Chapelle de l'Espoir
Eglise évangélique
[Chapelle de l’Espoir]


Verset du jour :


La justice de Dieu

Message donné le 5 février 2017 par Joseph Zbinden

-  Texte : (Rom.5 :1)

- Thème : La justification par la foi.

Introduction :

Comme vous le savez, 2017 est l’année du 500ème anniversaire de la réforme.

La réforme, par la grâce de Dieu a remis en lumière, le thème central et capital du salut par la foi seule, selon qu’il est écrit, le juste vivra par la foi. (Hab.2 :4)

La justification du pécheur repentant par la foi, est un sujet tellement important, qu’il vaut la peine d’y revenir de temps en temps, afin de renouveler notre intelligence du salut gratuit, que Dieu nous offre en Jésus-Christ.

En outre, notre foi sera fortifiée, et notre reconnaissance envers notre Dieu, sera motivée par notre compréhension toujours plus grande, de son amour infini pour nous.

La justification est un thème si vaste, qu’il sera nécessaire de l’exposer en plusieurs fois, d’autant plus qu’il est associé à la sanctification, qui se développe sur le fondement de la justification.

Mais avant de parler de la justification, il est utile et nécessaire de réfléchir à la question du péché qui nous a asservi, et à cause duquel nous devons être justifié. – 1er point.

I – Le péché qui nous condamne.

Frères et sœurs, de quoi devions-nous être justifiés, quel est notre péché, de quelle perdition avons-nous été délivrés ?

L’Écriture affirme avec force que nous avons tous péché, que nous sommes tous privés de la gloire de Dieu, et, à cause de notre désobéissance, nous avons tous mérité l’enfer éternel.

Mais de quel péché étions-nous coupables ? Dieu nous condamnerait-il à cause de la faute d’Adam ?

Je ne pense pas, que Dieu, dans son amour parfait et dans sa justice sainte, nous punisse pour la faute d’un autre. D’ailleurs, Dieu sait très bien que nous sommes venus au monde avec une nature pécheresse héritée de nos premiers parents.

Il sait aussi, que nous ne pouvions pas faire autrement que de pécher, puisque nous étions sous l’empire et l’emprise du péché. Mais alors quel était notre péché, de quoi étions-nous coupables, pour mériter un tel châtiment ?

Notre péché et notre culpabilité consistait, en fait, en ce qu’à l’exemple d’Adam, nous nous sommes détournés de Dieu, pour vivre loin de lui, selon les penchants de notre cœur mauvais et méchant, et tortueux par-dessus tout. (Cf.Jér.17 ; Mat.15)

Mais en quoi étions-nous responsables de ce péché, puisque nous ne pouvions pas faire autrement ?

Dès la venue du péché et de la mort dans le monde, Dieu n’a eu de cesse d’appeler les hommes à revenir à lui, à commencer par Adam.

Adam où es-tu ?

Depuis toujours donc, Dieu a appelé les hommes pécheurs à le chercher, afin de les sauver, en leur disant : Cherchez-moi de tout votre cœur et vous me trouverez, cherchez-moi car je me laisse trouver. Invoquez-moi car je suis près de vous, revenez à moi, choisissez la vie et non la mort. (Es.55 ; Amos 5)

En réalité, les pages de la bible sont pleines d’appels pathétiques venant de Dieu, et qui invitent l’homme à revenir à lui, afin qu’il se repente, qu’il vive et ne meurt pas.

De plus, Dieu a parlé aux hommes de différentes manières, afin de réveiller leur conscience, et par-là, de les attirer à lui. Il l’a fait, par des signes, des miracles, des prodiges, par ses témoins fidèles, et par beaucoup d’autres choses encore.

Mais les hommes sont restés sourds aux appels de Dieu.

Et nous, avons-nous fait mieux ? Dès notre âge de raison, avons-nous chercher Dieu, l’avons-nous fait de tout notre cœur ?

Selon que Paul le dit aux Athéniens : (Act.17)

« Dieu a voulu que les hommes cherchent le Seigneur, et qu’ils s’efforcent de le trouver en tâtonnant, bien qu’il ne soit pas loin de chacun de nous, car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être ».

Eh bien non ! Nous n’avons pas cherché Dieu, pas même en tâtonnant, nous nous sommes cherchés nous-mêmes, afin de vivre à notre propre guise, loin de la face du Seigneur. (Cf Luc 15 :11ss.)

Selon qu’il est écrit : (Rom.3)

« Il n’y a point de juste, pas même un seul ; nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu ; tous sont égarés, tous sont pervertis ; Il n’en est aucun qui fasse le bien, pas même un seul ».

Mais comment Dieu pouvait-il nous ordonner de le chercher, alors que nous en étions incapables, puisque nous étions morts dans nos péchés, dans nos fautes et dans nos pensées ? (Eph.2 ; Col.2)

Et qu’en plus, notre être tout entier gisait dans le mal, selon qu’il est dit : « De la plante du pied jusqu’à la tête, rien n’est en bon état ». (Es.1)

Toutefois, malgré le fait que nous étions totalement corrompus par le péché, pensée, volonté et sensibilité, nous n’étions pas des monstres complètement dégénérés, au point d’être incapables d’aucun bien.

Par conséquent, puisque Dieu nous a ordonné de le chercher, il faut admettre que cela était possible, fut-ce simplement en tâtonnant. D’ailleurs, faut-il le répéter, il y avait suffisamment de preuves de son existence et de son appel, pour que nous le cherchions.

Aujourd’hui encore, Dieu ne demande pas aux hommes de se sauver eux-mêmes, mais seulement de le chercher, et pourtant, nul ne cherche Dieu !

C’est pourquoi il est écrit : (Rom 1)

« Ils sont donc inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres ».

Voilà le verdict définitif de Dieu sur notre cœur, et selon cette sentence finale, nous sommes coupables de n’avoir pas cherché Dieu. Nous étions donc responsables, et nous méritions que la colère de Dieu s’abatte sur nous, et notre châtiment éternel, n’était que justice de Dieu.

Si Dieu avait voulu que les choses s’arrêtent là, nous ne pourrions pas l’en blâmer, car il n’avait, en toute justice, aucune obligation de nous sauver. Mais dans son amour incommensurable pour les perdus, Dieu, dès avant la fondation du monde, avait décidé, selon le conseil de sa volonté qui opère toutes choses, de sauver les élus.

Et que dit l’Écriture : (Rom.11 ; Gal.3)

« Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous ».

C’est ici la pensée de Dieu qui nous dépasse infiniment, et c’est ici les voies incompréhensibles de Dieu.

Il parle aux hommes, à nous comme à Adam, nous ordonne d’obéir à sa voix, de ne pas endurcir notre cœur, au risque de mourir éternellement, séparés de lui effectivement et définitivement.

En réalité, Dieu nous fixe un objectif, tout en sachant d’avance, que nous ne l’atteindrons pas, et quand nous avons transgressé ses ordres, il nous juge coupables, et nous condamne à la mort.

N’est-ce pas surprenant, déconcertant ?

C’est tout simplement insaisissable pour notre raison humaine, faible et limitée, car pour Dieu le péché n’était pas une fatalité, et quand nous l’avons commis, il n’était pas surpris, puisqu’il avait déjà prévu la solution à notre désobéissance.

Le plan de Dieu pour le salut du monde est un mystère, en particulier au sujet de la question du mal, mais une partie de ce plan nous est néanmoins révélé.

C’est pourquoi, ne nous imaginons pas, que Dieu soit d’une manière quelconque impliqué dans l’apparition du mal, et qu’il voulait nécessairement que nous manquions le but qu’il nous a assigné.

L’Écriture nous révèle encore ceci :

Personne ne peut hériter le royaume de Dieu, à cause de la corruption de sa nature adamique. (1Cor.15)

Ainsi, Dieu a résolu, pour notre salut, de nous renfermer tous dans le péché, pour faire miséricorde à tous, aux juifs comme aux païens. Et pour nous faire miséricorde, il devait, en toute justice, nous rendre personnellement responsable de notre condamnation.

Car il est impossible que Dieu condamne des innocents, puisque la faute d’Adam ne nous est pas imputée, bien que nous subissions les conséquences de son péché.

Et je le redis, il n’y a ici aucune injustice en Dieu, car notre condamnation n’est pas arbitraire, elle est amplement méritée, et la croix le prouve.

C’est en effet dans le but de nous sauver, que Dieu a dirigé toutes choses pour notre bien suprême, afin qu’il puisse nous justifier nous tous, qui avons d’avance espérer en lui par la foi.

Ainsi donc, même si nous ne comprenons pas tout, faisons confiance, à Dieu, croyons en son amour et proclamons sa justice, sa sainteté, sa gloire et sa puissance. Car, il est digne, que nous l’adorions et le servions pour le grand salut qu’il a préparé pour nous.

C’est pour cela, et selon sa miséricorde éternelle, qu’il a établi Jésus son Fils, comme Sauveur du monde, et que, par la croix, il a ôté le péché du monde. De plus, Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en n’imputant point aux hommes leurs offenses.

(Jn.1 ; 1Jn. 2 ; 2 Cor.5)

Frères et sœurs, certes, il est difficile de comprendre pourquoi Dieu a permis la venue du péché et de la mort. Mais il est aisé de voir, que Dieu démontre sa justice à l’égard du péché, en payant lui-même le prix de notre rançon.

De plus, non seulement nos nombreux péchés sont pardonnés, mais notre péché de révolte, qui nous condamnait en premier lieu, a été ôté, enlevé, comme s’il n’avait jamais existé.

Par conséquent, personne ne sera voué à l’enfer éternel à cause de son péché, puisque l’acte qui nous condamnait a été détruit, anéantit une fois pour toutes à la croix. (Col.2)

Ainsi donc, le monde entier est pour ainsi dire, potentiellement sauvé, conformément à la justice de Dieu. Cette sainte justice, n’impute pas aux hommes leur péché, puisque Dieu a prévu depuis toujours, de leur faire miséricorde.

Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle.

En résumé, si satan le menteur et le séducteur, avait pensé détruire le plan de Dieu pour l’humanité, en introduisant le péché et la mort dans le monde, il s’est lourdement trompé.

En fait, le trompeur a été trompé à son tour, en ce sens que Dieu, dans sa souveraineté absolue, avait de toute éternité, destiné Jésus comme victime expiatoire pour nos péchés, et pour les péchés du monde entier. (1Jn.2)

Et par son œuvre de salut il a détruit les œuvres du diable. (1Jn. 3)

Et ce salut est valable pour toute l’humanité, du début à la fin, pour chaque être humain en particulier. Pour le meilleur comme pour le pire, pour le riche comme pour le pauvre, pour le petit comme pour le grand, pour toi et pour moi !

Et si la mort physique, prouve, en rapport avec la justice de Dieu, la mort spirituelle de chaque homme, la mort de Christ sur la croix, prouve, elle, la résurrection spirituelle de chaque homme, promise à tous ceux qui ont la foi qui sauve.

Car il était impossible que Jésus soit retenu par les liens de la mort, lui le prince de la vie, qui justement, par la croix a vaincu la mort. C’est pourquoi, la croix de Christ, point culminant de l’histoire du monde, et source de salut pour tous les hommes, demeurera éternellement.

Elle démontrera au monde, la juste justice de Dieu, tant envers ceux qui sont sauvés, qu’envers ceux qui seront perdus.

Envers ceux qui sont sauvés, elle leur rappelle la promesse immuable de Dieu, qui a dit à Abraham, toutes les nations de la terre seront bénies en ta postérité. (Gal.3)

Et cette postérité c’est Jésus, mort pour notre péché, ressuscité pour notre justification, et cela une fois pour toutes, puisque, selon la volonté irrévocable de son Père, Jésus, par son sang, nous a acquis une rédemption éternelle.

Quel amour, quel insondable amour !

Ainsi, pour tous ceux qui sont en Christ, aucune condamnation ne pèsera sur eux à jamais.

Envers ceux qui seront perdus, la croix témoigne d’une manière irrécusable, que Dieu a bien réglé la question du péché, en mourant lui-même en Christ pour le péché, afin de ne pas imputer aux hommes leurs offenses.

Par conséquent, malgré le fait que le salaire du péché soit la mort éternelle, ils peuvent échapper à ce châtiment, en recevant par la foi, et d’un cœur reconnaissant, le salut que Dieu leur offre dans sa grâce infinie.

Quelle justice, quelle insondable justice !

En effet, le pécheur coupable est donc libre, puisque la justice de Dieu au sujet du péché a été assouvie par la croix, parce que là, le salaire du péché a été versé.

Par conséquent, celui qui refuse le don de Dieu, qui rejette la grâce, et qui méprise la croix de Christ, attire sur lui les foudres de la colère de Dieu, et s’expose au châtiment éternel.

Selon qu’il est écrit : (Héb.10)

Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins ; de quel pire châtiment pensez-vous, que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ?

Permettez-moi d’illustrer cela de la manière suivante :

Je vous propose un voyage dans le temps, vers un futur qui n’est pas très lointain, et je vous invite à imaginer, que vous assistez au jour terrifiant du jugement dernier.

Dans l’immense tribunal céleste, l’Éternel Dieu se lève pour aller prendre place sur le grand trône blanc, afin de juger les pécheurs impies et impénitents.

Il appelle un pécheur à la barre et lui dit :

Tu t’es détourné de Dieu, tu as vécu sans Dieu, selon tes propres pensées, et, malgré la proclamation de mon salut par la croix de Christ, tu n’as pas répondu à mon appel d’amour, mais tu as négligé mon offre de salut.

Par voie de conséquence, tu as été reconnu coupable, et la justice divine te condamne à la mort éternelle.

Et l’homme de réagir en disant, comment pouvais-je savoir que c’était vrai, et que ce que disait le monde était faux ?

Et le juge suprême de répondre :

- N’as-tu jamais entendu parler de la croix du calvaire, où mon Fils unique est mort pour le salut du monde, pour le tien en particulier ?

- N’as-tu jamais envisagé devant une tombe ouverte, que tout n’était peut-être pas fini, mais que chaque homme devra comparaître devant Dieu, qui a ordonné qu’après la mort vient le jugement ?

- N’as-tu jamais vu les nombreuses églises qui sont dans ton pays, et n’as-tu jamais rencontré des chrétiens qui t’ont parlé de l’Évangile ?

- N’as-tu jamais lu la bible, ni jamais entendu une prédication au sujet de ma parole, qui est Esprit et vie, et qui te montre le chemin du salut ?

- N’as-tu dans ta famille, dans ton entourage et à ta place de travail, personne qui ne soit chrétien, membre d’une église, pasteur, ancien ou diacre, et qui aurait témoigné de moi et de ma parole ?

- N’as-tu au cours de ta vie, de ton éducation, de ton instruction, de tes études, de ta carrière, à la maison, à l’école, à l’université, jamais entendu parler de religion, de l’histoire du christianisme par exemple ?

- N’as-tu jamais entendu parler d’Israël, qui est de nouveau une nation, et suscite, à cause de cela, des problèmes religieux et politiques, par le seul fait qu’il existe, et parce qu’il est mon peuple ?

- N’as-tu jamais considéré la création, et n’as-tu jamais pensé en ton cœur, que ce monde si riche, si varié, si extraordinaire, devait bien être l’œuvre de Dieu, le seul créateur possible d’un univers si infini, et non pas le résultat d’une évolution sans intelligence et sans dessein ?

- N’as-tu jamais pensé au fait, que le ciel avec son soleil et la terre avec ses saisons, donnent de la nourriture aux hommes et aux animaux, et n’as-tu jamais songé, que tout cela ne pouvait pas être le fruit du hasard puisqu’il n’existe pas ?

- N’as-tu jamais médité sur la merveille de la créature humaine, capable du meilleur et du pire à cause du péché, et ne t’es-tu jamais demandé pourquoi il en était ainsi ?

- N’as-tu jamais réfléchi au fait que ta conscience, dans laquelle est imprimée la pensée de l’éternité, te dit naturellement ce qui est bien ou mal, et que cette dimension morale et spirituelle de ton être intérieur, devait bien venir de quelque part, de celui qui a créé les hommes à son image, c’est-à-dire Dieu ?

- N’as-tu donc jamais pensé, que les chrétiens qui marchent fidèlement selon ma parole, parce que leur cœur a été changé, ont quelque chose, une attitude, une sagesse, une force qui dépasse l’entendement humain ?

- N’as-tu jamais compris en ton for intérieur, que tous ces chrétiens fidèles qui ont été persécutés à travers le monde, ont supporté ces souffrances et ont enduré tous ces maux, non pour une cause utopique, mais parce qu’ils étaient mes enfants, et qu’en tant que tels, ils étaient la cible du mal, et de tous ceux qui étaient mes ennemis ?

- N’as-tu jamais considéré que certains éléments, événements et certains jugements par exemple, ne pouvaient être que surnaturels et ne provenir que de Dieu seul, qui aujourd’hui encore, donne des signes de sa réalité, accomplit des miracles et faits des prodiges aux yeux du monde entier ?

- Si l’univers, la bible, la foi, Israël, l’Église, les chrétiens qui témoignent de l’Évangile et qui fréquentent les églises de leur région, afin d’être instruits et conduits par ma parole et par mon Esprit, si tout cela, et beaucoup plus encore, n’était qu’illusion vaine et trompeuse, comment se fait-il, que tout cela subsiste depuis toujours, malgré les moqueurs qui tentent de dénigrer ma parole et qui ont l’audace d’affirmer que je suis mort ?

- Devant toutes ces réalités visibles et tangibles, preuves de ma divinité et de ma puissance invisible, comment peux-tu penser que tu ne serais pas coupable devant moi, puisque tu n’as pas tenu compte, entre autres, de la croix de Jésus, qui, par sa vérité éternelle te disait avec instance, mais avec tendresse, tout l’amour que j’avais pour toi ?

- D’ailleurs, ne vois-tu pas ton Seigneur crucifié et ressuscité, se tenir devant toi, comme témoin à charge, en te montrant les marques des clous dans ses mains et dans ses pieds, et son côté percé, afin que tu sache, sans aucun doute, que ce n’est que justice de Dieu si tu es condamné.

Et ainsi de suite, le divin procureur lu son réquisitoire, en mentionnant encore d’innombrables chefs d’accusation à l’encontre du pécheur impénitent.

Il conclut en montrant à l’homme, que malgré toutes les objections qu’il pouvait formuler, il était évident que ses arguments étaient sans fondement et sans valeur.

Par conséquent, dit-il pour terminer, tu es inexcusable, pour avoir rejeté en toute connaissance de cause un si grand salut.

Ainsi, la sentence finale déclare que tu mérites la perdition éternelle, parce qu’ayant connu Dieu, tu ne l’as pas glorifié en tant que tel.

Le pécheur eut la bouche fermée, il fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, loin de la face de Dieu, là où il y a des pleurs et des grincements de dents.

Ah ! Frères et sœurs,

Que la croix de Christ, que cette croix immortelle, sereine et lumineuse, éclairant encore et toujours la nuit de ce monde, et révélant à tous ceux qui veulent bien s’approcher d’elle, un salut éternel, preuve de l’immensité infinie de l’amour de Dieu envers nous, que cette croix où Jésus mourut pour nous, soit notre unique espérance, et notre ferme assurance, aujourd’hui, demain et à jamais. Amen !


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