nouveau-nés le lait spirituel et pur (qui est la Parole de Dieu, la nourriture de nos âmes), afin que par lui nous croissions pour le salut, si nous avons goûté que le Seigneur est bon. (I Pierre 2:2-3). Le bébé en bonne santé va très vite réclamer son lait, si vous tardez à le lui donner ; et vous n’arriverez pas à dormir, jusqu’à ce qu’il soit rassasié et satisfait. J’en ai fait l’expérience avec nos quatre bébés ! Si la Bible nous donne cette image du bébé qui a soif et qui réclame son lait, c’est de cette même manière que nous sommes appelés à avoir soif de Dieu, soif de sa Parole, et cela non pas une fois de temps en temps, mais toute la journée et même la nuit ; avoir soif de Dieu 24h sur 24h.

C’est à la soif que nous avons pour Dieu que nous pouvons nous tester et faire un bilan de l’état de santé de notre vie spirituelle. Alors, plaçons-nous sur la balance du test et regardons si nous passons autant de temps dans la présence de Dieu, dans la prière, la lecture de sa Parole, la communion fraternelle, que le temps que nous passons à nourrir notre corps, à l’entretenir et à le soigner ? Si ce n’est pas le cas, il y a un problème et il importe d’en chercher la cause.

Quelle est notre échelle des valeurs ? Qu’est-ce qui est le plus important pour nous ? Qui a la première place dans notre vie ?

Tout comme la maladie peut enlever l’appétit, ainsi toute désobéissance à Dieu et à sa Parole, tout péché, si petit soit-il, peut enlever la soif de Dieu dans notre cœur. Et c’est en enlevant la cause, que l’appétit reviendra. Comment ? Par la repentance.

La Bible déclare : Si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. (I Jean 1:9). Car le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. (Verset 7).

Une fois débarrassés de l’obstacle, il nous faudra ensuite faire un effort personnel pour reprendre la prière, la lecture de la Parole de Dieu et l’assiduité aux cultes et aux activités de l’Église.

Un dicton dit que la faim vient en mangeant et la soif en buvant.

Ce n’est peut être pas un très bon exemple, mais nous savons que l’alcoolique, le toxicomane, le dépendant de certains produits l’est devenu progressivement et pas du jour au lendemain.

Oh ! Que nous puissions tous être dépendants du Seigneur Jésus et que nous ne puissions plus nous passer de sa présence. Que nous puissions tous être affamés et accrochés à la Parole de Dieu.

Jésus est le pain de vie qui est venu du ciel, il est la Parole faite chair. Mais comment se nourrir de Christ ? Non pas par la bouche (par les éléments de la Sainte Cène qui sont symboliques), mais par la foi, en croyant en lui et à sa Parole et en le recevant dans notre vie comme notre Sauveur et Maître.

La Bible nous dit qu’à tous ceux qui l’ont reçu, à ceux qui croient en son nom, le Seigneur leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu. (Jean 1:12).

En recevant Christ par la foi, nous recevons sa vie, et nous sommes appelés ensuite à laisser Christ vivre en nous.

L’apôtre Paul le mentionne lorsqu’il dit : Ce n’est plus moi qui vis, mais c’est Christ qui vit en moi. Si je vis dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. (Galates 2:20).

Ayons soif de cette vie en Christ ; d’ailleurs le Seigneur n’invite que ceux qui ont soif et qui désirent le recevoir. C’est pourquoi ayons soif de pardon, de délivrance, de salut, de justice, de paix, de pureté, de plénitude.

Dans l’Ancien Testament, le prophète Esaïe lançait cet appel de la part de Dieu en disant : Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer. Et cela fait allusion au salut et à la vie que Dieu offre gratuitement. (Esaïe 55:1-3).

Ce même appel, Jésus l’a lancé à Jérusalem, quand il est dit que le dernier jour, le grand jour de la fête, Jésus se tenant debout s’est écrié : Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. (Jean 7:37-38 - Esaïe 12:3).

C’est encore le dernier appel que Dieu lance dans sa Parole dans le livre de l’Apocalypse 22:17, en disant : Que celui qui a soif vienne ; que celui qui veut prenne de l’eau de la vie, gratuitement.

Oui, ayons soif de cultiver une communion intime avec le Seigneur, de nous nourrir de sa présence, et c’est alors que nous apprendrons à connaître la volonté de Dieu dans notre vie.

C’est ce que Jésus avait dit à ses disciples qui le pressaient un jour de manger ; J’ai, dit-il, à manger une nourriture que vous ne connaissez pas (ou pas encore). Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre. (Jean 4:31-34).

Celui qui a soif de Dieu est bienheureux, il sera rassasié et satisfait et il n’aura besoin de rien d’autre.

Jésus l’a dit dans son enseignement sur les béatitudes : Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. (Matthieu 5:6).

Cette justice, c’est Dieu lui-même ; sa perfection, sa sainteté, sa vie.

En ayant soif de Dieu, il nous satisfait pleinement et on n’a plus besoin de courir ailleurs, car la source d’eau vive que le Seigneur donne jaillit et elle est constante ; elle désaltère et nous permet de rester toujours verdoyant, même dans le désert. Selon ce qui est écrit dans le Psaume 110:7 : Il boit au torrent pendant la marche, c’est pourquoi il relève la tête. Avoir soif de Dieu et se nourrir dans la présence du Seigneur est une nourriture de loin plus importante que celle du corps, comme il est dit dans Romains 14:17 : Le Royaume de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, c’est-à-dire les besoins physiques et matériels, mais c’est la justice, la paix et la joie par le Saint-Esprit. Cela, le Saint-Esprit nous le donne et c’est un banquet de tous les jours. Que cette soif de Dieu puisse s’intensifier en nous, car si elle diminue elle finira par disparaître, et elle sera remplacée par une soif des choses vaines de ce monde, des convoitises, des soucis, des murmures et mécontentements ; comme cela a été le cas pour le peuple d’Israël dans le désert qui finalement a été même dégoûté de la nourriture que Dieu lui donnait.

Le psalmiste avait une soif intense de Dieu ; et même en exil dans un pays étranger, entouré d’incrédules et de pécheurs, cette soif n’a pas diminué ; au contraire, en voyant les moqueurs, il en est complètement affligé et il dit au verset 4 : Mes larmes sont ma nourriture jour et nuit, pendant qu’on me dit sans cesse : où est ton Dieu ?

Sommes-nous affligés en voyant les moqueurs autour de nous, l’indifférence spirituelle, au point d’en pleurer ? Jésus a pleuré, le psalmiste aussi a pleuré à cause de ce qu’il voyait et entendait.

Sur une terre étrangère, sans communion fraternelle, il est vrai qu’il y a le danger de tomber dans le découragement et la dépression si nous regardons autour de nous et en nous. C’est ce que le psalmiste exprime dans les versets suivants. Verset 5 : Je me rappelle avec effusion de cœur quand je marchais entouré de la foule et que je m’avançais à sa tête vers la maison de Dieu, au milieu des cris de joie et des actions de grâces d’une multitude en fête. Il mentionne encore au verset 9 : ses souvenirs des beaux jours d’autrefois en disant : Le jour, l’Éternel m’accordait sa grâce ; la nuit, je chantais les louanges, j’adressais une prière au Dieu de ma vie. Pour nous, cela pourrait aussi arriver que suite à des circonstances, à des problèmes, suite aux études, au service militaire, au travail, ou encore suite à l’âge, nous devions quitter notre milieu, notre appartement, notre ville, notre pays, pour partir dans un endroit difficile et spirituellement aride et sec et se retrouver seul, isolé et sans communion fraternelle, car on aurait perdu sa famille, ses amis, son Église. C’est alors que le découragement, et la dépression risqueraient de nous tomber dessus, si nous ne faisons pas attention et nous commencerions à nous plaindre : Pauvre de moi ! Comme je suis malheureux ! Tout seul ! C’est ce qui est arrivé au psalmiste ; mais nous voyons qu’il s’est repris en main, il se secoue en se disant au verset 6 : Mais pourquoi donc t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi ? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu. Dieu est là et il ne t’abandonne pas ! C’est alors qu’il adresse sa prière au Seigneur et lui exprime son état d’âme, il lui ouvre son cœur en disant au verset 7 : Mon âme est abattue au-dedans de moi ; aussi c’est à toi Éternel que je pense, depuis le pays du Jourdain, depuis l’Hermon, depuis la montagne de Mitsear. Verset 8 : Un flot appelle un autre flot au bruit de tes ondées ; toutes tes vagues et tous tes flots passent sur moi.

Il se sent écrasé en voyant sa situation et Dieu semble si lointain ! Mais n’oublions pas que le Seigneur est omniprésent ; il n’est pas seulement à Jérusalem parmi le peuple de Dieu, ou dans des grands rassemblements et conventions qui réunissent des centaines et des milliers de croyants qui louent le Seigneur ; il semble, il est vrai, que dans de telles rencontres, le Seigneur est proche et que sa présence est presque palpable ; mais non, le Seigneur est tout aussi présent là où tu te trouves ; dans ta solitude, dans ta souffrance, il est là. C’est nous qui pensons que le Seigneur, des fois, nous oublie, et c’est ce que pensait aussi le psalmiste dans sa souffrance lorsqu’il dit au verset 10 : Je dis à Dieu, mon rocher : Pourquoi m’oublies-tu ? Pourquoi dois-je marcher dans la tristesse, sous l’oppression de l’ennemi ? Sa souffrance est bien réelle lorsqu’il continue en disant au verset 11 : Mes os se brisent quand mes persécuteurs m’outragent, en me disant sans cesse : Où est ton Dieu ?

Satan ne vous a-t-il jamais soufflé cela à l’oreille en disant : Tu crois en Dieu et tu dis que Dieu t’aime ? Mais voyons, si c’était vrai, comment peut-il permettre que tu passes par tant de souffrance. Il n’est pas si bon que cela ! C’est ainsi qu’il y en a qui ont abandonné la foi pour avoir prêté l’oreille à Satan le père du mensonge. Non, le Seigneur n’abandonne pas ses enfants ; ceux qu’il s’est rachetés au prix de sa propre vie.

Le Seigneur Jésus a dit avant de monter au ciel : Voici je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. (Matthieu 28:20).

Aussi, réalisons que dans les épreuves et la détresse, dans les persécutions et les attaques de l’ennemi, le Seigneur est toujours là présent. C’est pourquoi, ne nous laissons jamais abattre, mais reprenons-nous comme le psalmiste qui dira pour la deuxième fois au verset 12 : Mais pourquoi t’abats-tu mon âme et gémis-tu au dedans de moi ? Non, tu n’as pas le droit de te plaindre, tais-toi et espère en Dieu, car je le louerai encore : Il est mon salut et mon Dieu.

C’est pourquoi, n’abandonnons pas le bon combat de la foi, mais continuons à placer toute notre espérance dans le Seigneur qui est fidèle et cela, quelles que soient les circonstances.

Que notre soif de Dieu et de sa Parole puisse grandir de plus en plus et cela nous aidera à maintenir une communion constante avec lui. Cette soif de Dieu nous aidera au sein du désert de ce monde à être gardés, abreuvés et renouvelés, à être toujours verdoyants, et nous pourrons persévérer jusqu’à la fin de notre pèlerinage terrestre, en étant plus que vainqueurs.

Car il est mon salut et mon Dieu et c’est pourquoi je le louerai encore.