Dieu a exaucé les chrétiens du Burkina Faso qui se sont mobilisés dans la prière dans les troubles politiques, et le président qui est arrivé est parti au bout de 5 jours. A travers la prière, le Seigneur se glorifie.

Le désir du Seigneur est de nous amener à le servir avec joie. Dieu agit, mais il y a aussi la part de l’homme : nous avons besoin de notre côté d’être dans ce que Dieu nous ordonne. Lors du message de dimanche passé, on a vu l’exemple d’un homme en difficulté, mais qui a invité son peuple à se lever pour bâtir les murs de Jérusalem. Nous avons besoin de nous encourager chaque jour à tenir bon avec le Seigneur. Notre part est de croire et de se mettre sur son chemin, afin qu’il puisse nous relever et nous bénir.

Christ est notre victoire, lui qui a vaincu notre ennemi et qui a dit que tout a été accompli. Cette victoire vient par des temps de difficultés, de combats, de luttes. Parfois, on n’aime pas entendre que Dieu permet nos difficultés. Cela peut sembler difficile à recevoir. Et pourtant, il y a des moments où Dieu nous permet un passage par le chemin du désert.

Sur ce chemin du désert, il nous arrête à un moment donné pour nous parler. Dieu appelle son peuple, il fait passer son peuple par un chemin désertique afin de pouvoir connaître les pensées, les motivations et notre foi en lui. Si tout va bien, il est facile de dire « Seigneur, tu es merveilleux ». Mais lorsque tout s’écroule autour de nous, nous avons besoin de lever les regards et de confesser que celui que nous adorons est le fidèle.

Ce matin, en parlant de la vie de victoire de l’enfant de Dieu, il y a un état de cœur par lequel on peut passer : lorsqu’il y a la crainte et non la foi. Un deuxième état de cœur est de tomber dans l’amertume. Puis, il y a un troisième état du cœur : les murmures. Cela ne s’arrête pas là, ensuite surgissent les querelles, l’incrédulité, la contestation et l’impatience.

Dans ce désert dans lequel Dieu peut nous amener, cela peut créer dans nos coeurs plusieurs choses qui vont nous révéler qui nous sommes nous-mêmes. Cela peut nous amener à des prises de conscience.

Regardons ce premier état de cœur : la crainte et non la foi. 1Cor 10 : 6 et 11. L’histoire et l’expérience des témoins de l’Ancien Testament doit pouvoir nous servir d’exemple, d’avertissement, pour nous avertir qu’il peut y avoir un danger. Dieu a permis que cela soit écrit. On voit toute la sollicitude de Dieu pour son peuple. Ex 13:3.

Se souvenir de la grâce de Dieu à notre endroit, que cette grâce est venue nous trouver dans ces situations qui nous amenaient à la mort éternelle, se souvenir que des esclaves que nous étions nous sommes devenus des hommes libres. Se souvenir qu’il est venu nous tenir par la main. Le Seigneur ne voulait pas que le peuple oublie son Dieu. L’Éternel ne voulait pas que le peuple s’éloigne de lui. C’est pourquoi Moïse rappelle cette vérité au peuple. N’oublions jamais les bienfaits de Dieu dans notre marche. N’oublions jamais la main de Dieu, qui est venue nous chercher là où nous étions. C’est la grâce de Dieu qui est venue nous trouver.

Pourquoi le Seigneur a-t-il permis le temps dans le désert ? Premièrement, le peuple n’était pas prêt à combattre les habitants du pays. Deuxièmement, le peuple avait besoin de passer à l’école de Dieu. Dieu voulait changer leur caractère et leurs habitudes. Il fallait que le peuple apprenne à se découvrir, se voir, se connaître ; qu’il apprenne l’obéissance en acceptant une dépendance totale de Dieu.

Quand dans nos vies Dieu permet certaines situation, voyons le bon côté. Lorsque Néhémie a reçu une mauvaise nouvelle, la première attitude a été de venir vers le Seigneur. Dieu veut nous apprendre à être matures en devenant dépendants de Lui.

On grandit aussi en méditant la Parole de Dieu dans nos vies personnelles. Savoir prendre un temps pour s’adresser à Dieu. Il faut une maturité spirituelle pour arriver à cela. Nous vivons un temps où la technologie nous rend paresseux. Écouter des messages sur internet ne suffit pas, il faut aussi s’asseoir seul pour méditer la Parole de Dieu et se mettre à son écoute.

Il nous faut aussi être matures dans la prière. Face à nos luttes, nous avons une solution, et cette solution vient de l’Éternel. Tant que je n’ai pas encore discerné, je demande l’aide du Saint-Esprit. Dieu parle. Moïse dit de se souvenir des moments de victoires et des moments difficiles (Dt 8:2).

Sur le chemin du désert, Dieu apprend au peuple ce qu’est la chair avec toute sa perversité. Il lui fait découvrir son incrédulité et sa rébellion face aux promesses et aux commandements de Dieu. Sur le chemin du désert, Dieu fait découvrir à son peuple qu’il est « Je Suis ». Il fallait le désert pour que le Peuple découvre la puissance de Dieu. Sur le chemin du désert, Dieu a voulu faire découvrir toute sa patience et son amour. Son amour en le faisant sortir d’Égypte n’était pas pour qu’il soit abandonné en chemin.

Lorsque son peuple traverse l’ombre de la vallée de la mort, Dieu est là. Dieu a protégé son peuple dans le désert. Dieu voulait montrer qu’il est le Dieu des détails, et que rien ne pouvait Le dépasser. Dieu a voulu marcher devant son peuple et tracer son chemin. Il rappelle aux Israélites qu’il est le compagnon et l’ami fidèle. Dans la détresse, il est là, pour nous accompagner sur le chemin afin que nous ayons la victoire.

Il nous donne son Esprit, qui est là pour nous éclairer. Le Saint-Esprit est une présence et une puissance. Dieu par son Esprit nous illumine chaque jour. Dieu n’a pas laissé seul son peuple dans le désert. Dans le désert, Dieu marchait devant son peuple. Dans notre désert, que nous nous rappelions que Dieu est avec nous. Il marche avec nous, il nous rassure, il nous ouvre le chemin. Là où l’obscurité peut envahir, il vient éclairer par son Esprit. Jésus dit « Je suis la lumière du monde ».

En marchant avec le Seigneur, nous marchons dans sa lumière. Rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ. Dieu veut être le défenseur. Là où nous avons besoin d’un avocat, le Saint-Esprit vient. Tout est possible à celui qui croit. Restons dans la paix de Jésus-Christ.