Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Psaume 38

Prière d’un grand malade

(Lecture du Psaume 38). Ce Psaume de David qui débute par cette phrase au verset 1 : {{}}Pour se souvenir !Nous rappelle que nous sommes appelés à nous souvenir de l’Éternel notre Dieu, notre Créateur, de nous souvenir de son amour, de sa miséricorde, de sa sainteté, de sa gloire, de ses œuvres, de sa puissance. Car l’homme est tellement vite oublieux ! Combien de fois Israël a dû être repris du fait d’avoir oublié l’Éternel ; comme dans Deutéronome 32:15, 18 où il est dit : Israël est devenu gras, épais et replet et il a abandonné Dieu son créateur.Ce qui montre que le bien être, l’abondance et la prospérité matérielle sont des dangers qui peuvent nous conduire au laisser-aller spirituel. Au verset 18 dans Deutéronome 32,{{}}il est dit : Tu as abandonné le rocher qui t’a fait naître, et tu as oublié le Dieu qui t’a engendré.C’est pourquoi la Bible nous dit : Prenez-y donc garde, vous qui oubliez Dieu, de peur que je ne déchire sans que personne délivre (Psaume 50:22).

Oui, nous sommes appelés à nous souvenir constamment de la grâce de Dieu qui a été manifestée à notre égard par le don de Jésus-Christ son Fils. Nous sommes appelés à nous souvenir du prix qu’il a coûté au Seigneur Jésus pour nous sauver du châtiment éternel par sa mort expiatoire à la croix.

Si nous prenons chaque dimanche la Sainte Cène, c’est justement afin que nous nous souvenions de ce que Christ a accompli pour nous à la croix ; mais aussi, afin que nous nous souvenions de ce que cela implique dans notre vie. N’est-il pas écrit : Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut (Hébreux 2:3). Négliger le salut de Dieu ne veut pas seulement dire le refuser ; mais c’est également le mettre en oubli, en continuant de vivre dans la désobéissance et le péché ; alors que Christ est mort et qu’il est ressuscité pour nous libérer du pouvoir du péché.

N’est-il pas écrit : Carvous avez été rachetés à un grand prix. C’est pourquoi glorifiez Dieu dans votre corps et dans votre esprit, qui appartiennent à Dieu (I Corinthiens 6:20).

« Psaume pour souvenir ».Nous avons besoin de nous souvenir constamment de la Parole de Dieu, de la lire, de la méditer et de vivre selon ce qu’elle nous enseigne. C’était aussi l’exhortation faite à Israël en lui disant : Garde-toi d’oublier l’Éternel ton Dieu au point de ne pas observer ses commandements, ses ordonnances et ses lois que je te prescris aujourd’hui (Deutéronome 8:11).

L’Épître de Jacques nous le rappelle aussi en disant quesi quelqu’un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il est (Jacques 1:23-24). {{}}Ainsi, si nous ne voulons pas oublier Dieu et sa Parole, mettons-la en pratique dans notre vie de tous les jours (Jacques 1:22).

« Psaume pour souvenir ». Nous sommes également appelés à nous souvenir des expériences du passé et à ne pas oublier par exemple les leçons à tirer de nos épreuves, de nos fautes d’autrefois, afin de ne pas retomber dans les mêmes erreurs. En ce qui concerne les expériences des autres mentionnées dans la Bible, il est dit queces choses ont été écrites pour notre instruction (I Corinthiens 10:11). {{}}C’est ainsi que ce Psaume 38 a été écrit dans ce but ; pour se souvenir !{{}}

C’était un moment très difficile dans la vie de David, alors qu’il semblait être atteint par une forte maladie et qu’il devait avoir de grandes souffrances physiques et morales. Alors que faire au sein de la souffrance et de la maladie ?{{}}La Bible dit : Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie (Jacques 5:13). {{}}C’est-à-dire, qu’il s’approche de Dieu et qu’il recherche la face du Seigneur. {{}}Oui,approchez-vous de Dieu dit la Bible et il s’approchera de vous (Jacques 4:8).

C’est ce que fait David, il prie l’Éternel, mais il est aussi conscient qu’en tant que membre du peuple de Dieu, rien n’arrive sans le consentement, sans la permission du Seigneur. Aussi dans sa prière, David fait appel à la miséricorde de Dieu, en disant aux versets 2 à 4 : {{}}Éternel ! Ne me punis pas dans ta colère, et ne me châtie pas dans ta fureur. Car tes flèches m’ont atteint, et ta main s’est appesantie sur moi. Il n’y a rien de sain dans ma chair à cause de ta colère, il n’y a plus de vigueur dans mes os à cause de mon péché.

David connaîtla miséricorde et la compassion de l’Éternel qui est lent à la colère et riche en bonté ; qui ne conteste pas sans cesse et qui ne garde pas sa colère à toujours ; et qui ne nous traite pas selon nos péchés et ne nous punit pas selon nos iniquités (Psaume 103:8-10).

On se souvient lorsque David avait péché en faisant le dénombrement de tout Israël et cela en dehors de la volonté divine ; car il l’avait certainement fait pour une gloire personnelle ; d’ailleurs il est mentionné que cette idée était venue de Satan, qui avait excité David à faire ce recensement (I Chroniques 21:1). {{}}Ce qui veut dire que Satan peut donner des idées. C’est pourquoi, soumettons toutes nos pensées à Dieu avant de les réaliser.

David a compris son erreur, et il a ensuite demandé pardon au Seigneur pour cette faute commise, (verset 8), mais il y a eu des conséquences ; car suite à ce péché, Dieu a envoyé un prophète du nom de Gad, afin de proposer à David trois fléaux : Soit trois années de famine, ou trois mois de guerres, où Israël serait attaqué et écrasé par les adversaires, ou encore trois jours pendant lesquels l’épée de l’Éternel et la peste frapperaient le pays par l’ange de l’Éternel. David a répondu : Je suis dans une grande angoisse. Oh ! Que je tombe entre les mains de l’Éternel. Car ses compassions sont immenses. Mais que je ne tombe pas entre les mains des hommes ! (Verset 13).

Ainsi nous voyons au Psaume 38,{{}}que David au sein de sa souffrance ne cherche absolument pas à se justifier ni à se défendre, en disant par exemple : Je ne comprends pas Seigneur, qu’est-ce que j’ai encore fait pour mériter un tel châtiment ! Non ! Mais il fait appel à la compassion, à la miséricorde du Seigneur. Il sait qu’il est né dans l’iniquité et qu’il est marqué par le péché depuis sa naissance. Car tous ont péchénous dit la Bibleet tous sont privés de la gloire de Dieu (Romains 3:23).

Cela, David le sait et il le confesse au Seigneur dans sa prière en disant au verset 5 : {{}}Car mes iniquités s’élèvent au-dessus de ma tête ; comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi.

Oui,celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde (Proverbes 28:13). C’est ce que fera David.

Dans la souffrance et la maladie, nous sommes appelés à nous approcher du Seigneur, à nous laisser sonder par sa Parole et par l’action du Saint-Esprit età nous humilier sous la puissante main de Dieu, afin qu’il nous élève au temps convenable (I Pierre 5:6).

Nous sommes appelés également à nous décharger sur lui de tout fardeau et de tout péché connu, sachant que si nous les lui confessons, le sang de Jésus nous purifiera de tout péché.

Oui, Dieu parle de diverses manières pour nous attirer à lui et c’est ce qui est mentionné dans le livre de Job au chapitre 33:19-22 : {{}}Par la douleur aussi l’homme est repris sur sa couche, quand une lutte continue vient agiter ses os. Au point qu’il prend en dégoût toute nourriture, même les aliments les plus exquis et que sa chair se consume et disparaît. Ses os qu’on ne voyait pas sont mis à nu ; son âme s’approche de la fosse.

Dieu peut parler à travers la maladie et la souffrance, mais encore faut-il que l’homme puisse être attentif et comprendre que le désir de Dieu, en permettant telle épreuve, c’est de l’attirer à lui, afin de ramener son âme hors de la fosse. (Verset 29).

C’est pourquoi lorsque nous nous trouvons dans l’épreuve, posons la question à Dieu en lui disant : Seigneur, que veux-tu m’enseigner à travers cette souffrance et cette maladie ?

David comprend qu’il peut y avoir un lien entre sa maladie et son péché ; lorsqu’il dit au verset 4 : {{}}Il n’y a plus de vigueur dans mes os à cause de mon iniquitéet dans les versets 6 à 9 il dit : Mes plaies sont infectes et purulentes, par l’effet de ma folie.Je suis courbé, abattu au dernier point ; tout le jour je marche dans la tristesse. Car un mal brûlant dévore mes entrailles, et il n’y a rien de sain dans ma chair. Je suis sans force, entièrement brisé ; le trouble de mon cœur m’arrache des gémissements.

Mais il est vrai aussi que toutes les souffrances et toutes les maladies ne sont pas nécessairement les conséquences d’un péché particulier, comme certains le pensent.

Cela a été le cas en ce qui concerne les amis de Job qui pensaient que certainement Job devait être un très grand pécheur pour être pareillement éprouvé. Premièrement par la perte de tous ses enfants en une seule fois, ensuite par la perte de tous ses biens et finalement par la perte de sa santé. {{}}Ces hommes diront à Job, en le visant naturellement : Sache que le triomphe des méchants a été court et la joie de l’impie momentanée (Job 20:5). C’est pourquoi tu seras rétabli, si tu reviens au Tout-Puissant, si tu éloignes l’iniquité de ta tente (Job 22:23). Et pourtant toutes ces épreuves survenues à Job, dont Satan était l’auteur, ont été permises par Dieu comme des épreuves de foi, afin de permettre à Job de démontrer devant tous les êtres célestes qu’il ne servait pas Dieu par intérêt, mais uniquement parce que l’Éternel avait la première place dans sa vie. C’est ainsi qu’au sein de sa souffrance, il a pu dire : L’Éternel a donné et l’Éternel a ôté, que le nom de l’Éternel soit béni !Et en tout cela, Job ne pécha point par ses lèvres (Job. 1:21 / 2:10).

Les disciples ont un jour posé la question à Jésus en voyant un aveugle de naissance en disant : Maître, qui a péché, cet homme ou ses parents pour qu’il soit né aveugle ?Jésus leur a répondu : Ce n’est pas que lui ou ses parents aient péché, mais c’est afin que les œuvres de Dieu soient manifestées en lui (Jean 9:1-3). Ensuite, Jésus l’a guéri.

Ainsi nous devons réaliser que toutes les souffrances et toutes les maladies ne sont pas nécessairement les conséquences d’un péché particulier, mais qu’il peut y avoir aussi des causes naturelles à la maladie, étant dans un corps de faiblesse, soumis aux microbes, aux virus qui nous entourent, soumis à la fatigue et au vieillissement. C’est pourquoi, nous sommes appelés à prendre soin de notre corps qui est le temple du Saint-Esprit. Car notre corps est aussi régi par des lois de la nature et il a besoin d’hygiène, d’être vêtu et nourri convenablement, d’être en activité et de jouir aussi de repos, il a besoin également de lumière, de soleil, d’oxygène, d’air frais, etc. Aussi, nous devons réaliser que toute infraction à ces lois aura des conséquences néfastes à la santé de notre corps.

Mais il est vrai cependant que si nous voulons considérer l’origine de la maladie et de la souffrance, nous devons réaliser qu’elles sont liées à la chute de nos premiers parents et à leur désobéissance à la Parole de Dieu dans le jardin d’Éden. Dieu avait dit : Le jour ou vous mangerez du fruit défendu, vous mourrez et c’est ainsi qu’en obéissant au tentateur, à Satan, la porte a été ouverte à la destruction, à la souffrance et à toutes ses conséquences néfastes, telles que la faiblesse, la maladie, les infirmités et la mort.

Mais la Bonne Nouvelle de l’Évangile, c’est que Christ est venu pour ôter les péchés et pour détruire les œuvres du diable (I Jean 3:5, 8). Et cela il l’a accompli par son sacrifice à la croix. Alléluia !

Durant son ministère, lorsque Jésus pardonnait les péchés, chassait les démons et guérissait les malades, il montrait par là le lien qu’il y a entre la nature pécheresse de l’homme et la maladie. Car il est vrai que si nos premiers parents n’avaient pas péché, la maladie aurait été inexistante et en prenant du fruit de l’arbre de vie qui était aussi dans le jardin, l’homme aurait pu vivre dans son corps éternellement (Genèse 3:22).

Ainsi, nous devons quand même réaliser l’étroite relation qui existe entre le péché et la maladie et que le péché et Satan sont les causes pas toujours directes, mais indirectes de toutes maladies. D’ailleurs la mort physique est la conséquence du péché, et si la mort est un ennemi, sachons qu’il en est de même de tout ce qui produit ou hâte sa venue ; comme la maladie. De nombreux récits bibliques nous montrent la relation entre le péché et la maladie ; comme dans l’histoire de Marie, la grande sœur de Moïse qui suite à sa rébellion, à ses critiques et à ses murmures contre Moïse, fut frappée par la lèpre. (Nombres 12).

Il en a été de même pour Guéhazi, le serviteur du prophète Élisée qui, suite à sa cupidité et à ses mensonges, a aussi été frappé par la lèpre. (II Rois 5:27).

Toute une liste de maladies est mentionnée dans le livre du Deutéronome au chapitre 28 ; {{}}maladies et souffrances qui peuvent survenir suite à la désobéissance à la Parole de Dieu. Dans le livre de l’Exode chapitre 23:25-26, Dieu promet quesi nous le servons, il bénira notre pain et nos eaux et il éloignera la maladie du milieu de nous, afin que nous remplissions le nombre de nos jours.Ceci n’est pas seulement valable pour les croyants de l’Ancienne Alliance, mais nous le voyons également dans la Nouvelle Alliance. Je dirais même à plus forte raison, puisqu’à la croix, le Seigneur Jésus a porté nos souffrances et il s’est chargé de nos douleurs et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris (Esaïe 53:4-5).

Mais nous devons savoir, que comme sous l’Ancienne Alliance, aujourd’hui encore, toute désobéissance à la Parole de Dieu, et tout péché seront toujours des obstacles à la guérison, car ils sont des portes ouvertes à la maladie.

On se souvient d’Ananias et de Saphira qui suite au mensonge sont tombés morts d’une crise cardiaque. De même de nombreux membres de l’Église de Corinthe sont tombés malades, ont été atteints d’infirmité et même sont morts prématurément, suite à leur vie de péché, manifesté par des divisions, des disputes, des querelles, par l’immoralité, l’impudicité, l’ivrognerie, etc (I Corinthiens 11:30). {{}}Et cela, malgré le don des guérisons qui avait été donné à cette Église ; puisque l’apôtre Paul en leur écrivant déclare : Il ne vous manque aucun don (I Corinthiens 1:6).

Il y aurait beaucoup de choses à dire sur la maladie ; par exemple en ce qui concerne l’écharde dans la chair de Paul, bien qu’il ne soit pas mentionné spécifiquement que c’était une maladie, Dieu l’a permise, afin de le préserver, pour qu’il ne tombe pas dans le péché de l’orgueil, suite aux grandes révélations reçues{{}} (II Corinthiens 12). {{}}Ne dit-on pas : mieux vaut prévenir que guérir !

De même en ce qui concerne l’onction d’huile qui est faite en vue de la guérison des malades dans Jacques.5, il est demandé à ce que les péchés soient confessés au préalable, afin qu’il n’y ait pas d’obstacle pour la guérison.

Pour revenir au péché de David dans l’affaire de Bath-Schéba et d’Urie, Si David a été pardonné par Dieu suite à sa repentance, il a dû quand même subir les conséquences de son péché. Et Nathan le prophète le lui a bien dit (II Samuel 12:10-14) L’enfant qui lui est né est mort. L’épée ne s’est pas éloignée de sa maison. Il y a eu de l’inceste au sein de sa famille, un meurtre, la révolte de son fils Absalom, sa fuite, et ses femmes ont été violées. Oui, Dieu pardonne, mais il n’ôte pas toujours les conséquences de nos actes que nous sommes appelés à subir, ou à assumer durant notre pèlerinage terrestre. Et cela, c’est afin de nous aider à nous souvenir que le péché détruit et que nous sommes toujours dans un corps de chair qui est né dans le péché et que ce corps ne peut en aucun cas hériter la gloire à venir, car il doit être au préalable changé lorsque Jésus-Christ viendra chercher son Église. Si nous devons passer par la mort physique, ce corps d’humiliation ressuscitera incorruptible, corps glorieux. C’est pourquoi la Bible déclare quenous sommes sauvés en espérance (Romains 8:24).

En attendant, servons le Seigneur dans la sainteté et plaçons toute notre espérance et nos désirs en lui seul qui est la source de la vie ; comme David qui mentionne au verset 10 : Seigneur ! tous mes désirs sont devant toi, et mes soupirs ne te sont point cachés.

Lorsque nos forces nous abandonnent, et que dans la maladie, même nos proches s’éloignent et nous oublient, car nous ne sommes plus très intéressants pour eux, et surtout lorsque dans de telles circonstances pénibles, nous voyons nos ennemis se réjouir de notre malheur ; où faut-il chercher la force et sur qui nous appuyer ? Alors, sachez que seul le Seigneur peut nous aider et nous secourir. Cela, David l’avait aussi expérimenté et il le mentionne au verset 11 et suivants{{}}en disant : Mon cœur est agité, ma force m’abandonne et la lumière de mes yeux n’est plus même avec moi. Mes amis et mes connaissances s’éloignent de ma plaie, et mes proches se tiennent à l’écart. Ceux qui en veulent à ma vie tendent leurs pièges ; ceux qui cherchent mon malheur disent des méchancetés et méditent tout le jour des tromperies.Verset 20 : {{}}Mes ennemis sont pleins de vie, pleins de force ; ceux qui me haïssent sans cause sont nombreux.Verset 21 : {{}}ils me rendent le mal pour le bien ; ils sont mes adversaires, parce que je recherche le bien.

Face au monde incrédule, il y aura il est vrai toujours de la méchanceté et de l’injustice, ne l’oublions pas. Aussi, dans de telles circonstances, que devons-nous faire ? Surtout ne nous agitons pas, mais comme le dit la Bible, restonsdans le calme et la confiance, dans la tranquillité et le repos ; c’est là que sera notre force et notre salut (Esaïe 30:15).

C’est ce que David dira aux versets 14 et 15 : Et moi, je suis comme un sourd, je n’entends pas ; je suis comme un muet qui n’ouvre pas la bouche. Je suis comme un homme qui n’entend pas, et dans la bouche duquel il n’y a point de réplique.

Jésus lui-même, face aux fausses accusations et accablé par la violence et les mauvais traitements,n’a point ouvert la bouche, semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie (Esaïe 53:7).

Quand tous les appuis humains et terrestres disparaissent, alors apprenons à connaître d’une façon toujours plus intime notre Seigneur, en nous confiant entièrement à lui.

Éternel !dit David au verset 16 : C’est en toi que j’espère ; tu répondras, Seigneur, mon Dieu !Verset 17 : Car je dis : Ne permets pas qu’ils se réjouissent à mon sujet, qu’ils s’élèvent contre moi, si mon pied chancelle !

Le vaillant guerrier David n’a plus de force, car il est terrassé par la maladie et il le mentionne au verset 18{{}}en disant : Car je suis près de tomber, et ma douleur est toujours devant moi.Ses erreurs, ses fautes, il les a avouées devant le Seigneur, mais face à la sainteté de Dieu, on ne peut qu’être dans la crainte à cause de notre misérable nature pécheresse et, c’est ce que David dit au verset 19 : Je reconnais mon iniquité, je suis dans la crainte à cause de mon péché.

Savez-vous que ce sont nos péchés qui ont crucifié le Fils de Dieu ; c’est pourquoi, en péchant volontairement, c’est comme si l’on crucifiait tout à nouveau le Seigneur Jésus, en l’exposant à l’ignominie (aux insultes) C’est ce que nous dit Hébreux 6:6.

De même, nous devons aussi savoir qu’en tant qu’enfants de Dieu, en péchant volontairement, cela poussera les ennemis de l’Éternel à blasphémer, à ridiculiser Dieu ! C’est ce que le prophète Nathan avait dit à David (II Samuel 12:14).

Oui, réalisons le prix du péché. Parce que le péché a des conséquences énormes et éternelles ; puisque le salaire du péché c’est la mort, c’est pourquoi, il a fallu un grand salut ; un salut éternel qui nous est offert par la foi en Jésus-Christ.

Ainsi, dans la maladie et dans la souffrance, approchons-nous du Seigneur, car Dieu nous veut toujours plus près de lui, il nous veut totalement pour lui.

Si Dieu peut permettre la maladie comme épreuve de notre foi, il peut aussi la permettre comme châtiment, comme correction, selon ce qui est écrit dans le Psaume 119:71,{{}}qui dit : Il m’est bon d’être humilié, afin que j’apprenne tes statuts.C’est pourquoi, mettons tout en lumière dans notre vie, car beaucoup de maladies proviennent aussi d’un état désordonné de notre âme, d’émotions incontrôlées, comme la rancune, la haine, la jalousie, la colère, l’anxiété, la crainte, le manque de pardon, etc. Sondons nos cœurs, car la Bible dit : examinez-vous vous-mêmes pour savoir si vous êtes dans la foi,c’est-à-dire si nous vivons selon la Parole de Dieu. Et laissons-nous purifier par le sang précieux du Seigneur Jésus.

Notre salut est uniquement dans le Seigneur ; et c’est ce que mentionne David au Psaume 38 pour terminer sa prière, en disant aux versets 22 et 23 : Ne m’abandonne pas, Éternel ! Mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi ! Viens en hâte à mon secours, Seigneur, mon salut !

Si nous croyons à cette parole de l’Écriture qui dit : Nous savons du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein, croyons que même la maladie, la souffrance, les épreuves peuvent nous être bénéfiques, pourvu qu’elles nous conduisent à nous rapprocher de Dieu, afin que nous soyons toujours plus semblable à Jésus-Christ. Et qu’une fois les obstacles ôtés, la puissance et la gloire du Seigneur puissent se manifester ; soit par la faiblesse, soit par la guérison.

La victoire que Christ nous donne peut se manifester de deux manières différentes :

1 - Par la victoire hors de l’épreuve, lorsque nous en sommes débarrassés.

2 - Ou, par la victoire dans l’épreuve, lorsque nous sommes toujours dans la fournaise, mais victorieux.

Psaume de David pour souvenir.

Oui, souvenons-nous-en !