ÉTUDE BIBLIQUE : Evole, le 29.08.2018

LIVRE : 1ière Épître de Pierre

PARTIE 12

Petit rappel de la structure du chapitre 5 :

CINQUIÈME CHAPITRE :

Vue d’ensemble

1. Exhortations au sein de la souffrance (5,1 – 11)

1.1 Versets 1 – 4 : Aux anciens – faire paître le troupeau

1.2 Versets 5 – 9 : Aux jeunes hommes

2. Conclusion (5, 10 - 11)

3. Salutations finales (5, 11-14)

2. Conclusion (5, 10 - 11)

Les deux versets qui suivent sont, vous pouvez le constater, une excellente conclusion à cette épître. Qui comme vous vous le rappelez avait été écrite par Pierre afin d’encourager les chrétiens à tenir ferme dans leur foi en vue des persécutions qui allaient bientôt venir sur eux.

10 : C’est parce que Jésus-Christ nous a appelé personnellement, par grâce, à sa gloire éternelle, que nous arrivons à supporter la souffrance. Dans les temps difficiles, nous devons nous souvenir combien notre appel est glorieux, combien un jour Dieu nous bénira au-delà de toute attente.

Et nous avons ici 4 promesses qui nous sont données pour les temps difficiles :

• C’est Dieu lui-même qui nous perfectionnera.
• C’est lui qui nous affermira.
• C’est lui qui nous fortifiera.
• C’est lui qui nous rendra inébranlable.
  Ce ne sont pas des promesses de prospérités ou que le Seigneur nous rendra au centuple de ce que nous aurons subit pour sa cause. Non ce sont des promesses que malgré la souffrance, Dieu lui-même fera quelque chose d’extraordinaire dans nos vies de disciples : Il nous perfectionnera, il nous affermira, il nous fortifiera, il nous rendra inébranlable !

Alléluia pour de telles promesses !

Les temps de souffrance ne sont pas vains, car Dieu se trouve à nos côtés et permet que notre foi se perfectionne !

11 : « A lui soit la puissance aux siècles des siècles ! Amen !

Que rajouter de plus en effet ? A lui revient la gloire, alors que nous traversons des temps difficiles, nous pouvons grâce à lui, lui rester fidèle. C’est lui qui nous perfectionne, qui nous affermit, qui nous fortifie, qui nous rend inébranlable. Que le Seigneur nous garde sur son chemin étroit.

3. Salutations (5, 12 - 14)

12 : Pierre a écrit cette lettre avec l’aide de Silvain. C’est certainement le même Silvain ou Silas qui est la forme grecque de l’araméen Sheila et il avait un surnom romain : Silvanus ressemblant à son nom d’origine sémitique. C’est donc on pense le même Silas qui avait accompagné Paul dans plusieurs de ces voyages missionnaires. Il était un membre distingué de l’Église de Jérusalem. C’est lui qui fut emprisonné avec Paul à Philippes (Actes 16, 19-26) C’est dans cette prison, alors qu’ils avaient été fouettés et les pieds attachés à des fers qu’ils continuaient à prier et à louer le Seigneur et que la terre s’était mise à trembler, puis que les portes de la prison s’étaient ouvertes.

Donc c’est par ce frère fidèle, qui avait lui-même connu les persécution, que Pierre a pu rédiger cette lettre, afin d’exhorter les lecteurs à rester attacher à la grâce de Dieu.

13 : « L’Église des élus qui est à Babylone vous salue » Babylone comme nous l’avions vu est plutôt à comprendre dans un sens figuré comme étant un surnom pour Rome, le centre de l’impiété institutionnelle du premier siècle.

« Marc mon fils » Qui est ce Marc ? Difficile à dire vu que plusieurs personnes portent ce prénom dans le Nouveau Testament, y compris l’auteur de l’évangile de Marc.

Il y a aussi un Marc qui est le compagnon de voyage de Paul et Barnabas qui leur fera faux bond, et qui sera à l’origine d’une division entre Paul et Barnabas (Actes 15, 36 – 41). Il est parlé d’un Marc qui est utile pour le ministère selon Paul en 2 Timothée 4, 11. Ou encore d’un Jean surnommé Marc qui est le fils d’une Marie à qui appartient une maison à Jérusalem où va se diriger Pierre, après avoir été miraculeusement libéré de prison par un ange (Actes 12, 12).

Il est fait également mention d’un Marc dans les salutations finales de Colossiens 4, 10 et Philémon 1, 24.

Donc, il y avait peut-être un Marc qui accompagnait Pierre dans les dernières années de son ministère, qui aurait été comme le bras droit de l’apôtre. D’ailleurs, c’est peut-être ce Marc qui aurait écrit l’Évangile de Marc. On ne peut pas en être certains, car dans l’Évangile de Marc, l’auteur n’y est pas identifié par son nom.

Ainsi, il y a un Marc que Pierre surnomme comme étant son fils, un lien fraternel très fort unissait ces deux hommes, peut-être aussi parce que Pierre avait conduit ce Marc à la conversion.

Personnellement, je pense qu’il est fort probable que ce Marc qui accompagne le ministère de l’apôtre Pierre et le même qui probablement avait accompagné l’apôtre Paul à partir du deuxième voyage missionnaire. Ce Marc devait également être au côté de Paul quand l’apôtre rédigea les épître des Colossiens et celle de Philémon. On pourrait dire que c’est au contact de Pierre que ce Marc aurait rédigé l’Évangile de Marc. C’est d’ailleurs peut-être lui qui était le jeune homme qui suivait Jésus au moment de son arrestation qui est cité dans Marc 14, 51-52.

Dans tous les cas, voilà un Marc dont nous parle Pierre, qui est plutôt discret mais fort utile dans le service de Dieu.

14 : Les salutations sont faites par un saint baiser d’affection et une dernière exhortation : « Que la paix soit avec vous tous qui êtes en Christ. Pour que nous puissions être en paix, il nous faut être en Christ et ceci même si nous passons par des temps difficiles.

Rappel du contenu de l’épître :

Pierre entame cette épître en rappelant aux croyants :

1. Qu’ils ont reçu un appel glorieux et un héritage céleste en Jésus-Christ (1, 2-5)
2. Que leur foi et leur amour ici-bas sont sujets aux épreuves et au criblage, mais qu’à l’apparition du Seigneur ils obtiendront louange, gloire et honneur (1, 6-9)

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Étude biblique : Première Épître de Pierre, 12ème partie - Enseignement donné le 29 août 2018 par Alexandre Pidoux