Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Psaume 3

Message donné le 19 octobre 2014 par Ronald Monot

Le salut est à notre Dieu

David a écrit ce psaume à l’occasion de sa fuite devant Absalom, son fils. Mais comment cela est-il possible de la part de son propre fils Absalom, qui signifie : père de la paix ? Cependant, c’était un fils en pleine révolte, et une révolte qui s’est manifesté au sein même de la propre famille de David. Un conflit entre un fils et son père.

Nous avions vu en lisant le psaume 2, qu’il nous était parlé du tumulte, du conflit des nations, de la révolte qui se manifeste aujourd’hui encore dans le cœur des hommes contre Dieu, contre son Oint, le Seigneur Jésus-Christ et contre sa parole. Et le début du Psaume 3 nous montre que le tumulte et le conflit suite au péché, peut se manifester jusqu’au sein même des couples et des familles. Tous ces conflits relationnels sont la conséquence du péché qui divise et met un mur de séparation entre l’homme et Dieu et les hommes entre eux (Esaïe 59:1-2).

Et cela va en augmentant (Matthieu 24:12), comme par exemple la rébellion contre toute autorité établie par Dieu, à commencer par l’autorité parentale et familiale, de même que le manque de loyauté, d’affection naturelle et de miséricorde, qui sont toutes des conséquences de l’éloignement de Dieu (2 Timothée 3:1-5).

Pour David, il a dû supporter avec humilité et foi les conséquences de ses propres péchés qu’il a malheureusement retrouvés dans la vie de ses propres enfants. Son affaire avec Bath-Schéba, la femme d’Urie qui avait pourtant assuré sa domination et qu’il fit périr (2 Samuel 11 et 12 – 1 Chroniques 11, 10, 41).

Bien que David ait reconnu son péché et se soit repenti et que Dieu lui ait pardonné, il a dû cependant subir les conséquences de ses actes (2 Samuel 12:10-14).

Dieu pardonne lorsqu’on se repent, mais il ne nous laissera pourtant pas impuni (Jérémie 30:11 – Hébreux 12:5-11).

Si David a semé du vent, il moissonnera la tempête, et cela jusqu’au sein de sa famille (Osée 8:7 – Galates 6:7-9).

La tempête a commencé par son fils Amnon qui a imité le regard envieux de son père David, en convoitant sa demi-sœur Tamar et en la violant. En tant que roi, David aurait dû sévir, mais il ne l’a pas fait (Lévitique 20:17). Par contre, le frère de Tamar, Absalom, va cultiver de la haine durant deux années, et lors d’une fête familiale, après avoir enivré son demi-frère Amnon, il le fera assassiner. C’était exactement ce que son père David avait fait à l’égard d’Urie, le mari de Bath-Schéba (2 Samuel 11:13-15). Le péché de David a engendré le viol, la vengeance et le meurtre au sein de sa famille. Mais cela ne s’est pas arrêté là, car Absalom, après s’être exilé durant trois ans est revenu à Jérusalem sur l’accord de David, mais toujours en révolte contre l’autorité établie, il a réussi à tourner le cœur du peuple de son côté, et s’est finalement proclamé roi à Hébron. Le fils aimé de David l’a trahi et a comploté de faire mourir son propre père (2 Samuel 12:10).

La correction est dure et les conséquences sont pénibles (Luc 12:48).

David avait une très grande responsabilité et il ne pouvait pas se permettre de se comporter n’importe comment. Faisons attention à la manière dont nous vivons, car il y aura toujours des conséquences.

David a dû descendre du trône et fuir loin de Jérusalem pour sauver sa vie. Mais malgré cette dure épreuve, nous ne voyons pas de révolte dans le cœur de David. Il s’est incliné devant la volonté divine et à continué à placer sa confiance et son espérance en l’Eternel (Psaume 7:12 – 51:6 – 103:8-10). Telle est l’attitude qu’il nous est demandé, lorsque nous sommes dans le gouffre de l’épreuve et que la révolte s’est même manifesté dans notre famille et dans nos milieux.

David accepte l’humiliation (2 Samuel 15:25-26, 30 – 1 Pierre 5:6 – Esaïe 57:15 – Job 1:21-22), et il s’abandonne entièrement entre les mains du Seigneur qui reste son bouclier (Psaume 3:4-5).

C’est au plus profond de l’épreuve qu’il importe de brandir le bouclier de la foi en Dieu et de le dresser en face des attaques de l’adversaire comme un abri sûr (Éphésiens 6:16 – Psaume 91:1-2)

C’est pourquoi, même dans sa fuite devant son fils Absalom qui cherchait à l’éliminer, David pouvait encore dormir en paix (Psaume 3:6-7). Comme Pierre qui dormait profondément la veille de son exécution (Actes 12 – Luc 12:4-5).

Dans le creuset de l’épreuve et de la souffrance, et même par le rejet familial, faisons comme David qui, dans l’humilité, la foi et l’espérance, à crié à l’Éternel, en disant : sauve-moi ! (Romains 10:13 – Psaume 50:15)

Oui, le salut est auprès de l’Éternel (Psaume 3:9). Ne cherchez pas ailleurs, car la délivrance appartient à l’Éternel seul (Proverbes 21:31 – Esaïe 43:11 – Apocalypse 7:10).

Notre Dieu est le même, hier, aujourd’hui et éternellement. Et même si nous devons subir certaines conséquences de nos actes passés, le Seigneur nous dit :

Je suis avec toi pour te délivrer, car je suis ton Sauveur.


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