Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Les raisons qui devraient nous pousser au réveil spirituel – II

Le réveil spirituel devrait être l’état normal du chrétien et de l’Église. Dieu nous l’ordonne dans sa parole, afin que nous ne nous laissions pas emprisonner par les ruses du diable ; selon qu’il est écrit : Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme. (1 Pierre 4:8-9).

Beaucoup ne réalisent pas leur sommeil spirituel, aussi il y a des sonneries d’alarme qui peuvent retentir.

Dieu nous parle par sa parole, soit en la lisant, ou en l’écoutant.

Lorsque le peuple d’Israël se laissait aller au sommeil spirituel, Dieu envoyait ses serviteurs les prophètes pour réveiller son peuple. Comme Esaïe, Jérémie et d’autres encore.

Dans Esaïe 58, Dieu disait à Esaïe : Crie à plein gosier, ne te retiens pas, élève ta voix comme une trompette, et annonce à mon peuple ses iniquités, à la maison de Jacob ses péchés !

Cela ne devait pas toujours être facile et très souvent ils étaient mal reçus et persécutés.

Dieu peut aussi mettre des sonneries d’alarme pour nous réveiller, en permettant certaines circonstances, des fois difficiles, et même dramatiques, afin que nous puissions chercher le Seigneur de tout notre cœur.

J’aimerais aujourd’hui reprendre la lecture dans 2 Chroniques 7:11-15 qui dit : Lorsque Salomon eut achevé la maison de l’Éternel et la maison du roi, et qu’il eut réussi dans tout ce qu’il s’était proposé de faire dans la maison de l’Éternel et dans la maison du roi, l’Éternel apparut à Salomon pendant la nuit, et lui dit : J’exauce ta prière, et je choisis ce lieu comme la maison où l’on devra m’offrir des sacrifices. Quand je fermerai le ciel et qu’il n’y aura point de pluie, quand j’ordonnerai aux sauterelles de consumer le pays, quand j’enverrai la peste parmi mon peuple ; si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. Mes yeux seront ouverts désormais, et mes oreilles seront attentives à la prière faite en ce lieu.

Lors de l’inauguration du temple à Jérusalem, la gloire de l’Éternel s’était manifestée à tel point qu’il est dit que les sacrificateurs ne purent pas y rester pour faire le service, à cause de la nuée ; car la gloire de l’Éternel remplissait la maison de Dieu. (2 Chroniques 5:14).

Cependant, Dieu met son peuple en garde en montrant 4 signes qui devraient pousser le peuple à se réveiller et à se secouer, afin de rechercher la face de Dieu. Nous avons déjà vu le 1er de ces signaux d’alarme :

1- Quand le ciel est fermé

a- Plus de communion intime avec Dieu.

b- Plus de réponse précise à la prière.

c- Plus de miracle, la gloire de Dieu a disparu. Et pour cause, car c’est le péché qui ferme la porte.

Le ciel nous est ouvert uniquement en Christ, suite à son sacrifice à la croix. Jésus est la porte, le chemin, le médiateur, le réconciliateur, le prince de la paix.

A l’Église fidèle de Philadelphie le Seigneur lui a dit : Je mets devant toi une porte ouverte que personne ne peut fermer.(Apocalypse 3:8).

En demeurant en Christ, la porte du ciel nous est ouverte. Alléluia !

Le 2ème signal d’alarme dans 2 Chroniques 7:13 :

2- C’est quand il n’y a plus de pluie.

C’est une conséquence du ciel fermé. Dieu avait dit à son peuple dans Deutéronome 28:15, 24 : Si tu n’obéis point à la voix de l’Éternel et ne mets pas en pratique ses commandements, il y aura pour pluie à ton pays de la poussière.

Quand il n’y a pas de pluie, c’est la sécheresse. L’eau est vitale pour la vie de l’homme, des animaux et des végétaux. La sécheresse enfante la famine, ce qui apporte la désolation et la mort. L’homme ne peut pas vivre très longtemps sans eau.

La Bible nous montre que la sécheresse est un fléau et peut être même une malédiction suite au péché du peuple de Dieu. C’est ce que nous lisons dans Jérémie 14:1-7 : La parole qui fut adressée à Jérémie par l’Éternel, à l’occasion de la sécheresse. Juda est dans le deuil, ses villes sont désolées, tristes, abattues, et les cris de Jérusalem s’élèvent. Les grands envoient les petits chercher de l’eau, et les petits vont aux citernes, ne trouvent point d’eau, et retournent avec leurs vases vides ; confus et honteux, ils se couvrent la tête. La terre est saisie d’épouvante, parce qu’il ne tombe point de pluie dans le pays, et les laboureurs confus se couvrent la tête. Même la biche dans la campagne met bas et abandonne sa portée, parce qu’il n’y a point de verdure. Les ânes sauvages se tiennent sur les lieux élevés, aspirant l’air comme des serpents ; leurs yeux languissent, parce qu’il n’y a point d’herbe. Si nos iniquités témoignent contre nous, agis à cause de ton nom, ô Éternel ! Car nos infidélités sont nombreuses, nous avons péché contre toi.

Nous voyons encore la situation lamentable d’Israël au temps du roi Achab, qui vivait dans l’idolâtrie.

Le prophète Élie fut envoyé pour lui dire qu’il y aura une grande sécheresse sur tout le pays. (1 Rois 17:1).

a- Spirituellement parlant, aujourd’hui quand il n’y a plus de pluie, nous voyons que les cœurs de beaucoup de croyants sont secs ainsi que dans de nombreuses églises. Le Saint-Esprit ne peut plus agir librement, car les cœurs sont durs comme de la pierre. On n’entend plus la voix de l’Esprit, car on est entré dans des habitudes et des traditions religieuses.

Il n’y a plus de vie, c’est vraiment la saison sèche, comme au Katanga au Congo, nous avions 7 mois par année de sécheresse, tout devient sale et poussiéreux.

Quand il n’y a plus de pluie, il n’y a plus de fruit, plus de récolte et les églises se ferment.

Dans l’Église primitive il est dit par exemple que Dieu ajoutait chaque jour ceux qui étaient sauvés.Ce qui pouvait faire un minimum de 365 âmes ajoutées par année. Mais comme il est mentionné au pluriel : Ceux qui étaient sauvés, on peut facilement multiplier ce chiffre par 2, soit un minimum de 730 âmes qui étaient ajoutées à l’Église par année

Où sont aujourd’hui les Églises qui doublent leur effectif chaque année ?

Quand il n’y a plus de pluie, l’Église est affaiblie, elle n’a plus de vision, plus de conquête.

b- Quand il n’y a plus de pluie, il n’y a plus de bénédiction. Dans la Bible, la pluie est souvent une image de la bénédiction d’en-haut, comme nous lisons dans Osée 6:3 : Connaissons, cherchons à connaître l’Éternel ; sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore. Il viendra pour nous comme la pluie, comme la pluie du printemps qui arrose la terre.

Ainsi que dans Joël 2:23-25 : soyez dans l’allégresse et réjouissez-vous en l’Éternel, votre Dieu, car il vous donnera la pluie en son temps, il vous enverra la pluie de la première et de l’arrière saison, comme autrefois. Les aires se rempliront de blé, et les cuves regorgeront de moût et d’huile. Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, le jélek, le hasil et le gazam…

Les bénédictions de Dieu sont innombrables. Il y en a pour chaque heure de la journée et pour chaque jour de l’année. N’est-il pas écrit : Éternel, ta miséricorde dure à toujours.

A la fin de chaque phrase du Psaume 136 il est dit : Car sa miséricorde dure à toujours.

Dieu est un Dieu de bénédiction, mais là encore nous sommes placés devant un choix, car Dieu dit : J’ai mis devant toi la bénédiction et la malédiction : Choisis ! (Deutéronome 30:19).

Si nous voulons la bénédiction, alors, aimons Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de toute notre force et de toute notre pensée, et attachons-nous à lui en obéissant à sa Parole.

Il y a une promesse merveilleuse écrite dans le Psaume 84:6-8 qui dit : Heureux ceux qui placent en toi leur appui ! Ils trouvent dans leur cœur des chemins tout tracés. Lorsqu’ils traversent la vallée de Baca, ils la transforment en un lieu plein de sources, et la pluie la couvre aussi de bénédictions. Leur force augmente pendant la marche, et ils se présentent devant Dieu à Sion.

La foi en Dieu transforme la vallée de difficultés de sécheresse, de souffrance et de pleurs en sources d’eau vive et le Seigneur répand en plus sur nous une pluie de bénédiction.

Aussi croyons comme dit la Bible, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, même les difficultés.(Romains 8:28.).

Oui, la maison de notre Père céleste regorge de bénédictions.

Voir la parabole du fils prodigue dans Luc 15. Il y avait 2 garçons qui vivaient dans une maison d’abondance avec leur père. Le plus jeune s’est privé des bénédictions de la maison en s’éloignant et l’aîné qui était pourtant resté à la maison, s’est aussi privé des bénédictions en se préoccupant d’avantage de son devoir, sur ce qu’il devait faire et ne pas faire, plutôt que de sa relation avec son père. Lorsqu’il s’est plaint en disant à son père : jamais tu ne m’as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis, alors que pour ton vaurien de fils qui est revenu à la maison, tu as tué le veau gras. Son père lui a répondu : Mon enfant, tu es toujours avec moi et tout ce que j’ai est à toi. (Luc 15:31).

c- Quand il n’y a plus de pluie, c’est la famine spirituelle. Il n’y a plus de pain pour l’homme qui périt. Le chrétien n’a plus rien à donner, il se sent impuissant devant les besoins spirituels. C’est ainsi que pour bénir, des églises vont commencer à vendre des médailles, des images, de l’eau, de l’huile soi-disant bénies ! L’Église n’apporte plus le pain de vie qui est Christ et sa parole.

Et c’est pourtant la responsabilité de l’Église de pourvoir aux besoins spirituels des âmes qui se meurent.

Par exemple, face à la foule affamée que les disciples voulaient renvoyer, Jésus ne leur avait-il pas dit : Donnez-leur vous-mêmes à manger ! (Matthieu 14:16).

Les âmes languissent de faim, de soif, et de nombreuses âmes sont liées par les démons. Mais qui a la réponse à tous ces besoins ? Jésus a dit : L’homme ne vivra pas de pain seulement, ce qui nous montre que l’homme a besoin de la Parole de Dieu.

La Parole de Dieu est comme la pluie du ciel selon Esaïe 55:10-11 qui dit : Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n’y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins.

Quand il n’y a pas de pluie, on ne prêche plus la Parole, on raconte des histoires et on fait de beaux discours. On jette même de la poudre aux yeux des gens pour leur faire croire n’importe quoi.

Où donc est cette parole qui est puissante et vie, qui transforme et libère les captifs ?

La pluie, c’est aussi la rosée, l’onction de l’Esprit qui donne la puissance à la Parole et qui l’enflamme dans nos cœurs.

d- Quand il n’y a plus de pluie, les gens meurent spirituellement. Ils n’ont plus de but dans la vie.

La Suisse n’est-elle pas le pays européen où il y a le plus de suicide parmi la jeunesse ? Et pourtant matériellement il ne leur manque rien, mais spirituellement, ils sont morts. C’est ainsi que nos villes sont remplies de cadavres spirituels et même dans les églises dites chrétiennes. Oui, l’odeur de la mort est répandue parmi beaucoup de ceux qui se disent chrétiens.

Et pourtant, cela ne signifie pas que les fleuves d’eau vive de Dieu sont taris, qu’il n’y a plus de bénédiction, mais ce qu’il faut constater, c’est que le peuple s’est éloigné de Dieu, il ne voit plus la source de vie qui est Jésus.

Un peu comme dans l’histoire d’Agar qui fut chassée par sa maîtresse Sara et qui s’est égarée dans le désert avec son fils Ismaël. Épuisée et sans eau, elle pensait mourir avec son fils, mais il a fallu que Dieu lui ouvre les yeux pour qu’elle aperçoive un puits d’eau qui se trouvait à proximité. (Genèse 21:19). Beaucoup meurent à côté de la source d’eau vive qui est Jésus.

Que faut-il faire face à ce besoin spirituel du manque de pluie ?

Les prophètes de l’Ancienne Alliance nous le montrent en disant dans Osée 6:3 : Cherchez l’Éternel et revenez à Lui.

Et dans Esaïe 55:6-7 : Cherchez l’Éternel pendant qu’il se trouve ; invoquez-le tandis qu’il est près. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme d’iniquité ses pensées ; qu’il retourne à l’Éternel qui aura pitié de lui, à notre Dieu qui ne se lasse pas de pardonner.

Et dans le livre de Joël 2:12-14, Dieu appel son peuple à la repentance en disant : Maintenant encore, dit l’Éternel, revenez à moi de tout votre cœur, avec des jeûnes avec des pleurs et des lamentations ! Déchirez vos cœurs et non vos vêtements, etrevenez à l’Éternel, votre Dieu car il est compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et il se repent des maux qu’il envoie. Qui sait s’il ne reviendra pas et ne se repentira pas, et s’il ne laissera pas après lui la bénédiction.

Et ensuite, tout le peuple fut convoqué à une réunion d’humiliation, de prière et de jeûne. Il est dit : Assemblez le peuple, formez une sainte réunion ! Assemblez les vieillards, assemblez les enfants, même les nourrissons à la mamelle !...

C’était un engagement de tout le peuple à chercher le Seigneur et alors seulement Dieu pourra agir et comme il est mentionné plus loin dans Joël 2:23l’Éternel votre Dieu vous donnera la pluie en son temps, la pluie de la 1ère et de l’arrière saison.

Et aux versets 28 et 29 il est dit : Après cela, je répandrai mon esprit sur toute chair ; vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillards auront des songes, et vos jeunes gens des visions. Même sur les serviteurs et sur les servantes, dans ces jours-là, je répandrai mon Esprit.

Nous vivons encore ce temps où Dieu désire répandre avec abondance son Esprit sur toute chair. C’est pourquoi le Seigneur Jésus nous invite en disant : Que celui qui a soif vienne à moi et qu’il boive. Qu’il se désaltère jusqu’à déborder, car en tant que brebis du Seigneur, notre coupe doit déborder afin d’avoir suffisamment pour pourvoir aux besoins de ceux qui meurent de soif.

Oui, Dieu veut transformer la vallée des pleurs, des lamentations, la vallée de la sécheresse, en un lieu plein de sources. Mais il importe de creuser plus profondément dans notre communion avec Dieu et sa parole.

Ne nous décourageons pas, mais relevons la tête et arrêtons de gratter par-ci et par-là, mais plongeons nos racines en Dieu.

Le Psaume 1:1-3 nous dit  : Heureux l’homme qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui la médite jour et nuit ! Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison, et dont le feuillage ne se flétrit point. Tout ce qu’il fait lui réussit.

Ceci est repris par le prophète Jérémie qui l’exprime un peu différemment en disant au chapitre 17, versets 7 et 8 : Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit.

Quand le ciel est fermé et qu’il n’y a plus de pluie, que faut-il faire ? : Se lamenter ? Non !

La Bible nous le montre :

Nous sommes appelés à nous réveiller et à chercher l’Éternel de tout notre cœur.