Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Psaume 40

Louange à Dieu pour son secours

(Lecture du Psaume 40). Ce Psaume a été composé par David, et il l’a remis au chef des chantres, (Verset 1), afin qu’il soit appris, chanté et connu par tous ; car il proclame l’intervention de Dieu dans la vie de tous ceux qui espèrent en lui.

On se souvient des expériences difficiles qu’a vécues David, lorsqu’il mentionne au Psaume 38, qu’il est atteint d’un grand mal brûlant qui dévore ses entrailles (Verset 8) et que ses plaies sont infectes et purulentes par l’effet de sa folie. (Verset 6) C’est le gémissement d’un grand malade qui reconnaît ses torts, mais qui malgré tout met son espérance en l’Éternel.

Au sein de l’épreuve et de la souffrance, il réalise la fragilité de la vie humaine. Oui, l’homme n’est qu’un souffle et c’est ce que David mentionne au Psaume 39.

Nous sommes en effet tous pèlerins et voyageurs sur cette terre, mais quel est le but de notre voyage et pour qui vivons-nous ici-bas ?

Eh bien, nous pouvons voir que bien souvent les épreuves sont là pour nous ramener à la réalité, afin que nous comprenions que nous avons été créés pour Dieu, et que nous sommes appelés à vivre pour lui, à l’adorer, à le glorifier et à le servir ; et qu’un jour viendra où nous aurons des comptes à rendre devant Dieu, de la manière dont nous avons vécu ici-bas. David l’a compris lorsqu’il écrit le Psaume 39.

Oui, il y a des leçons que nous sommes appelés à apprendre et Dieu dans son amour, sa miséricorde et sa patience, permet toutes sortes de circonstances et d’épreuves pour nous conduire à comprendre sa volonté à notre égard, afin que nous puissions marcher selon ses voies et sa Parole.

Aussi, dans l’épreuve et les difficultés, avant de demander au Seigneur de les ôter, cherchons la face de Dieu dans la prière et sondons nos cœurs, en lui demandant qu’il nous aide à comprendre les leçons qu’il nous donne pour notre bien et pour notre avancement spirituel. Selon ce qui est écrit : Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. (Romains 8:28).

Sachons que le dessein de Dieu à notre égard est glorieux, puisque le but est de nous rendre semblable à l’image de son Fils. Alléluia ! (Romains 8:29). David a appris les leçons et cela a permis à Dieu d’intervenir et de le délivrer de l’épreuve du moment par laquelle il passait, car n’oublions pas que nous sommes à l’école de Dieu toute la vie durant. C’est ce que David mentionne au Psaume 40 qui est une louange à l’Éternel, pour son aide et son secours. Il dit au verset 2 : J’avais mis en l’Éternel mon espérance, et il s’est incliné vers moi, il a écouté mes cris. Sachez qu’en se confiant en l’Éternel, nous ne serons jamais déçus, car ses oreilles sont toujours attentives à nos prières qui peuvent des fois s’exprimer par des gémissements et même des cris. N’est-il pas dit que les yeux de l’Éternel sont sur les justes et ses oreilles sont attentives à leurs cris. (Psaume 34:16).

Jésus dira : Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus qui crient à lui jour et nuit ? (Luc 18:7).

Ainsi, frères et sœurs, que les épreuves et les afflictions puissent nous rapprocher toujours plus de Dieu. Il est vrai que nous n’aimons absolument pas les souffrances et les afflictions, mais si elles nous aident à nous rapprocher de Dieu et à rencontrer la grâce et la puissance du Seigneur ; ne sont-elles pas alors un bienfait ?

La Bible dit dans Romains 5:3-5 : Bien plus, nous nous glorifions, ou nous nous réjouissons même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance ; et nous avons tous besoin de persévérer dans la foi et dans la sainteté. Et la persévérance nous dit la Bible, produit la victoire dans l’épreuve et cette victoire produit l’espérance.

Or, cette espérance en Dieu ne nous déçoit pas, elle ne nous trompe pas, car Dieu a déjà prouvé son amour envers nous, en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. (I Jean 4:9).

Là encore, la Bible nous montre que notre relation avec Dieu doit être une relation d’amour. Nous aimons Dieu, parce que nous savons que lui nous aime d’un amour inaltérable.

C’est cette relation qu’avait David avec l’Éternel, lorsqu’il s’écrie au Psaume 18:2-3 : Je t’aime, ô Éternel. Vous connaissez ce petit chœur qui dit : Je t’aime, ô Éternel, ma force et ma forteresse. Je t’aime, ô Éternel, mon libérateur, mon Dieu, mon rocher, tu es mon bouclier. Loué soit l’Éternel ! Et je suis délivré. Loué soit l’Éternel ! De tous mes ennemis. Je t’aime ô Éternel.

Oui, l’espérance en Dieu ne trompe pas parce que Dieu a versé son amour dans nos cœurs par le Saint-Esprit qu’il nous a donné. (Romains 5:5). Dieu t’aime. C’est pourquoi continuons comme David à mettre notre espérance en l’Éternel et cette espérance nous aidera à persévérer jusqu’à la victoire.

Le secours dans son épreuve, David l’a obtenu et il le mentionne au verset 3 en disant : Il m’a retiré de la fosse de destruction, du fond de la boue ; et il a dressé mes pieds sur le roc, il a affermi mes pas.

Nous pouvons être tout au fond du trou, enfoncés jusqu’au cou dans la boue du péché ou de l’épreuve, mais en faisant appel au nom puissant du Seigneur Jésus, nous serons sauvés et placés en sécurité, puisque le nom de Jésus veut dire : L’Éternel est salut.

Oui, notre Dieu est un rocher éternel et inébranlable ; il est le rocher des délivrances. (Psaume 28:8). Il est un rocher protecteur (Psaume 31:3) et Il est le rocher de notre salut. (Psaume 95:1). Jésus-Christ n’est-il pas le rocher frappé, duquel est sorti de l’eau pure, de l’eau vive en abondance, afin de désaltérer le peuple assoiffé ? C’est pourquoi, c’est uniquement fondés sur ce rocher qui est Christ que nous pourrons résister à toutes les intempéries et tenir ferme.

La vie chrétienne n’a qu’un seul fondement qui est Jésus-Christ. (I Corinthiens 3:11). C’est sur ce fondement que nous construisons notre vie chrétienne, en nous conformant au plan qui est la Parole de Dieu.

Si dans notre pays, la Suisse, il ne nous est pas possible de construire une maison n’importe comment, car il y a des lois, des règles et des plans à suivre, sachons qu’il ne nous est pas possible non plus, de construire notre vie chrétienne n’importe comment ; car un jour viendra, où elle sera testée et passera par le contrôle divin de la Parole de Dieu. Tout ce qui ne sera pas conforme sera détruit et consumé selon I Corinthiens 3:11-15.

Ainsi, lorsque notre vie est établie sur ce rocher qui est Christ, il nous est ensuite possible de chanter de tout notre cœur le cantique des rachetés. C’est ce que David mentionne au verset 4 en disant : Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau, une louange à notre Dieu. Beaucoup l’ont vu et ont eu de la crainte et ils se sont confiés en l’Éternel.

N’ayons pas peur de louer Dieu et de le remercier de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre force et de toute notre pensée. Et même la Bible nous demande de le faire en tout temps et sans cesse ; ce qui veut dire que pour pouvoir le faire, notre louange à Dieu doit être fondée uniquement sur le Seigneur lui-même, sur sa personne et ses œuvres qui sont immuables et non pas selon les événements et les circonstances de la vie qui ont plutôt tendance à nous décourager et à nous abattre. Oui, loué soit l’Éternel ! Et je suis délivré.

Ainsi, en louant Dieu pour ses actions, notre témoignage de délivrance et de salut pourra aider d’autres à se tourner vers le Seigneur et à se confier en lui. C’est ce que la Bible nous demande ; être des témoins de l’œuvre salvatrice de notre Seigneur Jésus-Christ, de son amour, de sa miséricorde, de sa grâce et de sa puissance à notre égard, en disant aux autres que ce que Christ a fait pour nous, il peut aussi l’accomplir pour eux, s’ils viennent à lui dans la repentance et avec foi ; sachant que le Seigneur ne fait acception de personne.

Jésus a dit à l’homme qui avait été délivré d’une légion de démons et qui avait été rendu sain d’esprit : Retourne dans ta maison vers les tiens et raconte leur tout ce que Dieu t’a fait et comment il a eu pitié de toi. Il est dit, qu’il s’en alla et publia par toute la ville tout ce que Jésus avait fait pour lui. (Luc 8:39).

C’est cela le témoignage. Ce n’est pas faire un sermon ou un exposé théologique, mais simplement raconter l’expérience faite lors de notre rencontre avec le Christ ressuscité, afin de conduire les autres vers celui qui a dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi. (Jean 14:6).

Oui, dit David au verset 5 : Heureux l’homme qui place en l’Éternel sa confiance et qui ne se tourne pas vers les hautains et les menteurs.

S’il y a de la joie dans le ciel pour des pécheurs qui se repentent, il y a un immense bonheur, une grande satisfaction dans le cœur de ceux qui se confient en Dieu. Mais pour cela, l’homme doit faire un choix ; c’est-à-dire : placer sa confiance, sa foi entière en Dieu.

Et vous savez, notre Dieu est digne de confiance, car il n’est pas un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t-il pas ? (Nombres 23:19).

Plus nous marchons avec Dieu, plus nous apprenons à le connaître et plus nous expérimentons son amour et ses œuvres à notre égard et plus nous sommes comblés par ses bienfaits et ses bénédictions.

Marcher et vivre avec le Roi des rois pendant une année, c’est extraordinaire ! Mais vivre avec lui durant des dizaines d’années, c’est encore plus glorieux ! Et nous sommes appelés à vivre avec lui pour l’éternité. Alléluia !

David en a fait l’expérience, puisqu’il dit au verset 6 : Tu as multiplié, Éternel, mon Dieu ! Tes merveilles et tes desseins en notre faveur : Nul n’est comparable à toi ; je voudrais les publier et les proclamer, mais leur nombre est trop grand pour que je les raconte.

Avez-vous déjà goûté combien le Seigneur est bon ? (I Pierre 2:3). David dira au Psaume 34 verset 9 : Sentez et voyez combien l’Éternel est bon.

Connaître Dieu, ce n’est pas seulement entendre parler de lui, ou de lire à son sujet, mais c’est expérimenter ses bontés, en marchant avec lui et en cultivant jour après jour une communion intime avec le Seigneur ; et sachez que ses bénédictions sont infinies. Dieu nous veut entièrement pour lui et nous sommes appelés à être attachés à lui ; non pas par l’accomplissement pénible de règles et de devoirs et par toutes sortes de rites, mais par un abandon volontaire et total de notre vie entre ses mains d’amour. Cela, David le mentionne dans les versets 7 à 9 qui disent : Tu ne désires ni sacrifice ni offrande. Tu m’as ouvert les oreilles (Ce passage qui est repris dans l’Épître aux Hébreux chapitre 10 dira : Tu m’as formé un corps) Tu ne demandes ni holocauste ni victime expiatoire. Alors je dis : Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon cœur. Ces versets sont également des paroles prophétiques que le Seigneur Jésus a prononcées lorsqu’il est venu dans ce monde, selon Hébreux 10:5 à 9.

Christ est venu ici-bas dans un corps de chair, afin d’accomplir la volonté du Père, en devenant l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde, par son sacrifice expiatoire à la croix. Ainsi, par le sacrifice parfait et unique de Jésus, il a aboli le culte Lévitique qui exigeait tous ces sacrifices d’animaux qui ne pouvaient en aucun cas ôter le péché, mais qui étaient en fait l’ombre d’un sacrifice meilleur, de celui de Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui s’est fait homme. C’est par l’offrande de son corps à la croix, que nous sommes sanctifiés une fois pour toute selon Hébreux 10:10. Oui, Jésus-Christ, en venant ici-bas, a vécu une vie de communion intime avec son Père, une vie de renoncement, de soumission et d’obéissance totale en accomplissant toute la volonté de son Père. Lui-même l’a dit dans Jean 8:28 : Je ne fais rien de moi-même et je parle selon ce que le Père m’a enseigné. Jésus avait les oreilles attentives à la voix de son Père ; comme il est écrit dans Esaïe 50:4-5 : L’Éternel éveille chaque matin, il éveille mon oreille pour que j’écoute comme écoutent des disciples. Le Seigneur l’Éternel m’a ouvert l’oreille et je n’ai point résisté.

Sachons être attentifs à la voix du Seigneur, afin de marcher dans l’obéissance à sa Parole et de faire sa volonté. C’est encore ce que le prophète Samuel avait dit au roi Saül qui avait désobéi à la Parole de Dieu : Sache, que l’obéissance vaut mieux que les sacrifices et l’observation de sa Parole vaut mieux que la graisse des béliers. (I Samuel 15:22).

Cette communion intime qu’avait Jésus avec son Père, cet abandon total et cette soumission entière à la volonté du Père, c’est ce que Dieu désire également pour chacun de nous.

Si autrefois, notre corps était un instrument d’iniquité, maintenant, étant sanctifié par l’œuvre de Jésus-Christ, notre corps est devenu le temple du Saint-Esprit ; nous ne nous appartenons plus à nous même ; c’est pourquoi nous sommes appelés à offrir volontairement nos corps en sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, afin de vivre pour lui, en accomplissant toute la volonté de Dieu à notre égard. Comprenons que nous sommes appelés à marcher comme Christ a marché lui-même. (I Jean 1:6).

Si les versets 7 à 9 du Psaume 40 se réfèrent au Fils de Dieu, en faisant allusion au mystère de l’incarnation et de l’expiation par laquelle il a aboli tous les sacrifices temporaires et imparfaits de l’Ancienne Alliance, ces versets se réfèrent aussi à la rédemption qui nous est offerte et qui nous permet maintenant d’être dans le monde comme Christ l’a été. (I Jean 4:17). D’être des temples du Saint-Esprit à la gloire de Dieu. (I Corinthiens 6:19). En servant le Seigneur de tout notre cœur et en proclamant la vérité de sa Parole qui libère les captifs.

C’est ce que mentionne David, dans les versets 10 et 11 en disant : J’annonce la justice dans la grande assemblée, voici je ne ferme pas mes lèvres, Éternel, tu le sais ! Je ne retiens pas dans mon cœur ta justice, je publie ta vérité et ton salut ; je ne cache pas ta bonté et ta fidélité dans la grande assemblée.

Nous sommes appelés non seulement à vivre la Parole de Dieu, mais également à la proclamer, afin que le grand salut que Dieu nous offre en Jésus-Christ soit connu de tous. C’est le dernier ordre du Seigneur à ses disciples qui a dit : Allez par tout le monde et prêchez la Bonne Nouvelle à toute la création. (Marc 16:15). Car la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend de la Parole de Christ. (Romains 10:17). C’est ainsi que celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé. En témoignant ainsi, nous travaillerons avec Dieu et nous contribuerons au salut des âmes.

Durant notre pèlerinage terrestre, sachons que nous pouvons compter avec assurance sur le Seigneur, car il demeure fidèle et il ne peut absolument pas se renier lui-même. (II Timothée 2:13). C’est ce que dira encore David au verset 12 : Toi Éternel, tu ne me refuseras pas tes compassions, ta bonté et ta fidélité me garderont toujours. Oui, il est éternellement le même. Alléluia !

Il est vrai que nous vivons dans un monde hostile et souillé par le péché et que nous pouvons aussi tourmenter notre âme par tout ce que nous voyons et entendons autour de nous et que des fois nous nous trouvons aussi confrontés à d’immenses conflits face aux tentations, aux convoitises de la chair et des yeux, sachant que cette chair dans laquelle nous vivons a des désirs contraires à ceux de l’Esprit.

Jésus n’a-t-il pas dit que si notre esprit était bien disposé, notre chair par contre est faible. Combien de fois peut-être, avons-nous expérimenté que nous avions fait le mal que nous ne voulions pas faire, au point de nous écrier : Misérable que je suis, qui me délivrera de ce corps qui m’entraîne à la mort ? (Romains 7:19-24). Aussi, c’est à ce moment, que nous sommes appelés à regarder à Jésus qui, à la croix a non seulement fait l’expiation de nos péchés, mais c’est à la croix qu’il a aussi crucifié notre vieil homme, ou notre vieille nature. Ainsi, c’est en restant à la croix et en nous regardant comme morts au péché et vivants pour Dieu que nous avons la victoire, sans être sans cesse écrasés par les œuvres du passé.

Si David ne pouvait pas encore bénéficier de la rédemption en Christ, on voit que malgré tout il s’attendait au Seigneur pour la délivrance. Il le mentionne au verset 13, en disant : Des maux sans nombre m’environnent, les châtiments de mes iniquités m’atteignent et je ne puis en supporter la vue, ils sont plus nombreux que les cheveux de ma tête et mon courage m’abandonne. En effet, David lance ce même cri que l’apôtre Paul dans Romains 7:24 : Misérable que je suis, qui me délivrera ! C’est alors que David se tourne toujours vers le Seigneur en lui disant au verset 14 : Veuille me délivrer, ô Éternel ! Éternel, viens en hâte à mon secours !

Merci au Seigneur pour son sacrifice à la croix, car c’est là qu’il a fait l’expiation de toutes nos fautes et si nous les lui confessons, il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier de toute iniquité. (I Jean 1:4). C’est pourquoi, il importe ensuite de ne plus regarder en arrière, mais comme nous dit la Bible : Oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, en ayant les regards fixés sur Jésus-Christ. (Philippiens 3:14). C’est pourquoi Jésus nous dit : Souvenez-vous de la femme de Lot. (Luc 17:32).

En vivant la victoire de Christ, cela apportera la honte à ceux qui recherchent notre perte, à l’ennemi de nos âmes ; comme la victoire de Job au sein de ses épreuves, car il a continué de mettre son espérance en Dieu, sans le renier, mais en restant fidèle. Cette victoire a fait honte à Satan qui l’accusait faussement et qui cherchait sa perte.

C’est ce que mentionne aussi David aux versets 15 et 16 en disant : Que tous ensemble ils soient honteux et confus, ceux qui en veulent à ma vie pour l’enlever ! Qu’ils reculent et rougissent, ceux qui désirent ma perte ! Qu’ils soient dans la stupeur par l’effet de leur honte, ceux qui disent : Ah ! Ah ! En effet, que par notre vie juste et intègre, en craignant Dieu et par notre bon témoignage, nous puissions glorifier Dieu et ainsi réduire à néant l’œuvre de l’ennemi et faire honte à Satan qui est l’accusateur de tous les enfants de Dieu. C’est pourquoi, restons fidèles au Seigneur en l’aimant de tout notre cœur et nous pourrons sans cesse l’exalter et nous réjouir en tout temps dans le Seigneur, même au sein des épreuves ; comme l’apôtre Paul qui, en prison a pu écrire ; Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur, je le répète, réjouissez-vous. (Philippiens 4:4).

Et ce qui est formidable, c’est que même David avec la révélation qu’il avait du Seigneur sous l’Ancienne Alliance a pu aussi écrire au verset 17 : Que tous ceux qui te cherchent soient dans l’allégresse et se réjouissent en toi ! Que ceux qui aiment ton salut disent sans cesse : Exalté soit l’Éternel !

David sait très bien qu’il ne mérite absolument rien de la part de Dieu ; il se sait tout petit à ses propres yeux, car par lui-même il ne peut strictement rien.

L’apôtre Paul l’avait aussi appris lorsqu’il dit : Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité au contraire vient de Dieu. (II Corinthiens 3:5).

Et le Seigneur Jésus dans ses béatitudes dira : Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux. (Matthieu 5:3).

C’est ainsi que David termine son Psaume de louange à l’Éternel, pour toutes ses interventions à son égard en disant au verset 18 : Moi, je suis pauvre et indigent (c’est-à-dire sans moyen) mais le Seigneur pense à moi. Tu es mon aide et mon libérateur : Mon Dieu, ne tarde pas !

Plus nous avançons avec Dieu, plus nous réalisons notre néant, notre pauvreté et notre incapacité ; mais plus nous pourrons aussi permettre à Dieu d’agir et de manifester son salut à notre égard. Plus nous diminuerons, plus le Seigneur pourra grandir en nous. Car le Seigneur n’a-t-il pas dit : Ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. (II Corinthiens 12:9).

Ainsi, dans le besoin, la faiblesse et l’épreuve, nous n’avons rien à craindre, car le Seigneur est toujours présent à nos côtés, il pense à nous, il intercède pour nous et il agit en notre faveur.

Oui, quel autre ai-je au ciel que toi ? Et sur la terre, je ne prends plaisir qu’en toi. (Psaume 73:25).

Que cela puisse être une réalité pour nous. C’est pourquoi, apprenons à louer Dieu en tout temps et sans cesse. Et que de notre bouche puisse sortir ce cantique nouveau de louange adressé à Dieu, parce qu’il nous a racheté, afin que nous lui appartenions pour toujours.