Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


La parabole du pharisien et du publicain

Lecture :

Luc 18:9-14 : Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres : Deux hommes montèrent au temple pour prier ; l’un était pharisien, et l’autre publicain. Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n’osait pas même lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé.

Dans la parabole du juge inique, le Seigneur voulait nous montrer l’importance de toujours prier et de ne point se relâcher. Mais dans cette parabole du pharisien et du publicain, le Seigneur par contre, veut nous montrer l’importance d’avoir une bonne attitude dans la prière. Car il est possible de prier tous les jours et même de jeûner deux fois par semaine d’une mauvaise manière, toute pharisaïque, comme un rituel, le cœur vide, tout en étant mort spirituellement, sans communion réelle avec Dieu, tout en se persuadant d’être juste et en condamnant les autres. Comme il est écrit dans II Timothée 3 :5 : Ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force.

La Bible déclare encore à ce sujet dans Proverbes 28 :9 : que si quelqu’un détourne l’oreille pour ne pas écouter la loi, sa prière même est une abomination. Et le livre du prophète Esaïe au ch. 58 nous montre également une mauvaise attitude tout en pratiquant le jeûne ; ce qui n’est d’aucun profit, comme il le dit au v. 3 : Que nous sert de jeûner, si tu ne le vois pas ? De mortifier notre âme, si tu n’y as point égard ?

Oui, le Seigneur dit cette parabole à l’intention de ceux qui se persuadent d’être justes, qui n’ont rien à se reprocher, qui semblent parfaits, mais qui par contre ne font aucun cas des autres, ou méprisent les autres. Nous avons souvent tendance à nous comparer aux autres et à dire que par rapport à certaines personnes, nous ne sommes pas si mauvais que cela !

Seulement, ce que nous ne devons pas oublier, c’est que devant le Dieu trois fois saint, et qui est le juste juge, sur sa balance, l’homme ne fait pas le poids, car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Romains 3:23).

L’apôtre Paul dira encore : Quoi donc ! Sommes-nous plus excellents ? Nullement, car nous avons déjà prouvé que tous, Juifs et Grecs, sont sous l’empire du péché, selon qu’il est écrit : Il n’y a pas de juste, pas même un seul (Romains 3:9-10).

Oui, Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance, afin de pouvoir faire grâce et miséricorde à tous (Romains 11:32).

La seule différence que nous pouvons remarquer chez les hommes pécheurs, c’est leur apparence extérieure, ce qu’ils veulent bien faire paraître ! D’où l’importance de vraiment se connaître ; car bien souvent l’homme porte un masque, et il se cache derrière beaucoup de camouflage ! En fait l’homme veut paraître ce qu’il n’est pas. Et ici, je ne voudrais pas seulement faire allusion au physique, bien que dans ce domaine il y a aussi beaucoup de maquillage ! Mais j’aimerais parler de notre vrai « moi », de notre personnalité, de ce qui est au fond de notre cœur. C’est ainsi que beaucoup se trompent quant à leur vraie nature, car ils portent des masques qui peuvent être : L’éducation, la morale, les bonnes œuvres, la religion, qui ne sont en fait que des façades, semblables à l’habit de feuilles de figuier que se firent Adam et Eve pour cacher leur honte.

Mais cela n’est que tromperie, erreur et hypocrisie ! Les religieux pharisiens et les scribes ont été censurés par le Seigneur Jésus et traités d’hypocrites et d’aveugles, qui veulent paraître justes devant les hommes, mais au-dedans, ils sont pleins d’hypocrisie et d’iniquité (Matthieu 23:28).

Jésus leur dira encore : Vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat et au-dedans vous êtes pleins de rapine et d’intempérance (Matthieu 23:25).

En fait, ils se préoccupaient uniquement d’avoir une apparence extérieure présentable, mais négligeaient complètement leur vie intérieure. C’est pourquoi Jésus leur a dit : Vous ressemblez à des sépulcres blanchis qui paraissent beaux au dehors, mais on sait ce que peut contenir un sépulcre  : des ossements de morts et toute espèce d’impuretés (Matthieu 23:27).

Mais qui peut vraiment nous connaître, nous les humains ? Ce ne sera certainement pas le scanner des hommes, mais bien celui de Dieu.

Nous lisons dans Jérémie 17:9-10 : Que le cœur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? Moi, l’Éternel, j’éprouve le cœur, je sonde les reins, pour rendre à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres.

David a aussi écrit au Psaume 139 : Éternel ! Tu me sondes et tu me connais, tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, tu pénètres de loin ma pensée ; tu sais quand je marche et quand je me couche, et tu pénètres toutes mes voies. Car la parole n’est pas sur ma langue, que déjà ô Éternel tu la connais entièrement. Tu m’entoures par derrière et par devant, et tu mets ta main sur moi. Une science aussi merveilleuse est au-dessus de ma portée, elle est trop élevée pour que je puisse la saisir. Où irais-je loin de ton esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? Si je monte aux cieux, tu y es ; si je me couche au séjour des morts, t’y voilà.

Oui, il n’y a absolument rien que nous puissions cacher et camoufler aux yeux de Dieu. C’est pourquoi lorsque Jésus était ici-bas, il est dit qu’il ne se fiait point aux hommes, parce qu’il les connaissait tous et parce qu’il n’avait besoin qu’on lui rendît témoignage d’aucun homme ; car il savait lui-même ce qui était dans l’homme (Jean 2:24-25).

Concernant le Saint-Esprit, il est écrit dans Jean 16:8 que lorsqu’il viendrait, il convaincrait le monde en ce qui concerne le péché, la justice et le jugement. En fait, le travail du Saint-Esprit est de révéler à l’homme sa vraie nature, pour pouvoir ensuite le conduire vers Jésus le Sauveur.

La Parole de Dieu elle-même est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur et nulle créature n’est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte (Hébreux 4:12-13).

La Parole de Dieu est également comparée à un miroir qui reflète ce qui est derrière le masque. Comme nous le lisons dans Jacques 1:23-24 : Car, si quelqu’un écoute la Parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel et qui après s’être regardé s’en va et oublie aussitôt comment il est.

Si nous voulons être sincères avec Dieu et avec nous-mêmes et marcher avec lui, il n’est pas possible de continuer d’essayer de paraître ce que l’on n’est pas !

Cette question de paraître autre que ce que nous sommes, l’apôtre Paul en a parlé aux chrétiens, lorsqu’il écrit dans son Épître aux Romains 12:3 : Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun. Et cela, afin de ne pas essayer de paraître ce que l’on n’est pas en réalité. Et ensuite, il parlera des membres du corps qui sont tous différents, avec des fonctions différentes.

Oui, nous avons besoin de nous laisser sonder par le Saint-Esprit et par la Parole de Dieu. Et ceci nous concerne tous ; pas seulement les païens, les incroyants, mais je dirais surtout nous les croyants qui disons marcher dans la lumière ! Jésus n’a-t-il pas dit que l’œil est la lampe du corps. Si ton œil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ; mais si ton œil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres ! (Matthieu 6:22-23). C’est par les yeux du corps que l’on peut distinguer le monde physique et être dirigé. Mais il n’y a pas seulement les yeux du corps qui nous guident et nous éclairent, mais il y a aussi les yeux intérieurs de notre cœur qui doivent être éclairés afin de pouvoir discerner. C’était la prière de Paul pour les chrétiens d’Éphèse en disant : Que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints (Éphésiens 1:17-18).

Qu’il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez, que vous voyiez, et discerniez Et c’est seulement le Saint-Esprit qui peut nous éclairer par la Parole de Dieu.

À l’Église de Laodicée, le Seigneur lui dit : Je connais tes œuvres. Je sais que tu n’es ni froid ni bouillant. Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu. Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi (Apocalypse 3:15-19).

Nous savons qu’avec le Seigneur, les achats sont gratuits, mais le prix à payer peut être très élevé face à notre hypocrisie, car nous devrons reconnaître nos manquements, nos torts, nos péchés et nous repentir. Et cela va coûter très cher à notre amour propre, à notre orgueil. C’est pourquoi malheureusement, beaucoup ne veulent pas payer le prix.

Oui, il importe de nous éprouver, de nous examiner, de nous juger par la Parole de Dieu, afin que nous puissions nous voir comme Dieu nous voit. C’est d’ailleurs une exhortation de la Parole de Dieu qui nous dit : Examinez-vous vous-mêmes, pour savoir si vous êtes dans la foi, éprouvez-vous vous-mêmes. Ne reconnaissez-vous pas que Jésus-Christ est en vous ? à moins peut-être que vous ne soyez réprouvés (II Corinthiens 13:5).

Il ne nous est pas demandé de nous juger pour rester ensuite sous la culpabilité et la condamnation, non, absolument pas ! Mais justement pour qu’ensuite nous puissions nous repentir et recevoir le pardon, la purification et la délivrance par le sang de Christ. Car la transformation est possible, la chirurgie esthétique de l’homme intérieur est possible par le miracle de la nouvelle naissance. Alléluia !

Si nous sommes appelés à choisir le salut que Dieu nous offre en Jésus-Christ, nous devons aussi désirer la métamorphose opérée par le Saint-Esprit.

Sachant qu’il est dit : Si quelqu’un est en Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes choses sont devenues nouvelles (II Corinthiens 5:17).

C’est la vie nouvelle en Christ qui doit pouvoir se développer en nous et que la Bible appelle « la sanctification », qui est une œuvre progressive en nous par le Saint-Esprit, et qui doit se poursuivre jusqu’au jour où nous paraîtrons devant la face du Seigneur.

Concernant par exemple le repas du Seigneur, l’apôtre Paul disait à l’Église de Corinthe : Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même. C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup d’infirmes et de malades et qu’un grand nombre sont morts. Si nous nous jugions nous-mêmes, nous ne serions pas jugés (I Corinthiens 11:28-31).

C’est en reconnaissant nos besoins spirituels, que nous serons conduits à la repentance, qui est un retour à Dieu et à sa Parole. La repentance a été le message des prophètes de l’Ancien Testament, celui de Jean-Baptiste, qui disait : Produisez donc du fruit digne de la repentance (Matthieu 3:8). C’était également le message de Jésus-Christ et celui des apôtres : Repentez-vous ! C’est encore le message actuel pour notre génération.

C’est ce que l’apôtre Paul avait dit dans la ville d’Athènes : Dieu sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils aient à se repentir (Actes 17:30).

Tous ceux que le Seigneur ajoutait à l’Église, étaient passés au préalable par une réelle repentance. Oui, la repentance s’adresse à tous sans exception.

a - À tous les pécheurs séparés de Dieu et qui ne sont pas encore réconciliés avec Dieu et qui se trouvent toujours en état de rébellion. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.

b - La repentance s’adresse aussi au peuple de Dieu, à l’Église de Jésus-Christ, à chaque enfant de Dieu qui ne se soumet pas aux exigences de la Parole de Dieu. Qui ne marche pas dans la sainteté et dont les péchés connus ne sont pas abandonnés, non réparés, et qui continue de garder de la rancune, de la jalousie, de l’amertume, de la haine, de l’orgueil, qui ne veut pas pardonner, qui néglige la Parole de Dieu, la prière et la vie de l’Église, qui manque d’amour pour Dieu et pour le prochain.

À l’Église d’Éphèse, le Seigneur dit : Ce que j’ai contre toi, c’est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens-toi donc d’où tu es tombé, repens-toi, et pratique tes premières œuvres ; sinon, je viendrai à toi, et j’ôterai ton chandelier de sa place, à moins que tu ne te repentes (Apocalypse 2:4-5).

Sur sept Églises d’Asie, cinq sont appelées à la repentance.

c - Nous sommes même appelés à nous repentir pour les péchés d’autrui ; pour ceux des membres de notre famille, pour ceux du corps de Christ qui est l’Église et je dirais encore pour les péchés de notre nation. L’intercession peut nous conduire à nous repentir pour les fautes des autres, comme c’était le cas pour Daniel qui disait dans sa prière de repentance : Nous avons péché, nous avons commis l’infidélité, nous avons été méchants et rebelles, nous nous sommes détournés de tes commandements et de tes ordonnances. Je parlais encore, je priais, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d’Israël et je présentais mes supplications à l’Éternel… (Daniel 9:5, 20).

Le refus de se repentir empêchera toujours Dieu d’agir. Jésus avait fait des reproches aux villes qui ne s’étaient pas repenties ; des villes dans lesquelles avaient eu lieu la plupart de ses miracles en disant : Malheur à toi Chorazin ! Malheur à toi Bethsaïda ! Car, si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits dans Tyr et dans Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties, en prenant le sac et la cendre (Matthieu 11:20-21).

Ainsi le refus de se repentir, rend l’homme aveugle, dessèche sa conscience et endurcit son cœur. Le travail du Saint-Esprit est justement de convaincre de péché, pour conduire les hommes à la repentance. Aussi, refuser de se repentir, c’est résister et attrister le Saint-Esprit. Beaucoup de chrétiens sont devenus stériles spirituellement, car ils sont devenus durs d’entendement. Aux sept Églises d’Asie, il est dit : Que celui qui a des oreilles entende ce que l’Esprit dit aux Églises.

L’obéissance à Dieu, vaut mieux que tous nos rites et nos efforts. Selon qu’il est écrit : N’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en action et avec vérité (I Jean 3:18).

Jésus dit cette parabole du pharisien et du publicain en vue de certaines personnes qui se persuadaient qu’elles étaient justes et qui critiquaient tous les autres. Â la fin de cette parabole, Jésus nous montre qui est celui qui est descendu justifié dans sa maison. C’est le pécheur publicain repentant qui se tenait à distance dans le temple et qui n’osait pas même lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur (Luc 18 :13).

Puissions-nous comme David, faire cette prière mentionnée au Psaume 139:23-24 : Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité. En d’autres termes, Seigneur, je suis d’accord de passer par ton scanner, afin que tu me montres tout ce qu’il y a à redresser et à abandonner dans ma vie, et que dans la repentance, je puisse laisser le sang de Jésus me laver et me purifier et permettre ainsi au Saint-Esprit de faire de la chirurgie esthétique dans ma vie intérieure en me transformant de gloire en gloire à ton image. Car mon désir est d’être toujours plus comme toi Seigneur Jésus.