Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


La parabole de la brebis égarée et de la drachme perdue

Lecture :

Luc 15:1-10 : Tous les publicains et les gens de mauvaise vie s’approchaient de Jésus pour l’entendre. Et les pharisiens et les scribes murmuraient, disant : Cet homme accueille des gens de mauvaise vie, et mange avec eux. Mais il leur dit cette parabole : Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ? Lorsqu’il l’a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance. Ou quelle femme, si elle a dix drachmes, et qu’elle en perde une, n’allume une lampe, ne balaie la maison, et ne cherche avec soin, jusqu’à ce qu’elle la retrouve ? Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle appelle ses amies et ses voisines, et dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé la drachme que j’avais perdue. De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.

Introduction :

Jésus était fort critiqué par les religieux, car il se tenait souvent avec les gens de mauvaise vie et mangeait même avec eux. A Jéricho par exemple, chez qui va-t-il loger ? Chez un homme riche, un chef des publicains du nom de Zachée (Luc 19:1-6). Et pensez donc, même parmi ses disciples, il y avait aussi un publicain du nom de Matthieu ; un percepteur d’impôts qui travaillait pour le compte de l’empire romain ! Un traître de la nation. Et en plus, tous ces publicains étaient connus pour s’enrichir sur le dos des contribuables qui étaient leur propre peuple.

Lorsque des publicains sont venus pour être baptisés par Jean-Baptiste, ils lui ont demandé : Maître, que devons-nous faire ? Et il leur répondit : N’exigez rien au-delà de ce qui vous a été ordonné (Luc 3:12-13).

Ils étaient donc bien connus pour être des voleurs et ils étaient placés dans la même catégorie que les prostituées. D’ailleurs le Seigneur avait dit aux principaux sacrificateurs et aux anciens du temple : Je vous le dis en vérité, les publicains et les prostituées vous devanceront dans le royaume de Dieu (Matthieu 21:31).

Quand Jésus a appelé Matthieu à le suivre, celui-ci a fait un grand festin pour le Seigneur et il a invité tous ses collègues. La Bible nous dit que beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec Jésus et ses disciples (Matthieu 9:10).

Les publicains s’approchaient volontiers de Jésus pour l’entendre. Ce qui montre que Jésus ne les critiquait pas ni ne les condamnait. N’a-t-il pas dit : Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs (Luc 5:31-32).

Si nous voulons amener des âmes à Christ, ce n’est pas en les critiquant ni en les jugeant que nous les attirerons. Car Christ est venu pour les pécheurs et pour sauver les perdus.

Ces deux paraboles que nous venons de lire, nous montrent l’état de perdition de l’homme à cause du péché et la raison fondamentale de la venue du Seigneur Jésus-Christ qui est de sauver les perdus. Jésus lui-même l’a mentionné, alors qu’il était parti chez Zachée, parce que tous murmuraient en disant : Il est allé loger chez un homme pécheur ; aussi il leur dit : Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu (Luc 19:10).

J’aimerais maintenant mentionner quatre points concernant ces deux paraboles.

1- Premièrement : La situation de l’homme devant Dieu.

Tout homme est semblable à une brebis égarée loin de Dieu ; car la Bible déclare que nous étions tous errants comme des brebis, chacun suivait sa propre voie (Esaïe 53:6).

Lorsque Jésus voyait les foules, il était ému de compassion pour elles, parce qu’elles étaient languissante et abattues, comme des brebis qui n’ont point de berger (Matthieu 9:36). Telle est la condition spirituelle de tous les hommes ; ils ont tous sans exception besoin de salut. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu (Romains 3:23).

Le péché, la nature pécheresse, met une séparation entre l’homme et Dieu. C’est ce que disait le prophète Esaïe au peuple d’Israël au ch. 59 v. 1 et 2 : Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter.

Le péché éloigne l’homme de plus en plus de Dieu et sa situation se détériore jusqu’à la perdition ; à moins qu’il ne fasse appel au divin Berger qui pourra alors le sauver.

Quelle est la situation de l’homme devant Dieu ? Il n’est pas seulement séparé de Dieu, mais il est esclave du péché et de Satan, le prince des ténèbres. C’est ce que Jésus disait aux Juifs de son temps : En vérité en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché (Jean 8:34).

De même que dans I Jean 3:8, nous lisons : Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement.

Suite à cette nature pécheresse, l’homme est un condamné à mort face à la justice divine ; car la Bible déclare que le salaire du péché, c’est la mort. Non seulement la mort physique, mais la mort spirituelle. C’est-à-dire la séparation d’avec Dieu pour l’éternité. En rappelant aux chrétiens d’Éphèse ce qu’ils étaient avant leur rencontre avec le Seigneur Jésus, l’apôtre Paul écrit dans Éphésiens 2:1-2 : Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion.

Et plus loin au v. 12, il mentionne : Souvenez-vous que vous étiez en ce temps-là sans Christ, privés du droit de cité en Israël, étrangers aux alliances de la promesse, sans espérance et sans Dieu dans le monde.

Oui, la situation de l’homme naturel sans Dieu est catastrophique, car le jugement dans le feu de la géhenne qui est l’enfer l’attend ; comme nous le lisons dans le livre de l’Apocalypse au ch. 21 v. 8 : Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera (c’est au futur, c’est ce qui les attend) dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.

Si cet étang de feu n’a pas été créé pour les hommes, mais plutôt pour le diable et ses anges, la Bible cependant nous montre que tous ceux qui l’auront suivi et qui auront refusé Jésus-Christ comme Sauveur et Maître s’y trouveront également ; selon les versets d’Apocalypse 20:10 et 15 qui nous disent : Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles. Ainsi que quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu. Ce ne sera pas un anéantissement, mais des tourments éternels !

2 - Le deuxième point que j’aimerais souligner, c’est l’amour et la compassion de Dieu envers les pécheurs perdus.

a - Il y a l’amour de Dieu le Père qui envoie son Fils pour le salut des perdus ; comme nous le lisons dans Jean 3:16 : Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Oui, L’amour de Dieu a été manifesté envers nous, en ce que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui (I Jean 4:9) Et comme dans la parabole du fils prodigue, le père attend et continue d’attendre.

b - Ensuite, nous voyons l’amour de Dieu le Fils qui a accepté de quitter la gloire du ciel pour venir ici-bas en s’incarnant dans un corps de chair, afin de nous chercher et de nous sauver en subissant le châtiment que nous méritons en mourant sur la croix.

Oh ! Puissions-nous comprendre les dimensions de l’amour de Christ, la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur et connaître l’amour de Christ qui surpasse toute connaissance, en sorte, est-il dit, que vous soyez remplis jusqu’à toute la plénitude de Dieu (Éphésiens 3:18-19).

Dans la parabole, le Seigneur Jésus est représenté par le berger. Il est le divin Berger.

c - Puis nous voyons l’amour de Dieu le Saint-Esprit qui peut être représenté par la femme qui allume une lampe, balaie et cherche la drachme perdue.

Le travail du Saint-Esprit est d’éclairer, de mettre en évidence notre état de perdition, de nous convaincre de péché, afin de nous conduire à Christ le Sauveur. Comme Jésus lui-même l’a mentionné en parlant du Saint-Esprit le Consolateur ; Quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement : en ce qui concerne le péché, parce qu’ils ne croient pas en moi ; la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ; le jugement, parce que le prince de ce monde est jugé (Jean 16:8-10). Oui, le Seigneur est ému de compassion pour toutes ces âmes fatiguées, languissantes, abattues qui ne savent d’où elles viennent, ce qu’elles font ici-bas et où elles passeront l’éternité ! L’amour se donne jusqu’au sacrifice, et c’est ainsi que Jésus s’est donné jusqu’à la mort de la croix en payant le prix de notre salut. N’est-il pas écrit dans Romains 5:8 : Dieu prouve son amour envers nous en ce que lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous.

Pour nous, qui avons été sauvés par la foi en Jésus-Christ, puissions-nous être de plus en plus remplis de cet amour et de cette compassion du Seigneur pour le salut des perdus, puisque en tant que corps de Christ, nous sommes appelés à poursuivre l’œuvre du Seigneur qui a dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné (Marc 16:15-16).

3 - Le troisième point que je soulignerai, c’est la patience et la persévérance du Seigneur pour sauver les perdus.

Il est écrit que Dieu use de patience envers vous, ne voulant pas qu’aucun périsse, mais voulant que tous arrivent à la repentance (II Pierre 3:9).

Dans la parabole, nous voyons que le berger s’en va chercher la brebis égarée, jusqu’à ce qu’il la retrouve. Quels que soient les difficultés, les dangers, le prix à payer, il est préoccupé par cette recherche. Il est descendu au fond du gouffre ; le plus bas et le plus loin qu’une brebis ait pu tomber, Jésus y est allé. Cela ne nous montre-t-il pas la profondeur de l’amour du Seigneur ? Il ne nous relève pas depuis le haut, mais il nous porte. Oui, le Seigneur cherche et appelle la brebis égarée en disant : Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos (Matthieu 11:28).

Viens, dit le Seigneur, et suis-moi ! Car je suis le chemin, la vérité et la vie et nul ne vient au Père que par moi (Jean 14:6).

Le bon Berger ne se lasse pas d’appeler, car il est venu dans ce but : Chercher et sauver ce qui était perdu. Et c’est pourquoi la Bible déclare : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs (Hébreux 3:7-8).

Aussi, répondez à l’appel du bon Berger en criant : Seigneur ! Sauve-moi ! Comme le mendiant aveugle Bartimée de la ville de Jéricho qui n’a pas laissé passer l’occasion, lorsque Jésus est arrivé près de lui ; il s’est écrié : Jésus, Fils de David, aie pitié de moi ! Le Seigneur s’est arrêté et il lui a rendu la vue et aussitôt il suivit Jésus dans le chemin (Marc 10:46-53).

Oui, quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Alors venez à lui et laissez-vous porter par le divin Berger en vous abandonnant entre ses mains d’amour.

Ce que nous devons également savoir, ce n’est pas Dieu qui condamne le pécheur, puisqu’il le cherche, l’appelle et lui tend la main ! Mais c’est le pécheur lui-même qui se condamne en refusant le salut qui lui est offert. Selon qu’il est écrit : Le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur (Romains 6:23). Seulement un don, il faut encore le recevoir !

En parlant au docteur de la loi Nicodème, Jésus lui a dit : Dieu en effet n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils de Dieu. Et ce jugement, c’est que la lumière étant venue dans le monde, les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises (Jean 3:17-19).

C’est ainsi que nous voyons que l’homme est placé devant un choix. Et ceci de tout temps, depuis le jardin d’Éden, lorsque Dieu dit à Adam : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras (Genèse 2:16-17). Il était placé devant un choix ; soit d’aimer Dieu et de lui obéir, ou de refuser la Parole de Dieu et d’en subir les conséquences.

Il en a été de même pour le peuple d’Israël à qui Dieu a dit : J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité (Deutéronome 30:19).

4 - Le quatrième point que je mentionnerai concernant ces deux paraboles, c’est la joie que cela peut apporter, lorsque l’on retrouve la brebis égarée, ainsi que la drachme perdue.

La brebis est sauvée et la drachme est retrouvée ; ce qui veut dire que ce qui était perdu est revenu tout à nouveau entre les mains du propriétaire. Nous avons été créés pour Dieu, afin de pouvoir vivre dans une harmonie et une communion intime avec notre Créateur. Et si le péché nous a séparés et éloignés de Dieu, par le salut en Jésus-Christ, nous sommes réconciliés avec Dieu et nous retrouvons cette harmonie et cette relation d’intimité avec notre Créateur. Alléluia ! J’aimerais encore souligner que si la brebis s’était égarée hors du pâturage, car elle avait peut-être fui le troupeau, par contre la drachme avait été perdue à la maison ! Aussi, je pose la question : Est-il possible d’être membre d’une Église et malgré cela d’être perdu ? Oui, certainement ! C’est d’ailleurs ce que le Seigneur Jésus disait aux religieux Juifs de son temps : Vous sondez les Écritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : Ce sont elles qui rendent témoignage de moi. Et vous ne voulez pas venir à moi pour avoir la vie. ! (Jean 5:39-40).

Et avec des paroles beaucoup plus dures, le Seigneur leur dira encore : Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge (Jean 8:44).

En effet dira le Seigneur : Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux (Matthieu 7:21).

Ce qui montre clairement qu’il est possible d’être vraiment perdu aux yeux de Dieu tout en étant membre du temple et même en ayant des activités dans le temple ! Mais une fois que la communion est rétablie avec le Seigneur par la repentance, quelle joie pour le Maître et pour tous les anges de Dieu. En effet pour un seul pécheur qui se repent, nous dit la Bible, il y a plus de joie dans le ciel, que pour quatre-vingt-dix neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance (Luc 15:7). Ce qui nous montre qu’au ciel, la joie existe, aussi ne pensez pas que c’est austère et triste ! Absolument pas ! N’est-il pas écrit au Psaume 16:11 : Il y a d’abondantes joies devant ta face ô Éternel !

La joie en Christ n’est pas une joie circonstancielle, comme un chien à qui on donne un os. Il est content et remue la queue, mais essayez de le lui enlever et il vous mordra ! Non, notre joie est fondée dans la communion et la présence du Seigneur. C’est une joie qui vient du Saint-Esprit et qui fait d’ailleurs partie du fruit de l’Esprit (Galates 5:22). Cette joie débute par la réconciliation avec Dieu, en faisant la paix avec Dieu et en recevant sa paix ; comme nous le lisons dans Romains 5:1 : Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ. C’est ce que la Bible appelle la joie du salut.

Par sa désobéissance et son péché, David avait perdu cette joie. Et c’est après s’être repenti sincèrement devant Dieu qu’il dira au Psaume 51 Lave-moi complètement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché… Rends-moi la joie de ton salut. Cette joie doit être cultivée en demeurant en Christ et en vivant pour lui dans l’obéissance à sa Parole.

Les problèmes de la vie et les difficultés que nous pouvons rencontrer durant notre pèlerinage terrestre, ne peuvent pas nous enlever cette joie céleste ; c’est pourquoi l’apôtre Paul qui était prisonnier avec les fers aux pieds pouvait écrire à l’Église de Philippe : Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous (Philippiens 4:4).

En considérant le ministère du Seigneur Jésus ici-bas, la Bible nous dit qu’il a accepté la souffrance de la croix et qu’il a méprisé l’ignominie en vue de la joie qui lui était réservée, et il s’est assis à la droite du trône de Dieu (Hébreux 12:2). De quelle joie est-il fait mention ici ? Je dirais que c’est l’immense joie de voir des âmes sauvées de la mort à la vie, des ténèbres à la lumière et de Satan à Dieu. Oui, il y a de la joie dans le ciel pour des pécheurs qui se repentent et cela en faisant allusion à une brebis perdue et qui a été retrouvée.

Ce qui nous montre également que c’est par la repentance que les perdus peuvent être retrouvés, sauvés et peuvent ainsi revenir dans la communion avec le Seigneur, en se plaçant dans ses mains, sous sa protection.

Et ce qui est extraordinaire, c’est qu’en ce qui nous concerne, nous qui sommes sauvés, nous sommes appelés à participer à cette joie céleste en cherchant les perdus et en les conduisant au divin Berger. Ainsi, un travail qui réjouit le cœur du Père, du Fils, du Saint-Esprit, et qui réjouit également tous les anges de Dieu, c’est d’aller et de faire de toutes les nations des disciples. C’est de conduire les âmes à Christ par notre vie, notre comportement, notre témoignage, en étant la lumière du monde, le sel de la terre, la bonne odeur de Christ, une lettre ouverte qui reflète la gloire et la sainteté du Seigneur.

En le faisant, nous aurons l’approbation de Dieu et la bénédiction divine et le Saint-Esprit nous inondera de joie, car la joie du salut est céleste. Si vous l’avez goûtée, vous désirerez aussi la communiquer en sauvant les perdus.

La Bible ne dit-elle pas : Sauvez-en d’autres en les arrachant du feu (Jude 1:23).

Y a-t-il ici, en ce moment, quelqu’un qui n’aurait pas encore goûté à la joie du salut ? Ou qui l’aurait perdue loin de Dieu ?

Te trouves-tu peut-être au fond d’une fosse, blessé, égaré, ou peut-être encore, es-tu perdu dans la maison ?

Alors, reviens vers le divin Berger, le Seigneur t’appelle et il t’attend.