Dans le désert, il n’y a pratiquement pas de vie. Dieu va conduire son peuple à travers de désert pour que son peuple soit apte à faire face au combat qui sera devant lui.

Le peuple a besoin de se préparer à affronter le peuple qui habitait le pays. Dieu voulait que le peuple s’équipe pour faire face à l’adversité. Sans la formation du désert, le peuple n’aurait pas pu faire face aux ennemis du pays promis, c’était l’école de Dieu.

Dans cette traversée, nous découvrons ce qu’il y a au fond de nous. Lorsque les choses vont bien ou qu’elle ne vont pas bien, il y a différentes réactions. Il fallait que Dieu rencontre cette vieille nature qui fait encore surface en nous. C’est toujours un long chemin à parcourir.

Lecture : Nb 13:17 ss.

Parlons de l’incrédulité. C’est la raison pour laquelle le peuple n’a pas pu entrer tout de suite dans le pays. Nous découvrons la mission d’exploration confiée aux 12 chefs de tribu. Le choix de ces hommes n’était pas un hasard, c’était des hommes sensés être à la tête de chaque tribu. Il y avait la promesse de Dieu par rapport à ce pays. Ces hommes étaient sensés évaluer la situation avant la conquête. Mais nous voyons qu’il y a eu deux rapports différents.

Ils auraient dû être rassurés, car ils savaient que ce n’était pas selon l’ordre de Moïse, mais de Dieu ! Le premier rapport d’exploration est mélangé. D’un côté, ils attestent que le pays est prospère et que la Parole de Dieu que ce pays est un pays où coule le lait le miel est vraie ! Puis, ils détournent leur regard de Dieu et de sa promesse, mais leur yeux regardent les géants. Ce « mais » fatidique était là. Cela nous amène à échouer face aux projets et à la promesse de Dieu pour nous. Dieu a promis, « mais »... Dieu a dit que, « mais »... Je souffre tellement que mon regard est sur la souffrance plutôt que sur la promesse de Dieu. Le peuple a dit « nous y avons vu ». Le peuple a commencé à voir des choses qui leur ont fait peur. Ils se disent « nous serons incapables de combattre ». Ils ont commencé à voir la puissance physique et le comportement de ces hommes au lieu de s’arrêter à la promesse de Dieu. Au lieu d’avoir les yeux toujours levés vers le Dieu de la promesse, nos yeux commencent à regarder ; comme Pierre qui commence à couler sur l’eau en regardant autour de lui.

Plus nos yeux sont levés vers le Seigneur, plus notre victoire est assurée. Plus nos yeux sont sur les circonstances de notre vie, plus nous perdons le vrai regard. Laissons Dieu envahir nos pensées, et que nos yeux spirituels restent constamment fixés sur Jésus. Ce qui nous entoure va toujours nous impressionner. Lorsque nous détachons nos regards de ce qui est terrestre pour nous fixer sur le spirituel, nous commençons à compter sur le Tout-Puissant.

Il y avait cependant deux personnes qui ont eu le bon regard : Caleb et Josué. Ils ont reconnu la gloire et la puissance de Dieu, ils ont eu la foi. Caleb fit taire le peuple. Il faut en effet faire taire la voix de l’incrédulité. Quel est ce peuple qui nous parle aujourd’hui ? Caleb emploie le langage de la foi : « montons ». Il a à coeur de saisir les promesses de Dieu. Montons sur la montagne, montons vers le Seigneur. La plaine est le monde, plus nous montons plus nous allons vers notre Père.

Notre Père a tout pouvoir. Montons et emparons-nous : ce sont des paroles de foi. Que Dieu augmente la foi ce matin. Que nous fassions taire ces paroles d’incrédulité et que nous montions vers notre Seigneur. Plus nous écoutons les mauvais conseillers, plus nous commencerons à murmurer contre Dieu.

Gardons nos yeux fixés sur l’Éternel. Nous avons un Dieu de la promesse. L’attitude de ceux qui ont conduit le peuple à l’incrédulité était lamentable. Ils ont raisonné selon leur intelligence. Laissons notre intelligence de côté et soyons comme de petits enfants. Notre raisonnement nous empêche de voir la gloire de Dieu. Parce qu’on a appris, on devient carré et l’on n’accepte pas ce qui ne rentre pas dans la logique. Ces hommes ont finalement regardé selon leur logique, selon leur intelligence. Ce que Dieu promet, cela s’accomplit. Demandons au Seigneur que nous ayons les regards fixés sur Lui chaque jour de notre vie.

Lorsqu’on est dans les moment difficiles, il y aura toujours des amis comme ceux de Job qui auront quelque chose à dire. Mais est-ce que cela sera toujours bien pour augmenter notre foi, ou est-ce pour nous ralentir ? Recevons cette parole de Caleb et Josué : « montons, emparons-nous, nous serons vainqueurs ». Va vers ton Seigneur. Fais appel à Christ. Empare-toi de ses promesses. Saisis ce que sa Parole te dit. Tu retrouveras la victoire, et tu verras que Dieu est vrai. Luttons, persévérons, allons jusqu’au bout, la victoire appartient à Jésus, il est notre victoire.