ÉTUDE BIBLIQUE : Evole, le 31.10.2018

LIVRE : 2ème Épître de Pierre

PARTIE 2 : chapitre 1, versets 2b – 8

2. Éloge de la connaissance véritable (1.2b-21)

1. 1. Puissance transformatrice de la connaissance véritable de Dieu (1.2b-4)

Versets 2b – 4 :

2b : « Par la connaissance de Dieu et de Jésus notre Seigneur. » Nous ne sommes pas appelés à connaître n’importe qui, mais Dieu lui-même ainsi que son Fils. C’est pourquoi il vaut la peine de prendre du temps et de s’assurer que notre connaissance soit fondée sur Dieu et non sur une pensée humaine. Ainsi l’apôtre Pierre nous donne une méthode pour nous assurer du bien fondé de notre démarche, car comme lorsque l’on s’intéresse à un sujet ou à un autre de la vie, nous allons chercher à avoir recours aux meilleures sources d’information. A combien plus forte raison en ce qui concerne Dieu !

Donc Pierre nous explique sa méthodologie afin d’avoir une connaissance solide en Dieu.

3 : Le premier point, c’est que par sa puissance que Dieu nous transforme. C’est là déjà une preuve que notre connaissance est basée sur Jésus. Cette puissance agit en nous, comment ? En contribuant à la vie et à la piété. C’est-à-dire qu’en Jésus, nous avons tout ce dont nous avons besoin pour vivre une vie chrétienne sincère, dans la foi et la crainte de Dieu. Plus nous connaîtrons Jésus, plus nous serons à son image. Plus nous abandonnons notre vie entre les mains de Jésus, plus sa vie se manifestera en nous et nous donnera de marcher dans le respect de sa personne.

Et cela ne vient pas de nous, de nos mérites, de nos recherches, car non, c’est le Seigneur qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu. C’est Jésus qui est vertueux, qui pense et agit d’une manière sainte et modeste et c’est lui encore qui nous donne de connaître sa pensée, son action pour nos vies.

’Nous avons tout reçu ce qui contribue à la vie et à la piété : L’amour de notre Père céleste, le salut à travers Jésus-Christ, l’intercession de Christ en notre faveur dans les cieux, la présence du Saint-Esprit en nous et le baptême dans le Saint-Esprit, la communion des saints (fraternel), et la parole inspirée de Dieu suffisent pour répondre à tous les besoins des croyants se rapportant à la vie et à la piété.’ (cf. Note, Bible Esprit et Vie, page : 2107)

4 : C’est parce que nous avons été appelés par sa propre gloire et sa vertu, que nous sommes assurés des plus grandes et des plus précieuses promesses. Il nous faut un peu découvrir ses promesses pour nos vies, par exemple celles liées au millénium et à la vie éternelle. Malheureusement aujourd’hui, beaucoup d’églises ne parlent plus beaucoup du royaume de Dieu à venir. C’est un peu comme si elles zappent ces promesse de Dieu pour les chrétiens.

Si quelqu’un lit des prophéties dans la Bible, qui ne se sont pas encore accomplies et que la personne ne les comprend par que Dieu veut encore prendre un temps pour restaurer et régner sur cette terre ; alors ce type de croyant aura deux attitudes :

1 Soit il pense que ces textes sont écrits dans un beau style littéraire poétique et que ceci nous parle seulement du ciel.

2 Soit il pense que ces prophéties, c’est à l’église d’y rentrer et qu’elles sont à vivre pour aujourd’hui.

C’est un point où actuellement il y a beaucoup de confusion dans certaines églises et même évangéliques, car les gens ne comprennent pas les promesses de Dieu et le temps de Dieu durant lequel elles s’accompliront.

Il vaut vraiment, vraiment, vraiment et j’appuie bien mon propos de prendre du temps pour comprendre quelle est la pensée de Dieu dans ce domaine, afin de ne pas tout mélanger et se retrouver dans une confusion en ce qui concerne le royaume de Dieu à venir, la position de l’Église dans le temps que nous vivons et le statut d’Israël dans le temps actuel, ainsi que sa position durant le millénium. Car les chrétiens parfois mélangent tout ! Et je dois dire que parfois il est devenu difficile d’aborder certains sujets avec des chrétiens qui pensent connaître, alors qu’ils sont dans la confusion. Ils croient que l’église doit régner aujourd’hui sur cette terre et prennent des textes prophétiques en ce qui concerne Israël durant le temps du millénium en pensant que c’est pour aujourd’hui.

Une des règles d’interprétation des saintes écritures, et de ne pas sortir un verset de son contexte ! Et pourtant ils le font à retour de bras !

Bon vaste, vaste sujet, mais prenons du temps pour comprendre qu’elles sont les promesses que Dieu a posé sur la vie du chrétien, et quel sera le temps de l’accomplissement de celles-ci. Est-ce pour le temps de la grâce, qui est le nôtre actuellement, où est-ce celui du règne de Jésus-Christ sur cette terre ?

Soyons sérieux dans notre recherche de la connaissance de Dieu, et alors les choses vont s’éclaircir d’elles-mêmes ainsi notre foi sera fondée sur Dieu seul, et non sur une tradition humaine.

Alors oui nous avons reçu les plus grandes et les plus précieuses promesses qu’un être humain puisse recevoir sur cette terre, et par ces promesses nous devons participant à la nature divine en fuyant la convoitise de ce monde. Si le croyant ne comprend pas les promesses qui sont attachées à son appel, alors il aura vraiment de la peine à participer à la nature divine. Si par exemple, et ça existe, un chrétien ne croit pas en la résurrection, comment pourra-t-il chercher pour sa vie la sanctification ?

2. 2 Caractère progressif de la croissance chrétienne (1.5-11)

Verset 5 -7 : Comment allons-nous croître dans notre connaissance en Dieu ?

A. Premier point : Par la foi, par la confiance que nous plaçons en Dieu, car sans la foi, il sera difficile de progresser dans notre chemin avec Dieu !

C’est très basique ce que je dis là, mais, pas si facile à vivre au quotidien ! Qui pourrait en effet dire que jamais dans sa vie il n’a manqué de foi en Dieu, que toujours il a eu jour après jour une foi à 100% envers Dieu, malgré les difficultés inhérentes à l’existence humaine ?

Donc la foi, la confiance en Dieu, c’est quelque chose à renouveler jour après jour, et c’est bien là dans une démarche de foi quotidienne que se trouve la source de notre paix.

B. La vertu : C’est la crainte, le respect dû envers Dieu. On dit également d’une personne vertueuse qu’elle a une bonne morale, autant dans ses paroles que dans ses actes. Avoir de la vertu, c’est penser et agir selon Dieu.

C. La science : La connaissance de ce qu’est la vie chrétienne, la sagesse qui vient de Dieu, avoir un raisonnement, une intelligence renouvelée en Dieu.

D. La tempérance : Mon Dieu, que ce mot n’est pas à la mode dans notre société actuelle : La tempérance, c’est la capacité à être maître de soi-même, avoir de la modestie, de la retenue.

E. La patience : Savoir attendre le temps de Dieu pour nos vies. A la patience est étroitement lié la persévérance ! Si nous sommes patients, alors nous serons aussi persévérants, et si nous sommes persévérants, nous serons aussi patients.

F. La piété, c’est là aussi la notion de respect envers Dieu, mais on pourrait mettre plus l’accent sur la notion de la fidélité envers Dieu. La piété se trouve en sixième position dans cette liste de qualité à entretenir en tant que croyant, c’est pourquoi nous pouvons y lier l’aspect de la fidélité. Ce que nous avons découvert et compris de Dieu, que nous puissions y rester fidèle.

G : L’amour fraternel : Notre connaissance de Dieu, se doit de s’inscrire, de s’incarner de manière simple et concrète dans nos relations avec nos frères et nos soeurs dans la foi. Ce n’est pas qu’une connaissance intellectuelle, mais c’est un monde de pensée qui transforme nos vies et nous donne de participer à la nature divine comme nous l’avons déjà lu.

H : La charité, ou l’amour. C’est remplir le premier commandement d’aimer son Dieu de tout son coeur, de toute son âme et de toute sa force. C’est ce point qui vient parachever notre connaissance de Dieu, car si nous avons pas l’amour, alors c’est le signe que notre connaissance n’est pas fondée sur Dieu. « Si je n’ai pas l’amour, je ne suis rien. » 1 Corinthiens 13, 2b

8 : Si ces vertus sont en nous, et en abondance, alors nous ne serons pas inactif quant à la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ et au service auquel il nous appelle.

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Étude biblique : Deuxième Épître de Pierre, 2ème partie - Enseignement donné le 31 octobre 2018 par Alexandre Pidoux