Chapelle de l'Espoir
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Verset du jour :


Étude biblique : Le livre de Jonas, 4ème partie + conclusion

LIVRE DE JONAS

Partie n° : 4

Malgré l’extraordinaire de ces événements, Jonas reste accroché à sa théologie et s’est affligé de cette repentance nationale.

Lisons le chapitre 4

Jonas s’irrite et il implore Dieu dans une prière qui nous révèle son cœur :

« Ah ! Éternel, n’est-ce pas ce que je disais encore quand j’étais encore dans mon pays ? C’est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal. » (verset 2)

Nous voyons ici maintenant de manière claire quelles étaient les raisons pour lesquelles le prophète avait cherché à fuir loin de la face de Dieu.

Il voulait prévenir que Dieu fasse grâce à Ninive. De plus on peut noter quant même à la décharge de Jonas, qu’il avait parlé avec sincérité de cœur à son Dieu. « N’est-ce pas là ce que je te disais. »

Donc Dieu connaissait parfaitement les raisons de la fuite son serviteur vers Tarsis. Dieu n’a pas du se dire un moment : Est-ce que mon serviteur m’a mal compris et confondrait Tarsis avec Ninive ? D’ailleurs rappelons-nous qu’il avait même partagé les motivations de son voyage aux mariniers sur le bateau qui l’avait embarqué.

Donc Jonas à quant même ceci pour lui, c’est un homme au cœur sincère.

Ainsi il demande la mort à Dieu : « Prends-moi donc la vie, car la mort m’est préférable à la vie. » (verset 3)

Le prophète en réalité a compris « la théologie » de son Dieu, mais il ne l’a pas encore intégré dans son cœur.

Dieu lui dit : « Fais-tu bien de t’irriter ? » (verset 4)

Et Jonas sort de la ville, se construit une cabane, car il voulait voir ce qui allait arriver dans cette cité. Car peut-être que la repentance de ce peuple n’était que de surface. En plus personne n’étant là pour enseigner ces gens, et surtout pas lui ; rapidement, devait-il espérer, ces gens retourneraient dans les ténèbres.

Mais si Dieu a le souci des Ninivites, il a aussi souci de son serviteur.

Le Seigneur fait croître un ricin en une nuit (verset 10), qui est un arbuste avec un feuillage magnifique, d’une hauteur pouvant aller à 3 mètres.

Donc Jonas peut retrouver un peu de fraîcheur à son ombrage et s’en réjouit d’ailleurs nous indique le verset 6b.

Mais la joie va être de courte durée. (C’est là encore un passage dans ce livre qui a un côté comique) Le lendemain, à l’aurore, sous l’ordre de Dieu un ver vient piquer le ricin. Le ricin sèche instantanément et Dieu fait lever un vent chaud du sud. Le soleil frappa sur la tête de Jonas au point de le faire défaillir.

Quand même ! Jonas est un peu, ou voire beaucoup entêté. Car pourquoi est-il resté vers son ricin sec, alors qu’il s’était construit une cabane afin de pouvoir s’y tenir à l’ombre ? (verset 5)

Dieu reprend son serviteur et lui fait comprendre l’importance de sa peine envers les hommes et les femmes perdues. D’ailleurs il souligne même son souci pour les animaux : « et des animaux en grand nombre. » (verset 11b)

Nous ne connaissons pas la suite de la vie de ce prophète. A-t-il changé d’attitude de cœur par la suite ? Est-ce qu’il a compris qu’Israël était une nation voulue par Dieu pour être une source, non de destruction, mais de bénédiction envers toutes les nations de la terre ? Nous pouvons penser qu’avec le temps, Jonas a dû cheminer spirituellement, autrement il n’aurait pas eu l’humilité d’écrire ce récit en témoignage.

Nous voyons dans ce livre que Dieu est un Dieu pédagogue :

Une fois il agit avec puissance au travers d’une baleine, une fois de manière miraculeuse en faisant pousser un ricin en une seule nuit, puis de manière discrète par un ver, et encore une fois en faisant lever un vent chaud d’Orient.

Dieu cherche à toucher le cœur de son serviteur, car un serviteur qui n’a pas la compassion pour les perdus ne sera pas utile pour faire avancer l’œuvre de Dieu.

« Si je n’ai pas l’amour, déclarera l’apôtre Paul, cela ne me sert de rien. » (1 Corinthiens13, 4)

Ou « Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. » (1 Corinthiens 13, 2b)

On peut lire pour conclure cette étude biblique, le passage dans 1 Corinthiens 13, 1-7. Que Dieu remplisse nos cœurs de son amour.


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Étude biblique : Le livre de Jonas, 4ème partie - Enseignement donné le 26 avril 2017 par Alexandre Pidoux