Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


La parabole de l’ami importun I

Lecture :

Luc 11:5-13 : « Jésus leur dit encore : Si l’un de vous a un ami, et qu’il aille le trouver au milieu de la nuit pour lui dire : Ami, prête-moi trois pains, car un de mes amis est arrivé de voyage chez moi, et je n’ai rien à lui offrir, et si, de l’intérieur de sa maison, cet ami lui répond : Ne m’importune pas, la porte est déjà fermée, mes enfants et moi nous sommes au lit, je ne puis me lever pour te donner des pains, je vous le dis, quand même il ne se lèverait pas pour les lui donner parce que c’est son ami, il se lèverait à cause de son importunité et lui donnerait tout ce dont il a besoin. Et moi, je vous dis : Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Quel est parmi vous le père qui donnera une pierre à son fils, s’il lui demande du pain ? Ou, s’il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d’un poisson ? Ou, s’il demande un œuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, méchants comme vous l’êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison, le Père céleste donnera-t-il le Saint-Esprit à ceux qui le lui demandent. ».

La prière est le privilège de chaque enfant de Dieu, de pouvoir s’adresser au Père céleste et cela uniquement dans le nom de Jésus-Christ ; car entre Dieu et les hommes, il n’y a qu’un seul médiateur ; c’est Jésus-Christ (I Timothée 2:5).

Lui-même l’a dit : Je suis le chemin, la vérité et la vie, nul ne vient au Père que par moi (Jean 14:6).

Et en s’adressant à ses disciples, le Seigneur Jésus dira : En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom. Demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite (Jean 16:23-24).

Quel privilège extraordinaire que de pouvoir s’adresser librement et simplement à l’Éternel, le Dieu Tout-Puissant, le Créateur des cieux et de la terre ! Qui sommes-nous pour pouvoir le faire ? Nous ne méritons absolument rien, mais nous devons réaliser que tout est grâce.

Par le salut que Dieu nous offre en Jésus-Christ, Dieu veut rétablir la communion avec nous, il désire avoir une relation intime avec ses enfants. Et cette communion avec Dieu, nous devons la cultiver et la développer.

Comment cela ?

- Par la prière. La Bible nous dit : Priez sans cesse !(I Thessaloniciens 5:17).

- Par la lecture et la méditation de la Parole de Dieu ; selon qu’il est écrit : Heureux l’homme qui trouve son plaisir dans la loi de l’Éternel, et qui la médite jour et nuit ! (Psaume 1:2).

Car Dieu nous parle et nous instruit par sa Parole. La révélation de tes paroles éclaire, elle donne de l’intelligence aux simples (Psaume 119:130).

- Par la communion fraternelle avec les frères et sœurs en Christ dans l’Église locale, car en Christ nous formons un seul corps. C’est pourquoi la Bible nous dit : N’abandonnons pas notre Assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour (Hébreux 10:25).

Notre croissance spirituelle dépendra de notre fidélité et de notre persévérance à maintenir cette communion avec Dieu et avec son peuple.

En fait, notre croissance chrétienne commence dans notre vie privée de prière, dans nos rendez-vous avec Dieu. Mais par contre, si nous négligeons la prière, sachez qu’il n’y aura plus de développement spirituel, car vivre sur des provisions, cela peut durer un certain temps, puis finalement nous devrons le constater, le stock est épuisé et la batterie est a plat ! Il n’y plus rien, c’est le vide, on n’a plus de ressource pour faire face, même à nos propres besoins.

Si la prière est un privilège, elle est aussi une attitude de dépendance envers Dieu. C’est lui la source de la vie, de l’amour, de la paix, de la force, de la joie, de la vérité, de toute grâce et de toutes bénédictions.

Plus je réaliserai mon néant, mon incapacité, ma faiblesse, mes manquements, plus j’aurai besoin du Seigneur et de son aide et plus je développerai ma vie privée de prière.

L’apôtre Paul a dû apprendre cela, lui qui était un érudit, plus avancé dans le judaïsme que beaucoup de ceux de son âge et de sa nation (Galates 1:14).

Il mentionne également : Si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis bien davantage, moi, circoncis le huitième jour, de la race d’Israël, de la tribu de Benjamin, Hébreu né d’Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; quant au zèle, persécuteur de l’Église ; irréprochable, à l’égard de la justice de la loi. Mais ces choses qui étaient pour moi des gains, je les ai regardées comme une perte, à cause de Christ. Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ (Philippiens 3:4-8).

Toute sa confiance reposait uniquement sur le Seigneur Jésus ; c’est pourquoi il écrira encore : Ce n’est pas à dire que nous soyons par nous-mêmes capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes. Notre capacité, au contraire, vient de Dieu (II Corinthiens 3:5).

Jésus n’a-t-il pas dit : Sans moi vous ne pouvez rien faire ! Car je suis le Cep et vous êtes les sarments a dit le Seigneur. Le sarment ne peut de lui-même porter du fruit s’il ne demeure attaché au Cep. Ainsi, vous ne le pouvez non plus si vous ne demeurez en moi (Jean 15:4-5).

Combien de fois nous nous passons si facilement du Seigneur ! Car nous nous croyons trop forts, trop capables, jusqu’au moment où nous trébuchons, nous nous faisons mal, nous n’arrivons plus, nous échouons ! Et dans tout cela, où est le Seigneur ? Aussi, l’échec n’est pas un mal si cela peut nous remettre à notre place, afin de mettre tout à nouveau le Seigneur en premier.

Oui, quelle place lui accordons-nous dans notre vie ? S’il a la première place, la place d’honneur, assis sur le trône de notre cœur, alors nous ne pourrons plus nous passer de lui. Aussi la première chose que nous ferons en nous levant, c’est de nous entretenir avec lui, de l’adorer, de le louer, de lui remettre la journée et de rester ensuite en communion permanente avec lui. Car j’ai besoin du Seigneur vingt-quatre heures sur vingt-quatre et pas seulement dans les moments de difficultés et lors des coups durs !

Notre Seigneur ne doit pas être comme un médecin que l’on va consulter seulement lorsque cela ne va pas, ou parce que c’est la dernière solution ! (Comme une roue de secours placée dans le coffre de notre voiture !).

Mais j’ai besoin du Seigneur en tout temps et surtout quand tout va bien ! Car justement, il risque d’y avoir relâche de ma part lorsque tout va trop bien !

La Bible ne dit-elle pas : Que celui qui croit être debout prenne garde de tomber ! (I Corinthiens 10:12).

Et concernant notre combat spirituel, l’apôtre Paul écrit dans Éphésiens 6:13 : C’est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour,(d’accord, cela nous le comprenons, mais il continue en disant) : et de pouvoir tenir ferme après avoir tout surmonté. C’est-à-dire de ne pas nous relâcher mais de persévérer, en restant toujours plus que vainqueur.

C’est justement quand j’ai eu des victoires que je suis le plus vulnérable et que j’ai besoin de persévérer dans la prière, afin de tenir ferme et de maintenir ma position ferme et victorieuse en Christ. Christ a vaincu pour nous, contre les tentations, l’esprit corrompu du monde, les assauts de Satan, les difficultés et la souffrance, afin qu’en demeurant en lui, nous soyons dans une victoire permanente. La victoire ne veut pas dire être exempt de problème, mais c’est être victorieux dans toutes les circonstances.

L’apôtre Paul mentionne dans Romains 8:35-37 : Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? Selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.

C’est ainsi que la vie victorieuse du chrétien dépend de sa communion intime avec Dieu par la prière persévérante.

Seulement Dieu ne nous sauve pas uniquement pour que nous jouissions de toutes les bénédictions divines pour nous-mêmes, mais pour que nous puissions partager et donner à tous ceux qui sont dans le besoin.

En fait, il y a deux manières pour recevoir de Dieu :

1 - Il est dit : Demandez et vous recevrez. (Luc 11:19).

2 - Ensuite il est dit : Donnez et il vous sera donné. (Luc 6:38).

Si vous êtes un enfant de Dieu, c’est parce que vous avez reçu Jésus-Christ comme votre Sauveur personnel, vous avez reçu son pardon, la vie éternelle et tout ce qui découle de l’œuvre de Christ à la croix. La Bible dit que nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce. (Jean 1:16).

Tout est à vous, dira l’apôtre Paul aux Corinthiens et qu’avez-vous que vous n’ayez reçu ? (I Corinthiens 3:23 – 4:7).

Oui, vous avez tout pleinement en Christ, qui est le chef de toute domination et de toute autorité (Colossiens 2:10).

Il y a une image frappante que nous pouvons prendre en Israël, ce sont les deux lacs, ou les deux mers intérieures, que nous trouvons et qui toutes deux sont alimentées par le même fleuve, le Jourdain : Ce sont la mer de Galilée et la mer Morte. La mer de Galilée est très poissonneuse et il y a de la vie ; car non seulement elle est alimentée par des cours d’eau ; le Jourdain en particulier, mais il y a une sortie ; elle n’accumule pas tout pour elle-même, tandis que la mer Morte reçoit les eaux du Jourdain, pour elle-même et elle est vraiment morte. (390 m environ au-dessous du niveau de la mer. Salinité très forte ; environ 30%). Puissions-nous être comme le Seigneur Jésus qui toute sa vie durant a donné. Donné de son temps, de l’amour, de la compassion, il a soulagé ceux qui en avaient besoin, ceux qui étaient chargés et fatigués, il a pardonné, encouragé, guéri, apporté la Parole de vie, en nourrissant spirituellement et même physiquement et finalement il a donné sa propre vie en rançon pour le salut des perdus.

Où puisait-il cette force, cette énergie, toute cette ressource de vie ? N’oublions pas que le Seigneur Jésus a été rendu semblable en toutes choses à ses frères. C’est pourquoi il peut être un modèle à suivre. Jésus lui-même a dit : Le disciple n’est pas plus que le maître ; mais tout disciple accompli sera comme son maître (Luc 6:40).

Eh bien, c’est dans la prière, la prière persévérante que le Seigneur puisait sa force. Il est écrit à son sujet dans Luc 5:16 que : Jésus se retirait dans les déserts et priait. De même que dans Marc 1:35 : Vers le matin pendant qu’il faisait encore très sombre, il se leva et sortit pour aller dans un lieu désert où il pria. Et dans Luc 6:12 : Jésus passa toute la nuit à prier Dieu.

Lorsque Jésus priait, tout son être était engagé. Ce n’était pas du bout des lèvres, mais du fond de son cœur. Il pouvait des fois être en agonie lorsqu’il priait en transpirant, comme au jardin de Gethsémané, il est dit : Alors qu’il priait plus instamment, avec plus d’ardeur, sa sueur devint comme des grumeaux de sang qui tombaient à terre (Luc 22:44).

Quel travail, quelle ardeur, comme il pouvait se dépenser dans la prière, se donner à fond ! Et ailleurs dans Hébreux 5:7, il est dit qu’il adressait à Dieu des prières et des supplications avec de grands cris et avec larmes.

N’est-il pas dit dans Esaïe 53:11 : Qu’à cause du travail de son âme, il rassasiera ses regards.

Voilà comment le Seigneur Jésus, le Fils de Dieu priait ! C’est pour cela qu’il aimait se retirer à l’écart dans les montagnes, afin d’être seul avec son Père et de pouvoir ainsi prier librement sans être dérangé, ou sans être considéré comme un fou ou un fanatique. Telle était la vie privée de prière de notre Seigneur Jésus. Et si lui le Fils de Dieu a eu besoin de prier, à plus forte raison nous ! Car nous ne sommes pas plus grands que lui !

Mais le Seigneur Jésus avait-il des besoins personnels ? Oui, certainement, car il était venu en tant que simple homme. Il a eu besoin d’une mère pour le nourrir et d’un père pour le protéger et l’élever. Durant son ministère, il a eu faim, soif, il était fatigué, il a accepté l’hospitalité, d’être nourri par les autres, il a demandé aussi à ses disciples de veiller avec lui dans la prière.

N’a-t-il pas dit : Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice et toutes les autres choses vous seront données en plus (Matthieu 6:33).

Ceci il l’a vécu en tant qu’homme, mais sa grande préoccupation c’était que Dieu soit glorifié en accomplissant uniquement la volonté de son Père.

C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit : Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, mais tu m’as formé un corps ; tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Voici, je viens pour faire, ô Dieu, ta volonté (Hébreux 10:5-7).

Et à ses disciples, Jésus n’a-t-il pas dit : Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre (Jean 4:34).

Et cela il le recevait dans la prière, la prière persévérante.

Mais durant son ministère, il était surtout préoccupé par les besoins d’autrui et pour faire face à tous les besoins des âmes qui venaient à lui, c’est dans la prière, la prière persévérante que le Seigneur trouvait de nouvelles forces.

Selon qu’il est écrit dans Esaïe 40:29-31 : Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent ; mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point.

Cette parabole de l’ami importun qui dérange, fatigue par son insistance à appeler, à demander et à frapper à la porte… Pourquoi donc tout ce bruit ? Parce qu’il a reçu une visite nocturne inattendue et il n’a rien à lui offrir ! Cet ami importun, c’est nous. Combien de fois nous sommes-nous trouvés dans cette même situation devant un besoin ; le besoin d’une âme en détresse et notre stock de provision était vide ! Nous n’avions rien à donner. Aussi que faire ? Renvoyer le visiteur nocturne ? Le Seigneur nous dit : Donnez-leur vous-mêmes à manger. Et ceci, c’était face à une immense foule (Matthieu 14:16).

Oui, mais comment Seigneur ? Alors, va frapper à la porte de celui qui est la source de la vie ; va frapper au trône de la grâce divine, car tu as accès en Jésus-Christ ; selon qu’il est écrit : Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure (Hébreux 10:19-22).

Oui, allons prier pour le besoin de cette âme qui est au milieu de la nuit, affamée et épuisée. Et sachons que c’est nous qui devons la nourrir. Le Seigneur est d’accord de donner du pain, des talents, des capacités, si nous sommes prêts à les faire valoir pour l’intérêt de son royaume. Oui, c’est par nous que l’homme de minuit pourra être rassasié. Il y a de la nourriture en suffisance dans les greniers éternels de notre Dieu pour nourrir tous les voyageurs épuisés de la nuit. N’est-il pas écrit au Psaume 36:9-10 : Ils se rassasient de l’abondance de ta maison, et tu les abreuves au torrent de tes délices. Car auprès de toi est la source de la vie.

Aussi que faire face aux besoins ? Prions, persévérons dans la prière à l’exemple du Seigneur Jésus, afin de pouvoir être à même de pourvoir aux besoins et d’être une source de bénédiction pour l’homme de minuit en lui donnant le pain de vie.

Par la prière persévérante, non seulement nous aurons la solution à tous nos besoins, mais nous aurons également la solution aux besoins des autres.

Donnez-leur vous-mêmes à manger a dit Jésus ! Alors qu’allons-nous faire ? Prions et agissons !

Si parmi vous qui me lisez, il y avait une âme errante comme cet homme de minuit, fatiguée et chargée, j’aimerais vous conduire maintenant à Jésus le Pain de vie. Recevez-le par la foi en lui faisant cette simple prière :

Seigneur Jésus je viens à toi, tel que je suis, dans ma misère et ma souffrance. Je crois que tu as donné ta vie pour moi sur la croix et que tu as expié tous mes péchés. Mais je crois aussi que tu es ressuscité et parce que tu vis, tu peux me sauver, me pardonner et me donner la vie éternelle. Sois le Sauveur et le Seigneur de ma vie et c’est pour toi désormais que je désire vivre. Merci Seigneur pour ton salut et merci pour la vie nouvelle que tu m’accordes et la force de marcher désormais en nouveauté de vie selon ta Parole. Amen.