Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Psaume 23 - VIII

Le divin Berger - VIII

Si tout en ayant l’Éternel pour Berger, notre coupe ne déborde pas de paix, d’amour, de joie, de compassion, de pardon, d’enthousiasme, de louange, d’actions de grâce et d’adoration pour notre Dieu, je crois qu’il serait quand même grand temps de nous examiner, afin de voir où nous en sommes, quant à notre communion avec le Seigneur, et quant à notre marche journalière, en tant que brebis du divin Berger.

La Bible nous dit : Examinez-vous vous-mêmes pour savoir si vous êtes dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? (II Corinthiens 13:5). En fait, à quelle coupe nous abreuvons-nous ? Car la Bible nous parle de la coupe du Seigneur et de la coupe des démons. Mais si c’est uniquement à la coupe du Seigneur que nous venons tous les jours nous abreuver, forcément notre coupe, c’est-à-dire notre vie, débordera de sa vie, et comme une source d’eau, elle jaillira jusque dans la vie éternelle. C’est ce que Jésus a dit à la femme samaritaine. (Jean 4:14).

C’est alors que le bonheur et la grâce nous accompagneront tous les jours de notre vie.

C’est exactement ce que dit David au verset 6 : Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie.

Est-ce une utopie ? Non, c’est une réalité que nous pouvons tous expérimenter. Car en fait, c’est le résultat d’une vie placée sous la houlette du divin Berger qui désire le meilleur pour ses brebis, et qui a tout accompli pour que nous recevions le meilleur. Dieu ne nous donne pas des restes, des miettes ; il ne nous donne pas un salut bon marché, au rabais, ni des bénédictions d’occasions, mais il nous a donné tout ce qu’il avait de meilleur ; il s’est donné lui-même pour nous. Selon ce qui est écrit : Lui, qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? (Romains 8:32). Sachant queDieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même. (II Corinthiens 5:19).

Le bonheur et la grâce, nous ne pouvons pas les produire, ni les fabriquer, ni les acheter ou les mériter, c’est un don qui vient du bon Berger, cela découle de sa présence. C’est la part du divin Berger pour ses brebis. Mais le bonheur et la grâce, c’est aussi le résultat dans la vie d’une brebis du Seigneur qui lui est soumise, obéissante, fidèle, confiante, et pleine de foi envers son divin Berger. Cela, c’est la part des brebis ; c’est ce qui leur est demandé. Ce sont si je puis dire, les conditions. Le bonheur et la grâce sont de merveilleux compagnons de route ; puisqu’il est dit qu’ils nousaccompagneronttous les jours de notre vie. Mais ils nous accompagneront aussi longtemps que nous-mêmes nous marchons à la suite du divin Berger, à ses côtés, car le bonheur et la grâce découlent du Berger lui-même.

Malheureusement, nous devons constater que ce n’est pas toujours le cas pour bien des brebis du Seigneur qui marchent dans la désobéissance, qui s’écartent du Berger, ou qui traînent en arrière. Ces brebis-là seront plutôt accompagnées ou talonnées par le chien berger pour les ramener près du Berger. Il y a des brebis qui ont toujours besoin d’être poussées dans leur marche. On le voit pour le peuple d’Israël après sa sortie d’Égypte, qui a été talonné un premier temps par l’armée égyptienne, et cela a été permis par Dieu pour deux raisons :

1-Afin de pousser Israël à avancer plus vite et à traverser rapidement la mer Rouge, afin qu’il y ait une nette séparation entre eux et l’Égypte.

2-Afin de faire éclater sa gloire en engloutissant l’armée égyptienne dans les flots de la mer Rouge. Oui, certaines brebis du Seigneur ont de la peine à avancer, à obéir et à couper les ponts avec leur vie passée.

Jésus, dans son enseignement, nous met en garde contre ce danger de traîner, de regarder en arrière, et de vouloir revenir sur ses pas. Ne dit-il pas : Souvenez-vous de la femme de Lot ! (Luc 17:32).

Qu’a-t-elle fait ? Il leur avait été dit de sortir immédiatement de Sodome, d’aller de l’avant et de ne pas regarder en arrière ; de peur d’être bloqué sur place, et malheureusement, c’est ce qui est arrivé pour la femme de Lot qui s’est arrêtée, qui a regardé en arrière et qui est devenue une statue de sel. (Genèse 19:26). C’est pourquoi dira encore le Seigneur : Quiconque met la main à la charrue et regarde en arrière, n’est pas propre au royaume de Dieu. (Luc 9:62).

Nous devons savoir que celui qui est en Christ, qui a reçu le Seigneur Jésus comme Berger de sa vie, devient une nouvelle créature, avec de nouvelles manières de penser, de parler, d’agir, une nouvelle vie, un nouveau but,les choses anciennes sont passées et voici toutes choses sont devenues nouvelles. (II Corinthiens 5:17).

En tant que brebis du Seigneur, il nous faut immédiatement après avoir été lavé par le sang de Christ, couper avec l’Égypte qui représente le monde avec toute sa corruption et tout ce qui est contraire à la pensée et à la volonté de Dieu. Il nous faut rompre avec notre ancienne manière de vivre. C’est la nuit même où Israël s’est placé sous la protection du sang de l’agneau immolé, qu’il a quitté l’esclavage de l’Égypte et, il n’y est pas resté un jour de plus. Si après avoir accepté Jésus-Christ comme notre Sauveur personnel pour le pardon de nos péchés et pour la délivrance de l’esclavage de Satan, nous ne rompons pas immédiatement avec tous ses liens en abandonnant toutes œuvres de ténèbres connues dans notre vie, sachez que Satan aura toujours la mainmise sur nous ; et cela vous pouvez en être sûr. La rupture doit avoir lieu ; car être chrétien, c’est passer de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière, du camp de Satan au royaume de Dieu. (Actes 26 : 18).

C’est ce que la Parole de Dieu nous montre en disant : Autrefoisvous marchiez selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air (Satan),de l’esprit qui agit dans les fils de la rébellion, mais maintenant, nous qui étions morts par nos offenses, Dieu nous a rendus à la vie avec Christ. (Éphésiens 2:1-5).

Autrefois, vous étiez ténèbres, mais maintenant vous êtes lumière dans le Seigneur ; c’est pourquoi marchez comme des enfants de lumière ! (Éphésiens 5:8).

Autrefois,vous étiez impudiques, idolâtres, adultères, efféminés, infâmes, voleurs, cupides, ivrognes, outrageux, ravisseurs, etc. Mais maintenant vous avez été lavés, vous avez été sanctifiés, vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu. (I Corinthiens 6:10-11). L’avez-vous réalisé, brebis du Seigneur, ce changement, cette séparation ? Et savez-vous que le baptême d’eau par immersion, est justement le témoignage, la concrétisation de cette séparation, et de ce que nous sommes devenus en Christ. Par le baptême d’eau, nous témoignons que nous sommes morts au péché, morts à notre ancienne vie, morts aux convoitises et aux vanités de ce monde, morts à l’esclavage et à Satan, et maintenant nous vivons pour Dieu, en suivant le divin Berger sur un chemin tout nouveau.

C’est ce que nous voyons dans l’histoire du peuple d’Israël qui languissait et souffrait dans l’esclavage sous la tyrannie de l’Égypte et comment sous la conduite de Moïse, ce peuple a quitté l’Égypte. Mais il fallait encore le pousser pour qu’il avance plus loin, afin que la séparation soit nette et pour cela il devait traverser la mer Rouge.

La chair, la vieille nature n’est jamais enthousiaste lorsqu’il faut suivre sérieusement le Seigneur et rompre définitivement avec le passé et les vains plaisirs du monde. Elle voudra toujours traîner et elle aura toujours des excuses pour essayer de prolonger son séjour dans le compromis, et elle dira par exemple, mais pas si vite, il ne faut pas se presser, on a tout le temps. ! N’est-ce pas justement ce que disait encore Lot aux deux envoyés de Dieu qui le pressaient à quitter rapidement Sodome ? Lot n’était pas du tout pressé de quitter, et comme il tardait, il est écrit que les deux anges l’ont saisi par la main, lui, sa femme et ses deux filles, et ils l’ont emmené hors de la ville. (Genèse 19:15-16). C’est ainsi qu’aujourd’hui encore, beaucoup ont de la peine à rompre avec leurs vieilles habitudes et à accepter par exemple l’obéissance du baptême d’eau par immersion qui marque justement la séparation, la coupure avec le passé. Beaucoup ont de la peine à lâcher et à abandonner certaines mauvaises passions qui les tiennent toujours captifs ; selon qu’il est écrit quechacun est esclave de ce qui a triomphé de lui. (II Pierre 2:19).

Certaines brebis du Seigneur vivent toujours dans le compromis, en imitant l’esprit et les gens du monde, et en vivant encore dans le concubinage, la fornication et l’adultère. Alors quec’est pour la liberté que Christ est venu nous affranchir. (Galates 5:1).

Pourquoi faut-il souvent des épreuves pour que l’on commence à chercher sérieusement la face de Dieu, à se remettre en question et à prier ?

Posons-nous la question personnellement et sincèrement : Qu’est-ce qui nous accompagne ou nous pousse et nous motive à continuer de suivre le chemin du Seigneur ? Est-ce la maladie, l’épreuve, la crainte, le jugement, l’enfer, la mort ? Si c’est le cas, nous serons des brebis bien malheureuses, tristes, sans joie, sous la culpabilité, et suivre le Seigneur sera un devoir pénible, astreignant, mais qu’il faut bien faire à cause du jugement, de l’enfer et de la mort.

Pour d’autres brebis, ce qui les accompagne, les pousse et les motive à suivre le Seigneur, c’est plutôt un intérêt particulier, une bénédiction, la réussite… Mais sachez que si c’est par intérêt qu’elles suivent le Berger, en général ces brebis ne suivront pas très longtemps, et qu’il suffit de quelques contre temps et problèmes pour qu’elles abandonnent, comme une semence tombée dans la rocaille, elle n’a pas de racine, et la petite plante séchera très rapidement au premier fort coup de soleil. (Marc 4:16-17). C’est pourquoi Jésus a dit : Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice ; c’est-à-dire mettre Dieu en premier.

Ce qui devrait nous accompagner, nous motiver et nous pousser à suivre le divin Berger, c’est le bonheur d’être aimé de Dieu ; comme les paroles d’un petit chœur qui disent : Non, il n’existe pas un amour si puissant, si merveilleux pour moi, que l’amour de mon Sauveur ! Je n’ai besoin de rien, car en lui, j’ai tout trouvé, et je me sens aimé d’un bon et tendre Berger.

N’est-il pas écrit : Pour nous, nous l’aimons, nous le suivons, nous le servonsparce qu’il nous a aimés le premier. (I Jean 4:19). Telle doit être notre relation avec notre divin Berger ; une relation d’amour. Oui, ce bonheur là est un état de plénitude et de satisfaction qui ne dépend pas des circonstances, mais du bon Berger et de ma relation avec lui.

Ce bonheur me fait penser aux béatitudes dans le Nouveau Testament qui nous parlent de tous ceux qui sont désignés comme bienheureux, et ce bonheur nous le trouvons déjà dans l’Ancien Testament puisque David le mentionne au Psaume 23. Un bonheur, il est vrai, qui est conditionnel :

Il est pour ceux qui se séparent du mal et trouvent leur plaisir dans la Parole, selon le Psaume 1:1-2.

Il est pour ceux qui placent en l’Éternel leur confiance, selon le Psaume 40:5.

Il est pour ceux qui écoutent Dieu, selon Proverbes 8:34.

Il est pour ceux qui reçoivent son pardon, selon le Psaume 32:1-2, etc.

Dans son sermon sur la montagne, le Seigneur Jésus déclare que le bonheur est pour tous ceux qui participent au salut et à la vie du royaume de Dieu dans Matthieu au chapitre 5.

1 - Heureux, ou bienheureux les pauvres en esprit ; ceux qui sont humbles et qui reconnaissent leur besoin d’un Sauveur et qui le reçoivent dans la personne du Seigneur Jésus, car le Royaume des cieux est à eux. Quel bonheur !

2 - Heureux les affligés ; oui, c’est le bonheur d’être affligé à cause de son péché ; d’être sous la conviction de péché par le Saint-Esprit, car nous serons conduits à la repentance, et à recevoir le pardon et la consolation. Mais cela fait aussi allusion à l’affliction suite à l’iniquité qui nous entoure, aux épreuves. Quel bonheur que d’être consolé par le Saint-Esprit.

3 - Heureux les débonnaires, ceux qui ont un esprit doux, qui supportent tout, qui triomphent du mal et gagnent des âmes pour Christ avec patience et persévérance. Cela est produit en nous par l’action du Saint-Esprit et par notre obéissance à Dieu et à sa Parole. Quel bonheur que d’être héritier de Dieu et cohéritiers de Christ ! (Romains 8:17).

4 - Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice ; cette justice, c’est l’œuvre de Christ à la croix, et de vivre selon la Parole de Dieu. Le résultat, c’est le bonheur d’être rassasié, d’être satisfait, d’être content et heureux, car l’on n’a plus faim et soif pour autre chose.

5 - Heureux les miséricordieux,c’est le bonheur en pardonnant, en partageant, en se donnant premièrement à Dieu puis aux autres, car on récoltera alors la miséricorde. On récolte toujours ce que l’on sème.

6 - Heureux ceux qui ont le cœur pur ; c’est-à-dire en gardant un cœur pur, des pensées pures, des paroles pures et une conduite pure par le sang de Christ, car nous aurons le bonheur de voir Dieu.

7 - Heureux ceux qui procurent la paix, qui la recherchent, qui la reçoivent qui la sèment et qui la proclament, car ils auront le bonheur d’être appelés fils de Dieu !

8 - Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, en vivant comme Dieu le demande, en étant la lumière dans les ténèbres, en vivant dans la vérité au sein d’un monde de confusion, d’erreur et de tromperie. En vivant dans la pureté au sein d’un monde de souillure et de débauche, et en n’ayant pas peur d’être différent du monde. De dire non au monde, et d’en subir même les conséquences, car cela n’est absolument pas comparable au bonheur de posséder le Royaume des cieux. C’est ce que dira l’apôtre Paul : J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous. (Romains 8:18). C’est pourquoi nous nous efforçons d’être agréables à Dieu et de vivre selon sa Parole.

La Bible nous parle aussi du bonheur pour ceux qui meurent dans le Seigneur (Apocalypse 14:13), du bonheur pour ceux qui auront part à la première résurrection et qui sont appelés au festin des noces de l’Agneau. (Apocalypse 19:9 - Apocalypse 20:6).

Oui, le bonheur m’accompagnera tous les jours de ma vie, parce que tous les jours je marcherai à la suite de Jésus le bon Berger et selon les lois du Royaume de Dieu.

En fait, nous ne courons pas après le bonheur, nous ne le recherchons pas, mais il découle de notre communion étroite avec le divin Berger et de notre obéissance à sa Parole. Le bonheur en est le résultat, car le divin Berger est la source même du bonheur.

Mais il est dit que non seulement le bonheur, mais que la grâce aussi m’accompagnera tous les jours de ma vie. La grâce, c’est la bonté et l’amour du bon Berger en notre faveur. Elle nous est parvenue par Jésus-Christ qui est également la source de la grâce. Sa houlette s’appelle grâce.

Nous ne méritons rien devant Dieu, si ce n’est la condamnation à cause de notre nature pécheresse, mais grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur qui a payé le prix pour notre salut en mourant pour nous sur la croix. Ce salut qui est la vie éternelle en Jésus-Christ est un don gratuit, c’est une grâce. La grâce donne. N’est-il pas écrit quenous avons tous reçu de sa plénitude et grâce pour grâce. (Jean 1:16).

Oui, les grâces du Seigneur sont insondables, innombrables et éternelles. Tout ce que Jésus a accompli pour nous à la croix, nous le recevons par la grâce ; toutes les bénédictions divines se reçoivent par la grâce. C’est pourquoi ne recherchons pas les bénédictions, mais suivons Jésus-Christ le divin Berger qui est celui de qui découle toute grâce excellente et tout don parfait.

C’est par la grâce que nous recevons le pouvoir de devenir enfant de Dieu, que nous recevons la vie éternelle, que nous sommes pardonnés, affranchis du péché et justifiés. (Romains 3:24 - 8:2-3).

Oui, c’est par la grâce que nous sommes pleinement sauvés. (Éphésiens 2:8).

Ne nous privons pas de la grâce de Dieu, elle est toute suffisante pour que le bonheur, la joie, la force et la victoire nous soient accordés.

Alors que l’apôtre Paul était dans l’épreuve, le Seigneur lui a dit : Paul, sache quema grâce te suffit, elle est pleinement suffisante pour toi dans ta situation. (II Corinthiens 12:9).

Si le Seigneur Jésus est vraiment notre Berger, le bonheur et la grâce nous accompagneront tous les jours de notre vie. Aussi, posons-nous la question, qu’est-ce qui nous accompagne tous les jours de notre vie ? Il y a un dicton qui déclare : dis-moi avec qui tu vas et je te dirai qui tu es. Alors qui t’accompagne ? Est-ce la rancune, l’amertume, la critique, le mécontentement, l’égoïsme, l’orgueil, l’abattement, le désespoir, …

Et après notre passage, que laissons-nous traîner derrière nous ? Quelle odeur répandons-nous ?

Il y a un magnifique parfum d’une très grande valeur qui ne s’achète pas dans les drogueries, mais que nous recevons par grâce, c’est le parfum de Christ. L’apôtre Paul dira dans II Corinthiens 2:14-15 : Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance ! Nous sommes, en effet, pour Dieu la bonne odeur de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent.Qu’il en soit toujours ainsi durant notre pèlerinage terrestre.

Ce précieux parfum de Christ répand l’odeur de son amour, de son pardon, de sa paix, de sa bonté, de sa joie, de sa miséricorde, et non seulement nous en sommes imprégnés, lorsque le divin Berger oint d’huile notre tête, mais nous arrivons encore à imprégner tous ceux que nous côtoyons.

Les fumeurs le font bien avec leur parfum de tabac qui pollue, en apportant toutes sortes de maux. C’est pourquoi, de grâce, brebis du Seigneur, ne changeons jamais de parfum suivant les circonstances et suivant les personnes que nous rencontrons ! Mais répandons le parfum de Christ autour de nous ; car cette odeur de Christ apporte la bénédiction. Et surtout, n’ayons pas peur de l’employer à profusion, car il est gratuit ; puisqu’il se reçoit par la grâce, par le moyen de la foi.

Oui, le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie ; c’est cela que nous devons laisser après notre passage : « bonheur et grâce ». C’est une bénédiction extraordinaire, et nous sommes justement appelés à bénir, afin d’hériter la bénédiction.

Brebis du Seigneur, n’oublions pas que le bonheur et la grâce sont le résultat d’une vie placée sous la houlette du divin Berger et d’une vie de soumission, d’obéissance et de confiance au Berger.

Qu’est-ce qui vous accompagne en ce moment et quelle odeur répandez-vous ?

Jésus le divin Berger veut vous donner le bonheur et la grâce.