Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


Le péché qui a tout boulversé

Message donné le 4 juin 2017 par Joseph Zbinden

TEXTE : (Gen. 3 :7-13)

THÈME : LES CONSÉQUENCES DU PÉCHÉ.

INTRO :

Le mal n’est pas une bagatelle. Il n’est pas anodin. Il suffit de considérer attentivement, les conséquences temporelles et éternelles qu’il a provoquées. Elles seront éternelles, pour ceux qui, à l’exemple de Caïn, et de bien d’autres, se laisseront accaparer par le mal. Le péché endurcira leur cœur, le diable les asservira, et ils finiront, avec lui, dans l’enfer éternel.

1) - La nudité, signe que le péché a produit son effet.

A peine Adam et Eve avaient-ils péché, qu’ils reconnurent qu’ils étaient nus. Leur innocence originelle a disparu. Le mal et la corruption de l’être tout entier, a pris la place de Dieu dans leur cœur.

Cette nudité, n’a rien à voir avec l’aspect sexuel de l’être humain, créé par Dieu. Nous n’aborderons pas cette question, maintenant, mais dans le cadre de la sanctification.

Cette nudité donc, n’est pas seulement extérieure et corporelle, mais elle est essentiellement intérieure et spirituelle. C’est la nudité de notre être intérieur, créé à l’image de Dieu, dont il est question ici.

La prise de conscience de la nudité corporelle, est le signe évident de la nudité spirituelle, nudité qui exprime la pensée divine, sur notre état de créatures séparées de Dieu, à cause du péché.

D’ailleurs, les hommes et les femmes, qui aujourd’hui encore, se révoltent contre Dieu, démontrent leur nudité spirituelle, par leur nudité corporelle.

Ils s’opposent ouvertement et catégoriquement à Dieu, en refusant leur dépendance à son égard, en transformant leur corps créé par Dieu, selon les penchants naturels et répréhensibles, de leur mauvais cœur.

Plus ils se déshabillent, plus ils se mutilent, plus ils se modifient, plus ils se maquillent et se défigurent, plus ils sont fiers et arrogants, de montrer au monde et aux puissances, qu’ils sont leur propre dieu.

Ils transgressent délibérément et expressément, la volonté de Dieu à leur égard, parce qu’ils sont, intérieurement, totalement corrompus par le péché et esclaves du diable.

Ils sont de ce fait, infiniment malheureux, leur vie n’a plus de sens, ils sont comme des misérables, pauvres et aveugles, errant éperdument, dans le désert de ce monde. En effet, puisqu’ils sont nus, ils ne savent plus, ni qui ils sont, ni d’où ils viennent, ni où ils vont.

Ce sont des êtres humains, emportés par le vent de la destruction, déracinés de leur origine, ils sont apatrides, solitaires, sans père, ni mère, ni famille, ni maison, leur identité spirituelle et éternelle, s’est désintégrée dans l’abîme de la désolation.

Les ténèbres du dehors les aveugle. Leur intelligence est obscurcie par la puissance du péché, et leur cœur est endurci par le pouvoir de satan. Ainsi, ils s’égarent dans la voie du malheur, et un dommage extrême, les atteindra. Ils finiront leur parcours, dans le gouffre du désespoir, sans paix, sans pardon et sans Dieu.

Telle est la conséquence morale du péché, c’est-à-dire de la transgression de la loi de Dieu. Cette transgression engendre la culpabilité, et la crainte du jugement, et le jugement conduira au châtiment éternel.

C’est pourquoi, consciemment ou inconsciemment l’homme a peur.

2) - La peur, signe que la conscience est troublée.

Dès l’instant, où nos premiers parents ont mangé du fruit défendu, le résultat nocif du péché, ne s’est pas fait attendre. Adam et Eve se sont cachés devant Dieu, pour échapper à sa présence, comprenant pertinemment bien, que leur relation personnelle avec lui, a été brisée.

Ils ne pouvaient plus regarder Dieu en face, parce qu’ils étaient nus. Ils étaient honteux et confus, de ne plus être en état de grâce, devant leur créateur, ni couvert par sa justice bienveillante. Car, ils avaient gravement offensé, sa majesté et sa sainteté, par leur désobéissance.

Alors ils ont eu peur, et se sont cachés. Et comme nous venons de le suggérer, la crainte du châtiment promis et annoncé par Dieu, a eu raison de leur quiétude. Leur conscience encore active, les accuse effectivement, d’avoir péché, de s’être révolté contre Dieu.

Mais Dieu voit tout, il sait tout. Il appelle alors Adam et lui dit, où es-tu ? Adam répondit, j’ai eu peur parce que je suis nu, et je me suis caché. Et Dieu répliqua, qui t’a appris que tu es nu ? As-tu mangé du fruit défendu ?

Cette peur, est révélatrice de la nouvelle condition spirituelle de l’homme. Elle restera incrustée dans sa conscience, jusqu’ à la fin des temps. Tous les hommes, seront plus ou moins affectés, par cette culpabilité récurrente, et chercheront à s’en débarrasser, d’une manière ou d’une autre.

En ce qui concerne Adam et Eve, réalisant que la rupture entre eux et Dieu, était achevée, ils se revêtirent de ceintures de feuilles de figuier, pour essayer de se justifier, à ses yeux. Ils tentèrent de protéger leur nudité spirituelle, à leur façon.

Mais comment, quelques feuilles de figuier, pourraient-elles protéger l’homme, de sa corruption intérieure ? De la défiguration de l’image de Dieu en lui ? De sa rébellion contre Dieu, et de son allégeance à l’ennemi ?

D’ailleurs, qui pourrait se cacher aux yeux de Dieu ? Adam n’a pas réussi ! Car nulle créature, ne peut se soustraire au regard de Dieu, regard de flamme, qui embrase tout, et dévoile tous les cœurs. Devant l’Éternel, à qui nous devons rendre compte, tout est à nu et à découvert, rien ne lui échappe.

Pourtant, depuis ce jour, l’homme, sans exception, par sa nature adamique corrompue par le mal, et inévitablement pécheresse, ne peut faire autrement, que de chercher à se justifier, devant Dieu, par tous les moyens à sa disposition.

La preuve, c’est qu’Adam a rejeté sa faute sur Eve, et Eve sur le serpent, voulant se disculper, en accusant Dieu, d’être responsable de leur malheur. C’est ici, l’évidence de la corruption de l’homme par le mal. Il est aveugle, en ce qui le concerne. Il est séparé de Dieu.

De là, sont issues toutes les religions du monde, inventées et créées par l’homme. Elles sont toutes, sans exception aucune, sans valeur spirituelle, ni méritoire, ni expiatoire, en aucune façon et à aucun moment.

Et pourquoi ? Parce qu’elles sont toutes souillées par le mal, conçues et pratiquées dans le péché. Il faut le souligner fermement, car cela est très important, pour le développement de la vie chrétienne des élus.

Rien, non absolument rien, de ce qui peut venir de l’homme adamique, que l’Écriture appelle le vieil homme, sous quelque forme que ce soit, ne peut être toléré de la part de Dieu. Car Dieu, ne se compromet pas avec le péché.

Néanmoins, depuis la nuit des temps, les hommes ont imaginé, un nombre infini de divinités, bonnes ou mauvaises. Ces faux dieux, ils devront les exaucer, par d’innombrables sacrifices sanglants ou non. Ils vénéreront les uns, craindront les autres, et deviendront ainsi idolâtres, adorant les œuvres de leurs mains.

Ils montreront par-là, que la pensée de l’éternité est inscrite dans leur cœur, et que leur conscience, quand elle n’est pas totalement cautérisée, leur rappelle l’existence de Dieu, le créateur de l’univers, s’ils veulent bien l’avouer.

Ainsi, la plupart des hommes, reconnaissent leur culpabilité, du moins dans leur for intérieur, et, curieusement, savent naturellement, qu’il faut, pour calmer la colère des dieux, offrir des sacrifices sanglants.

L’homme, quoique devenu son propre dieu, ne peut cesser d’adorer, de rendre un culte à une divinité quelconque, d’être idolâtre, envers la création et la créature, et que sais-je encore.

Il est ainsi, un témoignage pour lui-même, de la réalité de l’existence de Dieu. Il est donc inexcusable. Car, connaissant la vérité, il l’a retient injustement captive. Et, au lieu de chercher Dieu, le seul Dieu vivant et vrai, il s’élève lui-même sur le trône divin.

Non pas, qu’il puisse se sauver par lui-même, mais parce que, la réalité de l’existence de Dieu est gravée dans son cœur, et perceptible dans la création, il aurait dû chercher le Seigneur, ne serait-ce qu’en tâtonnant.

C’est ici la preuve de son péché, et de sa culpabilité, et de sa juste condamnation par Dieu ! L’homme est vraiment mort, spirituellement !

3) - La mort spirituelle, signe que la sanction de Dieu est effective.

Adam et Eve, ne connaissaient pas, par expérience, ce que signifiait la sanction divine. Mais la prise de conscience de leur nudité, et la crainte, qu’ils ont éprouvée, après avoir commis leur faute, leur a montré que Dieu avait dit vrai.

En fait, comme nous l’avons déjà indiqué, la nudité spirituelle de l’homme, est, de la part de Dieu, le symbole de la rupture de sa relation avec sa créature. C’est aussi, du côté de l’homme, le signe concret, de son éloignement, face à Dieu.

Cette nudité spirituelle, lui rappellera constamment, qu’il est responsable de son péché, et que, par sa faute, le chemin du retour dans le paradis, est humainement parlant, fermé à jamais. C’était son choix !

C’est pourquoi, l’Écriture le considère comme mort, spirituellement.

L’homme créé par Dieu, était une âme vivante, capable de communiquer avec Dieu, par le moyen de l’esprit que Dieu lui avait donné. Il était une créature certes, mais comblé par Dieu, de plusieurs aptitudes, propres à faire de lui, un partenaire de Dieu, dans la gestion de la création.

Maintenant, à cause du péché, la ressemblance avec Dieu a été, dénaturée, l’image de Dieu en l’homme a été défigurée, il est devenu indépendant vis-à-vis de Dieu, qui, dans son amour, respecte la volonté de l’homme.

Par voie de conséquence, Dieu, qui ne peut se renier lui-même, accomplira aussi sa sentence, à l’égard du péché. Ainsi, Adam et Eve, ont été chassé du jardin d’Eden, car l’Éternel avait dit, le salaire du péché c’est la mort.

L’homme est donc, séparé de Dieu, éloigné de sa présence et privé de sa communion. L’intimité avec Dieu est devenue impossible, car l’inimitié entre Dieu et l’homme, a pris sa place.

Cette inimitié, est irréductible, irréparable. La situation de l’humanité est dès lors sans issue. Il n’y a pour elle, aucun secours, aucun recours, humainement parlant, elle est perdue. Il ne lui reste plus que l’attente terrible, du jugement dernier.

En effet, sans relation avec le Créateur, source de toute vie, l’homme a beau dire, et faire tout ce qu’il veut, il ne vit plus vraiment. Dans ce sens-là, le jour même où il a goûté du fruit défendu, il est mort.

4) - La mort corporelle, signe explicite de la mort spirituelle.

La mort corporelle ou physique, est également une conséquence du péché. Elle est devenue nécessaire, du fait que le corps de l’homme, participe à la dépravation, engendrée par le péché. (Gen.3 :19 ; Rom.5:12)

L’être adamique, tout entier corrompu par le péché, ne peut être recréé, il finira sa course dans la poussière, d’où il a été pris. Là, il se décomposera, jusqu’à ce qu’il ne paraisse plus, et que le lieu où il était, ne le reconnaisse plus.

Cette mort physique, est l’image de la nature même du péché. Anormale, indécente, répugnante, honteuse et monstrueuse, car, elle ne correspond pas à la volonté de Dieu, qui a créé l’homme à sa ressemblance, plein de vie et de vitalité, pour demeurer avec lui.

Toutefois, cette mort corporelle, n’est que l’aspect matériel et visible, de la mort spirituelle, qui est, elle, immatérielle et invisible. Elle n’est pas la fin de tout. Mais elle est une occasion pour l’homme, de réfléchir à sa destinée finale.

En effet, s’il persiste dans la mort spirituelle, sous le jugement divin, s’il ne se repent pas de son péché et de ses mauvaises œuvres, alors il demeure sous la colère de Dieu. Il mourra, mais il ressuscitera et sera condamné, à la perdition éternelle.

La mort corporelle donc, n’est qu’une transition de l’état temporel, vers l’état éternel, de la condition mortelle, vers la condition immortelle, pour les élus, comme pour les perdus.

Car tous les hommes, sans exception, les grands et les petits, les savants et les ignorants, les pauvres et les riches, les jeunes et les moins jeunes, les justes comme les injustes, ceux qui ne sont jamais nés, comme ceux qui sont morts, d’une manière particulière, bref, tous comparaîtront un jour devant Dieu.

5) - La mort éternelle, conséquence effective et définitive du péché.

La mort corporelle, atteste la réalité de la mort spirituelle, puisqu’elle s’étend à tous les hommes. Et pourquoi ? Parce que tous ont péché, et tous sont privés de la gloire de Dieu. Et ainsi, elle prouve, si besoin était, la réalité du péché.

Mais ces deux aspects de la mort, sont aussi les signes évidents, et avant-coureurs, de la mort éternelle, pour ceux qui seront condamnés, au jour du jugement qui vient. Et cette mort, sera l’exécution effective et définitive de la sentence divine sur le péché.

Toutefois, comme le dit l’Évangile, dont la première proclamation a été faite à Adam et Eve, Dieu n’a pas abandonné l’humanité, à son sort tragique, mais il a prévu, une solution au problème du péché.

Après avoir instruit nos premiers parents, à propos des conséquences de leur péché, Dieu leur a fait une promesse, et leur a annoncé l’Évangile du salut.

Il leur a affirmé, qu’une descendance viendra écraser la tête du serpent, et sauver l’humanité de son péché. Et ceux qui croiront en cette parole, qui s’accomplira en son temps, seront sauvés.

Et pour montrer, la validité de cette espérance, c’est-à-dire, que le pardon des péchés, sera véritablement accordé, à ceux qui croient, au fait que la descendance promise, versera son propre sang, en rémission des péchés, Dieu, sacrifia lui-même des animaux, versa leur sang, et couvrit Adam et Eve de leurs peaux.

Ce sang des animaux, comme le sang de tous les sacrifices d’animaux qui suivront, ce sang, était le signe précurseur, du sang de l’Agneau de Dieu, qui viendra ôter le péché du monde. C’est sur cette victime expiatoire, que tous les regards des croyants de l’ancienne alliance, se focalisera désormais.

Et, c’est en perspective de l’accomplissement de sa promesse immuable, que Dieu pouvait pardonner, aux pécheurs repentants, qui mettaient leur confiance en lui, et en la parole de la promesse.

Car, seul le sang de Christ, efface le péché. Et c’est en vertu, de son seul sacrifice, que le salut peut être accordé, à tous les élus, de tous temps.

Adam et Eve ont cru en la promesse divine. Et pour témoigner de leur foi, Adam a donné un nouveau non à sa femme. Elle ne sera plus appelée « Ischa » c’est-à-dire femme, mais elle sera appelée, Eve, c’est-à-dire, la mère de tous les vivants, ou celle qui est la dispensatrice de la vie.

Imaginez, mes chers amis, ce qu’Eve a dû penser, lorsque son fils premier-né, a tué son frère cadet. Qu’a-t-elle bien pu dire à son mari ? Si telle est la condition de la vie sur terre, alors, je ne veux plus d’enfants. Et, d’après vous, qu’est-ce qu’Adam a bien pu lui répondre ?

Eve, ma chère Eve, je te comprends, c’est affreusement triste, ce qui nous arrive. Mais souviens-toi, comment la descendance promise viendra-t-elle, et écrasera-t-elle la tête du serpent, si nous n’avons plus d’enfants ? Car, ce n’est certainement pas, par Caïn, que Dieu accomplirait sa promesse ?

Plus tard, Eve enfanta un fils, qu’elle appela du nom de Seth, ce qui veut dire, « mis à la place de », de qui ? D’Abel, que Caïn a tué. Et c’est effectivement, de la lignée de Seth, que viendra le Christ, fils d’Abraham, fils de David, et fils de Marie. On l’appellera Jésus, ce qui veut dire Sauveur.

Ainsi, Abel, Hénoc, Noé, et tous les anciens, puis les patriarches, Abraham, Isaac et Jacob, Israël, des prophètes, comme Moïse, des rois, comme David, et tous les héros de la foi, tous ceux-là, et beaucoup plus encore, ont cru en la promesse de Dieu.

Et, par la grâce de Dieu, à cause de son amour pour les pécheurs perdus, ils ont reçu, par la foi, la certitude, qu’ils entreront bientôt, dans la cité permanente, celle qui n’a pas été créée par des mains d’hommes, mais par Dieu lui-même. Et cette cité, ils l’ont vue et saluée de loin !

Mais pourtant, malgré cette extraordinaire nouvelle, malgré tous les témoins de la foi, malgré tous les hauts faits du Seigneur, certains demeureront dans leur péché, persisteront dans leur révolte contre Dieu, et seront irrémédiablement perdus.

Pour ceux qui iront, à la perdition éternelle, la mort spirituelle deviendra définitive. C’est la seconde mort pour eux, car ils n’ont pas eu part, à la première résurrection. Cette mort, sera éternelle.

Elle sera l’aboutissement du mal, la rétribution du péché. Elle consiste en une existence consciente, dans un lieu de tourments affreux, où il y aura des pleurs et des grincements de dents, pour tous les pécheurs, incrédules et impénitents.

C’est l’étang de feu et de soufre dont parle Jésus, à propos de l’histoire de l’homme riche et du pauvre Lazare. Là le feu qui brûle ne s’éteint pas, et le ver qui ronge ne meurt pas. C’est le remords perpétuel, le regret brûlant, d’avoir su l’amour de Dieu, et de l’avoir rejeté.

Cette existence dans les ténèbres du dehors, sera terrible, parce que, justement, elle sera, sans vie, sans lumière, sans amour, sans paix, et sans espérance. En effet, sans la présence divine, rien de ce qui vient de Dieu, ne subsistera, tout ne sera que ténèbres, haine et violence, et mort.

Tout ce qui vient de Dieu, aura réellement disparu, ce sera la solitude la plus effroyable, dans le désespoir le plus complet. L’éloignement de Dieu, sera infini, et Dieu lui-même, ne pourra pas franchir l’abîme, qui sépare le ciel de l’enfer.

Dans ce lieu invivable et intolérable, il n’y aura plus rien de l’activité terrestre. Plus de travail, de joie, de mariage, de famille, d’affection, d’amitié, de convivialité, de fraternité, de bonheur, bref, plus rien, absolument plus rien, qui faisait, que le pèlerinage ici-bas, était, malgré le péché, une réalité vécue, dans la présence de Dieu et de sa grâce.

Mais là, dans la seconde mort, l’existence ne sera faite que de mort, rien que de mort, tout de mort, à l’infini et à jamais. Car, telle est la nature même du mal, dont Dieu, dans son amour insondable, voulait nous épargner les conséquences, par la mort de Jésus sur la croix.

Certes, et il faut le préciser, l’homme spirituellement mort, ignore qu’il est nu, sur le plan de la justice divine. Mais Dieu, ne l’a pas laissé dans sa misère, et dans son ignorance. Il a prévu pour lui, un salut, en Jésus-Christ, son Fils unique et bien-aimé, salut, dont la croix, et le témoignage irréfutable.

Cependant, malgré la croix, et tous les appels pathétiques de la part de Dieu, envers les hommes perdus, certains subiront la mort, que le mal a engendrée. Et pourquoi ? Parce qu’ils se seront laissés, enchaîner par satan, et entraîner par lui, sur ce chemin maudit, du péché et de la mort.

Et finalement, au grand jour de la résurrection, chacun devra rendre compte à Dieu, devant le juge suprême, assis sur son grand trône blanc. Car, Dieu, le juste juge, ne peut pas laisser impunis, ceux qui auront bafoué sa grâce, méprisé le sang de Christ, et rejeté le Fils de Dieu.

Mais, tous ceux qui, par la grâce de Dieu, serons vêtus de la justice de Dieu, et auront reçu les arrhes de l’Esprit, seront admis dans la présence de Dieu. Ainsi, la vie ayant englouti la mort, ils pourront se revêtir de leur domicile céleste, et ils seront pour toujours avec Jésus.

Ils seront vêtus de robes blanches, c’est-à-dire couvert de la justice divine, la couronne de la victoire sur leur front, et des palmes à la main. Et le visage rayonnant de joie, ils chanteront et célébreront, sans fin, les louanges de Dieu le créateur, et de Jésus leur bien-aimé Sauveur et Seigneur.

Serons-nous tous, parmi les vainqueurs ?

Amen !


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